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Citations de Sara Pennypacker (132)


Il se demanda s'il manquait autant à Pax que Pax lui manquait.
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"Il était grand, et Pax constata que son corps ne ressemblait pas à celui de Peter. Les épaules de ce garçon étaient plus larges, et il tenait une sorte de perche sous un bras. Par ailleurs, ce garçon avait la tête levée,et non inclinée vers la terre. Il faisait face aux hommes d'un air de défi, dans une attitude que Pax n'avait jamais vue chez Peter. Il leur montra même le poing. Un seul soldat dévala la colline. Il se déplaçait comme le père de Peter. Il criait, et sa voix ressemblait à la sienne.Mais l'homme s'avança vers le garçon et l'étreignit, quelque chose que Pax n'avait jamais vu le père de Peter faire. Etait-ce là ses humains?"page 301

(Citation choisie par Sam)
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-Je suis désolé. Je suis tellement désolé…
Pax regarda Peter dans les yeux, et pris son poignet dans sa gueule. Le pouls de Peter battit plus fort sous le bracelet de dents, juste assez serrées pour faire comprendre qu’il lui appartenait. Juste assez serrées pour faire appel à sa propre sauvagerie.
Deux, mais pas deux.
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voici la citation que j'ai préférer dans ce livre :
Gris partagea certains comportements auxquels il avait assisté : un humain se détournant d'un voisin affamé , comme s'il n'y avait pas de nourriture dans son garde manger , alors qu'il était plein . Une humaine feignant l'indifférence envers celui qu'elle avait choisi pour compagnon . Un humain attirant un mouton hors du troupeau avec de douces paroles , pour l'abattre ensuit .
Tes humains ne font pas cela ?

Page 77
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Laissez-moi vous dire que c'était drôlement compliqué. Pas de réaliser le portrait d'Hydrophile, mais de ne pas pleurer.
En dessinant ses oreilles, je me suis rappelé qu'elles pivotaient dès qu'on ouvrait une boîte de conserve, et mes yeux se sont remplis de larmes.
En dessinant sa fourrure duveteuse, je me suis souvenue à quel point elle était douce à caresser, et les larmes ont roulé sur mes joues.
En dessinant ses moustaches, je l'ai revu se promener avec des petits flocons de poussière accrochés au bout, et j'ai failli tomber de ma chaise tellement je sanglotais.
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D'après mon père, le métier de gardien d'immeuble ressemble à celui de président, et il m'a nommée vice-présidente.
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Découvrir qu'on ne peut pas faire confiance aux gens sur lesquels on comptait est ravageur. C'est comme découvrir que ce qu'on a pris pour la terre ferme n'est en réalité qu'un trou rempli d'araignées sous nos pieds. Céla en fut secouée jusqu'au plus profond de son être.
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Un nid. Il avait construit un nid et l'avait brûlé avec tout ce qui restait de son ancienne vie. Comme un phénix. Cela sentait le bois, le papier, le plastique fondu et le caoutchouc de ses chaussures plutôt que les épices et l'encens, mais l'histoire était la même : une nouvelle vie surgissant des cendres de l'ancienne.
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Je n'ai jamais eu peur que mon garçon me fasse du mal. Mais comme je l'aimais, j'avais souvent peur qu'il se blesse, ou de le perdre.
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Tout était quelque chose d'autre avant
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Par la suite, Ware s'était efforcé d'oublier cet épisode gênant. Il avait alors découvert l'ironie cruelle de la mémoire; On avait beau oublier sans cesse plein de choses (Ware lui-même, à six ans, oubliait régulièrement de se peigner les cheveux ou de rapporter sa boîte à pique-nique à la maison le soir), plus on essayait d'effacer volontairement quelque chose de son cerveau, plus il y restait gravé.
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Qu'est ce que la guerre ?
Gris fit une pause.
C'est une malédiction qui frappe parfois aussi les renards. Cela les conduit à changer de comportement, à attaquer des étrangers. La guerre est une maladie humaine qui y ressemble.
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Au fait, quand tu dis que je vis dans le monde des Bisounours ... tu as tort. Ou plutôt, tu as as raison sur un point : je ne pense pas qu'on doive accepter qu'il y ait des injustices et se dire : " C'est comme ça." Mais je ne veux pas que les choses deviennent ce qu'elle ne sont pas par magie. Je veux qu'elles deviennent ce qu'elles pourraient être. Et il faut bien qu'il y ait des gens qui le désirent, sinon personne n'essaierait jamais d'ameliorer les choses.
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Le pouvoir que je respecte, moi, c'est celui de fabriquer.
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Qu'est ce que la guerre ? C'est une maladie quip frappe parfois aussi les renards. Cela les conduit à changer de comportement, à attaquer des étrangers. La guerre est une maladie humaine qui y ressemble.
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Pax demeura parfaitement immobile.
La petite boule de poils bruns sur son poitrail ne pesait presque rien, mais il se sentait cloué au sol, autant que si le rocher avait roulé sur lui.
Si ses petits avaient besoin de quoi que ce soit, ils pourraient compter sur lui.
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Plus surprenant encore, Pax ne percevait aucune odeur.

Depuis un an qu'il était libre, il avait appris que l'eau charriait les effluves de vie qu'elle traversait. L'eau de pluie sentait le ciel et les feuilles sur lesquelles elle coulait. Les ruisseaux sentaient le lichen et les truites argentées. Les sources sentaient la terre et les racines.

(p.57)
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Jolène sortit un couteau et trancha un papayer à sa base.
Assis à côté de la plante, Ware lâcha le caméscope et crispa ses mains sur ses chevilles.
Seuls les arbres femelles font des fruits, se justifia Jolène. On ne peut pas savoir s'ils le sont jusqu'à ce qu'ils fassent des fleurs. Tu vois ? Les fleurs mâles sont allongées, un peu comme des tubes. Les femelles ont des fleurs plus trapues, plus rassemblées.
Ware regarda les autres plantes, qui poussaient avec bonheur sans réaliser que la moitié d'entre elles perdaient leur temps.
- Et du coup... quoi ? Tu vas tuer tous les garçons - je veux dire les mâles ?
- Presque tous. J'en garde quelques-uns pour la pollinisation.
Elle abattit un autre arbuste qui tomba par terre, accablé par cette trahison, avec un cri que Ware fut le seul à entendre. (p.223-224)
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Elle savait "prendre le contrôle de la situation", comme si le contrôle était un paquet déposé sur le perron avec son nom sur une étiquette.
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- […] J’ai trouvé la paix, ici.
- Parce que c’est si tranquille?
- Non. Parce que je suis exactement là où je dois être, et je fais exactement ce que je dois faire. C’est ça, la paix.
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