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Critiques de Sarah Hall (61)
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La frontière du loup

Impossible de dépasser les 150 premières pages. Le fond est bon mais la forme me déçoit.

La volonté de ne pas inscrire des tirets dans le texte quand les protagonistes parlent, rend la lecture indigeste (en tout cas dans la version que j'ai lue en Livre de poche).

D'autre part, la façon de le traiter m'a fortemenet rebutée. En effet, le choix du vocabulaire très pointu ainsi que l'absence de mot coordonnant les phrases entre elles, ne fluidifie pas suffisamment le récit à mon goût.



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La frontière du loup

J'ai beaucoup aimé ce livre qui aborde des thèmes chers à mon cœur :



La défense de l'environnement, de la nature et la place des animaux et des animaux sauvages dans notre société ;

- d'un point de vue plus sociologique, la place de la femme, les rapports dans la fratrie ainsi que les relations mère-fille, qui ne sont pas forcément faciles ;

- enfin, d'un point de vue politique et historique, ce livre aussi aborde l'histoire et l'indépendance de l’Écosse, sujet que je ne connaissais pas trop et qui m'a beaucoup intéressé.



Du côté de l'héroïne, elle est indépendante que ce soit dans sa vie personnelle ou professionnelle ; elle a eu une enfance compliquée avec une mère qui a multipliée les relations sentimentales voire sexuelles ce qui empêche Rachel de s'attacher, de s'aimer et d'aimer en retour.

Se retrouvant enceinte, elle va se poser beaucoup de questions existentielles et elle va donc essayer de retrouver son frère perdu de vue dont elle s'était occupée dans son enfance suite aux nombreuses absences de sa mère.



il y a bien-sûr tout le côté réintroduction du loup et les conséquences dans le village et la région puisque cela attise la bataille entre les personnes favorables à la réintroduction du loup et leurs opposants.



Du côté de l'écriture, il n'y pas de ponctuation, les dialogues se suivent sans le tiret de ponctuation, ce qui m'a un peu gênée dans la compréhension de l'histoire.

Il y a aussi beaucoup trop de mots compliqués et de formules alambiquées.



Pour terminer, une bonne lecture, avec une héroïne touchante qui va évoluer au fil du récit.
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La frontière du loup

Le motif central de ce roman est bien sûr le loup et la passion que lui porte Rachel, l'héroïne. Celle-ci accepte de collaborer, en tant que spécialiste des loups, avec un riche propriétaire terrien afin de créer une réserve sur ses terres. Mais, tout n'est pas positif dans ce roman "écologique". Rachel s'apercevra qu'elle a été manipulée par son riche employeur et comprendra à la fin, que celui-ci avait, en réalité, un autre projet...

Mais, il ne s'agit pas seulement du récit de l'accueil de ces loups. Ce roman, ode à ces animaux et à la nature est constitué de plusieurs fils entrelacés.

L'histoire du caprice d'un homme riche rendu réalisable par l'argent et les relations politiques. Le roman personnel d'une jeune femme, ses errances sentimentales, le début peut être de sa première relation stable et son lien affectif renoué avec son frère. Le touchant récit aussi de la guérison de ce frère. Enfin, l'histoire d'une grossesse et de la découverte de la maternité.

Ces histoires entremêlées font que j'ai lu ce roman sans que mon intérêt faiblisse à aucun moment. La description de la beauté des paysages et des animaux a participé bien sûr, au plaisir de cette lecture.
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La frontière du loup

La surveillance des meutes des loups dans l'Idaho puis la réintégration de ce prédateur en Ecosse comptent parmi les pages les plus intéressantes dans ce livre. le final du roman est aussi une bonne surprise. J'aurais préféré que le roman fasse la part belle au loup et non aux relations familiales de l'héroïne qui m'ont laissée plutôt froide.
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La frontière du loup

Rachel Caine est spécialiste des loups , elle travaille dans l'Idaho. Sa mère étant dans un état de santé critique , elle revient en Crombie, au nord de l'Angleterre pour consacrer quelques jours à une mère qui ne lui laisse pas que de bons souvenirs. Le Lord de Penningthon la contacte pour un projet de réimplantation du loup sur son domaine. Rachel n'est dans un premier temps pas intéressée mais une grossesse non programmée la ramène là où elle vécut enfant.



La "réserve" à loup se met en place parallèlement à la grossesses de Rachel . Il y a les ennemis du loup , le comte, sa fille leur argent et leur savoir vivre , ceux qui travaillent sur le projet directement , ses tentatives de rapprochement avec son frère et le vétérinaire.



Rachel est un personnage complexe qui a tout consacré à son travail pour éviter toute relation affective mais ses certitudes sont bousculées par la grossesse. Elle évolue , s'ouvre un peu et laisse de la place à l'affection que ce soit pour son fils, son frère ou son amant mais l'on perçoit combien tout cela lui est difficile.



Du côté loup , on découvre le "bon" côté de nos amis aux grandes dents et tout est fait pour que nous comprenions combien ce sont des animaux très intelligents.



Le tout se colore de dilemmes politiques , sur fond d' indépendance de l'Ecosse ainsi que de la pérennité des usages anglais entre nobles et gens du personnel, relations qui semblent n'avoir pas évoluées au cours des siècles...



Le roman avance à un rythme lent où la nature peut prendre toute sa place , il n'est pas dénué de charme sans pour autant susciter chez moi un engouement hors norme ...
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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La frontière du loup



Sans parler de grand livre, j'ai pris plaisir à lir La frontière du loup, malgré quelques incohérences psychologiques, et une fin séduisante mais rocambolesque.



C'est sans doute en partie dû à ce thème fascinant , à la fois fou et raisonnable, de la réintroduction du loup dans des territoires qu'il a abandonnés. Mais aussi au style très personnel , concentré et étudié, mêlant action et lenteur, qui donne une vie extraordinaire à ces paysages de la Combrie (région anglaise frontalière de l'Écosse), à leur évolution au fil des saisons, et de leur puissante emprise sur les personnages. On y découvre aussi un personnage de femme indépendante à qui la mort de sa mère, l'enfant qui naît, le retour pays natal permettent de passer le cap d'une existence plus partagée.



À tous les niveaux : le territoire, l'espèce lupine, la société des humains, épanouissement de l'individu, il est question de la complexe frontière entre le sauvage et l' apprivoisé.
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La frontière du loup

Ce roman m'a beaucoup plu. À travers la vie de Rachel, Sarah Hall nous parle des comportements humains et de celui des loups. Bien sûr, ce sont les humains qui paraissent les plus compliqués. Rachel m'a parfois semblé absente, comme dépassée par sa propre vie. Si cela peut agacer à certains moments, cela la rend plus humaine. Elle n'a aucune certitude quant à ses choix, et tente de faire au mieux. En outre, elle n'hésite pas à se remettre en question, à reconnaître son impuissance... Elle évolue au fil des épreuves qu'elle affronte.

[...]

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La belle indifférence

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Christian Bourgois pour ce partenariat dans le cadre de Masse Critique.

La quatrième de couverture m'a attirée, ainsi que le fait qu'il s'agisse d'un recueil de nouvelles. Je n'ai pas l'habitude d'en lire.

Je suis un peu prise au dépourvu pour donner mon ressenti...c'est difficile d'expliquer ce qui se passe au cours de cette lecture. L'écriture de Sarah Hall est agréable et facile à suivre mais les histoires sont déconcertantes. Souvent très tristes, parfois dérangeantes et de manière générale assez noires. Je n'ai pas toujours compris où l'auteur voulait en venir...

J'avoue que j'aurai surement eu du mal à lire un livre entier mais les nouvelles étant assez courtes, elles m'ont entrainée pour aller toujours plus loin.

J'ai été touchée par la nouvelle "La belle indifférence" qui a raisonné d'une manière particulière pour moi.

"L'agence" m'a amusée...mais c'est quand même un regard un peu particulier sur les femmes!



Sarah Hall, avec ces 7 nouvelles, nous emmène dans des univers très différents reliés par leur côté tragique.
Lien : http://lebacalivres.blogspot..
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L'atelier

Ce livre est une grosse déception, une trahison même.

Parce-que si j'en crois la 4ème de couverture, on était sur l'histoire d'une sculptrice qui "forge soude et modèle" dans son atelier, où elle finit par se retrancher avec son amant, et "vit une passion dévorante, hors du temps et du monde pendant des semaines entières. Abolissant tous les tabous, les deux amants se lancent à corps perdu dans une histoire d'amour totale".



SAUF QUE. QUE. DALLE. Enfin si, mais ça dure 10 pages quoi. Avec une ou deux scènes que je ne peux même pas qualifier de "spicy" parce-que c'est décrit de façon tellement FROIDE et clinique c'est pas très agréable à lire.

Et le reste du temps ? Et bien ça ne parle QUE de maladie. Comment gamine elle a accompagné sa mère dans sa maladie. Comment ensuite pareil, son amant tombe malade dans l'atelier. En décrivant très précisément les dégénérescences mentales et physiques de chacun d'eux.

En vrai, je suis sûre qu'il y a un public pour ce genre de livre mais... pas moi, et surtout pas quand je crois lire une romance. Qu'est ce que je m'en fous de sa fièvre ? de sa faiblesse physique ? de l'odeur de ses fluides qu'ils ne peuvent retenir ? Mais arrêtez ça.
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L'atelier

Un roman dystopique aux confins de l’Angleterre et de l’Écosse.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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L'atelier

L’atelier est cet espace où l’artiste se retire pour son métier, c’est ce lieu du tout est en train de se faire ou se défaire. En quelque sorte, l’atelier est un lieu de repli, un lieu sans temporalité, une géographie bien personnelle. L’atelier, quand on est artiste, est un endroit ultime où tout est possible.



Burntcoat est ce lieu pour Edith, la sculptrice du roman de Sarah Hall. C’est un ensemble combinant lieu de vie et lieu de création. D’entrée on perçoit un mal qui ronge le corps de l’artiste. Un mal différent de l’AVC qui a transformé sa mère qui l’élève seule. La narration nous emmène aux origines de sa vocation, et de sa rencontre avec Halit, un chef immigrant avec qui elle va rester confiner chez elle lors d’une monstrueuse épidémie. Les deux amants vont apprendre à se connaitre, échanger, faire l’amour jusqu’à la fatalité.



C’est un livre sombre et déroutant, sorte de journal d’une femme mourante. Une artiste infectée qui se raconte, se libère par les mots. Il y a de forts moments dans ce livre, les souvenirs racontés, sa relation avec sa mère handicapée, son rapport à l’art, cette essentielle activité qui se voit ronger par la brutalité de la maladie, son amour pour cet homme qu’elle rencontre au restaurant. Il y a de la tendresse, de l’impuissance dans cette lutte acharnée pour se sauver. Sarah Hall aborde les fondamentaux de l’existence avec une grande puissance évocatrice. L’art englobe la vie. Les descriptions sont redoutables, tant celles sur le virus qui n'épargne personne, que celles sur les scènes érotiques des deux amants qui se transforment. L’art et la vie se confondent parfaitement dans une écriture lyrique et sensible nous questionnant sur notre finitude.



Sarah Hall nous offre un récit émouvant et intime, teinté d’espoir certes, et garni de grandes réflexions sur la création qui subliment la vie.
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L'atelier

Une fois refermé, résumer l’intrigue du nouveau livre de Sarah Hall s’avère une tâche bien ardue. L’Anglaise a toujours pris soin de surprendre ses lecteurs
Lien : https://www.transfuge.fr/202..
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Soeurs dans la guerre

Juste refermé, j'ai adoré ce roman qui projette le lecteur dans un triste avenir où la société a basculé dans un autoritarisme galopant, où tout est restriction et contrainte. La vie est triste, la ville est sale, la pénurie est partout. Pourtant, une jeune femme se souvient d'une communauté de femmes qui l'a toujours fascinée. Elle se met en route pour la rejoindre et c'est sous le nom de Soeur qu'elle intégrera cette société qui refuse les règles de l'autorité.

Un roman dur, mais énergisant à la fois, féministe, écologiste, combattant. Je vous le conseille.

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Soeurs dans la guerre

Il y a eu un gigantesque effondrement et le monde d’hier n’est plus. Un régime dictatorial a imposé sa férule. Néanmoins, çà et là, la résistance s’organise. Des hommes et des femmes refusent de se subordonner à des lois liberticides qui, par exemples, limitent les naissances, restreignent les denrées alimentaires, contraignent les citoyens à ne plus réfléchir individuellement et pratiquent la censure. Celle que ses amies de lutte ont surnommée Sœur s’apprête à mener un rude combat pour demeurer debout, sans avoir à fléchir la nuque ni obtempérer. Sarah Hall propose un roman qui va à contre-courant des ouvrages futuristes ou postapocalyptiques, avec une héroïne qui n’a pas froid aux yeux et à qui il ne faut pas en conter. Bardée de tout son courage, elle décide de se regimber et de bousculer un système qui l’oppresse chaque jour davantage. Si elle sait que rien ne la renverra à l’existence d’avant, elle croit fermement en certaines valeurs qu’elle érige en slogan. Dans cette saisissante contre-utopie féministe, l’autrice aborde avec un merveilleux sens de la narration les questions d’écologie, de genre et d’autonomie, tout en offrant une vision pessimiste de ce que l’avenir nous réserve si nous ne prenons pas garde de veiller jalousement sur la démocratie.
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La frontière du loup

Est-ce la traduction qui rend les 20 premières pages peu compréhensibles ? Pour la suite beaucoup de mots sortis d’une traduction très poussée demande de consulter le dico. Sinon si le premier tiers est plaisant à lire, la suite nous fait douter du professionnalisme de Rachel car le projet est survolé de très très hauteur par l’auteur… en mêlant diverses anecdotes à son récit. Plusieurs invraisemblances finissent par rendre la lecture ennuyeuse, peu crédible et sans consistance. On est baladé de droite et de gauche, ce qui rend le dernier tiers inintéressant et peu plaisant. Dommage !
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La frontière du loup

A bientôt quarante ans, Rachel Caine est une femme équilibrée. Elle mène librement sa vie amoureuse mais surtout, elle est passionnée par son métier : experte des loups dans une réserve indienne de l’Idaho. L’histoire commence quand elle entreprend de se rendre en Ecosse, sur ses terres natales, pour répondre à une offre d’emploi particulièrement intéressante : superviser la réintroduction du loup gris sur ces terres où il a disparu, au sein du domaine d’un riche propriétaire terrien. Les conditions de captivité des animaux lui font refuser le poste, mais la jeune femme en profite pour rendre visite à sa mère mourante, et l’on comprend que les relations familiales sont plus que tendues. Alors qu’elle est rentrée aux Etats-Unis depuis quelques jours, Rachel va apprendre le décès de sa mère, mais aussi découvrir qu’elle est enceinte. Elle décide alors finalement d’accepter de mener le projet dans les Highlands et de tenter le défi recoller les morceaux de son histoire familiale brisée.



Ce que j’ai aimé dans ce livre c’est la personnalité de l’héroïne, libre de ses désirs et de ses choix, loin de tout conformisme social. J’ai apprécié la description, pas à pas, de la grossesse et de l’élevage de loups, en parallèle. Plus généralement, ce sont les réflexions du personnage auxquelles le lecteur a accès qui m’ont plu, analysant comportements de son entourage et d’elle-même à la manière de l’éthologue qui observe les animaux.
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La frontière du loup

Rachel Caine est une spécialiste du loup et de son comportement. Aussi quand elle est appelée pour réintroduire le loup en Combrie, sa région natale d’Angleterre, elle use de toutes ses connaissances pour réussir ce défi. Même si sa vie personnelle se complique rapidement, Rachel possède un vrai amour pour les loups et tient à ce qu’ils soient heureux dans leur nouvel environnement. On suit donc son quotidien, ses préocuppations privées et professionnelles dans un climat de tension entre Angleterre et Ecosse. Même si Rachel se heurte à des personnes ayant peur des loups ou étant fermement opposés au projet, elle continue d’y croire et met tout en œuvre pour aider les loups.



L’écriture de l’auteure est très appréciable et on sent les multiples recherches derrière les moindres informations. Cette lecture en plus d’être plaisante permet d’apprendre plein de choses et de voyager.



Conclusion :



J’ai vraiment eu un coup de cœur pour ce livre qui m’a fait voyager jusqu’en Angleterre. Les descriptions sont très belles et nous laissent imaginer toute la région de Combrie. De plus j’ai appris beaucoup de choses sur les loups (des animaux complexes que j’aimais déjà beaucoup mais que j’adore encore plus maintenant que j’ai appris à les connaître). Même si cette lecture est très différente de ce que j’ai l’habitude de lire, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et c’était vraiment une plaisante découverte.



Amoureux de la nature et/ou des animaux, ce livre est fait pour vous.
Lien : http://leschamoureuxdeslivre..
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La frontière du loup

Rachel Caine est zoologiste spécialiste du loup dans l’Idaho (USA). Quand elle apprend qu’elle est enceinte, elle accepte la proposition d’un riche aristocrate anglais de venir réintroduire un couple de loups sur son domaine privé, à la frontière de l’Ecosse.

C’est l’occasion pour Rachel de renouer avec sa patrie d’origine, la Combrie, de revenir sur ses relations avec sa mère et son frère, perdus de vue plus ou moins volontairement. Où l’on apprend que la frontière du loup est l’expression désignant la limite entre la civilisation et le pays sauvage. Où la vie des bêtes dépend entièrement des caprices d’un homme riche qui s’ennuie, mais que vivre sur le domaine peut être doux et propice à la réflexion.



On y voit l’évolution de Rachel d’un point de vue entièrement subjectif. On ne comprend des personnages que ce qu’elle en perçoit et de nombreuses questions restent volontairement sans réponse, sans pour autant que cela amoindrisse le récit. Profitez d’une belle histoire assez contemplative centrée autour des choix d’une femme puissante.
Lien : http://shi-fu-mi.blogspot.fr..
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La frontière du loup

Alors qu'elle travaille dans une réserve indienne de l'Idaho, Rachel Caine, experte en matière de biologie et de comportement des loups est choisie par un riche aristocrate anglais pour réintroduire cet animal sauvage sur son immense domaine situé en Combrie, qui se trouve être aussi la terre natale de l'héroïne.

Dans ce roman touffu, il est question de frontières et de territoires mais de toute évidence, pas seulement géographiques. L'auteur analyse avec beaucoup de justesse les rapports humains : comment prendre sa place, trouver la juste limite entre soi et les autres ? Elle ausculte également le lien filial et familial, Rachel, dont la relation avec sa propre mère est assez troublante, attend elle-même un enfant, maternité qui va la transformer physiquement mais surtout dans son intériorité.

Cette porosité des frontières se retrouve aussi entre l'homme et l'animal. Quelle est la part animale qui réside en l'homme ? En quoi les animaux peuvent aussi parfois se comporter avec infiniment d'intelligence et de sens.

Une écriture très dense et détaillée avec de magnifiques descriptions de paysages, qui donnent une touche romantique à ce roman instinctif et vibrant.
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La belle indifférence

"La belle indifférence" est un recueil de nouvelles à l'écriture mordante et acérée.



Rarement gaies, les histoires de Sarah Hall possèdent malgré tout une puissance addictive : le lecteur pris dans leur lecture ira au bout de chacune des nouvelles, tout en sachant déjà qu'il entamera la suivante, et la suivante encore...



Ce sont des histoires concises où le talent de l'auteur est l'évocation des lieux, des ressentis, des situations et des ambiances : lourdes, électriques, sensuelles ou inhabituelles. Ce sont de bons moments de lecture qui ne sont pas plombants car il y a une vive énergie dans chaque contenu.



Le seul bémol est pour la couverture qui évoque un tout autre genre littéraire ainsi que les titres de chaque nouvelle qui ne sont pas toujours, d'après moi, judicieusement choisis.



Merci à Babelio et aux éditions Christian Bourgois pour la découverte de cet auteur que je ne manquerai pas de retrouver au travers de ses romans ("Comment peindre un homme mort" & "Le Michel-Ange électrique") pour me laisser prendre à nouveau par cette vivacité ainsi que cette écriture soignée et incisive.
Lien : http://isabelle-passions.ove..
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