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Critiques de Sawako Ariyoshi (229)
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Les dames de Kimoto (BD)

Avec cette adaptation aboutie d’un beau monument littéraire, Cyril Bonin s’invite au cœur d’une bande dessinée au service du récit, mais qui ne s’inscrit pas dans le courant du roman graphique, pour respecter au maximum l’œuvre originale.
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Kaé ou les deux rivales

Comme beaucoup de romans japonais c'est un roman délicat et ça n'empêche pas les situations d'être parfois dures à vivre par les protagonistes. Le récit commence par l'admiration de la narratrice, alors qu'elle est adolescente, pour cette femme si belle et si rayonnante, qu'elle voit quand elle passe devant sa maison. Puis la vie fait que cette femme devient sa belle-mère. Son mari est médecin, un des premiers médecins qui fait des recherches et qui expérimente dans sa propre maison avec ses propres patients, dans sa région et sans grands liens avec les Universités et labos de Tokyo ou d'autres grandes villes. Son métier accapare beaucoup ce médecin, et la jeune épouse et sa belle-mère vivent dans la même maison une situation de rivalité. Aucune des deux n'est encline à l'agression, aucune des deux n'a a priori de mépris ou d'animosité. On peut dire que la source du problème c'est que les traditions ne sont pas claires : dans une société et à une époque dans laquelle les rôles qu'on est supposé jouer sont très importants, une mère se doit de s'occuper de son fils et de sa maison, une épouse se doit de s'occuper de son époux et de sa maison, et rien ne dit que l'une doit s'effacer devant l'autre. Sawako Ariyoshi ne nous dit pas ici qu'une épouse et une belle-mère peuvent négocier leurs rapports pour que chacune vive mieux : qui peut me dire si ça existe dans la culture japonaise traditionnelle ? Qui peut me dire si dans la culture japonaise traditionnelle un mari n'a aucun devoir de chercher à régler ces situations de tension ? Est-il normal, dans ce contexte, qu'il semble ne s'occuper que de son métier, et (dans mon souvenir) ne jamais s'occuper des personnes qui vivent dans sa maison, ni du fonctionnement de sa maison ?

Le roman a aussi un style superbe : non seulement le style a une belle simplicité, à la japonaise, mais en plus quand la jeune Kaé admire celle qui deviendra sa belle-mère, je "vois" encore la maison, la barrière, et les glycines sous le soleil, et quand plus tard le médecin fait des expérimentation, je "vois" encore la cour, les cabanes et autres installations.

Sawako Ariyoshi a aussi écrit Les dames de Kimoto, que j'ai également dégusté avec un grand plaisir.
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Le crépuscule de Shigezo

Beaucoup de finesse dans le roman "les femmes de Kimoto".

Les 4 générations de femmes se suivent et se démarquent au cours de ce trépidant XX ème siècle..et ce jusqu' au fond des provinces japonaises.

Chaque génération cherche sa voie, souhaite se démarquer, s' affranchir.

C' est presque partout le cours des choses.Mais ici sourd la question de l' équilibre à garder entre traditions et modernité.Débat éternel.La mélancolie de la mère est le seul jugement que l' auteur laisse s' exprimer..mais on sent les regrets devant l' effacement du raffinement et de la beauté.La liberté se conquiert mais le prix est toujours lourd!

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Le miroir des courtisanes

Je n’ai pas abandonné l’idée de dévorer tout le catalogue des éditions Picquier et je continue donc sur ma lancée avec la lecture de mon premier roman de Sawako Ariyoshi : Le miroir des courtisanes. Sawako Ariyoshi fait partie des grands noms de la littérature japonaise et étant une lectrice assidue de littérature d’Asie je ne pouvais pas me permettre de passer à côté de son œuvre.







Résumé de l’éditeur



A dix ans, Tomoko est vendue par sa mère à une maison de geishas. Sa beauté et son intelligence lui permettront d’échapper à la prostitution mais le monde « des saules et des fleurs » ne tardera pas à révéler l’impitoyable cruauté que dissimule son apparente frivolité.



Tomoko, petite fille intelligente et malheureuse, femme-fleur attachante de droiture et d’authenticité, enfin femme mûre et obstinée dont la réussite sociale n’a pas durci le cœur, suscite notre sympathie et notre admiration.



Ce superbe roman-fleuve est aussi une histoire d’amour, de haine et de jalousie entre une fille et sa mère ; deux destins croisés de femmes dans une société japonaise dominée par l’argent et le pouvoir des hommes.







Sawako Ariyoshi nous transporte aisément dans cet univers où se joue le drame d’une famille sur plusieurs générations. Dès les premières pages le ton est donné, Le miroir des courtisanes ne sera pas un roman joyeux mais c’est un roman qui ne vous laissera pas indifférent.



L’auteure s’intéresse aux trois femmes de la famille Sunaga. Ces piliers qui suite à l’absence d’hommes au sein du clan vont devoir se faire une place dans une société patriarcale où la femme seule n’a pas bonne réputation.



Le rideau s’ouvre sur la jeune Tomoko, la dernière des Sunaga qui devra se battre pour faire face à une grand-mère sur le déclin et à une mère qui préfère les jolis kimonos à sa propre fille. Tomoko cette enfant calme et intelligente grandira au sein d’un foyer déchiré et malgré toutes les épreuves qu’elle devra endurer pour devenir une geisha de renom, elle saura rester humble.



L’auteure nous dresse le portrait de femmes qui vivent dans un pays qui change. Les traditions sont piétinées et l’influence américaine n’apporte pas que de bonnes choses à ces habitants encore hantés par la guerre. C’est avec une plume ferme et une intrigue qui s’approche de celle du théâtre que Sawako Ariyoshi s’interroge sur la place des femmes au Japon du début du 20ème siècle. Ce récit qui mêle la beauté de l’art de l’ancien monde à la dureté d’un monde d’après-guerre en ruine est d’une justesse étonnante.



Théâtre traditionnel, poésie, ce roman nous emporte dans un monde où l’art prédomine et où la femme en est son instrument. Le miroir des courtisanes, une pièce de théâtre, un roman fleuve ou encore un écrit féministe ? Sawako Ariyoshi perd volontairement son lectorat entre toutes ces formes littéraires et l’amène au gré des bruissements d’étoffes colorées dans un monde qui a presque disparu.



A peine ma lecture terminée, j’en redemande ! C’est avec Les dames de Kimoto que je continuerai l’aventure auprès de Sawako Ariyoshi.







📣 Avez-vous des auteurs japonais à me conseiller ? Je suis curieuse de savoir ce que vous avez lu !



Bonne lecture !



𝒥𝓊𝒹𝒾𝓉𝒽
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Le crépuscule de Shigezo

Cette histoire est là première en tant que rolan asiatique et ne sera pas la dernière. ;) Riche en émotions, le sort d'Akiko n'est pas de tout repos. Dans une société qui n'est pas encore la notre, être femme au Japon comme dans un autre pays, est une grande responsabilité. On comprend facilement la société japonaise. Tokyo, ville vaste et mouvementé illustre bien les personnages comme Satoshi qui se montre très déterminé à intégrer l'université malgré les complications familiales. Shigezo, grand-père "gâteux". Nobutoshi, mari d'Akiko, se montre très distant avec ce que l'on peut appeler la femme "moderne". Akiko représente le courage, la détermination face aux difficultés que son beau-père lui inflige et garde ses forces pour entretenir sa famille. A recommander lorsque l'on a besoin d'un peu plus de maturité, de prise de conscience.
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Le crépuscule de Shigezo

À ne pas lire si on a peur de vieillir. Le sujet me semblait particulièrement intéressant et au vu des critiques élogieuses, je me suis empressée d'en commencer la lecture. Le style est très agréable mais la narration par le menu détail de la dégénérescence des corps a provoqué un sentiment de malaise chez moi.

Bien sûr, ce sont les choses de la vie mais le dévouement (sacrifice) de cette mère de famille pour un père qui n'est pas le sien (et qui fut odieux avec elle), son mari dans l'indifférence (de l'état de son père et de la détresse de sa femme), la scatologie quasi omniprésente avec sons et lumière, plus les odeurs, ça va de soi... ;-) En bref, une lecture avec trop d'irritants.
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Les dames de Kimoto

La pureté de l'écriture de Sawako Ariyoshi nous mène tout droit au Japon et nous offre une belle saga familiale où nous suivons Hana quelques temps avant son mariage accompagnée de sa grand-mère. A mesure que les eaux du fleuve Ki s'écoulent, Hana grandit, se marie, devient mère, et femme tout en restant dans l'ombre de son mari. Fumio, sa fille, nous fait vivre l'évolution des conditions de la femme lorsqu'elle s'installe à Tokyo pour ses études.

Mais que deviendra la petite fille de Hana après la seconde guerre mondiale ? Ce roman révèle un matriarcat important dans une société japonaise où les femmes semblent être des personnages secondaires.
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Kaé ou les deux rivales

Chef d’œuvre de Sawako Ariyoshi.
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Kaé ou les deux rivales

Le combat d’une vie entre une mère et sa belle-fille pour s’attacher le fils et mari, un médecin - chirurgien inventif qui fit avancer la science du pays. C’est un combat où l’une et l’autre risquent leur vie, mais sans bruit, sans éclat, dans lequel, la tradition, les formes sont respectées. Le roman rend bien le contraste entre la violence de l’intention et le calme de l’expression
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