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Critiques de Seicho Matsumoto (126)
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Tokyo express

Premier polar de cet auteur japonais notamment connu pour "La voix" et "Le vase de sable", ce fut une très belle découverte.



L'auteur nous plonge dans une enquête où le temps est le personnage principal. Les divers enquêteurs doivent jongler entre les horaires de train, d'avion, de bateau...pour savoir qui aurait pu être sur les lieux du double suicide/meurtres. J'ai eu un peu peur en lisant les explications concernant la cohérence des alibis et l'exactitude des horaires et correspondances mais l'auteur garde toujours à l'esprit la possible incompréhension de son lecteur et nous propose toujours un résumé ou un schéma de ce que vient d'apprendre le narrateur.



La particularité du roman est la singularité des personnages. Il me semble que, généralement, dans les polars que j'ai pu lire, l'attachement aux personnages permet au lecteur d'être attentif au sort de ces derniers, aux péripéties rencontrées par les protagonistes. Dans ce roman, il est difficile de s'attacher aux personnages. Cependant, l'intelligence et la précision de l'énigme proposée sert de facteur permettant au lecteur d'être pleinement plongé dans l'enquête. Le suspect principal est quant à lui très intéressant et c'est sans doute l'un des éléments qui nous tient en haleine durant le récit.



Un très bon polar à lire !
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Tokyo express

J'adore les romans policiers japonais, et celui ci me plait d'une certaine manière.

On y retrouve une enquête menée de façon méticuleuse, un inspecteur très investi et qui cherche la vérité à tout prix. Et puis cette façon qu'ont les japonais de s'excuser tout le temps par peur de déranger, de peut être blesser leur interlocuteur..rien à voir avec les polars américains! Le seul problème est de retenir cette profusion de détails sur les horaires de train, d'avion, les noms de villes et leur localisation (merci pour la petite carte du Japon en tout début de lecture!) les noms des personnages..bon, les personnages ont y arrive mais je me suis sentie perdue à un moment donné dans les hypothèses faites par l'inspecteur au sujet des divers voyages réalisés par le suspect..Très complexe!!

Ce fut cependant une lecture plaisante.
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Tokyo express

La mise en route de l'intrigue est laborieuse puis on se laisse guider par l'auteur dans les méandres de l'investigation.

La scène de crime : un double suicide sous fond de corruption et d'horaires des transport au Japon. L'épilogue se termine sur un nota bene : Les horaires des trains et des avions de ce récit sont conformes à ceux de l'année 1947.

Il y a plusieurs degrés de narration (l'enquête chronologiquement racontée et des échanges épistolaires entre deux enquêteurs (Kiichi Mihara et Jutaro Torigai). Nous suivons le jeune inspecteur Mihara dans le Japon de l'après-guerre. Le paysage est décrit à travers le verre déformant des trains qu’emprunte l'inspecteur tokyoïte.

Une belle découverte.
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Le vase de sable

Un bon livre policier à l'ancienne. Il ne faut pas trop etre pressé mais le dénouement en vaut la peine. On voyage beaucoup dans le Japon d'après guerre au cours de cette histoire ( meme dans les contrées les plus éloignées ). Le style de l'auteur est relativement simple ( phrases très courtes ). Les amateurs de ferroviaire apprécieront cette oeuvre ou tous les déplacements du héros se font en train. Les cotés traditionnels et avant-gardiste du Japon sont aussi traités de manière passionnante. Bonne lecture à tous et toutes.
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Un endroit discret

un roman intéressant car très descriptif sur le Japon et ses particularismes culturels.

L'histoire se tient et on suit d'abord avec curiosité puis avec dégoût l'enquête privée que mène ce mari trompé !

Le final est bien ficelé et on reste jusqu'au bout dans l'illusion d'un succès inconcevable et moralement discutable !
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Tokyo express

Au-delà de l'intrigue, un roman pour ceux qui aiment les trains et les gares. Et de fait, tout est réglé comme un horaire de chemin de fer (du moins quand les trains partaient et arrivaient à l'heure). de Hokkaido au Kyushu, l'inspecteur Mihara mène l'enquête sur un double suicide à priori romantique mais peut-être lié à une vaste affaire de corruption. le plan apparaît très vite d'une rare complexité et l'inspecteur et son collègue de Kashii auront bien du mal à contourner le « mur infranchissable ». Cette enquête en eaux troubles est une plongée dans le Japon de l'après-guerre alors que pouvoir et corruption semblent indissociables. L'emprunt de Seichö Matsumoto aux faits de la vie ordinaire l'ont fait parfois comparer à Simenon. Par la précision diabolique de l'intrigue de Tokyo Express, je pencherais plutôt pour Agatha Christie.
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Un endroit discret

Difficile de dire, avec la lecture seule de Un endroit discret, si Seicho Matsumoto mérite d'être désigné comme le Simenon japonais. Paru en 1972 dans son pays, le livre est plus un roman socio-psychologique qu'un polar à proprement parler, même si un acte criminel inattendu vient bousculer le rythme plutôt languissant jusqu'alors. L'on se dirrige alors vers un Crime et châtiment version nippone, c'est à dire cruelle et excessivement ironique jusqu'au dénouement, plutôt brutal. Malgré des répétitions et un style sans éclat, Un endroit discret ne manque pas d'intérêt dans ce qu'il dit et montre de la société japonaise de son époque vue à travers le prisme d'un fonctionnaire zélé et laborieux.
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Le vase de sable

Faites connaissances avec l'inspecteur Imanishi. Voyageur infatigable, il enquête de train en train, au quatre coins du Japon..... "Dit le Simenon japonais"
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Le vase de sable

Premier livre de cet auteur pour ma part, j'ai apprécié le style de l'écriture, assez direct, comme une enquête policière finalement! J'avoue, le nombre de noms japonais qu'il faut retenir, recouper, et qui sont autant d'informations utiles pour la compréhension de l'histoire, m'ont un peu fait perdre le fil..Mais c'est très agréable à lire.
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Le rapide de Tokyo

Lecture très difficile. A mettre en partie , je pense, sur le compte de la traduction "adaptée de l'américain", comme il est signalé. Très poussif.

De plus, sans dévoiler l'intrigue, on assiste à de nombreux voyages en train d'un bout à l'autre du Japon, avec beaucoup d'horaires à suivre pour bien comprendre l'action. Pas toujours facile. Une bonne connaissance de la géographie du Japon s'impose, et n'est parfois pas évidente pour un lecteur occidental.

En outre, l'enquête en elle-même, bien que n'étant pas un spécialiste du genre, me paraît assez faible.

Au final, polar très décevant.



Ce livre a été de nouveau réédité aux éditions Picquier sous le titre "Tokyo Express".
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Tokyo express

Deux cadavres sont découverts au bord de la mer. La police pense immédiatement à un double suicide, pratique apparemment tellement courante au Japon, qu'on ne pratique même pas l'autopsie. Mais un inspecteur a un doute, sur la base d'un ticket de repas découvert dans la poche de l'homme. Mais ses recherches n'aboutissent pas à grand chose. Toutefois, la mort de l'homme pose question en haut lieu : mêlé à une importante affaire de corruption, son décès paraît de par trop providentiel pour des gens haut situés. Un jeune inspecteur de Tokyo se charge de découvrir la vérité.



Ce qui est étrange c'est la façon dont est menée cette enquête. D'une certaine façon, l'inspecteur dès le départ ou presque connaît le coupable. Tous les indices matériels découverts successivement innocentent l'homme, néanmoins, notre inspecteur s'obstine de plus en plus, et finit aux forceps à trouver des failles dans les alibis. Mais c'est tellement incertain, que sans le double suicide du présumé coupable et de sa femme, il n'est pas sûr qu'un tribunal l'aurait condamné. Le livre décrit donc cette traque de l'indice, en particulier dans les horaires de trains. Même si au final, c'est de l'avion que viendra le salut de notre inspecteur.



Cela se lit facilement, il faut dire que les phrases sont courtes, factuelles. Pas d'états d'âme, ni d'aspects psychologiques très développés. Je ne me suis pas ennuyée, même si j'ai un peu zappé quelques démonstrations ferroviaires, mais je suis à peu près certaine que d'ici quelques semaines, je ne m'en souviendrai plus. Enfin, je ne sais pas. Au début de ma lecture, j'avais une sensation de déjà vu. C'était en réalité provoqué par le fait que j'avais déjà lu un autre roman de l'auteur, et que l'écriture est la même, la même sécheresse dans la description des faits bruts, et le même soucis des trains (était-il subventionné par la SNCF nippone ?). Donc c'est qu'il doit y avoir quand même quelque chose d'un peu marquant, spécifique en tous les cas. Et je crois que c'est cette écriture, simple et factuelle qui contribue grandement au succès du livre, qui devient une lecture idéale pour les trajets (par exemple en train) auxquels l'homme moderne est soumis en permanence.

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Le vase de sable

Le cadavre d'un homme est retrouvé. Il n'a pas de pièce d'identité, personne ne réclame son cadavre. L'inspecteur Imanishi devra payer de sa personne et échafauder plusieurs hypothèses avant d'arriver à connaître l'identité du mort. Et encore plus pour retrouver son assassin, d'autant que tous les témoins susceptibles de faire avancer l'enquête, trépassent juste au moment de faire des révélations, apparemment de mort naturelle.



Je suppose que l'on peut trouver la solution de l'énigme ingénieuse, en tous les cas elle est originale (on découvre à quel point la musique contemporaine peut être dangereuse pour les auditeurs). J'avoue avoir trouvé tout cela long et confus, entre les nombreux personnages, lieux...Et le fait de devoir cacher la maladie de son père semble une raison de tuer très culturellement marquée, et pas très transparente pour les non Japonais. Mais enfin ce n'est pas trop long et se laisse lire. Je pense que cela peut bien convenir pour un voyage en train.

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Un endroit discret

Sur le papier, cette histoire est assez intrigante et nous laisse penser qu’elle comporte sa dose de suspens… en effet, elle met légèrement le lecteur sous tension, mais rien de bien exceptionnel. Si l’intrigue principale est pleine de promesses, elle est vite contrebalancée par l’univers morose et routinier de l’administration du ministère de l’agriculture : non, ce n’est pas glamour du tout. Le personnage de Tsuneo Asai est en revanche un personnage passionnant, et très bien construit à mes yeux : attaché à l’ordre et en apparence très calme et mesuré, il devient en privé obsédé par les circonstances de la mort de sa femme. Comme s’il voulait tout savoir, il va s’attacher à chaque détail pour découvrir la vérité. C’est un personnage que j’ai beaucoup aimé suivre, et que j’ai trouvé très pertinent dans un roman policier ! L’intrigue comporte quant à elle quelques petites surprises, mais cela n’a pas suffit à pimenter ma lecture -je dois quand même souligner qu’il y a un petit moment d’intensité assez appréciable et que, encore une fois, j’ai trouvé la fin très bien menée (bien qu’elle soit très différente de la fin du Dévouement du suspect X). Une lecture en demi-teinte, qui ne m’a pas convaincue mais où j’ai découvert des éléments intéressants !
Lien : http://ulostcontrol.com/3-po..
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Un endroit discret

Tsuneo Asai est gêné, et même très gêné. Il doit quitter le repas qu'il partageait avec une geisha et son directeur le chef de cabinet Shiraishi, car on vient de lui annoncer le décès de son épouse. Mais que faisait donc Eiko dans ce quartier reculé de Tokyo où elle vient de passer de vie à trépas, victime d'un incident cardiaque ?

Asai veut comprendre. Pas par désespoir d'avoir perdu sa femme, mais plutôt parce qu'il est quelqu'un de méticuleux et qu'en bon fonctionnaire, il aime aller au bout des choses et ne lésine pas sur les moyens d'atteindre ses objectifs. Alors, il embauche un détective pour enquêter sur la vie de cette épouse dont il n'a pas fait grand cas de son vivant, car il s'intéressait alors principalement à sa carrière. Et des découvertes, il va en faire ! Jusqu'à la confrontation avec l'amant de sa femme qui va tourner au drame...



Ecrit au début des années 1970, voilà un polar intemporel, cérébral et à l'écriture ciselée, qui vaut vraiment le détour. Orfèvre du détail, Seichō Matsumoto nous dissèque à la loupe la quête d'un homme froid, intelligent et déterminé, pour qui la vie n'est que rationalité, sacrifices et multiples courbettes à qui pourrait servir ses intérêts. Une ambition démesurée qui finira par le perdre !



Trois bonnes raisons de vous le procurer :



- Pour cette immersion dans la culture japonaise avec ses règles de politesse incontournables.

- Pour l'intrigue sombre et allant crescendo, ainsi la psychologie aiguisée des personnages (ce n'est pas pour rien que cet auteur est surnommé le Simenon japonais).

- Pour son intrigante couverture, illustrant à merveille la dualité des personnages centraux de ce roman !
Lien : http://leslecturesdisabello...
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Tokyo express

magnifique roman policier japonais où finalement rien n'est ce qu'il semble être !
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Tokyo express

Tokyo express offre un contraste saisissant par rapport à ma lecture précédente : "La cité des jarres". L'enquête est là beaucoup plus cérébrale et distante. Par exemple, on ne croise les proches qu'une seule fois brièvement dans un couloir d'hôpital. Policiers et criminels se livrent un combat à distance. le terrain de jeux est le réseau des trains japonais.

Et oui, on peut construire un crime en s'appuyant sur les trains, leurs horaires. On peut aussi construire un polar captivant là-dessus. L'auteur nous laisse réfléchir par nous même et glisse parfois quelques schémas quand l'enquête devient pointue. C'est très cérébral et bien plus détaché que la cité des jarres.

Le fond en est effet différent : une sombre histoire de corruption.
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La Voix

La voix est un recueil constitué de six nouvelles publiées entre 1956 et 1958. Avec un énorme défaut : elles sont toutes construites sur le même modèle, à tel point qu'on a l’impression de lire six fois la même histoire. Peut-être qu'après la publication de la première, on a demandé à Matsumoto de continuer à écrire dans la même veine. Peut-être qu'il a voulu donner au public et aux éditeurs ce qu'ils attendaient, sans prendre le risque de décevoir. Mais enfin, se répéter à ce point, ça ne devrait pas être permis.



Toutes ces nouvelles sont basées, non sur une enquête policière, mais sur un crime perpétré dans la grande majorité par un personnage ordinaire, qui bascule dans un délire meurtrier pour des motifs somme toute assez banals. Pour chacun de ces personnages, qui vivait jusqu’à présent comme tout le monde, dans un conformisme tout japonais, un détail va faire dérailler la routine de sa vie, un détail qui va lui paraître un obstacle insurmontable et qu'il n'imagine dépasser qu'à travers une action criminelle, alors que le bon sens aurait voulu qu'il trouve une solution ordinaire à son problème. S'ensuit invariablement le déroulement d'une spirale infernale dans laquelle le criminel s'enferme, s'imaginant tout maîtriser et commettre le crime parfait.



Je veux bien croire qu'il y a là, à travers ces histoires d'hommes ordinaires ne sortant jamais de la norme et dérapant pour une broutille, une critique de la société japonaise. Mais la même histoire, écrite sur le même schéma, six fois de suite, ça fait beaucoup. D'ailleurs, une des nouvelles sera des années plus tard réexploitée pour devenir un roman. Décidément...
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Le vase de sable

Un homme est retrouvé mort dans une gare près de Tokyo, le visage affreusement défiguré. Pas de témoin, pas encore d’identification. Imanishi récupère une enquête qui s’annonce difficile et qui trouve son dénouement dans l’histoire du pays.

Le Japon, bombardé pendant la seconde guerre mondiale, a vu nombre de ses papiers officiels détruits et l’époque est donc propice à la disparition et la création d’identités fictives. Le meurtrier fait partie de ces individus qui ont voulu faire oublier leur passé pour mieux construire leur vie. Fils d’un lépreux, ce que ses papiers d’identité n’auraient pas manqué de révéler, il se réinvente une vie et devient un musicien célèbre. La notoriété ne manque pas de réveiller quelques fantômes qui viennent poliment lui rendre visite pour le féliciter et qui se retrouvent défigurés dans une gare. Puis il y a les victimes collatérales, complices involontaires du meurtre, qui sont retrouvées mortes de-ci de-là jusqu’à la résolution de l’énigme.

Le rythme est très lent et ce n’est pas pour rien que Matsumoto est comparé au Simenon européen. L’enquête piétine, la recherche d’informations dans les années 1950 est lente et les courriers mettent du temps à porter leurs fruits, l’enquête est plus psychologique que technique et ne prête pas aux révélations extraordinaires. L’ensemble est objectivement intéressant.

Pourtant je n’ai pas aimé ce livre : est-ce l’exotisme des noms auxquels je ne suis pas habituée, est-ce l’absence d’informations qui permettraient au lecteur de se projeter et de comprendre les allers-retours dans diverses provinces ? Je ne suis sentie perdue et peu encouragée à poursuivre, n’appréciant guère les schémas qui jalonnent le récit sans intérêt véritable.

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Tokyo express

Un roman aux antipodes du roman noir : aucune scènes de violence, absence de stéréotype caractérisant les personnages. En revanche l'intrigue tient surtout à la précision quasi maniaque des départs et arrivées dans l'archipel nippon. On retrouve ici un charme suranné fait tickets de quai, de télégrammes et de politesse orientale. Le scénario est construit, travaillé. Il tient en haleine malgré le manque d'action. Une bonne découverte.
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Un endroit discret

Embarquez-vous pour un polar différent. Différent, mais en quoi ?



Le narrateur, Tsuneo Asai, est un fonctionnaire du ministère de l'Agriculture japonaise. Il mène une vie assez morne. Pas d'excès, pas de vague, pas d'ambition, pas de boisson, pas de loisir. Il monte les échelons professionnels simplement avec le temps qui passe.



Il s'est marié après le décès de sa précédente femme. Mais la passion ne règne pas. C'est un couple très japonais : lui travaille, elle resta à la maison et s'occupe via des activités culturelles. Sa femme ayant des problèmes de coeur, ils ne font plus l'amour ou alors de façon très espacée.

Lors d'un de ses voyages professionnels, on l'appelle au téléphone. Sa femme est morte d'une crise cardiaque.

Mais elle est morte dans un quartier de Tokyoqu'elle ne fréquentait pas.



Qu'y faisait-elle ?



Le mari se pose des questions. le doute se mue lentement en soupçon puis en certitude, puis en piste à suivre. Attention le rythme n'est pas celui d'un roman policier classique. Pas d'échéance pressante. de plus, Tsuneo n'a pas beaucoup de moyens. Il enquête seul, sur son temps libre, sans en parler à la police. Il ne commet aucune infraction. Il se sert juste d'un cabinet de privé pour une enquête de "voisinage".



À force de patience, il finit par découvrir sa femme. Il l'avait si peu connue de son vivant ! Il ne connaissant rien de ses loisirs de ses fréquentations.



Gardant une façade calme et professionnelle au travail, il progresse au fur et à mesure. Il se retrouve face à des évidences. Confonté à la réalité crue, va-t-il conserver son flegme et son sang-froid ?



En relisant cette critique, j'ai l'impression de donner une vision absolument morne de ce roman. C'est une erreur. L'auteur a du talent. D'un narrateur sans passion, il distille un suspens qui va croissant. Toutes les enquêtes ne se résolvent pas en quelques jours. Parfois les intuitions, les indices mettent du temps à s'emboiter. C'est exactement ce qu'illustre ce roman. de plus typiquement japonais, Monsieur Asai, ne veut pas déranger, faire de vague lui même.



Pas d'action coup de poing, donc. Mais une vérité qui monte lentement au fur et à mesure et qui nous entraine vers l'inéluctable. Un suspens croissant et une tension croissante nous entrainent vers une fin intéressante.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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