Séverine de La Croix

Voilà une BD Jeunesse drôlement maligne. Parler de la puberté, des changements du corps, il fallait oser. Le duo d'auteures s'en sort à merveille et propose une intrigue intelligente, mêlant habilement humour et informations "pédagogiques" ou de sensibilisation. Dans ce tome, ce sont les seins qui sont au cœur des préoccupations de Lila et ses copines. Le sujet est bien abordé, avec un humour décomplexé, mais aussi du respect pour le corps féminin, et le féminin en général. Dommage que je n'ai pas accroché plus que ça aux dessins. Mais il ne s'agit que de mes goûts personnels. Néanmoins, je reconnais bien volontiers qu'ils sont très expressifs et servent fort bien le propos de l'histoire.

Petite BD très sympa sur le thème de l'entrée dans la puberté chez les filles. C'est fun et léger et en même temps instructif sans en faire trop. Les autrices nous font vivre le quotidien d'une fillette de notre époque avec des parents divorcés qui découvre que pendant l'été ses seins ont poussé. Moqueries des copains, grand frère un peu bête, achat de la première brassière, discussions sur les seins et les garçons entre copines, réactions des garçons... tout y passe avec une gentille bienveillance qui dédramatise bien ce moment.

Par contre, 2-3 choix/réflexions m'ont fait tiquer...

Un roman un peu lent, que j’ai pris plaisir à lire mais qui ne restera pas dans les annales.
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Je remercie chaleureusement l'auteure de m'avoir contacté et la maison d'édition pour l'envoi de ce roman.



Séverine De La Croix est une auteure que je connais un peu car j'ai lu il y a quelques années son roman Les mensonges ne meurent jamais qui avait été un joli coup de coeur, j'ai été donc ravie et surprise quand elle m'a contactée pour me proposer son nouveau roman. Et j'ai eu raison d'accepter car ça a été un superbe moment de lecture encore une fois!



Dans ce roman, Séverine nous conte plusieurs histoires qui se mêlent et s'entremêlent, mais nous suivons en priorité Félicité (Fée) et Mathilde, deux soeurs que la vie a séparé mais que les épreuves vont rapprocher pour faire renaître la relation si particulière qui existe entre deux soeurs.



Comme le précédent roman de cette auteure que j'avais lu, c'est encore une belle histoire de vie, on embarque dans un aventure où chacun peut se reconnaître tellement elle est criante de vérité et de réalisme.

Fée est une jeune trentenaire célibataire, maman de deux enfants Corentin et Manon, nés de pères différents. Elle est restée en bon termes avec le papa de Manon mais Corentin ne connaît pas le sien, Fée ne lui ayant jamais révélé son identité, chose qu'elle a promis de faire pour ses 10 ans. Voilà le moment arrivé, mais Fée ne se sent toujours pas capable de lui dire la vérité.



Fée est une jeune femme pour qui j'ai eu beaucoup d'empathie. On sent dès les premiers chapitres que la vie ne l'a pas épargné et qu'elle cache beaucoup de choses. Elle était très proche de son père, parti une dizaine d'années plus tôt, et on comprend rapidement que cette perte est toujours une vraie douleur pour elle. Elle vivote grâce à un petit boulot au sein d'une association, elle a du mal à joindre les deux bouts... C'est une femme qui traverse la vie sans l'apprécier ni savourer ses petits bonheurs, heureusement qu'elle a ses enfants qui sont le centre de tout pour elle.

Mathilde elle est une maniaque du contrôle. Tout est carré et millimétré dans sa vie, elle se dit que comme ça elle est en sécurité et qu'elle arrivera enfin à avoir un enfant avec son mari Germain, chose qui lui échappe depuis de longs mois... Elle souhaite plus que tout devenir maman mais la nature le lui refuse, et c'est pour elle une grande souffrance.



Du côté des personnages secondaires, on a Germain, le mari de Mathilde, un homme extrêmement gentil et droit qui sait toujours quoi faire ou quoi dire pour apaiser tout le monde. Eliane, la maman de Fée et Mathilde qui soutient ses filles du mieux qu'elle le peut, elle essaye d'être présente pour tout le monde. Et enfin Loïc, le meilleur ami de Germain avec qui il travaille. Son confident sur ses problèmes de couple, un homme un peu bourru mais d'une grande tendresse et gentillesse.

Tous à leur manière vont avoir leur importance dans l'histoire, comme les pièces d'un puzzle qui trouveraient naturellement leur place.



J'ai tellement aimé ce roman, avec ses thèmes abordés graves mais tellement d'actualité...

Mathilde qui a du mal à tomber enceinte, qui suit des traitements, ils envisagent une PMA, c'est une souffrance si importante dans un couple où les rapports sexuels sont comptés, programmés, où l'amour et la spontanéité n'ont presque plus leurs places. On sent le couple souffrir, et on souffre avec eux.

L'auteure en aborde d'autres dont je ne parlerai pas pour ne pas vous spoiler car ce serait vraiment dommage.



Le style est naturel, fluide et addictif avec des chapitres courts qui donnent un excellent rythme de lecture. On veut toujours en savoir plus et donc les pages se tournent rapidement, et en même temps on est tellement bien dans ce roman avec ses personnages attachants que l'on a pas envie d'arriver au mot fin et de les quitter.

C'est à la fois le roman doudou où l'on se sent bien et le roman percutant qui aborde des sujets assez graves et pertinents.

L'écriture fait des merveilles, elle est bourrée d'émotions, elle a toujours les mots justes sur les situations et les sentiments des personnages. C'est un roman touchant car chacun d'entre nous peut se reconnaître dans les personnages, et l'alternance des points de vue va dans ce sens là et c'est un vrai plus au roman.



Ce roman a donc été un joli coup de coeur que je conseille au plus grand nombre. C'est une histoire avec beaucoup d'émotions, où les personnages sont tous touchants et attachants, portés par une écriture fluide, addictive et sensible. Bref, laissez vous tenter par ce roman!!

Eusèbe est un chat qui déteste les poils. Il est bleu, il est grognon et il en a marre de ces poils qui lui gâchent la vie. Toute sa vie se résume à ses poils et soudain il lui arrive quelque chose qui va lui donner une idée lumineuse : se raser. Mais à quel prix ?



J'ai beaucoup aimé ce petit livre humoristique. Les dessins sont très rigolos, le chat est super marrant: la couverture le prouve.

Une lecture facile ponctuée par de nombreuses illustrations colorées. Un petit délice.

Avec sa quatrième de couverture et son début très mystérieux, ce roman est clairement placé sous le signe des secrets, des non-dits et de l’énigmatique. C’est dans ce schéma que Séverine De La Croix entraîne le lecteur. L’histoire, pour le moins intrigante, capte l’attention. Après avoir fait la connaissance de Manon, d’avoir découvert ses faiblesses (et son fort caractère), et d’avoir été scotché à la première révélation du début d’ouvrage, on est forcément d’autant plus inquiet et aussi curieux face à sa disparition.

Par la suite, l’auteure alterne sa narration entre le présent (l’enquête, lancée par Nicolas, qui s’installe et les différents interrogatoires) et le passé avec la semaine qui précède cette disparition e la quête de vérité que Manon va mener. Le compte à rebours est lancé. Les réponses sous forme de révélations viennent s’enchaîner avec lenteur, laissant le lecteur constamment dans le flou. C’est un point qui m’a plu autant qu’il m’a gênée. L’intrigue est bien menée, le suspense reste omniprésent et la curiosité conduit la lecture mais en même temps le sentiment de ne pas avancer domine.

Heureusement, en réalité on progresse très vite grâce à l’alternance de points de vue et du mélange passé/présent. Le style simple et fluide est très agréable et permet de tourner les pages sans s’en rendre compte............................
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Ce roman je le voulais. Il fait dire que sa couverture aussi jolie qu'énigmatique accompagnée de ce pitch intriguant ne pouvaient que m'appeler tel un "lis moi, mais lis moi!" qui résonnait chaque fois que je le voyais passer.



Et donc je l'ai lu ...



Premier roman plein de promesses pour cette jeune auteure à la plume quelque peu hésitante, "Les mensonges ne meurent jamais" souffre de quelques petites imperfection que nous pourrons qualifier d'erreurs du débutant et qui ne nous empêchent pas d’espérer de bien jolie ligne à l'avenir pour Madame de la Croix.



Le bouquin a tout d'un page turner. Un secret de famille, une disparition inquiétante, le passé qui refait surface, ... Autant d'ingrédients qui mixés entre eux forment un tout intriguant voire inquiétant. Une formule certes déjà exploitée mais qui, avouons le, plait toujours et se révèle la plupart du temps efficace. Une formule que l'auteure a su arranger à sa propre sauce pour se l'approprier et donner vie à sa propre histoire sans nous donner l'impression de déjà vu (et ça ... j'aime beaucoup).



Vous allez pourtant me dire que vous me sentez quelque peu freinée dans mon enthousiasme ? Et bien oui en effet .... En dépit de toutes ces qualités, ma lecture ne fut pas celle que je voulais, je n'ai pas été totalement captivée. Comme une sensation de manque d'un "petit quelque chose" dans le traitement des personnages. Je n'ai pas trouvé ce petit plus qui leur donne vie et leur permet de nous embarquer à leur suite. Comme un petit quelque chose qui étouffe le suspens ambiant juste parce que il me fut impossible de plonger totalement dans l'intrigue.Un traitement de personnage trop superficiel? Des révélations qui arrivent trop vite à mon goût? Bref, la plongée au coeur des pages ne fut pas totale et le reposer n'était pas impossible.



Quoiqu'il en soit, un très bon premier roman gage de jolies choses par la suite pour cette belle plume dont le talent devrait éclater au grand jour de romans en romans.



Merci aux éditions Lafon pour cette découverte bien agréable!
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Parfois c'est étrange, un album a tout pour vous plaire, et a même de forte chance d'atterrir en coup de cœur, mais ce n'est pas le cas. "Le livre d'Ayla" m'a tout de suite attirée par sa couverture, ses promesses, pourtant en prenant du recul l'évidence est quand même que malgré les bonnes idées, je n'ai pas été emportée, je suis restée très extérieure et plutôt de marbre. Le premier tome laisse quand même augurer quelques promesses pour la suite, mais j'en ressors à ma déception plutôt mitigée.

Cette nouvelle série est éditée par Delcourt, on n'en connaît pas le nombre de tomes, seulement que c'est un tome 1. L'univers est assez dense et joliment présenté sous forme de parchemins. Le scénario est assuré par Séverine de la Croix et le côté dessin et couleur par Violette Grabski.

Le dessin est assez doux, très agréable au niveau faune et flore, animaux, pas si plaisant que cela sur les personnages par contre. Et nous en revenons également à la chasse aux sorcières en plein XVIème siècle et plus généralement le droit à la différence. Il y a un côté ésotérique, qui n'est pas forcément des masses passé chez moi. Une mention spéciale au Korrigan, à l'apparence mignonne mais attention ç ne pas lui manque de respect.

Ayla est une jeune fille assez attachante, Temis, son cheval ajoute du charme également. Elle est née d'une mère Mogaï et d'un père terrien. Son destin se précipite après une malheureuse rencontre avec

le détestable et imbu seigneur de son domaine ainsi que la peur d'être dénoncé (comme sa mère l'a été) dans d'autres circonstances par contre.

Mais alors qu'est-ce qui ne va pas ? C'est du jeunesse, mais en même temps le monde est très dense. Les émotions sont plutôt aux abonnés absents, moi il m'a manqué quelque chose dans la façon d'aborder, dans la façon de lier (ou justement de ne pas le faire, et de ne pas créer ce lien ou trop maladroitement). Peut être qu'on aurait dû nous la montrer un peu grandir, quand elle a appris la vérité, sa rencontre avec Témis (pas en flashback n'importe où et vite fait), en savoir plus sur les créatures qui la suivent, quand elles ont commencé, limite Ayla quitte sa famille comme si ça ne lui faisait rien etc. Pas juste amasser les évènements.

En bonus de fin : le petit monde d'Ayla avec quelques informations, croquis

Je n'ai pas non plus passé un mauvais moment de lecture, mais il me manque quelque chose, même si en même temps la suite m'intrigue quand même.

En me baladant sur NetGalley, j'ai croisé cette bande dessinée qui a dégagé de suite une ambiance qui allait me plaire (pourtant, je ne lis pas beaucoup de bandes dessinées). Après la lecture, je confirme que cela en valait le coup ! ❤️



Dans cette belle histoire, nous plongeons durant le 16e siècle et nous rencontrons Ayla, une jeune femme vivant avec ses parents adoptifs. A travers son histoire, nous allons en apprendre beaucoup sur les us et coutumes de l'époque, mais avec une belle touche de fantastique avec des créatures féeriques.



D'office, nous avons l'histoire d'Ayla, les origines de sa maman et c'est des sujets peu évidents abordés avec une certaine douceur, à la limite de la poésie. Accompagné d'un coup de crayon léger, mais avec des couleurs douces ✨



Ce premier tome a été très agréable à lire, mettant l'eau à la bouche quant aux prochaines aventures d'Ayla ! Comme la lecture a été numérique, je pense le prendre à sa sortie en format papier pour avoir un autre aperçu de cette aventure et, surtout, la faire partager à mes enfants également 🥰



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Delcourt pour cette opportunité 🥰 Et pour vous, il est déjà disponible depuis le 6 mars en librairie 🗓️
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C'est en l'an de grâce 1558 que naît Ayla, fille d'une mogaï, une créature magique, et d'un humain. Trahie par sa soeur, la mère d'Ayla la confie à Jeanne qui l'élève comme son propre enfant. Voici tout ce dont connaît Ayla de ses parents. Elevée dans une ferme avec Jeanne, son mari et leurs deux enfants. Jeanne est sage-femme et Ayla l'aide en lui apportant les plantes, en la secondant lors des accouchements. Mais un jour la jeune fille se met en danger et doit quitter le village, elle part en quête du monde de sa mère , auprès des Mogaïs.



Un joli coup de coeur pour cette bd jeunesse !

Nous entrons dans un monde peuplée de magie et de ses créatures. Un monde où chaque créature : elfes, fées, mogaïs, korrigans, sirènes veille sur les humains et sur la nature qui les entourent. Mais pour se préserver de ces derniers, elles doivent se cacher. J'ai beaucoup aimé cette légende qui introduit la bande dessinée. Cette introduction se présente sous forme de texte et d'illustrations, un peu comme un album. Puis nous passons à la forme bande dessinée. le rythme est plutôt lent car c'est un premier tome mais cela ne m'a gênée en rien.

L'histoire est brillamment illustrée par des dessins à l'aquarelle doux et poétiques de Violette Grabski, un univers magique dans lequel on aime se plonger et regarder chaque petit détail.

J'ai adoré cette immersion dans ce monde qui côtoie ces êtres, notamment les fées que je ne savais pas aussi grognons ! L'histoire parle aussi de sorcellerie et de chasse à la sorcière dont Ayla doit faire attention.



Un premier tome magique qui me donne envie de découvrir la suite !

Dans un monde rongé par les superstitions et l'obscurantisme, la jeune Ayla découvre ses origines magiques et doit quitter sa famille adoptive pour se mettre en quête de son peuple, venu d'un autre monde.



J'ai beaucoup apprécié les graphismes délicats (à l'aquarelle) de ce joli récit de fantasy qui réinvente certaines figures du folklore celtique (ici les korrigans ont une tête de capybaras, mais dans le fond pourquoi pas ?). Je suis plus partagée sur le fond. La narration et la caractérisation des personnages restent encore un peu maladroites pour ce qui reste clairement un premier d'exposition.



L'autrice indique aussi vouloir ancrer son récit dans le contexte des chasses au sorcières de la renaissance, mais je ne suis pas vraiment convaincue par ce mélanges des genres fantasy/historique. Je serais néanmoins curieuse de découvrir ce qu'il va advenir à l'héroïne dans les tomes suivants.

BD reçue dans le cadre d'une masse critique privilège, je remercie Babelio et les éditions Delcourt.

Une jolie présentation sous format de lettre pour accompagner cette BD m'aura permis de m'immerger dans l'univers fantastique de cette histoire tout en gardant à l'esprit un lien avec une certaine réalité historique concernant la chasse aux Sorcières (Sujet auquel j'ai déjà un fort intérêt, cela tombe bien).

Malheureusement, le décalage entre ce récit que je qualifierai d'enfantin (sens positif du terme) et l'image que j'ai de la chasse aux sorcières m'a perturbé. Je n'ai pas senti de tension à laquelle je m'attendais. Certe cette jeune fille, on le découvre très vite, a des dons qui, quand on connaît l'époque, vont lui valoir une chasse sans pitié mais l'histoire part sur une version plus légère : Une recherche de ses origines magiques.

Alors oui, le graphisme est d'une grande douceur, avec une mise en lumière de la nature, un peu comme si une sorte de sérénité sortait de ces pages. Voilà pourquoi j'ai été déstabilisée. Aucune violence si ce n'est lors de l'observation du passé de l'Ayla mais qui, loin de plonger dans le roman historique, nous entraîne très vite sur le côté magique...

C'est un parti pris visiblement car l'autrice nous raconte comment elle aime imaginer que des Fées, des Elfes, des Korrigans, existent certainement dans nos forêts et qu'il faudrait juste un peu plus de croyances pour retrouver notre magie de sorcière...

Si son message, délivré à la fin de ce tome est plaisant, malheureusement je n'ai pas senti celui-ci au travers du fil de l'histoire. Une histoire que j'ai trouvé décousu par moment et où l'équilibre entre fait historique et magie était bien difficile....

L'idée est bonne, le graphisme agréable mais il m'a manqué un peu plus de cohérence et de mesure entre la chasse aux sorcières et la magie pour être embarquée dans cette quête.

J'ai beaucoup aimé. Je me suis bien amusée à raconter cette histoire. Le texte, les dessins sont sympa. Et pour la petite anecdote j'ai offert ce livre à la fille (7 ans) de nos amis qui fait du cheval depuis qu'elle est nait. Elle voulait toujours qu'on lui lise des livres mais ne les lisait jamais seule et celui ci la conquit. Elle l'a lu plusieurs fois.

J’avoue avoir été très attiré par cette BD grâce à sa couverture. Le coucher de soleil avec le fond bleu est juste magnifique.



Cette BD est très prometteuse. On apprend à découvrir les personnages mais aussi l’univers postapocalyptique. Évidemment, étant un premier tome il nous manque encore des informations que j’espère qu’on aura dans le prochain tome.

J’ai beaucoup aimé Jyll, Nott et Néphaël. On apprend quelques trucs sur le clan de Sif mais pas grand-chose sur les Lutéciens.

Vraiment hâte d’en apprendre plus au prochain tome.

Merci tout d'abord aux Editions Massot et à Babelio pour l'envoi de ce livre, reçu dans le cadre de la Masse Critique Graphique d'avril 2023.



J'avais lu le très bon essai La Guerre des métaux rares de Guillaume Pitron, dont cette BD (ou roman graphique ?) est directement inspirée, et même plus qu'inspirée, puisqu'elle en reprend les principaux arguments, les illustre par le dessin et la fiction.



C'est une BD essentiellement didactique donc, ce qui fait sa force, car il s'agit ici bien de vulgariser un sujet que d'aucuns pourraient trouver aride, d'en clarifier des enjeux, en somme d'exposer la face cachée de la transition énergétique (je ne reviendrais pas dans cette critique sur le détail de ces arguments, certains l'ont déjà fait, et je ne peux que vous encourager à vous renseigner sur le sujet et à lire l'essai de Guillaume Pitron !)



C'est aussi, d'une certaine façon, sa faiblesse, car le récit se résume à une longue exposition, sans véritable tension narrative, si bien que l'on a l'impression de lire plutôt le premier tome d'une série où l'intrigue est à venir qu'un 'one-shot'.



Reste que Prométhium accomplit sa mission de vulgarisation, grâce à une galerie de personnages convaincants, un dessin noir et blanc à la fois précis et légèrement inquiétant de par son absence de nuances (il rappelle par moments les traits du mémorable Gen d'Hiroshima), et un ensemble de tableaux qui nous font voir un panorama des enjeux présents et futurs autour des métaux rares.



Mission périlleuse mais réussie, et je recommanderais volontiers Prométhium autour de moi. D'autant plus à ceux qui ne pourront lire la Guerre des métaux rares.

Suivons l’éclaireur !

Cette version illustrée est juste magnifique, j’ai fait une première lecture des dessins de Benoît Flamec qui fait brillamment la synthèse des propos de Philippe Guillemant avec le panache qui sied à ce physicien, habité par une lumière qui n’est pas seulement due à son intelligence et à son érudition mais aussi à son humanité.

Après cette période trouble qui a bouleversé notre quotidien et qui impactera durablement notre futur, il faut une voix pour nous tracer la voie d’un « foutur » plus éclairant.

Notre libre-arbitre n’est pas mort mais il reste limité à ce que l’on ne peut pas changer.

À nous de savoir voyager dans « ce tunnel invisible fixe qui oriente nos pas tout au long de la vie ».

C’est voir le plus de dimensions possibles, voir des superpositions de plusieurs réalités.

C’est ce que l’auteur met à notre disposition.

Si vous pensez, comme moi, que le GPS de votre vie vous a conduit au mieux dans un cul-de*sac au pire à la catastrophe, débranchez-le et mettez-le à la poubelle.

Ayez l’audace comme Philippe Guillemant de penser que le virus est « un bon virus ».

Ce nouveau futur est celui de l’humain relié au soi, avoir toujours conscience de la réalité de l’existence de l’âme ce qui nous différencie des machines.

J’ai aimé cette théorie qu’un futur lumineux se dessine déjà, que nous en soyons aux prémices, dans le marasme ambiant m’enchante bien que le chemin en soit cahoteux et peut-être un peu long.

Philippe Guillemant décortique les faits pas à pas, chiffres en main, et jeux de mots sur nos maux pour faire passer le tout.

Après la phase de sidération il est temps pour chacun de remonter la pente, comme l’alpiniste voir la cime plutôt que l’abîme.

Le temps de la résilience a sonné.

Enfin un homme dont l’intelligence et l’érudition de sont plus à démontrer, réintroduit cette notion très importante pour moi « le bon sens ».

Un retour qui s’appuie sur l’interdisciplinarité de ses études et introduit « le niveau vibratoire émotionnel ».

Il met en évidence que tout est une question de dosage dans l’évolution de ce qui va aider sans déposséder l’humain.

Dire la fragilité de la frontière, mais nous avons tous un rôle à jouer.

En conclusion : ne rejetez surtout pas la vraie science, rejetez seulement son instrumentalisation par des scientistes qui veulent vous apprendre à penser. Vous êtes déjà mieux équipés qu’eux pour penser si vous avez simplement appris à développer votre intuition, cette faculté qu’ils rejettent parce qu’ils sont incapables de la distinguer de leur mental.

Une lecture éclairée et éclairante pour nous dire faites-vous confiance.

Un nouveau paradigme s’offre à nous si nous voulons bien l’accueillir.

Enfin de l’optimisme qui vous cueille en refermant ce livre.

Merci Masse Critique Babelio pour ce privilège de lecture.

©Chantal Lafon




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Vegvisir Le clan de Sif est la nouvelle série des éditions Delcourt, que l'on doit à Séverine de la Croix, que l'on connait déjà pour plusieurs autres séries comme Lila. Mais elle nous permet de découvrir le travail de Igor Chimisso et celui de Silvia Fabris aussi.



Je ne suis pas une grande lectrice de bande dessinée, je reconnais être assez difficile. Ce n'est pas du tout objectif, mais il faut que le dessin me plaise et que l'histoire me parle aussi, sans quoi je bloque et je n'apprécie pas forcément ma lecture... Mais avec cette nouveauté, j'ai été agréablement surprise, et cette lecture m'a beaucoup plu !



Pour la petite histoire, on est expédié dans un univers post-apocalyptique, dans une France victime du nucléaire, où les rescapés se sont divisés en deux types de clan. le premier qui sont les Lutéciens, et qui reste sûrement dans la lignée de notre civilisation actuelle, et une autre plus proche de la nature qui sont les Skolls. Ces deux clans se font la guerre, et ont du mal à s'entendre et à coexister.



L'idée m'a de suite emballée, j'étais vraiment curieuse de voir ce qui pouvait être réservé dans une France divisée et abîmée. L'idée des clans m'a d'une certaine manière rappelée les indiens et les colons, avec des peuples qui ont des difficultés à s'entendre et à se respecter. Mais je pense que la comparaison s'arrête ici et l'inspiration pioche plus dans les peuples vikings, juste au nom de cette bande dessinée.



Ce premier tome est une bonne introduction à l'univers, aux deux clans ainsi qu'aux personnages. Je pousserai même jusqu'à donner des explications sur les différents peuples plus proches de la nature, et leur façon de fonctionner, de rendre des comptes entre eux. Cela permet d'offrir un univers riche et complexe qui aura de quoi nous émerveiller ou nous attrister en fonction de ce que l'on découvrira.

On fait aussi la rencontre de plusieurs personnages qui auront sûrement leur importance pour la suite de cette aventure. J'ai été fan de Néphie la soeur du héros, que j'ai trouvé forte et plutôt inspirante, elle ne se laisse pas vivre et prend son destin en main. Son compagnon Nott m'a un peu plus intrigué, j'ai l'impression qu'il a comme des secrets, et ne me semble pas franc du collier, même si j'adore sa relation avec Néphie.

Pour ce qui est du protagoniste Jyll, je n'ai pas eu de grosse attache pour lui, je l'ai trouvé assez classique, une tête brûlée qui fonce et après on verra comment ça se passe.

Quelques scènes se veulent touchantes et marquantes, mais elles m'ont laissé de marbre malheureusement... des personnages que l'on n'avait pas vu, et pour qui je n'avais aucune attache...



En revanche, la fin de ce tome est percutante, et elle nous laisse sur de grosses interrogations ! J'espère que la suite sortira rapidement !



Je remercie les éditions Delcourt et la masse critique Babelio pour cette découverte !

C'est totalement par hasard que j'ai découvert cette nouvelle série puisqu'elle m'a été proposée lors d'une masse critique privilégiée Babelio. Mon mari étant un grand amateur de bande-dessinées, j'ai pensé qu'elle pourrait lui plaire. Pari réussi et j'ai moi aussi beaucoup aimé ce premier tome (que j'ai malgré tout trouvé trop court - surtout avec le cliffhanger de fin).



Nous sommes plongés dans une sorte de monde post apocalyptique, en France, en 2052. En tout cas, la civilisation telle que nous la connaissons ne semble plus exister et les personnages que nous suivons semblent mener une vie proche de la nature. Cette dernière a repris ses droits, envahissant d'anciens bâtiments, des voitures... et les hommes se déplacent à cheval. Rapidement, nous découvrons que plusieurs clans cohabitent et que certains humains utilisent toujours des armes ou des véhicules à moteur. Ce n'est que plus tard que nous apprenons brièvement comment les hommes en sont arrivés là durant les 30 ans qui nous séparent du récit.



Ce premier tome est très intéressant, il nous permet de nous familiariser avec les personnages principaux et de découvrir le fonctionnement de cette société futuriste. Très vite, nous comprenons que si le monde de vie a complétement changé de ce que nous connaissons, l'homme, lui, est égal à lui-même et manque parfois cruellement d'humanité ou de compassion.



Les dessins sont sublimes et colorés. Les personnages ont des allures de Vikings et chaque clan semble avoir son propre fonctionnement et signe d'appartenance.



Un premier tome qui donne indubitablement envie de découvrir la suite !
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Une nouvelle série d'anticipation young adult par la scénariste de Lila ! 2052, les Lutéciens et les Skolls se toisent dans une paix fragile. Malheureusement, le meurtre d'une Skoll va mettre le feu aux poudres.





Jyl, Nott et Néphaël sont trois jeunes Skolls du clan de Sif. Une jeune fille dont Jyl était amoureux a été tuée par un groupe de Lutéciens. Jyl réclame vengeance mais sa confrontation avec les assassins vire au fiasco et menace la paix entre Lutéciens et Skolls. Il doit répondre de ses actes devant le conseil des clans durant le grand rassemblement du solstice d'été. Jyl risque le bannissement.



J'ai lu cette bd dont l'environnement ne correspond pas à mes univers habituels afin de découvrir autre chose.



Le scénario se tient, est cohérent, les illustrations sont colorées et en parfaite adéquation avec le contenu.



Malgré cela, je ne suis pas arrivée à entrer dans cet univers d'anticipation.



Mais je fus intriguée néanmoins par le nom de cette BD.

Vegsivir est un symbole viking qui prend le rôle d'un guide pour celui qui le porte. Grâce à ce symbole, le porteur peut recourir aux forces mystiques pour éviter de se perdre en chemin de son destin.

Une belle surprise !



Bienvenue dans le clan de Sif !

Non, nous n’allons pas rencontrer des Vikings malgré ce que certaines cases pourraient laisser penser.

Cette nature luxuriante est envahie des vestiges d’une civilisation déchue.

Nous sommes bien en France, en 2052.

Les Skolls vivent en clans, au plus proche de la nature.

Mais ils ne sont pas seuls. D’autres ont survécu : les Lutéciens. Et leurs valeurs ne sont pas les mêmes…



Alors qu’ils sont en train de chasser, Néphaël, Nott et Jyl découvrent qu’une sacrifiée a été tuée. Cela risque de bouleverser le Grand Rassemblement annuel des Skolls.



Ce premier tome est très introductif. On ne sait pas encore ce qu’il s’est passé pour que la civilisation que nous connaissons s’écroule, ni comment les clans se sont mis en place.

Cependant, cette BD post-apocalyptique est vraiment intrigante.

On s’attache rapidement aux personnages et on a envie de mieux comprendre l’organisation des clans.

J’ai vraiment BESOIN de savoir pourquoi les Skolls ont choisi certains attributs des Vikings et, en plus, ce tome 1 se clôture sur un gros cliffhanger.

On ajoute à ça de superbes illustrations, des couleurs chaudes, et me voilà attrapée !



J’ai vraiment beaucoup aimé cette BD à l’univers original et elle colle parfaitement à la catégorie You cannot eat the money du Pumpkin autumn challenge (l’écologie est en toile de fond de ce post-apo).



À lire dès 14 ans.
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