Le Livre d'Ayla, tome 1 : La Rune des deux mondes

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée La Rune des deux mondes, premier tome de la série le Livre d'Ayla.
En l'an 1558 naît Ayla.
Ce n'est pas un bébé ordinaire car c'est la fille d'une créature magique nommée Mogaï et d'un humain.
Sa tante Octavie les trahit juste après avoir assisté à sa naissance.
Elle a vu l'esprit du cheval, le totem du bébé, sortir du ventre de sa mère en même temps qu'elle et cela la terrorisa. Alors, elle les a dénoncé comme sorcières.
Jeanne, la sage-femme, l'a sauvé et élevé comme sa fille. Elle lui a appris à l'aider pendant les accouchements.
Mais un jour la jeune fille se met en danger et doit quitter le village.
Elle part en quête du monde de sa mère, auprès des Mogaïs.
La Rune des deux mondes est un premier tome très prometteur.
Ayla est une jeune fille très sympathique. Une orpheline qu'on a envie de protéger.
Malheureusement, elle s'est mis en danger à deux reprises et va devoir se sauver pour éviter d'être arrêter en tant que sorcière.
A cette époque là, si on pense que vous pratiquer la sorcellerie.. on vous exécute !
Alors, elle fuit et va chercher à en savoir plus sur ses origines, sur les Mogaïs.
J'ai beaucoup aimé l'univers crée ici, les créatures magiques que sont les Mogaïs, les totems..
Un univers qui fait un peu penser au chamanisme.
Un univers magique très bien pensé, qui m'a charmé.
Les illustrations et la colorisation sont très jolies. J'ai apprécié ma lecture même si je n'ai pas eu de coup de coeur.
La Rune des deux mondes est un premier tome que je vous recommande, j'ai hâte de lire la suite :)
Ma note : quatre étoiles.

La rune des deux mondes est le premier tome d'une série jeunesse intitulée le livre d'Ayla.

Ayla est une adolescente qui vit au 16e siècle. Son père était humain et sa mère était une Mogaï, espèce magique qui a pour rôle de veiller sur les animaux terrestres, notamment les humains, à côté des Elfes qui protègent la vie végétale, des Sirènes qui sont en charge du monde marin, des Fées, qui s'occupent du monde volant et des Korrigans qui communiquent avec les esprits.

Malheureusement, les humains, se croyant supérieurs ont mis fin à l'harmonie avec le reste du vivant, ont oublié la magie et ont commencé à chasser et brûler des femmes considérées comme sorcières, notamment car elles étaient guérisseuses.

C'est dans ce contexte qu'on va suivre l'histoire d'Ayla, d'abord dans sa famille adoptive, puis dans sa quête sur ses origines.

J'ai littéralement adoré les illustrations, en cases pour faire avancer la BD et sous forme d'album avec un papier parcheminé pour des passages de présentations de ce monde merveilleux. Les couleurs sont extrêmement douces et les personnages magiques ont des traits de caractère et physiques qui divergent un peu de ce à quoi nous sommes habitués pour le plus grand plaisir du lecteur.

S'agissant du récit, il est très travaillé et j'ai beaucoup aimé que l'univers soit d'abord présenté d'une manière qui s'intègre parfaitement au reste du livre pour permettre de se repérer plus facilement sur les fonctions de chacun. Certaines phrases sont extrêmement poétiques, ce qui donne une autre dimension à la BD : “Les paysages coulent les uns dans les autres par la seule grâce de l'amour”.

Pour moi, ce livre a un message écologique fort, en utilisant la magie et les métaphores, dans un objectif de revenir à un véritable équilibre entre les vivants. Par ailleurs, il présente la chasse aux sorcières, dans une époque sombre de l'Histoire, mais de telle sorte que l'héroïne parvienne par ses actions, on l'espère, à instaurer un monde meilleur.

Ce premier tome recèle donc une excellente promesse pour la suite de la série !

Je remercie Babelio pour cette masse critique privilégiée et les éditions Delcourt en ayant hâte de découvrir le deuxième tome !

Ayla a été élevée par Jeanne comme sa fille. La sage-femme l'a sauvée alors que sa mère était dénoncée pour sorcellerie.
J'ai beaucoup aimé cet album jeunesse qui arrive à aborder des sujets importants comme la nature ou la place des femmes, sans lourdeur, tout en nous racontant l'histoire de son héroïne, qui est en quête de ses origines. le récit est prenant, pas dénué d'humour et nous emmène dans la magie des temps anciens, où les créatures fantastiques vivaient encore parmi nous. le ton reste léger, un peu à la manière d'un conte.
Les graphismes sont vraiment jolis. Les traits des personnages sont plein de rondeurs, les décors superbes, le tout porté par une palette de couleurs tendres et pastelles. Un régal pour les yeux.
Ce premier tome est une jolie promesse pour la suite de cette série pleine de magie.

Avant toutes choses, je tiens à remercier les éditions Delcourt et Babelio, grâce à qui j'ai eu la chance de recevoir cette BD dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

De par son résumé, sa couverture et son titre, j'étais tenté par cette Bande dessinée et c'est pourquoi j'ai décidé de participer à cette masse critique privilégiée.

Malheureusement, je n'ai pas été emballé par ma lecture. Je ne suis généralement pas contre un peu de magie, d'aventure et de créatures étranges et merveilleuses.
Mais, l'histoire qui repose essentiellement sur ces créatures et sur la chasse aux sorcières ne m'a pas convaincu. J'ai eu du mal à rentrer dedans. Les personnes n'ont pas facilité cette immersion puisque je n'ai pas accroché au personnage principal et aux secondaires.

Etonnamment, j'ai trouvé l'histoire sans saveur car avec trop de détails qui m'ont barbé et des fois des situations pas très claires d'où mon désarroi.

Même par rapport au lectorat, je ne saurais donner une tranche d'âge. J'avais parfois le sentiment d'être devant une bande dessinée destinée aux plus jeunes et quelques fois pour des adultes quasiment ce qui en fait une bande dessinée difficile à classer même si son dessin tend à aller vers de la jeunesse.

Ce n'est donc pas une critique dithyrambique. Certaines choses en font une bd sympathique mais pour moi ça ne restera pas dans mes bd préférées ou dans celles que je conseillerais en priorité.

BD reçue dans le cadre d'une masse critique privilège, je remercie Babelio et les éditions Delcourt.
Une jolie présentation sous format de lettre pour accompagner cette BD m'aura permis de m'immerger dans l'univers fantastique de cette histoire tout en gardant à l'esprit un lien avec une certaine réalité historique concernant la chasse aux Sorcières (Sujet auquel j'ai déjà un fort intérêt, cela tombe bien).
Malheureusement, le décalage entre ce récit que je qualifierai d'enfantin (sens positif du terme) et l'image que j'ai de la chasse aux sorcières m'a perturbé. Je n'ai pas senti de tension à laquelle je m'attendais. Certe cette jeune fille, on le découvre très vite, a des dons qui, quand on connaît l'époque, vont lui valoir une chasse sans pitié mais l'histoire part sur une version plus légère : Une recherche de ses origines magiques.
Alors oui, le graphisme est d'une grande douceur, avec une mise en lumière de la nature, un peu comme si une sorte de sérénité sortait de ces pages. Voilà pourquoi j'ai été déstabilisée. Aucune violence si ce n'est lors de l'observation du passé de l'Ayla mais qui, loin de plonger dans le roman historique, nous entraîne très vite sur le côté magique...
C'est un parti pris visiblement car l'autrice nous raconte comment elle aime imaginer que des Fées, des Elfes, des Korrigans, existent certainement dans nos forêts et qu'il faudrait juste un peu plus de croyances pour retrouver notre magie de sorcière...
Si son message, délivré à la fin de ce tome est plaisant, malheureusement je n'ai pas senti celui-ci au travers du fil de l'histoire. Une histoire que j'ai trouvé décousu par moment et où l'équilibre entre fait historique et magie était bien difficile....
L'idée est bonne, le graphisme agréable mais il m'a manqué un peu plus de cohérence et de mesure entre la chasse aux sorcières et la magie pour être embarquée dans cette quête.