Séverine de La Croix

Que viendrait-il à arriver s'il n'y avait pas d'océan sur notre planète ? Il n'y aurait tout simplement pas de vie sur terre et Mission océan explique aux enfants pourquoi. Or l'Océan est en danger à cause des changements climatiques, de la surpêche et de la pollution plastique. La biodiversité est aussi menacée.



Pas question de baisser les bras face à ce constat, Mission Océan invite les jeunes lecteurs à protéger le monde marin en agissant à leur échelle.





Comment ? En manger moins de viande et de poissons, en diminuant sa consommation de plastique à usage unique, en respectant les êtres vivants et leurs lieux de vie lors des vacances en bord de mer par exemple ou en nettoyant la nature lors des promenades en ramassant les déchets laissés par les autres.



Ce bel album documentaire, réalisé en partenariat avec Sea Shepherd, présidée par le capitaine Paul Watson présente aussi les missions et les actions de cette ONG de défense des océans.





♥ On aime :

-les illustrations colorées et la maquette qui présente des textes courts faciles à lire

-certaines illustrations sont aussi parlantes, si ce n'est plus, que les textes, qu'en à l'urgence d'agir

-La rubrique "Le sais-tu ?" présente sur chaque double page, permet de mieux connaitre l'océan avec une information concise et frappante (par exemple le fait que les excréments des baleines favorisent le développement du plancton ou que certains chalutiers sont si grands qu'ils peuvent contenir jusqu'à 12 avions !)
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Au milieu de la foule Séverine de la Croix éditions du Rocher.



Un résumé alléchant, une couverture originale, il n'en a pas fallu plus pour m'embarquer dans un roman que je n'ai pas pu lâcher. C'est avec regret que j'ai tourné la dernière page je me plaisais tant avec Mado, Lazlo, Issa, Barbara .mais les bonnes choses ont une fin dit le dicton!

Alors si comme moi vous aimez lire une histoire, une vraie histoire avec un début, un milieu, une fin, si vous aimez vous attacher à des personnages qui sont presque de chair et d'os , si vous avez envie de vous laisser porter par la plume d'une auteure et de partir en voyage avec elle , alors n'hésitez pas ce roman est pour vous.

Un grand merci aux éditions du Rocher pour ce partage via NetGalley

.#Aumilieudelafoule #NetGalleyFrance

"Symbole sacré, boussole spirituelle,

le Vegvisir protège et guide, même au milieu des embûches."





Nous sommes en France, en 2052. Suite à une catastrophe nucléaire, une grande partie de la population a été décimée. Deux groupes d'humains, que tout sépare, coexistent : les Lutéciens, armés jusqu'aux dents, assez proches de notre monde moderne et les Skolls vivant de manière simple, en clan, et en harmonie avec la nature. Tout bascule lorsque Jyll, Nott et Néphaël, trois jeunes Skolls du clan de Sif découvrent qu'Oksana a été assassinée. Jyll, amoureux d'Oksana crie vengeance ! La paix entre les Skolls et les Lutéciens ne tient plus qu'à un fil ...





Le graphisme, servi par une palette de couleurs lumineuses est absolument magnifique. L'univers coloré et dynamique colle parfaitement à l'intrigue, tout en créant une ambiance hors du temps.



Les personnages sont bien campés. Les Lutéciens ont de véritables têtes à claques. Les Skolls, quant à eux, sont facilement repérables grâce à leurs tatouages.



Dans ce récit post-apocalyptique, nous suivons la famille de Jyll et de sa soeur Néphaël. Elle se rend au Grand Rassemblement annuel des Skolls. Jyll doit y être jugé pour avoir compromis la paix entre les Skolls et les Lutéciens.



Les deux dernières planches jouent avec nos nerfs ... Hâte de découvrir la suite !



Merci, aux éditions Delcourt et à Babelio pour cette masse critique privilégiée.

Philippe Guillemant est venu à rédiger cet ouvrage durant l’année 2020, suite à cette crise sanitaire qui a engendré des conséquences planétaires, en nous offrant une vision des choses complètement différentes de tout ce que l’on peut bien entendre.



Déjà, pour commencer, Philippe Guillemant s’est penché sur l’anagramme du virus « Le coronavirus » qui a donné « Ouvrira enclos ». En lisant ce résultat, je n’en revenais pas, car, depuis le début de cette crise, je me suis dit que nous avions (enfin !) l’opportunité de nous extirper de ce mode de vie consumériste et qu’il fallait que l’humanité subisse un électrochoc pour se rendre compte que nous ne pouvons plus continuer à vivre de la sorte, au détriment de nous-mêmes et de la planète.



Bien entendu, l’éclairage que nous propose Philippe Guillemant va beaucoup plus loin puisque, tout en nous expliquant pourquoi il est urgent de sortir de cet enclos matérialiste et mécaniciste, il nous explique de manière éclairante qu’à travers moult étranges coïncidences, c’est un nouveau futur plus humain qui nous influence pour que nous puissions réellement prendre conscience de cette société de contrôle absolu qui tente désespérément de se mettre en place.



« Une chose est sûre, cet ancien futur est le prolongement du monde d’avant, en pire. C’est-à-dire toujours plus de pollution, de destruction de la nature et du vivant, de surconsommation, de dépense d’énergie et d’information. C’est aussi l’aliénation de l’être humain à travers les technologies liberticides qui veulent s’imposer à nous aujourd’hui : la 5G avec les objets connectés, le traçage de la population, la surveillance par drones et le puçage humain. »



Et, en tant que spécialiste de l’intelligence artificielle, Philippe Guillemant sait de quoi il parle !



La bonne nouvelle, car il y en a une, c’est que nous en prenons de plus en plus conscience, notre regard sur le monde et sur notre nature a changé depuis que beaucoup de personnes, d’ouvrages, de témoignages ont démontré que nous n’étions pas que de simples machines biologiques, comme le transhumanisme veut nous le faire croire, mais que nous avons réellement une âme « dont l’existence possible est devenue rationnelle ».



En fin de compte, quand on commence à y voir plus clair, on se rend bien compte que derrière le masque de cette crise sanitaire se tapit en réalité une crise bien plus grave…



Alors, tout ce qui nous reste à faire, pour bien amorcer ce grand virage de l’humanité mené par ce « futé/futur lumineux » qui nous fait signe, c’est de sortir de ce mode de pensée matérialiste instrumentalisé par les diktats des multinationales et financières qui dirigent notre mode de vie en nous maintenant dans la peur, la division et la violence.



Soyons nous-mêmes, c’est à dire, à l’écoute de notre âme, de notre cœur, cette intelligence émotionnelle qui vibre en nous et qui nous apporte ce courage de s’opposer sans violence, mais avec sagesse et détermination si cela touche à nos valeurs, à notre être profond.



Soyons innovant et confiant en faisant preuve de plus d’attention pour bâtir ce nouveau monde, plus solidaire et respectueux, grâce à la magie de la vie qui sera nous guider à travers d’incroyables synchronicités, car, n’oublions pas qu’un être conscient de sa réalité a une force considérable !



Comme vous pouvez vous en douter, ce livre m’a littéralement apporté de la joie, de l’émerveillement, car cela fait bien longtemps que j’attendais ce moment si souvent annoncé dans certains ouvrages, comme vous pourrez le constater à travers quelques extraits que je vous ai rajouté sur mon blog.
Lien : http://www.leslecturesdeflor..

"Comment être heureuse quand on est une poule et qu'on aime pas les oeufs? Surtout quand on en pond un chaque jour? Et si la solution, c'était tout simplement de ne plus pondre? Facile à dire, mais pas facile à faire..."



Que ça fait du bien de tomber sur un album jeunesse aussi craquant de bout en bout...

Par où commencer?

Les dessins sont doux, efficaces et mis en valeur avec des couleurs vives et chatoyantes.

Cunégonde, le personnage principal - au passage une poule rose - se révèle être d'une grande drôlerie et incroyablement attachante.

L'histoire, pourtant destinée de prime abord à de jeunes enfants, fonctionne parfaitement avec les plus grands car bien loin d'être absurde, elle se déroule aisément jusqu'à une fin très amusante, sentiment prédominant tout au long de l'album (J'ai vu qu'il existait d'autres titres de la même collection et suis impatiente d'en découvrir d'autres).

Vous l'aurez compris, avec de beaux dessins, un personnage explosif et une histoire drôle et instructive, "La poule qui n'aimait pas les oeufs" saura séduire petits et grands.

Il est alors temps de vous rendre à la ferme et de rencontrer Cunégonde...

2043, la révolution verte tant attendue et si nécessaire a enfin eu lieu. Les différentes puissances mondiales respectent maintenant toutes les accords sur le climat et l’humanité s’est définitivement débarassée des énergies polluantes, pétrole et gaz. Cette bande dessinée serait donc une utopie plutôt qu’une dystopie ? Et bien non, car nous y découvrons les coulisses de ces énergies vertes, la nécessaire extraction du prométhium, métal rare nécessaire avec tant d’autres à la production des batteries et autres composants électroniques devenus omniprésents. En suivant les traces de Salem, chercheur de prométhium pour une grande compagnie d’extraction, nous verrons que rien n’a vraiment changé…



En choisissant cet album lors de la dernière Masse Critique, je n’avais pas vu qu’il était en fait inspiré de l’essai La guerre des métaux rares de Guillaume Pitron, essai qui m’avait l’air très intéressant et que je souhaitais découvrir. J’ai donc eu la bonne surprise en le recevant d’apprendre qu’il ne s’agissait pas d’un simple récit d’anticipation mais que cette histoire (romancée et imaginaire malgré tout) était basée sur des recherches et des données très solides qui sont d’ailleurs très bien résumées à la fin de la BD. Et c’est peu dire que ce qu’imaginent les auteurs fait froid dans le dos… Pendant que les pays riches se réjouissent d’une économie totalement décarbonée, on réalise en suivant les traces de Salem à quel point cette révolution verte s’est faite au prix d’une énorme pollution, à travers des mines extrêmement nocives pour l’environnement, rendant leurs environs cauchemardesques pour les êtres humains. Pire que tout, les réserves de prométhéium sont maintenant quasiment épuisées et les grandes compagnies se livrent une guerre sans merci pour mettre la main sur le moindre gramme restant au mépris de tout droit humain et de toute règle. Le scenario est habilement construit car on entre dans le récit par l’action avec Salem en visite dans une mine en Malaisie, sans vraiment comprendre ce qui se passe à part le côté apocalyptique des environs de la mine et on découvre petit à petit ce qui nous a amenés là.



J’ai trouvé que le dessin s’accordait également très bien au propos : très noir, avec des traits appuyés et beaucoup de vues aaériennes ou pleines pages donnant la mesure de l’immensité de l’exploitation minière et de ses ravages sur l’environnement. Les personnages sont campés en quelques coups de crayon mais restent très lisibles et le tout sert très bien le récit et la montée de la tension tout comme l’étonnement du lecteur cherchant à comprendre l’environnement dans lequel il est plongé. Avec cette entrée en matière je me demandais où les auteurs allaient nous mener mais j’ai finalement trouvé le récit bien construit avec une fin ouverte qui fait attendre avec impatience les prochains épisodes.



Une belle réussite que ce Prométhium : tout d’abord un bel objet graphique mais aussi une BD intéressante qui donnent de belles pistes de réflexion sur ce vers quoi pourrait tendre la lutte contre le réchauffement climatique si on fait certains choix techniques et de société. Le propos est clair, avec suffisamment d’explications pour ne pas perdre le néophyte tout en étant assez précis pour ceux qui connaissent déjà un peu le sujet, le tout sans jamais ennuyer. Bonne pioche car j’ai refermé cet album en ayant à la fois envie de découvrir rapidement la suite et de lire l’essai dont il s’inspire. Une réussite à découvrir, c’est une oeuvre vrament originale et qui en plus donnen de belles pistes de réflexion !

Un grand merci à Babelio et à sa Masse critique pour m’avoir permis de découvrir cet album et merci également aux éditions Massot pour leur confiance.

J'ai tout d'abord craqué pour la beauté du dessin et en feuilletant celui-ci j'ai beaucoup aimé le prénom de notre protagoniste Cunégonde.



Le titre également sort de l'ordinaire car on comprend rapidement que c'était poule ne suit pas les autres poules et qu'elle est différente, une notion qu'il est intéressante à aborder avec les enfants dont cet album jeunesse est la cible.



Cunégonde est également drôle à suivre, elle va par exemple tenter de changer son alimentation car les autres animaux mangent différemment et ne pondent pas d’œuf. De plus cela bouge son plumage et elle pont toujours au mauvais moment.



Un petit album vraiment beau par ces dessins mais également par le message qu'il véhicule, j'ai également repéré les autres albums jeunesse de cette collection, j'ai trouvé celui-ci dans une bourse aux jouets au prix d'un euros en très bon état et je ne regrette pas du tout car c'est une belle découverte.

• « ᴠᴇɢᴠɪsɪʀ, ᴛᴏᴍᴇ 𝟷 : ʟᴇ ᴄʟᴀɴ ᴅᴇ sɪғ » ᴅᴇ ɪɢᴏʀ ᴄʜɪᴍɪssᴏ, sʏʟᴠɪᴀ ғᴀʙʀɪs ᴇᴛ séᴠᴇʀɪɴᴇ ᴅᴇ ʟᴀ ᴄʀᴏɪx, ᴘᴜʙʟɪé ᴄʜᴇᴢ ᴅᴇʟᴄᴏᴜʀᴛ.



• Cette bande dessinée m'a été proposée à l'occasion d'un programme Masse Critique privilégié. Je profite donc de l'occasion pour remercier une énième fois Babelio pour ce programme, mais également Delcourt pour le don, en échange d'une critique, de cette bande dessinée .



[𝐋𝐞 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞]



• L'histoire est plutôt sympathique, avec son rythme doux qui laisse aux lecteurs le plaisir de visualiser le monde qui entoure nos membres du clan Skoll. On comprend assez rapidement les enjeux et les futures contraintes auxquelles seront confrontés ceux-ci, le scénario étant plutôt limpide. Plus que la trame narrative, ce qui m'a le plus plu dans cette bande dessinée se retrouve dans son chara-design, ses décors enchanteurs et cette vie de communauté qui laisse rêveur..



• Les thématiques abordées dans ce premier tome sont très proches de l'actualité. L'environnement, la surpopulation, l'exploitation abusive des ressources naturelles et le rapport de l'humanité à la nature.. Tant de sujets qui ne cessent de bouleverser notre actualité. Une vision quelque peu pessimiste du futur, certainement inspirée par les récentes années Covid, et heureusement irréaliste. Mais cette histoire permet encore une fois d'aborder ces différents problèmes houleux, et d'y sensibiliser la population, par le biais du divertissement. La confrontation entre la modernité de l'homme et la simplicité de la nature offre une dualité intéressante.



• Trois artistes différents offres leurs multiples talents dans cette nouvelle série. Séverine de la Croix au scénario, dans un registre que je ne lui connaissais pas, mais qui semble parfaitement lui appartenir ; Igor Chimisso au dessin, qui a participé à quelques adaptations pour de grosses entreprises ; et Silvia Fabris pour la colorisation des pages. Les trois collègues ont brillamment conjugué leur style pour nous offrir un premier tome ayant fière allure. C'est entrainant, c'est beau et les personnages dégagent, de façon générale, un charisme fou. J'ai beaucoup aimé les différents visuels offerts par les pages de Vegvisir, avec ses décors splendides, sa vitalité saisissante.. On rêverait de s'y plonger pour en parcourir les paysages naturels et la vie du clan. le chara-design du monsieur me rappelle fortement quelque chose que j'ai connu dans mon enfance, mais que je n'arrive pas à retrouver.. Peut-être celui des artworks du MMORPG Dofus dans les années 2000/2010.. En tous les cas, j'adore !



• La couverture est vraiment sympathique, avec son personnage central s'avançant vers son destin, un regard porté vers le nôtre, appelant littéralement le lecteur à venir découvrir le contenu de la bande dessinée. La quatrième de couverture est très cool également, je la préfère même à la précédente, le style donné par la colorisation et le dessin est superbe.



[𝙇𝙖 𝙥𝙚𝙩𝙞𝙩𝙚 𝙫𝙤𝙞𝙭 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙛𝙞𝙣]



• Ce premier volume de la série Vegvisir offre de belles perspectives, même si à mon sens, la fin de celui-ci manque d'un petit je-ne-sais-quoi pour vraiment me pousser à l'impatience. le succès semble présent et il ne fait aucun doute que la suite sera attendu par nombre d'adeptes du récit imagé.



ʟᴀ sᴜʀᴘᴏᴘᴜʟᴀᴛɪᴏɴ ɪɴǫᴜɪéᴛᴀɴᴛᴇ ᴅᴇ ɴᴏᴛʀᴇ ᴘʟᴀɴèᴛᴇ ᴇᴛ ʟᴀ sᴜʀᴇxᴘʟᴏɪᴛᴀᴛɪᴏɴ ᴅᴇ ɴᴏs ʀᴇssᴏᴜʀᴄᴇs ᴇsᴛ ᴜɴᴇ ǫᴜᴇsᴛɪᴏɴ ǫᴜɪ ɴᴇ ᴄᴇssᴇ ᴅᴇ ɴᴏᴜs êᴛʀᴇ ᴘᴏséᴇ.. ᴍᴀɪs ɴᴏᴜs sᴏᴍᴍᴇs ᴛʀᴏᴘ ɴᴏᴍʙʀᴇᴜx à ʀᴇsᴛᴇʀ sᴏᴜʀᴅs. ǫᴜᴇʟ ᴀᴠᴇɴɪʀ ɴᴏᴜs ʀᴇsᴛᴇ-ᴛ-ɪʟ ? ʟᴀ ʀéᴘᴏɴsᴇ sᴇᴍʙʟᴇ ʙɪᴇɴ ʟᴏɪɴᴛᴀɪɴᴇ..

Bonjour la compagnie, aujourd'hui les fans de belles BD et de lectures graphiques, vont être ravis car me revoici afin de vous parler du magnifique Tome 1 de Vegvisir. Découverte comme souvent grâce à Babelio et à son opération Masse critique, cette BD éditée par Delcourt est tout simplement somptueuse.



Une lecture postapocalyptique qui oppose les clans, comme toujours et même après la claque que semble avoir prise l'humanité, les hommes sont encore et toujours en désaccord. Certains ont redécouvert un mode de vie proche de la nature où l'on ne chasse que pour survivre, mais face à eux les Lutéciens armés jusqu'aux dents, donnent l'impression d'être restés dans les traces des erreurs commises par le passé.



Dans ce premier tome nous faisons connaissance avec cet univers où la nature a en partie repris ses droits, les traces des civilisations et des villes ont disparu ou presque. Les rencontres que les premières pages nous proposent, sont attachantes et leur philosophie de vie séduisante, c'est une entrée en matière d'une absolue beauté car les dessins sont d'un naturel fou et nous plongent au coeur de ce monde en reconstruction.



Le troc et les conseils entre clans permettent une vie qui semble totalement équilibrée et donne à penser que la modernité a été le déclin de la société, en effet, la vie que nous raconte ici les auteurs semble si évidente et simple...
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Attention, album hilarant !



Dans cet album tout est absolument fait pour que vous soyez plié de rire du début à la fin ! Avouez qu’un chat qui n’aime pas les poils c’est un peu couillon !!! Et puis ce fameux chat Eusèbe, il a la tête de l’emploi j’ai envie de dire, un pelage bleu, des gros yeux globuleux, il aime se pavaner-s’admirer et également faire les quatre cents coups – le coup du vol de sandwich est littéralement majestueux ! Bref, une belle tranche de rigolade de la première à la dernière page !



Si le scénario est ultra drôle, les illustrations le sont tout autant ! Vous verrez, vous ne serez pas déçus ! C’est haut en couleur, il y a du bleu turquoise à toutes les pages et moi j’adore !



Si vous avez envie d’un bon moment de rire, ne cherchez plus. Eusèbe saura repousser les limites ! Sérieusement, vous allez voir, ce qu’il propose pour vivre « nu » est à se tordre de rire. Et puis, on ne va pas se le cacher, ce petit chat est attachant même s’il passe pour un gros lourdaud !



J’ai découvert qu’il y a une belle série de « Qui n’aimait pas », née de la plume et des dessins des trois mêmes compères. J’espère trouver lors d’une de mes virées en librairie La maîtresse qui n’aimait pas les enfants ! Affaire à suivre…
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..

Suite aux décès de sa mère et de son frère, Camille prend la place de ce dernier afin de se protéger. Elle devient Yann, ce qui est d'autant plus facile qu'ils ont déménagé.



Alors que son père tente d'oublier le drame par l'alcool, il sombre rapidement dans la culpabilité.



Heureusement, dans son nouveau lycée son aspect androgyne ne l'empêche pas de se faire des amis et même de tomber amoureuse du beau Thomas.



Mais tous ces liens tissés rendent fragile sa nouvelle identité et des rumeurs d'homosexualité commencent à circuler... Comment faire pour construire sa vie ?



Au-delà des questions du deuil, de l'alcoolisme et de l'homosexualité, ce roman psychologique évoque avec justesse les difficultés de se sentir bien dans son corps à l'âge de l'adolescence. En écho, Il y a aussi la violence du face à face parent enfant.



La solution passera dans ce récit par l'amitié et la confiance dans les autres pour aller vers une nécessaire révélation.



J'ai aimé la manière dont l'autrice tisse tous ces différents fils pour nous offrir un portrait émouvant de l'héroïne.



À lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Lila est une bande dessinée qui évoque la transformation du corps des pré adolescents.



La jeune fille s'aperçoit que ses seins poussent. Cette prise de conscience va changer le regard des autres et le sien sur elle-même.



Ses parents, son frère, ses amies et ses camarades vont ainsi interagir...



L'héroïne est pétillante et positive. On la découvre à l'école, en famille et avec ses copines. Et il y a beaucoup d'humour !



Les dessins sont colorés et plein de malice.



L'histoire est entrecoupée de pages documentaires sur la poussée mammaire, le soutien-gorge, la puberté ou encore les qualités requises pour devenir astronaute !



Intéressant !

Ayla a été élevée par Jeanne comme sa fille. La sage-femme l'a sauvée alors que sa mère était dénoncée pour sorcellerie.

J'ai beaucoup aimé cet album jeunesse qui arrive à aborder des sujets importants comme la nature ou la place des femmes, sans lourdeur, tout en nous racontant l'histoire de son héroïne, qui est en quête de ses origines. Le récit est prenant, pas dénué d'humour et nous emmène dans la magie des temps anciens, où les créatures fantastiques vivaient encore parmi nous. Le ton reste léger, un peu à la manière d'un conte.

Les graphismes sont vraiment jolis. Les traits des personnages sont plein de rondeurs, les décors superbes, le tout porté par une palette de couleurs tendres et pastelles. Un régal pour les yeux.

Ce premier tome est une jolie promesse pour la suite de cette série pleine de magie.

La France dans un futur pas si lointain, en 2052, est habité par deux groupes humains : les lutéciens ayant gardé le mode de vie moderne, et les skolls proches de la nature et étant retourné à un mode de vie plus ancestral. La paix est fragile, le conflit et la défiance jamais loin. Entre eux un passé qui créé des tensions.



Nous faisons connaissance avec trois jeunes gens du clan Sif qui chassent et qui vont être confrontés à des lutéciens antipathiques. Immédiatement les skolls sont sympathiques tandis que les lutéciens apparaissent comme des brutes aimant la violence gratuite. Un peu manichéen mais on ressent tout de suite de l'empathie pour Jyll et sa soeur Néphaël qui vont sauver "une sacrifiée"

Le contexte n'est pas vraiment expliqué jusqu'au rassemblement de tous les clans skolls où au détour des histoires auprès du feu de camp on entend l'histoire qui a mené la France à ce schisme. On comprend que la terre surpeuplée était rendue au bout de ses capacités, et qu'une partie de l'humanité a fait le choix de sacrifier l'autre partie pour survivre. On ne sait pas exactement ce qu'il s'est passé mais cela sous entend une catastrophe nucléaire puisque bon nombre de ses "sacrifiés" sont mort irradiés et leur enfant ont eu des séquelles. A l'instar de Syam, que Jyll va sauver, et qui a été rejetée car elle borgne avec sa soeur a qui il manquait un bras. Heureusement le clan Sif accepte la différence et fait du handicap une force, comme Nott aveugle de naissance.

Malgré que l'orientation de la BD soit pour adolescent je trouve que cela aborde des thèmes intéressants comme la tolérance, l'entraide, un mode de vie plus sain et connecté à la nature. Nous avons une histoire plutôt dynamique, qui se lit facilement, et qui présente des personnages sympathiques et intéressants. On pourrait gagner en profondeur en explorant un peu plus la psychologie des personnages et en leur donnant un coté moins noir et blanc.

Le dessin est soigné particulièrement dans les détails et les arrière-plans et décors. Ca respire la vie, la nature et la lumière. Le traitement des personnages plaira aux adolescents qui sont, je pense le public visé, mais il ne faut pas lui retirer une expressivité et un dynamisme de bon aloi. La colorisation est elle aussi très belle et le tout forme un premier tome qualitatif et plaisant à lire.

La rune des deux mondes est le premier tome d'une série jeunesse intitulée le livre d'Ayla.



Ayla est une adolescente qui vit au 16e siècle. Son père était humain et sa mère était une Mogaï, espèce magique qui a pour rôle de veiller sur les animaux terrestres, notamment les humains, à côté des Elfes qui protègent la vie végétale, des Sirènes qui sont en charge du monde marin, des Fées, qui s'occupent du monde volant et des Korrigans qui communiquent avec les esprits.



Malheureusement, les humains, se croyant supérieurs ont mis fin à l'harmonie avec le reste du vivant, ont oublié la magie et ont commencé à chasser et brûler des femmes considérées comme sorcières, notamment car elles étaient guérisseuses.



C'est dans ce contexte qu'on va suivre l'histoire d'Ayla, d'abord dans sa famille adoptive, puis dans sa quête sur ses origines.



J'ai littéralement adoré les illustrations, en cases pour faire avancer la BD et sous forme d'album avec un papier parcheminé pour des passages de présentations de ce monde merveilleux. Les couleurs sont extrêmement douces et les personnages magiques ont des traits de caractère et physiques qui divergent un peu de ce à quoi nous sommes habitués pour le plus grand plaisir du lecteur.



S'agissant du récit, il est très travaillé et j'ai beaucoup aimé que l'univers soit d'abord présenté d'une manière qui s'intègre parfaitement au reste du livre pour permettre de se repérer plus facilement sur les fonctions de chacun. Certaines phrases sont extrêmement poétiques, ce qui donne une autre dimension à la BD : “Les paysages coulent les uns dans les autres par la seule grâce de l'amour”.



Pour moi, ce livre a un message écologique fort, en utilisant la magie et les métaphores, dans un objectif de revenir à un véritable équilibre entre les vivants. Par ailleurs, il présente la chasse aux sorcières, dans une époque sombre de l'Histoire, mais de telle sorte que l'héroïne parvienne par ses actions, on l'espère, à instaurer un monde meilleur.



Ce premier tome recèle donc une excellente promesse pour la suite de la série !



Je remercie Babelio pour cette masse critique privilégiée et les éditions Delcourt en ayant hâte de découvrir le deuxième tome !

Merci à babelio et aux éditions DELCOURT pour l'envoi de cette BD pour la masse critique jeunesse.



Je ne lis que très rarement des BD et c'est toujours des grands classiques. Je sors donc de ma zone de confort et quel kif !!!!!



Lila est drôle et attachiante une vraie petit pré-ado en puissance. L'histoire est fraîche : lila et la puberté quoi et le pleins de questions existentielles ^^



les dialogues sont drôles, les dessins sont superbes



bref, le tome 2 me voilà.



TOPISSIME

• « Les tutos de Lila, tome 1 : #moncorpsetmoi » de Séverine de La Croix.



• Avant toute chose, il faut préciser que je ne suis pas du tout le public initialement visé par la scénariste de BD et la maison d'édition, chose que j'ai su dès les premières pages. Néanmoins, j'ai continué ma lecture pour plusieurs raisons.



• Déjà, j'ai pour habitude de toujours découvrir de nouvelles choses, que cela soit dans les genres littéraires ou dans les propos du livre, je suis un curieux de la vie, ne voulant pas passer à côté d'une occasion nouvelle. Ce livre est destiné aux jeunes filles et adolescentes, et est très complet. Il va évoquer les changements du corps et comment en prendre soin, l'état d'esprit, l'héritage génétique, la représentation sociale de la femme.. autant vous le dire d'emblé, cette bande-dessinée est génialissime, et je ne peut que vous conseiller, si vous avez une jeune fille, à lui mettre entre les mains cette petite merveille.



• J'ai appris beaucoup de choses, parfois même qui pourront me servir, et pourtant je suis un homme.. car à mon sens, bien qu'axée sur la féminité, cet album donne des conseils parfois utiles aux deux sexes. Aussi, en tant qu'animateur pour enfants et adolescents, certaines thématiques m'ont été précieuses, tant elles auront un impact sur ma façon d'interpréter l'état d'esprit de mes jeunes.



• L'équilibre entre informations clés, sensibilisation, ressorts comiques et illustrations et tout bonnement parfait ! Je regrette très franchement qu'il n'existe pas ce genre de bande-dessiné pour les garçons, car contrairement à ce que laisse penser la société, certains trouverait un véritable refuge dans ce genre de soutien écrit.. En notre époque, j'aime à espérer que cette vision fausse de la masculinité machiste et sale change.



• Oui, j'ose le dire, j'ai adoré cette BD, car elle a su conjuguée intelligence, ludisme et humour avec brio ! Bravo à l'autrice pour la démarche, et le succès de l'opération, je ne suis pas une femme mais vous avez su titiller le côté féminin de ma personne. ~



PS : Vous pouvez lire cet album gratuitement en ligne sur le site de 48H BD jusqu'au 30 Avril 2022, profitez-en ;-) !

Derrière son titre à consonance nordique, Vegvisir est une série qui installe son action dans une France future post-apocalyptique : en 2052, les Skolls et les Lutéciens s’affrontent. On ne comprend pas (encore) pourquoi mais on se doute qu’il est question de visions trop différentes et irréconciliables car si les Skolls semblent avoir renoué avec la nature dans une certaine harmonie, les Lutéciens gardent leurs anciennes habitudes d’Hommes conquérants. On perçoit déjà une thématique écolo là dessous.

Le lecteur va plutôt se placer du côté des Skolls – les héros – qui semblent être considérés comme les « gentils » de ce monde-là… évidemment ! Mais j’ose espérer que les choses ne seront pas si manichéennes dans les tomes suivants.



En attendant, on fait ici principalement la connaissance de trois personnages. Trois adolescents (ou jeunes adultes) appartenant aux Skolls et plus précisément au clan de Sif : Jyll, sa jeune sœur Néphaël et Nott le petit-ami de cette dernière. D’autres membres du clan apparaissent entre les pages mais sont plus secondaires.

Les trois amis sont en train de chasser leur repas dans la forêt lorsqu’ils tombent sur deux Lutéciens hors de leur territoire. Mais les choses s’enveniment lorsque Jyll découvre que celle qu’il aime vient de se faire tuer par l’ennemi ; il décide donc de réclamer vengeance en se rendant directement sur le barrage qui sépare les terres des Skolls de celles des Lutéciens. Son coup d’éclat ne guérit pas son chagrin et ne lui offre qu’une blessure et une sanction future : il sera jugé par le conseil lors du grand rassemblement annuel qui approche.



Ces 72 premières pages sont une mise en bouche plutôt efficace, qui placent le décor, présentent les personnages et dévoilent juste ce qu’il faut d’éléments pour donner envie au lecteur de lire le tome suivant. J’espère qu’on en apprendra plus sur le pourquoi de la cassure entre Skolls et Lutéciens et comment vivent vraiment ces derniers parce que pour le moment, à part les croiser armés jusqu’aux dents dans des jeeps ou des tours de contrôle…



J’ai eu parfois un peu de mal avec le découpage de certaines actions dans les vignettes, ça ne m’a pas toujours paru très clair (comme s’il manquait un moment clef pour la compréhension de la scène) mais c’est globalement un premier tome réussi visuellement… notamment grâce à la colorisation qui fait la part belle aux teintes vertes (la plupart des scènes se passent en forêt), je suis donc ravie !

A noter des noms et des tenues à large consonance nordique, ce qui n’est pas pour me déplaire ; mais quelle est l’explication alors que l’intrigue se déroule en France ? Pas de réponse dans ce premier opus, peut-être dans le ou les suivants ?



Je n’en ferai pas une priorité absolue mais je ne serai pas contre l’idée de lire la suite lorsqu’elle sortira. Je suis curieuse d’en savoir plus sur ce monde post-apocalyptique et l’affrontement des deux grands ennemis aux visions, semble-t-il, irréconciliables…
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Yann est en faite Camille. Une jeune fille qui se protège de l'alcoolisme de son père en se faisant passer pour son frère jumeau décédé. Sa rentrée au lycée était déjà compliquée et c'était sans compter sur son attirance pour le beau Thomas.



Je n'ai pas adhéré à ce roman ado cousu de fils blancs, cliché, peu réaliste et dont l'écriture n'est pas forcément exceptionnelle malgré quelques jolies phrases. Les sujets étaient pourtant intéressants - le deuil, l'alcoolisme et le fait de se reconstruire - mais j'ai trouvé qu'ils n'étaient pas bien exploités et que la violence que subit cette jeune fille était vraiment minimisée, avec une résolution finale bâclée et bien trop facile face à la gravité des actes et aux conséquences à plus ou moins long terme. C'est un roman qui, selon moi, manque de construction, de psychologie et de maturité. Un teenage drama où la relation humaine manque de crédibilité.

On retrouve Lila et ses deux meilleures copines (Best Friends Forever), Coralie et Chaselyn, pour leur rentrée au collège. Elles étaient tellement impatientes d’entrer en sixième ! Il va tout de même leur falloir un petit temps d’adaptation entre les grandes qui leur donnent l’impression d’être des bébés, les heures de colle, les 3èmes qui leur piquent leurs desserts à la cantine et, comble du malheur, leur séparation : Lila n’est pas dans la classe de ses BFF. Une bande dessinée amusante qui permet d’aborder avec humour la grande étape de la sixième tout en donnant des informations sur la vie au collège (qui sont les surveillants ? Que fait le CPE ? C’est quoi une heure de colle ? C’est quoi le harcèlement ?) mais pas que…on y parle aussi des soucis de cet âge, comme par exemple, dois-je embrasser le garçon que j’aime ? Une BD qui peut se lire en famille histoire d’engager la discussion de manière amusante avec sa pré-ado !
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