Une merveille la lecture de ce roman exceptionnel, j'ai tout simplement adoré et je suis très triste de l'avoir terminé ! Séduite totalement par le roman La fille secrète de Shilpi Somaya Gowada, j'ai souhaité lire cet autre roman et comblée, oui je suis comblée par une écriture limpide qui nous arrache à notre vie pour suivre le cœur battant Anil, ce jeune indien étudiant en médecine tout au long de de ces 460 pages.
D'une famille propriétaire de terrien, Anil est très encouragé par son père de poursuivre ses études et d'aller jusqu'en Amérique pour faire son internat. Il part donc le cœur déchiré à Dallas, mais plein de belles ambitions.
Bien sur c'est tout d'abord le choc des cultures ! Les techniques médicales ne sont absolument pas les mêmes, les machines, scanner et autres sont bien plus importants que les hommes avec leur souffrance, semble-t-il, la compétitivité ..... et puis il y a le racisme, la nourriture ce qui n'est pas des moindres ...
Il s’adapte malgré bien des difficultés car il veut réussir, aller jusqu'au bout. Il est très conscient que désormais il habite deux pays mais qu'aucun ne peut l’accepter vraiment. Les études lui sont chères, et l'amour est aussi très présent dans sa vie. Il tombe en amour d'une jeune Américaine ... Quand il ne peut oublier sa très chère amie d'enfance Leena... Aussi sa mère, à la mort de son père souhaite qu'il reprenne le rôle de comment dire, de juge, non ce n'est pas vraiment le terme approprié je trouve, en fait il écoute les conflits, problèmes des uns et des autres et essaye de trouver des arrangements.
Une histoire puissante, riche qui nous livre un certain regard de deux pays bien différents. Et comment une personne quel quelle soit peut vivre entre deux cultures., le travail, l'amour qui n'ont pas du tout les mêmes valeurs, le même symbolisme dans l'un comme dans l'autre pays. Finalement chacun a du bon et du mauvais à prendre et à laisser. Indéniablement l'auteure nous présente des cas d'extrême violence à l'égard des épouses, que je déplore complètement, tout cela ne devait pas exister et ces hommes devraient être condamnés. Seulement, j'espère que le lecteur ne s'arrêtera pas qu'à cela. Peut être à tord, en effet, je déplore les raccourcis qui stigmatise un pays, une communauté, une religion etc. Trop souvent j'entends encore à ce sujet sur l'Inde " il n'est pas bon d'être femme indienne, elles sont toutes brûlées etc etc ...." Voilà où peuvent nous conduire nos pensées extrêmes.
L'auteure présente aussi bien des couples très amoureux jeunes ou anciens ... d'un amour sensible, équitable et respectueux.
Comme elle souligne ces deux médecines l'une très jeune et moderne et l'autre ancestrale l'Ayurvédisme, qu'hélas notre jeune Anil ne connaît pas du tout !!
L'amour est d'une beauté rare aussi en Inde, il n'y a pas que des hommes violents comme chez nous il n'y a pas que des tendres ! Je n'aime pas trop que l'on stigmatise, malgré des faits sans noms, vous l'aurez peut être compris et la littérature est là justement pour ouvrir nos esprits, j'espère.
Assez parlé, je ne vous en dit pas davantage, et n'ai surtout pas envie d'analyser plus que cela, je voulais vous dire tout simplement le sentiment très jouissif de me laisser porter pleinement dans cette merveilleuse histoire.
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Un très beau roman aux personnages doux et attachants.
Une histoire qui nous fait voyager entre l'Inde rurale et le Texas urbain, entre l'agriculture indienne et la médecine de pointe américaine, entre les traditions et la modernité.
Anil le jeune héros du roman est un personnage sensible et intelligent, que l'on prend plaisir à découvrir.
Nous suivons son histoire, né en Inde dans une des familles les plus importantes de son village, et qui va s'installer à Dallas pour ses études de médecine.
L'intrigue est bien dosée, naviguant entre les deux pays au fil des pérégrinations d'Anil.
Les univers du roman sont très intéressants et l'on découvre pas mal de choses sur la culture indienne et ses traditions, et aussi sur le domaine médical, les études tout d'abord mais également l'exercice quotidien de la médecine.
En filigrane de l'histoire sont évoqués les thèmes de l'appartenance et de l'identité des personnes expatriées.
Une bien belle lecture, fluide et agréable.
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C'est le premier roman de Shilpi Somaya Gowda, originaire de Mumbai (Inde) et qui vit aujourd'hui en Californie.
Au départ de ce livre, un couple de paysans rongés par la misère et qui vit dans la région de Mombai. Le mari décide d'emménager à Mumbai. La mère accouche d'une fille, ce qui représente une véritable catastrophe dans la société rurale indienne, et en désespoir de cause, elle doit confier sa fille à un orphelinat.
Plus tard la petite Usha sera adoptée par un couple de médecins américano-indien. Arrivée à l'adolescence, la jeune Usha va vivre une crise identitaire profonde et va décider de partir en Inde à la recherche de ses parents biologiques.
Un roman émouvant, qui nous montre les visages et complexités de l'Inde actuelle...
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J'ai été émue par cette belle histoire au point de verser quelques larmes en refermant le livre.
C'est une lecture facile dans la forme : une succession de chapitres très courts qui alternent les épisodes de la vie des deux couples, le couple indien, Kavita et Jasu, et le couple indo-américain, Somer et Krishnan. Puis on passe à l'histoire personnelle de Asha, fille biologique de Kavita et Jasu, adoptée par Somer et Krishnan. Asha qui après une adolescence tumultueuse où elle se cherche sans jamais se trouver, part en Inde pour les besoins de ses études, en réalité parce qu'elle a besoin de savoir qui elle est. Et peut-être de retrouver la famille dans laquelle elle est née. Dans ce pays qui est celui de son père adoptif et de ses parents biologiques, elle va découvrir le pire et le meilleur. Intégrée dans la famille de Krishnan, elle va apprécier les saveurs des plats les plus raffinés et le chatoiement des plus beaux saris, s'éblouir à la vue d'un temple coloré au milieu d'un tas d'ordures. Rebutée par les inégalités insensées qui contraignent des êtres humains à vivre dans d'innommables bidonvilles, elle y découvrira l'amour et la force d'une mère. Et elle s'effondrera devant la sordide réalité du massacre des petites filles dont les familles ne veulent pas.
C'est aussi une profonde réflexion sur la parentalité. On ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas ses parents ni ses enfants, qu'ils soient biologiques ou adoptés. Et tout parent, que son enfant soit biologique ou adopté, doit faire ce travail permanent consistant à accepter que son enfant n'est pas lui et que son enfant ne peut être ce que son père et sa mère voudraient qu'il soit.
C'est une réflexion sur l'amour filial. Qui sommes nous, au fond ? Que porte au fond de lui un enfant adopté, entre le secret ou non de son origine, l'éducation reçue de la part des parents qui l'élèvent en toute connaissance de son histoire ? Qu'est-ce qui fait la part prépondérante de son être, de son tempérament, de sa personnalité ? On pourrait y retrouver tout le débat entre l'inné et l'acquis si ce roman n'avait une réponse beaucoup plus simple : l'amour. Asha comprend combien elle a été aimée. Par la femme qui l'a mise au monde et qui l'a suffisamment aimée pour la confier à un orphelinat et supporter la douleur de cette séparation définitive, et qui n'a cessé de penser à elle, tous les jours de sa vie. Et par la femme qui l'a adoptée parce qu'elle l'a attendue et voulue de toutes ses forces, et qui l'a élevée et aimée tous les jours de sa vie.
Et c'est bien le message essentiel de ce roman, l'amour, celui de Jasu qui réalise ses erreurs, celui de Krishnan qui doit accepter sa double appartenance et les conséquences de ses choix, celui de Kavita pour cette enfant qu'elle n'oubliera jamais, celui de Somer dont la vie est bouleversée par la quête de sa fille.
Celui de Asha enfin qui ne met jamais en doute son amour pour les parents qui l'ont voulue et élevée, mais qui n'oublie pas à qui elle doit d'être en vie.
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Histoire de deux couples, l'un en Amérique Somer et Krishnan et l'autre en Inde, Kavita et Jasu. Leur lien : Asha.
Krishan est indien, de Bombay, il est venu faire ses études de médecine en Amérique où il a rencontré Somer. Après leurs études, suite à des fausses-couches, Somer apprend qu'elle ne peut pas avoir d'enfant en raison d'une Insuffisance ovarienne prématurée. Alors qu'elle vivait dans un bonheur insouciant jusque là, débordant d'ambition dans son travail de recherche médicale, en découvrant cette fatalité, cette Ménopause précoce, elle ressent le désir d'enfanter, elle a l'impression que quelque chose lui manque. Elle souhaite un enfant et donc ensemble ils décident d'adopter un enfant du pays de Krishnan.
Kavita, elle lors de ses deux premiers accouchements, elle donne vie à des filles, la première lui est enlevée directement et pour ce qui est de la deuxième, secrètement, avec l'aide de sa sœur elle, va déposer cette petite fille de trois jours, qu'elle va appeler Usha, à un orphelinat à Bombay.
Cette petite va être adoptée par Somer et Krishnan.
Nous allons au fil des pages lire les émotions et interrogations de chacun. Les doutes et les peurs, les colères de Somer comme maman adoptive, qui ne sent pas au départ cette fibre maternelle. Les angoisses de Kavita qui vit seule avec ce secret et qui chaque jour prie pour ce bébé abandonné.
L'enfant grandit, Usha devenue Asha lors de son adoption, qui n'est encore jamais retournée enfant en Inde, souhaite à la veille de ses vingt ans, partir toute seule pour un stage de journaliste au Times à Mumbay. Sa mère n’accepte pas ce départ, ses peurs remontent à grande vitesse à la surface, peur de perdre sa fille, peur qu'elle devienne un peu trop indienne ? Peur qu'elle recherche ses parents biologiques. Sa colère prend tout son sens.
" L'Inde fait partie d'elle, Somer. Tout comme elle fait partie de moi. " lui dit un jour Krinshan.
Voix donnée aux adoptés, aux parents adoptifs, aux parents biologiques. L'auteure a su parfaitement avec beaucoup de justesse raconter ses êtres en souffrance pour les uns, en joie pour les autres, et aussi en quête.
Pas facile d'être parents adoptifs, trouver l'équilibre qui fait que l'enfant s'intègre parfaitement à sa nouvelle vie tout en lui laissant la possibilité de découvrir ses racines culturelles et autres ...
Pas facile d'être enfant adopté, est-ce nécessaire, vitale de retrouver ses origines biologiques ? Vastes questions, n'est ce pas ?
Au cœur de cette histoire romancée, parviendront-ils à s'écouter les uns les autres, pour pouvoir chacun vivre ce qui leur est essentiel au fond d'eux même ? Feront-ils face aux colères, aux jalousies ? L'amour sera-t-il plus fort que tout ?
Il faut beaucoup d'amour, d'empathie pour vivre ensemble entre parents et enfants adoptifs. A mon sens, source d'un bon équilibre.
Est-ce vitale de connaître d'où l'on vient pour avancer et se construire dans la vie ? Plus j'avance en âge, je me dis que ne pas connaître d'où l'on vient, le passé de ses origines, c'est peut être, source d'une grande liberté, oui de liberté j'oserais dire. Mais je m'éloigne peut être ...
J'ai été très sensible à ce roman magnifique d'une force incroyable car beaucoup de similitude avec celle de notre couple avec l'Inde au cœur de notre joie d'être ensemble. Des questionnements subtiles et très intéressants à propos de la maternité, le fait à tout prix de devenir mère et bien évidemment sur l'adoption. C'est un très vaste et complexe sujet comme le confirme si bien Asha qui mérite bien plus que ces quelques lignes que j'essaye d'écrire pour vous.
Certes, tous les adoptés ne vivent pas nécessairement ce besoin d'un retour aux sources. Pour preuve. Beaucoup savent vivre le présent qui leur a été donné, je n'ai pas dit offert, car ils n'ont rien demandé. Ceux là sont certainement les plus paisibles au fond d'eux, aucune colère, aucune culpabilité. Par contre ceux qui retournent dans ce pays qui les a vu naître, ne trouvant aucun document, aucune trace de leurs origines reviennent blessés ... gardant en eux des questionnements et un mal-être.
Le parcours de Asha, dans ce sens est extraordinairement riche, certes je ne veux pas vous le dévoiler, je vous invite juste à lire ce roman fort, puissant car très humain dans son histoire. Foisonnant d'amorces de réflexions et d'échanges ....
Dans ces années 70-80, les orphelinats ne créaient pas de dossier à l'accueil des enfants. Depuis quelques années l’Inde à fermer l'adoption aux pays étrangers.
Un grand merci à l'auteure Shilpi Somaya Gowda et aux éditions Mercure de France.
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Un beau roman qui met en opposition deux mondes à l'opposé : l'Inde et les USA. Anil, ainé de la famille a la chance de pouvoir partir aux USA pour y poursuivre ses études de médecine. C'est le début un long parcours dans tous les sens du terme, alors qu'en Inde se joue un drame pour son amie qui se voit mariée par arrangement que le veut la coutume.
A travers la vie du village, l'auteur nous plonge au coeur d'une Inde traditionnelle, aux us et coutumes parfois difficilement acceptables pour nous Européens, quand il s'agit d'abus, de maltraitance envers des êtres vulnérables.
Une belle histoire que ce fils en or qui se bat pour réussir dans la voie qu'il a choisi, pour sa famille qui honore autant qu'il peut en restant le consultant, en venant en aide également lors de ses retours au pays. Il se donne entièrement, dévoué mais aussi sage en faisant la part entre traditions et respect.
On y apprend beaucoup tout le long de ce roman, bien que la partie aux USA m'a semblé moins passionnante et captivante que le récit en Inde.
Tout le côté médical peut rebuter certains lecteurs et j'avoue que je n'ai pas pris plaisir à lire ces passages.
Sinon globalement c'est une belle histoire et une belle découverte pour ce pays aux traditions bien ancrées pour ne pas dire sacrées.
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Un roman habile et efficace sur la difficulté à vivre déraciné. Anil part terminer ses études de médecine au Texas, laissant son village d'Inde et ses obligations familiales traditionnelles. En même temps, son amie Leena connaît les joies d'un mariage arrangé... Modernité et tradition, famille et ambitions, amour et amitié, toute cette histoire tourne autour des hésitations et tensions qui font une vie normale. C'est donc très prenant, humain, et en même temps le roman reste très bienveillant, on sent le happy end se profiler... Mais c'est le genre de lectures qui fait du bien !
J'ai aimé l'alternance des chapitres à l'hôpital (un côté Grey's anatomy par moments...) et en Inde, où l'on découvre des traditions insoupçonnées à notre époque. Quelques passages un peu simplistes et manichéens m'ont un peu dérangée, mais sinon c'est là un bon roman, bien construit, efficace, qui ferait un excellent film !
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Une belle histoire bien racontée et agréable à lire. Bien sur, c'est très classique avec tout ce qu'il faut de romanesque, pathétique et dépaysant. Les méchants sont très méchants et les gentils très gentils. Mais le contexte, et notamment les différences culturelles entre l'Inde et les états Unis et le statut des immigrés, est très intéressant, d'autant plus que le propos semble reposer sur une solide documentation. L'écriture est simple, le style facile, et l'action ménage suffisamment de suspens pour que le livre se dévore. Un bon roman pour d'évader du quotidien et s'ouvrir sur une autre culture, que demander de plus.
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Un fils en or :
Une histoire touchante et poignante qui nous fais voyager!
J'ai trouvé que ce livre était à des moments très longs et ennuyeux. J'ai remarqué que c'était la plupart du temps lorsque l'auteur racontait l'histoire d'Anil.
En bref, j'ai trouvé palpitant l'histoire de Leena. Mais il est vrai qu'avec Anil nous voyageons entre deux mondes, et nous montre les différentes cultures.
J'ai avalé les 100 dernières pages, dommage que ce ne soit pas palpitant avant..
Je recommande donc ce livre aux lecteurs qui aiment voyager avec les différentes cultures mais aussi pour ceux qui aiment les histoires réels avec leurs duretées .
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J’aime en général la littérature de l’Inde et j’ai lu avec plaisir ce roman. On ne s’y ennuie pas du tout et le thème est semble t-il toujours d’actualité.
Dans cette histoire des jeunes gens doivent composer entre la tradition, en particulier en ce qui concerne les mariages, et la modernité. Ils ne doivent pas simplement se soumettre à leurs parents mais également composer avec leurs propres sentiments car ils ont bien sûr intégré depuis toujours les règles qui régissent les familles.
J’y ai aussi découvert la tradition des audiences d’arbitrage qui sont aussi au coeur de ce roman et en sont même le point de départ.
Anil est né dans une famille possédant terres et serviteurs, son père est arbitre des conflits des villageois. Il joue souvent avec Leena qui est d’une famille infiniment plus modeste. Il ne saurait l’épouser. Alors que ses frères restent s’occuper de la ferme, lui part à la ville étudier la médecine avec le soutien de son père. Ensuite pour son internat ce sera Dallas où il s’installe dans un appartement avec deux autres Indiens avec lesquels il crée des liens forts. Pour autant il n’oublie pas Leena qui est mariée selon la tradition à un inconnu.
Comment tous ces jeunes réussiront-ils à trouver leur voie et le bonheur en mêlant tradition et modernité ?
La note de l’auteur répond à une question que je me suis posée tout au long de ce livre. Quand exactement est-il sensé se passer ? L’internat d’Anil a lieu au début des années 2000. Aujourd’hui en 2020 qu’en est-il des mariages arrangés, une femme peut-elle encore être brûlée vive ? Oui si j’en crois les médias actuels.Le système des dots a été interdit il y a 60 ans et perdure cependant, provoquant encore la mort de milliers de femmes chaque année.
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Magique je n'ai qu 'un mot lisez le.
Une peinture de la société indienne pleine de tradition en opposé avec celle d'amérique pleine de modernité .Dans la vie faut faire des choix , on découvre aussi le milieu hospitalier
J'ai beaucoup ailé dommage que l'on parle pas de plus de ce roman très facile à lire et très bien documenté.
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J’ai choisi ce livre un peu par hasard dans la bibliothèque de mon village et je ne le regrette pas. C’est une très belle surprise ! Une fois que l’on rentre dans l’histoire, on n’en sort plus ! On s’attache aux personnages et on a envie de savoir comment ils vont s’en sortir.
On suit les parcours d’Anil et de Leena, amis d’enfance, mais que la vie va séparer. Leena restera en Inde et subira le drame d’un mariage arrangé. Anil voudra quitter le pays et ce poids des traditions pour parfaire ses études de médecine aux Etats-Unis. On y découvre la difficulté de s’intégrer à une autre culture si différente de la sienne. Cette volonté de quitter son pays pour évoluer, pour apprendre, un peu le rêve américain mais ce n’est pas si simple : comment vivre entre deux cultures que tout oppose, n’être ni d’ici, ni de là-bas. Savoir taire ce qu’on y vit pour ne pas choquer les siens qui sont restés au pays.
C’est un voyage à la découverte de l’Inde, de ses traditions mais aussi une découverte de la vie des expatriés indiens aux Etats-Unis.
Ce livre m'a donné envie de lire le premier livre du même auteur - La Fille Secrète.
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La famille, dans l'idéal, c'est un socle où chacun trouve sa place entre amour et interaction. Alors que tout va bien, ce terreau fertile et rassurant peut éclater en mille morceaux en raison d'un drame laissant les membres de la famille à terre avec sa douleur, sa culpabilité, son isolement dans le chagrin. Ce que l'auteur a remarquablement réussi à transcrire en nous livrant les cheminements intérieurs de cette famille de fiction pour exister et survivre à l'absence. Pépite de lecture que j'ai trouvée poignante, réaliste et intéressante de par sa finesse d'observation sur les êtres humains face à la souffrance, les décisions plus ou moins bonnes et le chemin vers la résilience pour se réconcilier soi-même.
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Anil est issu d'une famille aisée . Leena est la fille d'un fermier. Une enfance insouciante, malgré la pauvreté omniprésente qui côtoie des richesses ostensibles et les jeunes gens suivent des chemins différents: Anil poursuit ses études au Texas, Leena, selon la coutume, est mariée à un homme choisi par ses parents. Pour Anil, le choc est rude: un hôpital ultra moderne, des chefs de service arrogants, des doutes sur ses compétences, un flirt à l'issue prévisible. Pour Leena, le mariage est un enfer. sa belle-famille la traite comme une esclave, exploite ses parents en réclamant bijoux et objets de valeur.
Si le roman se lit facilement, j'ai regretté l'intrusion d'un romanesque un peu mièvre et de bons sentiments aussi sucrés qu'un dessert indien qui affadissent le propos. Il n'en reste pas moins un témoignage terrible sur les mariages arrangés, les violences faites aux femmes et le mépris auquel elles s'exposent si elles ont le courage et la force de se rebeller.
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"Un fils en or" est un roman très prenant.
Il m'a rappelé les livres d'Archibald Joseph Cronin, auteur que j'ai tant lu dans mon adolescence et qui eut beaucoup de succès pour ces récits souvent placés dans les milieux médicaux. Comme chez cet écrivain écossais, la trame romanesque sert ici surtout de support pour décrire les antagonismes sociaux qui vont déchirer l'existence de nos jeunes héros.
Partagé entre l'apprentissage médical d' Antil Patel aux Etats-Unis et la vie en Inde de son amie d'enfance Leena, le livre nous plonge dans les paradoxes culturels de ces deux géants.
Rôle de la femme, soumise à sa famille puis à son époux, emprise des parents en Inde. Racisme latent ou violent, culte de la réussite aux Etats-Unis, opposé à la lourdeur mentale de certaines campagnes arriérées. Arrivisme, népotisme, préjugés universels dans tous les cas, ici ou ailleurs...
Par moment, on craint un peu le syndrome "Bolywoodien", l'arrivée de poncifs romanesques et souriants mais on se laisse finalement emporter par l'histoire.
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