Shin`ichi Sakamoto

Suite de l'entrée du jeune Charles-Henri Sanson dans sa destin de bourreau déjà tout tracé. Sa première exécution est une catastrophe, une réelle boucherie, même pour la populace qui vient épancher sa curiosité malsaine avec ce spectacle tragique : c'est dire !

Même s'il se résigne de plus en plus à devenir ce que l'on attend de lui, car malgré le rejet et le dégoût que lui inspire cette famille, c'est tout de même la sienne et il veut plus que tout être accepté et aimé de ses pairs. Alors qu'elle n'est pas stupéfaction et son horreur lorsqu'il entend les confidences (sur l'oreiller...) de son père déçu qui préférerait le voir mort et le remplacer par un nouvel héritier mâle.



J'ai trouvé ce tome vraiment brillant.

La mise en scène et le graphisme sont toujours époustouflants. La quête d'identité de l'adolescence et toute l'opposition entre rejet et recherche d'amour dans la quête de soi sont toujours aussi brillamment représentées.

L'auteur fait aussi un petit rappel historique sur le fait que c'est "grâce" aux cadavres des malheureux (ou pas) condamnés à mort que les connaissances en médecine et plus particulièrement en anatomie du corps humain ont pu être approfondies.

Et du point de vue historique, ce tome-ci met aussi particulièrement bien en avant les très fortes inégalités sociales qui existent durant l'Ancien Régime entre les classes dominantes et la populace (le fameux "tiers-état") qui amènent notre adolescent à relativiser ses problèmes existentiels. En dehors de l'adolescent, les scènes qui sont consacrées à cet aspect sont dignes des Misérables de Victor Hugo.

Bien sûr, les scènes scabreuse sont toujours là... mais le reste est tellement époustouflant, et émouvant même, qu'on les oublie vite.

Un tome assez atypique et loi, de ce à quoi je m'attendais.



On fait une petite pause dans la saga bouillonnante. Ici, rien de plus ne nous ai révélé sur le climat très tendu d'avant la Révolution. L'affaire du collier, etc : tout est mis en suspens.



Et pour quoi cette pause ? Pour nous conter la genèse de la famille Sanson. Pourquoi, ou plutôt comment l'ancêtre fondateur de la lignée des exécuteurs de Paris en est venu à suivre ce funeste destin ? Et ainsi, jetée une opprobre éternelle sur ses descendants ?



La réponse est certes surprenante, alors pourquoi pas.



Quant au scénario et au graphisme.. là par contre on donne un bon coup d'accélérateur sur les scènes scabreuses et sanguinolentes... Âmes sensibles, s'abstenir à tout prix !



A près tout, parmi les droits imprescriptibles du lecteur figurent le droit de sauter des pages ou encore de ne pas lire ?!

Innocent : c'est l'histoire de Charles-Henri Sanson (4ème du nom !) , le fils du bourreau de Paris. Nous sommes au 18ème siècle et les règles de la société font que sa voie et celle de ses frères est déjà toute tracée : lui aussi sera le bourreau de Paris.

Seulement voilà, partout où il passe, Charles-Henri est rejeté à cause de son héritage familial , et pour un adolescent sensible, difficile de supporter un tel fardeau...

Pourtant l'histoire nous dit qu'adulte, ce Sanson IV a mené une grande carrière fort prolifique avec de célèbres têtes à son tableau (Marie-Antoinette, Louis XVI, Robespierre,.. pour ne citer qu'eux)...



Je me dois de commencer par dire que le graphisme est absolument somptueux et n'ont rien à envier à certaines bandes dessinées ! Le contexte historique (et son époustouflante reconstitution !) est bien sûr passionnante - et c'est ce qui m'a amenée vers ce manga en premier lieu. Et une fois de plus, je trouve absolument bluffant la façon dont un mangaka japonais parvient à s'approprier un contexte historique (français en l'occurrence) avec un tel brio et de manière quasi photographique.



En ce qui concerne le scénario, certes, certaines scènes sont vraiment "bizarres", mais le reste est tellement brillant qu'on en fait vite abstraction.

Cette histoire, qui pourrait être la simple histoire du passage de l'adolescence à l'âge adulte est tellement bien maîtrisé, les personnages dépeint avec minutie et justesse et permettent de plonger de lecteur dans une atmosphère lourde et presque poisseuse et suintante. De plus, l'auteur parvient à nous faire compatir avec son personnage principal qui a tout d'un anti-héros , et attise même la curiosité quant à la suite de son parcours.



Je n'ai plus qu'une hâte : connaître la suite de cette perte d'innocence.

Ravie de retrouver la seconde Saison d'Innocent : Innocent Rouge.



Contrairement à ce que le titre pourrait laisser penser, les scènes de décapitations et tortures ne sont pas plus gores que dans la première saison. Elles sont simplement .. égales à celles de la première saison... âmes trop sensibles, s'abstenir !



En revanche, on sent gronder la révolution , avec les revendications sociales qui se dessinent de plus en plus avec le peuple qui ne veut plus être traité comme une sous-espèce de la race humaine parce qu'ils ne sont pas fortunés.

Dans ce premier tome on a aussi l'affaire du collier qui se précise, affaire qui précipitera la chute de Marie-Antoinette - ou plutôt de sa tête....

Et du côté de la petite histoire, on voit le fils de Charles-Henri Sanson qui est à son tour formé par son père et doit faire face au dégoût que lui inspire la profession. Pendant ce temps, la tante, Marie-Josèphe Sanson joue de son aura "mortelle" pour se faire grande vengeresse contre les nobles à l'âme pourrie que sa lame ne manquera pas, bien sûr.



Le mangaka a réussi a gardé un rythme tout aussi haletant dans son scénario, en équilibrant de façon savante la petite histoire et la grande.

Dans ce cinquième tome, c'est la fille cadette de la famille Sanson, Marie-Josèphe, qui est mise en lumière. Son destin atypique de jeune femme voulant devenir bourreau à l'image de ses frères, est mise en parallèle avec le destin d'une célèbre princesse de la maison des Hasbourg : la princesse Marie-Antoinnette.

Leur prénom rappelle celui de la Vierge que l'on met sur les armes royales pour se parer de probité ou se protéger en temps de guerre. On voit bien l'hypocrisie de cette image avec l'idéal de la femme non souillée et qui pour les femmes du 18° se traduit par un devoir aveugle d'obéissance au patriarche.

Et en parallèle, un personnage déjà vue refait surface : Marie-Jeanne Bécu (future Madame du Barry) , qui elle incarne l'image "obscure" de la Vierge : la Putain.



La démarche était intéressante et permet au mangaka de parler de sujets graves comme la pédophilie. Et on a toujours le jeu habile de la mise en scène de l'ombre et l'obscurité et autres contradictions inhérentes à l'être humain.

Mais je ressors tout de même assez mitigée de cette lecture. A mon goût ces sujets sont suffisamment effleurés pour garder l'intérêt du lecteur , mais on se trouve trop dans le "sensationnel" à mon goût.

Le choix des formes au profit du fond ne m'a donc pas tellement séduite ici.

Wahou ! Quel retour en force de folie !! Dans tous les sens du terme !



La Terreur a gagné Paris, la peine de mort est toujours d'actualité : si certains voudraient l'abolir, d'autres proposent de l'adapter aux idéaux d'humanisme et d'égalité entre les hommes (débat qui nous paraît complètement absurde, abscons, antinomique voire fantaisiste; et pourtant! ). Et c'est grâce au progrès technique que la mise à mort deviendra humaniste dans la France du 18ème, grâce à la fameuse guillotine !

Pour sûr qu'après 1792, via la main d'hommes agrémentés (comme les Sanson) ou fanatiques de la Révolution : que l'on soit gueux ou roi, tout le monde peut y passer...



Une fois de plus c'est un tome absolument bluffant réalisé par Sin'ichi Sakamoto, tant sur le plan graphique avec des détails incroyables, des ombres oppressantes et un découpage très dynamique que sur le plan du scénario, plus "sobre" (comme on peut l'être avec ce sujet ! ) que dans certains tomes précédents et d'une intensité humaine et dramatique à couper le souffle.



Un des meilleur tome de la série à mon goût.

Un cinquième tome dans la lignée des précédents mais plus exubérant dans les scènes lubriques - il faut bien amener une petite pulsion de vie dans cette série qui a la pulsion de mort dévorante !



On reste donc dans les mêmes thématiques et les mêmes schémas. Shin'ichi Sakamoto dresse encore des parallèles entre des comportements ou des idéaux du 18° siècle et l'héritage encore visible dans la France du 21° siècle.

Des parallèles intéressants, sans complaisance ni idéalisme.



J'attends la suite, en espérant que le dénouement de l'affaire du collier et des révolutionnaires ne seront pas encore éternellement dilués.

Dans ce troisième tome, nous retrouvons Monsieur Damiens, ce veuf éploré et père de famille monté à Paris pour travailler et nourrir son petit garçon atteint du scorbut... De désespoir, le pauvre homme avait voulu poignarder le roi pour voir s'il était bien un être divin ou s'il était aussi fait de sang, comme tous les hommes et femmes de son peuple qu'il affame et laisse vivre dans la misère et le dénuement le plus total... Et pour avoir commis ce crime de lèse-majesté, ce pauvre bougre est condamné au même châtiment que Ravaillac quelques siècle plus tôt , une tortue des plus barbare : l’écartèlement (après moult "châtiments"...).



Ce troisième tome est toujours aussi percutant dans ce qu'il met en scène du côté le plus sordide de l'âme humaine : le plaisir sadique et malsain que nous avons à voir nos semblables souffrir les pires tourments (la télé réalité a remis ça au goût du jour en un peu moins trash que les exécutions en place publique). Les graphismes sont toujours époustouflants et on en apprend davantage sur la personnalité étouffante, mesquine et manipulatrice de la matriarche du clan Sanson qui met tout en œuvre pour placer ses pions sur l'échiquier du pouvoir et du prestige. Mais ses plans doivent se dérouler selon ses désirs, mais ses désirs ne sont pas partager unanimement par tous les membres de sa famille.

Il y toujours quelques scènes scabreuses et à la sexualité pas très saine, elles n'apportent souvent pas grand chose au récit, s'en est à se demander la raison de leur présence.



J'ai aimé ce tome, mais moins que les précédents car il lance beaucoup de pistes mais nous laisse sur notre faim en les laissant en suspens, j'attends donc le tome 4 !

Cet avant dernier tome de la série Innocent Rouge est divisé en deux parties : la première est consacrée à la fuite de Varrennes et la traque de la famille royale à un moment où le peuple se rend compte que la fuite des sangs bleus n'a déclenché aucune calamité divine. Puis, la seconde, à l'atmosphère bien plus étouffante met en scène l'incarcération de Marie-Antoinette à la Conciergerie et les abus en tous genres que ses enfants subissent de la part de leurs geôliers crasseux adoubés par la Révolution.

Le mangaka retrace avec brio le contexte de la Terreur et la création du Comité de salut publique et la violence et cruauté arbitraire dont a fait preuve le peuple français une fois défait de l'autorité des aristocrates.



Une fois n'est pas coutume, j'ai été bluffée par la précision du travail graphique autant que par les recherches sur le contexte historique.

Le parallèle de fin avec le 21ème siècle est un peu tiré par les cheveux, mais bon, pourquoi pas. On pardonne aisément ces dernières pages tant le reste est éblouissant de beauté, de justesse et d'horreur.



Que l'attente va sembler longue jusqu'à la sortie du dernier tome en décembre !!

Charles Henri Sanson est devenu maintenant Monsieur Paris, l’exécuteur des hautes œuvres de la ville. Il pratique son métier avec beaucoup de professionnalisme et se montre sans pitié face aux suppliciés. Son père malade suite à une crise d’apoplexie, il est devenu l’incontestable chef de la famille Sanson qui compte maintenant de nombreux exécuteurs dans toutes la France. Nous sommes à la fin du règne de Louis XV. Le royaume n’a jamais été aussi endetté mais la cour se veut toujours aussi faste. Les prémices de la révolution gronde. Le peuple est ruiné, il a faim. Pendant ce temps, un membre de la famille se montre particulièrement rebelle et promeut les nouvelles idées libertaires de cette fin du siècle des lumières, Marie-Josèphe Sanson, la sœur de Charles Henri qui a réussi à devenir Bourrelle et qui est l’exécutrice de Versailles. Le comte de Lux, qui a assassiné lâchement l’amant et le premier amour de Marie-Josèphe, ainsi que d’avoir incendié une école ouverte par ce dernier pour éduquer les enfants pauvres. Tous les enfants ont périt dans l’incendie. Mais comme ils ne sont, pour la cour, que des « gueux », le comte, avec les appuis de la cour, échappe à la peine de mort. Marie-Josèphe rêve de vengeance. Elle se moque du pouvoir absolu de la monarchie et de l’immunité dont jouit la noblesse. Elle piège l’aristocrate criminel et le roi, ayant entendu l’aveux du comte, décide de revenir sur la décision de l’avoir gracié. C’est Marie-Josèphe qui est chargée de l’exécuté. Elle le décapite en public en profite pour prouver au peuple que, devant leurs crimes, les nobles doivent être égaux aux « gueux ». Charles-Henri, qui a eu vent des exploits de sa sœur et des idées qu’elle génère, pense qu’il faut qu’il la maîtrise…



Enfin, ils l’ont édité en version numérique. Je l’attendait, l’espérait mais j’ai résisté à l’acheter en version papier. J’était profondément déçu suite à la série « Innocent », que j’avais lu en numérique, que la suite, ou la deuxième saison ou bien encore la série dérivée, « Innocent Rouge », ne soit pas éditée en version numérique dès sa sortie alors que la première était achevée. Avec son graphisme hors du commun, que ce soient les personnages, les costumes, l’architecture de l’époque et même les détails sordides des exécutions et des dissections. Le scénario aussi est solide. Librement inspiré de l’histoire mais tout de même assez fidèle à ce qui s’est passé à l’époque. La révolution est à l’état « fœtal », le peuple n’en peut plus. Appelé le Tiers État, le peuple, face aux deux autres ordres du royaume, représentait quatre-vingt douze pour cents de la population de la France et n’avait alors aucun pouvoir. Pour suite, le scénario se focalise moins sur Charles-Henri Sanson, le quatrième du nom, qui est devenu le chef de famille mais il fait aussi la part belle à Marie-Josèphe, la belle rebelle. Il laisse aussi la place de plus en plus souvent à la cour de Versailles et a Marie-Antoinette, alors âgée de seize ans seulement et mariée au Dauphin depuis deux ans. Dans cette suite, il semble que la dimension historique soit plus importante que dans la saga précédente. Il y a aussi le fils de Charles-Henri, enfant de dix ans, avec qui son père se montre intraitable, lui qui avait pourtant souffert de ce que son père lui avait fait subir pour qu’à son tour, il devienne bourreau. Ca à sans doute l’inconvénient de morcelé le scénario et de rendre le fil de l’histoire moins fluide mon plaisir de lecture reste entier, à un point tel que je doit me maîtriser pour ne pas dévorer les neuf tomes qui viennent d’être publiés en version numérique en même temps. Comme vous l’avez compris, lu en numérique, avec une superbe numérisation.



Personnages : principalement les membres de la famille d’exécuteurs, les Sanson de Longval.



Charles Sanson de Longval : officier de l’armée française sous le roi Louis XIV, il rencontre et tombe amoureux de Marguerite Jouëlle, magnifique jeune femme mais fille d’un bourreau. C’est par amour pour elle que Charles a aussi épousé la maudite profession d’exécuteur. C‘ est donc le fondateur, bien malgré lui, de la lignée des bourreaux Sanson.



Marguerite Jouëlle : très jolie jeune femme, elle ne peut cependant pas trouver de prétendant car son père est le bourreau de Dieppe. Les bourreaux sont considérés comme des personnes maudites et leur famille aussi. Elle piège de ses charmes Charles Sanson. Pour l’avoir séduite et « volé » sa pureté, ce dernier, aussi par peur de son beau-père, succède à ce dernier et devient le premier exécuteur officiel de la famille Sanson.



Charles deuxième du nom : il succède à son père en tant que bourreau de Dieppe. C’était un mari aimant et compatissant mais il est mort jeune et n’apparaît pas dans l’histoire de la famille. Son fils lui a succédé à l’âge de sept ans. Par contre, son épouse dirigea de main de fer la famille Sanson jusqu’à sa mort.



Anne-Marthe : c’est la sœur de la seconde épouse de Charles Sanson, premier du nom. Après le décès de son époux, elle pris en main les affaires de la famille d’exécuteur et la dirigea de façon autoritaire. Son fils, Charle Jean-Baptiste, dut succéder à son père à l’âge de sept ans. Elle incarne la légitimité de la famille Sanson qu’elle dirigeait d’une main de fer.



Charles Jean-Baptiste Sanson : petit fils et fils des Charles Sanson précédents, il a été élevé à la dur par sa mère car il a dû prendre en main les affaires de a famille à l’âge de sept ans, après le décès de son père. C’est lui qui introduit l’histoire et la série lors de la première saga « Innocent » avant que son fils et sa file ne lui succède. C’est par son ambition et celle de sa mère qu’il est devenu l’exécuteur de Paris.Il est extrêmement rigoureux. C’est par lui que la famille Sanson s’enracine dans la fonction de bourreau. Il donna aussi une dimension scientifique à la profession en disséquant les cadavres des suppliciés. Grâce à lui, la famille Sanson pratique aussi la médecine. Particulièrement chaud lapin, il a eu une nombreuse descendance, dont les deux personnages principaux de cette série, Charles-Henri Sanson, exécuteur de Paris et Marie-Josèphe, exécutrice de la prévôté de Versailles.



Jeanne-Gabrielle : seconde épouse de Charles Jean-Baptiste Sanson et mère entre autre des deux personnages principaux de cette saga. Elle est la fille d’un exécuteur de province.



Madeleine-Claude Sanson : fille aînée de Charles Jean-Baptiste et de Jeanne Gabrielle Sanson. Elle a épousé un bourreaux de province.



Charle-Henri Sanson : malgré lui, il doit succéder à son père comme exécuteur de la prévôté de Paris. Il est pourtant contre la peine de mort mais son père le force à lui succéder. Il arrive à fréquenter la cour de Versailles et devient l’ami du jeune Dauphin, le futur roi Louis XVI. Il doit, dès ses quatorze ans, remplacer son père, victime d’une attaque et devenu invalide. Il est aussi élevé à la dur par sa grand-mère maternelle. Malgré que ce métier le rebutait, il parvient exercer sa fonction d’exécuteur avec un grand professionnalisme et conscient de ses responsabilité, devient naturellement le chef de la famille Sanson, famille d’exécuteurs maintenant répartie dans toute la France.



Marie-Anne : fille de maraîcher, elle épouse Charles-Henri Sanson et lui donne un fils.



Henri : petit garçon, il est le fils de Charles-Henri Sanson et de Marie-Anne. Il est obligé d’assister aux exécutions et aux dissections pratiquées par son père car celui-ci destine déjà son fils à devenir exécuteur. Il ne comprend pas cette justice qui, il lui semble, malgré son jeune âge, injuste.



Marie-Josèphe Sanson : petite, elle se passionne pour l’anatomie. Elle assiste sans traumatisme aux dissections des cadavres pratiquées par son père et aussi aux exécutions pratiquées par son père et son frère. Elle est déjà rebelle et se mêle des histoires des hommes de la famille. Malgré les sévères punitions infligées par sa grand-mère pour n’être qu’une femme, elle résiste. Malheureusement pour elle, elle a été violée à l’âge de l’innocence par une personne influente. Malgré tout, Marie-Josèphe arrive, en étant une femme, à devenir exécuteur de Versailles. Son premier supplicié est l’homme qui a abusé d’elle quand elle était encore enfant. L’exécution tournera à la vengeance. Libre, elle est autant attirée par les hommes que par les femmes. Elle va arriver à devenir l’amie de Marie-Antoinette. Son premier amour, un métis venu des île, a été lâchement assassiné par un noble de la cour. Par un savant Stratagème, elle arrive à le faire condamné à mort. Brillante, belle et séduisante, elle développe très vite des idées libertaires et échappe à la soumission de la famille Sanson par son caractère fort. C’est sans doute le personnage le plus fascinant de la série.



Il faut ajouter à cette liste non exhaustive, les valets de la famille Sanson, les personnages historiques tel les rois de France, leur épouse, les nobles de la cour, les condamnés, surtout ceux qui sont célèbres comme Damiens, condamné car considéré après son attentat contre Louis XV comme régicide, les favorites des rois, les révolutionnaires comme Danton ou Robespierre et bien d’autres …

Bon j'avais pondu un bel et long avis mais les mystères du html ont raison de ma patience.



Donc, je vais résumer : Une fois n'est pas coutume, c'est une amie FB (et pas Babelio) qui a attiré mon attention sur cette série. c'est plutôt pas mal, même si la narration est un peu heurtée. Les flash-backs ne sont pas repérables facilement et j'ai mis parfois un peu de temps à comprendre qu'on me racontait un truc du passé "explicatif".

Les dessins sont beaux (certaines planches sont vraiment magnifiques) mais parfois incompréhensibles, ce qui participe aux "heurts" de narration. Et j'aurais apprécié un héros un peu moins féminin de traits, pour être tout à fait honnête...



En bref, c'est l'histoire romancée de Charles-Henri Sanson, exécuteur de sa majesté, et ce premier tome nous livre sa jeunesse tourmentée, dans une famille non moins tourmentée, et "tourmentante", si j'ose dire.



Il finit sur un cliffhanger un brin stressant qui, bien sûr, incite à lire la suite, ce que je ferai peut-être un de ces jours... mais pas de suite...

L’écartèlement du pauvre Mr Damiens arrive enfin à son terme... Un épisode de vie encore plus tragique du fait que cette mise à mort ne se passe pas comme prévu, la torture atteint des sommets allant au-delà de l'insupportable, y compris pour les badauds venu se repaître de ce spectacle malsain et cruel.



Difficile d'arrêter un jugement vraiment satisfaisant sur ce tome, il ne s'y passe pas grand chose de nouveau à proprement parler. Certes, quelques pistes entamées dans les tomes précédents se précisent - le paradoxe du métier du bourreau qui est amené à penser à la douleur humaine pour faire souffrir le moins possible, le personnage principal qui s'impose de plus en plus comme LE Monsieur de Paris et enfin la petite sœur qui développe ses talents de Madame de Paris malgré son statut de femme qui en fait un être inférieur.

Pas une mauvaise lecture, mais rien de transcendant non plus.



En revanche, le vrai plus de ce tome , c'est le dossier qui approfondi l'aspect historique de la famille Samson.

Louis XV n’est plus. C’est le sacre de Louis XVI. Marie-Antoinette devient enfin la première dame de France et répudie toutes les favorites de Louis XV. Elle va jusqu’à choisir une roturière pour dame de compagnie. Pour paraître, rien n’est assez luxueux malgré l’état désastreux des finances du royaume. Elle se sent enfin libre et puissante mais une femme l’effraye encore : Marie-Josèphe. C’est la bourrelle qui pour sa protection, l’avais accueillie quand elle avait franchi la frontière, a à peine quatorze ans, pour épouser le dauphin Louis futur Louis XVI, alors âgé de seize ans. Marie-Antoinette mais au point un stratagème pour, lors du bal qui fête le sacre de son époux, humilier Marie-Josèphe. Mais cette dernière, fine d’esprit, contre l’humiliation en la tournant en dérision. Elle se moque e la cour et des courtisans mais amuse par ses facéties le nouveau monarque. Un nouveau personnage apparaît. Nous ne connaissons pas encore son futur rôle mais c’est une prostituée cruelle, spécialisée dans le masochisme. Elle se revendique noble car elle prétend qu’elle est une de Valois. Charles-Henri l’arrête car elle est condamnée pour meurtre. Elle proteste, toujours en revendiquant ses origines nobles mais elle est condamnée…



Ce troisième tome se déconcentre sur les deux personnages principaux, Charles-Henri Sanson et sa sœur libertaire, Marie-Josèphe. Il prend aussi plus de dimension historique. Le roi Louis XV n’est plus, Louis XVI est devenu roi et Marie-Antoinette est devenue la toute puissante première dame de France. Elle bouscule le protocole, en répudiant ses premières dames et en choisissant une roturière pour élaborer ses toilettes, toujours plus luxueuses. Le peuple a déjà commencé à déclamer « Liberté, Égalité, Fraternité… ou la Mort ! ». Marie-Josèphe a sans doute bien amusé le roi avec ses facéties mais elle risque de se faire une ennemie de choix en la personne de Marie-Antoinette, maintenant reine de France. Un nouveau personnage fait son apparition mais nous ne connaissons encore rien de son rôle. Elle est prostituée mais se revendique de sang royal et il semble que les généalogistes de la cour lui aient donné raison. Marie-Antoinette est enfin enceinte, ce qui augmente son aura auprès de la cour mais elle pense que le peuple va l’aimer d’avantage Le tiers état rêve qu’enfin, le nouveau monarque se montrera compatissant et généreux envers lui. Le graphisme reste époustouflant, extraordinaire. Chaque case ressemble à une œuvre d’art. Le fil de l’histoire semble partir en vrille mais il reste accrocheur et passionnant. Qui, vers le futur bouleversement de la société établie et de droit divin, tirera les marrons du feu ? Charles-Henri, ami du nouveau souverain mais simple exécuteur saura t’il survivre quand le roi tombera ou Marie-Josèphe, à l’esprit libertaire et pourtant amie de Marie-Antoinette qu’elle vient de tourner au ridicule ? Lu, comme de coutume pour moi, en version numérique en format KINDLE avec une superbe numérisation.



Personnages : principalement les membres de la famille d’exécuteurs, les Sanson de Longval.



Charles Sanson de Longval : officier de l’armée française sous le roi Louis XIV, il rencontre et tombe amoureux de Marguerite Jouënne, magnifique jeune femme mais fille d’un bourreau. C’est par amour pour elle que Charles a aussi épousé la maudite profession d’exécuteur. C‘ est donc le fondateur, bien malgré lui, de la lignée des bourreaux Sanson.



Marguerite Jouënne : très jolie jeune femme, elle ne peut cependant pas trouver de prétendant car son père est le bourreau de Dieppe. Les bourreaux sont considérés comme des personnes maudites et leur famille aussi. Elle piège de ses charmes Charles Sanson. Pour l’avoir séduite et « volé » sa pureté, ce dernier, aussi par peur de son beau-père, succède à ce dernier et devient le premier exécuteur officiel de la famille Sanson.



Charles deuxième du nom : il succède à son père en tant que bourreau de Dieppe. C’était un mari aimant et compatissant mais il est mort jeune et n’apparaît pas dans l’histoire de la famille. Son fils lui a succédé à l’âge de sept ans. Par contre, son épouse dirigea de main de fer la famille Sanson jusqu’à sa mort.



Anne-Marthe : c’est la sœur de la seconde épouse de Charles Sanson, premier du nom. Après le décès de son époux, elle pris en main les affaires de la famille d’exécuteur et la dirigea de façon autoritaire. Son fils, Charles Jean-Baptiste, dut succéder à son père à l’âge de sept ans. Elle incarne la légitimité de la famille Sanson qu’elle dirigeait d’une main de fer.



Charles Jean-Baptiste Sanson : petit fils et fils des Charles Sanson précédents, il a été élevé à la dur par sa mère car il a dû prendre en main les affaires de sa famille à l’âge de sept ans, après le décès de son père. C’est lui qui introduit l’histoire et la série lors de la première saga « Innocent » avant que son fils et sa fille ne lui succède. C’est par son ambition et celle de sa mère qu’il est devenu l’exécuteur de Paris. Il est extrêmement rigoureux. C’est par lui que la famille Sanson s’enracine dans la fonction de bourreau. Il donna aussi une dimension scientifique à la profession en disséquant les cadavres des suppliciés. Grâce à lui, la famille Sanson pratique aussi la médecine. Particulièrement chaud lapin, il a eu une nombreuse descendance, dont les deux personnages principaux de cette série, Charles-Henri Sanson, exécuteur de Paris et Marie-Josèphe, exécutrice de la prévôté de Versailles.



Jeanne-Gabrielle : seconde épouse de Charles Jean-Baptiste Sanson et mère entre autre des deux personnages principaux de cette saga. Elle est la fille d’un exécuteur de province.



Madeleine-Claude Sanson : fille aînée de Charles Jean-Baptiste et de Jeanne Gabrielle Sanson. Elle a épousé un bourreau de province.



Charle-Henri Sanson : malgré lui, il doit succéder à son père comme exécuteur de la prévôté de Paris. Il est pourtant contre la peine de mort mais son père le force à lui succéder. Il arrive à fréquenter la cour de Versailles et devient l’ami du jeune Dauphin, le futur roi Louis XVI. Il doit, dès ses quatorze ans, remplacer son père, victime d’une attaque et devenu invalide. Il est aussi élevé à la dur par sa grand-mère maternelle. Malgré que ce métier le rebutait, il parvient exercer sa fonction d’exécuteur avec un grand professionnalisme et conscient de ses responsabilité, devient naturellement le chef de la famille Sanson, famille d’exécuteurs maintenant répartie dans toute la France.



Marie-Anne : fille de maraîcher, elle épouse Charles-Henri Sanson et lui donne un fils.



Henri : petit garçon, il est le fils de Charles-Henri Sanson et de Marie-Anne. Il est obligé d’assister aux exécutions et aux dissections pratiquées par son père car celui-ci destine déjà son fils à devenir exécuteur. Il ne comprend pas cette justice qui, il lui semble, malgré son jeune âge, injuste.



Marie-Josèphe Sanson : petite, elle se passionne pour l’anatomie. Elle assiste sans traumatisme aux dissections des cadavres pratiquées par son père et aussi aux exécutions pratiquées par son père et son frère. Elle est déjà rebelle et se mêle des histoires des hommes de la famille. Malgré les sévères punitions infligées par sa grand-mère pour n’être qu’une femme, elle résiste. Malheureusement pour elle, elle a été violée à l’âge de l’innocence par une personne influente. Malgré tout, Marie-Josèphe arrive, en étant une femme, à devenir exécuteur de Versailles. Son premier supplicié est l’homme qui a abusé d’elle quand elle était encore enfant. L’exécution tournera à la vengeance. Libre, elle est autant attirée par les hommes que par les femmes. Elle va arriver à devenir l’amie de Marie-Antoinette. Son premier amour, un métis venu des îles, a été lâchement assassiné par un noble de la cour. Par un savant Stratagème, elle arrive à le faire condamné à mort. Brillante, belle et séduisante, elle développe très vite des idées libertaires et échappe à la soumission de la famille Sanson par son caractère fort. C’est sans doute le personnage le plus fascinant de la série.



Jeanne de Valois Saint-Rémy : prostituée spécialisée dans le sadomasochisme, elle a ses entrées à la cour. Elle prétend qu’elle est de noble extraction et qu’elle est une descendante de la dynastie des Valois. Arrêtée par Charles Henri Sanson pour prostitution et crime, elle est finalement reconnue descendante de la famille royale et est graciée par le roi et rétablie dans sa noblesse. Elle portera le nom et le titre de comtesse de la Motte (c’est presque comique pour une ancienne prostituée) et organisera plus tard l’affaire su collier qui éclaboussera la réputation de Marie-Antoinette.



Il faut ajouter à cette liste non exhaustive, les valets de la famille Sanson, les personnages historiques tel les rois de France, leur épouse, les nobles de la cour, les condamnés, surtout ceux qui sont célèbres comme Damiens, condamné car considéré après son attentat contre Louis XV comme régicide, les favorites des rois, les révolutionnaires comme Danton ou Robespierre et bien d’autres …

Si la qualité du graphisme est toujours à couper le souffle et que l'atmosphère de la révolte du Tiers-Etat est parfaitement rendu. Le charme a moins opéré avec ce tome. L'aventure est toujours prenante, mais le gore sans autre but que le gore et des révélations un peu tirées par les cheveux m'ont laissées de marbre.

Le final de la seconde série d'Innocent est à l'image de ce manga : sanglant, violent et sans concession.

Nous découvrons comment chaque protagonistes de la famille Sanson va finir. Marie-Joseph va subir les foudres de la Terreur.

Un final qui parfois donne la nausée mais toujours encré dans l'Histoire de France et de son époque.



Innocent et Innocent rouge sont deux série de manga historique très bien dessinées et documentées mais âmes sensibles s'abstenir.

Elle est arrivée cette conclusion à la fois tant attendue et redoutée de cette série sur la famille des bourreaux de Paris à l'aube de la Révolution - que j'ai suivi si religieusement depuis sa sortie !



C'est dense, le mangaka joue beaucoup avec le parallèle entre la "véritable" Marie-Antoinette et son avatar de lycéenne ultra-populaire de notre époque. Si dans les tomes précédents j'avais trouvé la comparaison très pertinente et judicieuse pour faire ressortir des vérités sur les comportements humains, ici j'ai trouvé cet ersatz un peu encombrant.



Enfin, l'objet de ce dernier tome est bien sûr la décapitation de l'Autrichienne que les Parisiens ont aimé détester et j'ai trouvé que son mangaka passait trop vite ses derniers instants (au profit d'un certain type de perception) alors même qu'il en avait fait des développements très intéressants avant cela.

Mais cette fois-ci c'est le régime de la Terreur qui occupe cet opus. On y retrouve décortiqué des mécanismes qui ont permis à des fous comme Robespierre de galvaniser la haine des foule et leur soif de vengeance pour perpétrer des atrocités comme on en avait peu vu depuis les guerres du Moyen Âge au nom du peuple, cette nouvelle entité venue accomplir une vengeance quasi divine sur l'aristocratie adoratrice du veau d'or.

Cette partie a de quoi glacer le sang de plus d'un lecteur ; surtout si par malheur on allume les infos juste derrière...



Malgré les petites déceptions, cette série m'aura tout de même passionnée et interpellée sur l'histoire de la Révolution française et bien plus, et cela jusqu'à la fin. Malgré le gore, j'en arriverai presque à souhaiter une série à suivre sur la Terreur. A défaut, je me contenterai d'être attentive aux nouveaux projets du mangaka.

Charles Jean-Baptiste Sanson, le père de Charles-Henri et de Mari-Josèphe est mort. Nous sommes en mille sept cent soixante dix-neuf, deux ans après le décès du patriarche. Charles-Henri est toujours Monsieur Paris, l’exécuteur des hautes œuvres de Paris et sa sœur Marie-Josèphe, exécutrice des hautes œuvres de la prévôté de l’hôtel, soit de Versailles. Le frère et la sœur sont toujours autant déterminés à mettre un point d’honneur à exercer leur métier de bourreau. Pendant ce temps, le royaume est tant endetté qu’il est au bord de la faillite. Le peuple gronde, il est affamé et est écrasé d’impôt. Mais la cour fait toujours la fête et les fastes ne semble pas avoir de limite. Louis XVI se veut plus humaniste que ses ancêtres et tente d’adoucir les peines du peuple de France. Les sévices réservés aux criminels n’ont plus la cote et les exécuteurs se voient de plus en plus inutiles. Surtout que le royaume n’a pas assez d’argent pour les rémunérer. Charles-Henri est dans l’inquiétude. Des bandits de grands-chemins commencent à millier les convois qui viennent livrer Versailles. Un certain Danton serait l’un des investigateurs de ses méfaits. Marie-Josèphe ne se contente pas d’être un exécuteur, elle doit aussi enquêter sur ces larcins et remplit également le rôle de garde du corps de la famille royale et doit en assurer la protection au cœur même de Versailles. Elle retrouve un jeune homme qui est l’un des terroristes, le fils de Damiens, le régicide exécuté par Charles-Henri quelques années plus tôt…



La France gronde, le roi dirige un pays au bord de la ruine et prend conscience de l’importance de sa tâche. Il désire être plus populaire mais les idées libertaires se développent et se propagent dans tout le royaume, notamment par le biais de nouveaux intellectuels tels Danton et Robespierre. Pour la famille Sanson, il est peut-être temps de s’adapter ou bien encore de choisir son camp. Celui des monarchistes absolus ou celui des futurs révolutionnaires ? L’histoire est en marche. Le monde s’agite. La France est ruinée et le roi doit faire face à la banqueroute de l’état. Même s’il tente d’épargner le peuple des problèmes financiers du royaume, ce dernier gronde de plus en plus. Le roi prononce e moins en mins de condamnation et les exécuteurs comme Charles-Henri Sanson ont de moins en moins de travail. La justice semble aussi changer.Le raine Marie-Antoinette vis dans l’insouciance, à l’abris des problèmes de l’état. Elle n’est finalement qu’une jeune mère encore adolescente qui ne pense qu’à briller de mille feux, de beautés pour épater ses courtisans et courtisanes. Parmi eux et elles, elle commence, sans le savoir, à y collectionner des ennemis. Les éconduits, les répudiés, les jaloux. Si ont ajoute ses courtisans frustrés et le peuple affamé, la famille royale et sa sécurité sont de plus en plus fragiles. Le graphisme est toujours fantastique. Il doit représenter des heures de travail mais en plus, il y a ce petit truc en plus qui fait qu’il ne se contente pas d’être beau mais qu’il vous touche et à lui seul, déclenche des émotions visuelles, sensuelles. Bref, le scénario est intense, il ne faut pas y chercher une rigoureuse vérité historique car il est évidemment romancé mais c’est ce qui fait aussi le charme de cette série. Lu en numérique sur KINDLE et vraiment impatient d’entamer le suivant.





Personnages : principalement les membres de la famille d’exécuteurs, les Sanson de Longval.



Charles Sanson de Longval : officier de l’armée française sous le roi Louis XIV, il rencontre et tombe amoureux de Marguerite Jouënne, magnifique jeune femme mais fille d’un bourreau. C’est par amour pour elle que Charles a aussi épousé la maudite profession d’exécuteur. C‘ est donc le fondateur, bien malgré lui, de la lignée des bourreaux Sanson.



Marguerite Jouënne : très jolie jeune femme, elle ne peut cependant pas trouver de prétendant car son père est le bourreau de Dieppe. Les bourreaux sont considérés comme des personnes maudites et leur famille aussi. Elle piège de ses charmes Charles Sanson. Pour l’avoir séduite et « volé » sa pureté, ce dernier, aussi par peur de son beau-père, succède à ce dernier et devient le premier exécuteur officiel de la famille Sanson.



Charles deuxième du nom : il succède à son père en tant que bourreau de Dieppe. C’était un mari aimant et compatissant mais il est mort jeune et n’apparaît pas dans l’histoire de la famille. Son fils lui a succédé à l’âge de sept ans. Par contre, son épouse dirigea de main de fer la famille Sanson jusqu’à sa mort.



Anne-Marthe : c’est la sœur de la seconde épouse de Charles Sanson, premier du nom. Après le décès de son époux, elle pris en main les affaires de la famille d’exécuteur et la dirigea de façon autoritaire. Son fils, Charles Jean-Baptiste, dut succéder à son père à l’âge de sept ans. Elle incarne la légitimité de la famille Sanson qu’elle dirigeait d’une main de fer.



Charles Jean-Baptiste Sanson : petit fils et fils des Charles Sanson précédents, il a été élevé à la dur par sa mère car il a dû prendre en main les affaires de sa famille à l’âge de sept ans, après le décès de son père. C’est lui qui introduit l’histoire et la série lors de la première saga « Innocent » avant que son fils et sa fille ne lui succède. C’est par son ambition et celle de sa mère qu’il est devenu l’exécuteur de Paris. Il est extrêmement rigoureux. C’est par lui que la famille Sanson s’enracine dans la fonction de bourreau. Il donna aussi une dimension scientifique à la profession en disséquant les cadavres des suppliciés. Grâce à lui, la famille Sanson pratique aussi la médecine. Particulièrement chaud lapin, il a eu une nombreuse descendance, dont les deux personnages principaux de cette série, Charles-Henri Sanson, exécuteur de Paris et Marie-Josèphe, exécutrice de la prévôté de Versailles.



Jeanne-Gabrielle : seconde épouse de Charles Jean-Baptiste Sanson et mère entre autre des deux personnages principaux de cette saga. Elle est la fille d’un exécuteur de province.



Madeleine-Claude Sanson : fille aînée de Charles Jean-Baptiste et de Jeanne Gabrielle Sanson. Elle a épousé un bourreau de province.



Charle-Henri Sanson : malgré lui, il doit succéder à son père comme exécuteur de la prévôté de Paris. Il est pourtant contre la peine de mort mais son père le force à lui succéder. Il arrive à fréquenter la cour de Versailles et devient l’ami du jeune Dauphin, le futur roi Louis XVI. Il doit, dès ses quatorze ans, remplacer son père, victime d’une attaque et devenu invalide. Il est aussi élevé à la dur par sa grand-mère maternelle. Malgré que ce métier le rebutait, il parvient exercer sa fonction d’exécuteur avec un grand professionnalisme et conscient de ses responsabilité, devient naturellement le chef de la famille Sanson, famille d’exécuteurs maintenant répartie dans toute la France.



Marie-Anne : fille de maraîcher, elle épouse Charles-Henri Sanson et lui donne un fils.



Henri : petit garçon, il est le fils de Charles-Henri Sanson et de Marie-Anne. Il est obligé d’assister aux exécutions et aux dissections pratiquées par son père car celui-ci destine déjà son fils à devenir exécuteur. Il ne comprend pas cette justice qui, il lui semble, malgré son jeune âge, injuste.



Marie-Josèphe Sanson : petite, elle se passionne pour l’anatomie. Elle assiste sans traumatisme aux dissections des cadavres pratiquées par son père et aussi aux exécutions pratiquées par son père et son frère. Elle est déjà rebelle et se mêle des histoires des hommes de la famille. Malgré les sévères punitions infligées par sa grand-mère pour n’être qu’une femme, elle résiste. Malheureusement pour elle, elle a été violée à l’âge de l’innocence par une personne influente. Malgré tout, Marie-Josèphe arrive, en étant une femme, à devenir exécuteur de Versailles. Son premier supplicié est l’homme qui a abusé d’elle quand elle était encore enfant. L’exécution tournera à la vengeance. Libre, elle est autant attirée par les hommes que par les femmes. Elle va arriver à devenir l’amie de Marie-Antoinette. Son premier amour, un métis venu des îles, a été lâchement assassiné par un noble de la cour. Par un savant Stratagème, elle arrive à le faire condamné à mort. Brillante, belle et séduisante, elle développe très vite des idées libertaires et échappe à la soumission de la famille Sanson par son caractère fort. C’est sans doute le personnage le plus fascinant de la série.



Jeanne de Valois Saint-Rémy : prostituée spécialisée dans le sadomasochisme, elle a ses entrées à la cour. Elle prétend qu’elle est de noble extraction et qu’elle est une descendante de la dynastie des Valois. Arrêtée par Charles Henri Sanson pour prostitution et crime, elle est finalement reconnue descendante de la famille royale et est graciée par le roi et rétablie dans sa noblesse. Elle portera le nom et le titre de comtesse de la Motte (c’est presque comique pour une ancienne prostituée) et organisera plus tard l’affaire su collier qui éclaboussera la réputation de Marie-Antoinette.



Il faut ajouter à cette liste non exhaustive, les valets de la famille Sanson, les personnages historiques tel les rois de France, leur épouse, les nobles de la cour, les condamnés, surtout ceux qui sont célèbres comme Damiens, condamné car considéré après son attentat contre Louis XV comme régicide, les favorites des rois, les révolutionnaires comme Danton ou Robespierre et bien d’autres …

La grand-mère de Charles-Henri et de Marie-Josèphe, nos deux protagonistes, Anne-Marthe, vient de décédée. C’est cette maîtresse femme, qui, par son autorité intraitable, a fait ce que la famille Sanson est devenue. Charles, le deuxième du nom, est décédé alors que Charle Jean-Baptiste n’avait que sept ans. Sa mère l’obligeait déjà à écorcher vif les condamnés qui devait subir ce funeste sort. Charles Henri découvre alors la biographie de son arrière grand-père, Charles Sanson de Longval. Nous apprenons comment la famille Sanson a épousé la maudite profession d’exécuteur. Charles, alors jeune lieutenant dans l’armée royale, Charles s’enfuit avec la femme de son frère dont il est amoureux depuis l’enfance. Son frère décédé, il tente de rejoindre son unité cantonnée à Dieppe, après, durant quatre années, avoir guerroyé au Canada. La foudre s’abat sur un arbre quand les deux amants passent à sa proximité. La jeune femme est tuée par l’effondrement su végétal et Charles Sanson, inconscient, est secouru par un homme qui passait par là par hasard. Ce n’est autre que le père Jouëlle, exécuteur de la ville de Dieppe. Maudit par sa profession, il lui reste une fille que personne ne veut épouser car elle porterait malheur, les mans ensanglantées par le métier exercé par sa famille. La jeune femme est superbe et malgré son deuil, Charles en tombe follement amoureux sans connaître la profession de son père. Il déshonore la jouvencelle. Pris de remord, il décide de l’épouser. mais il doit démissionner de l’armée pour ne pas déshonorer son corps et il doit aussi épouser la profession de son beau-père. Voilà la famille Sanson et ses descendants devenus bourreaux. Marie-Josèphe vient prélever sa part d’héritage auprès de Charles-Henri et la voilà maintenant totalement indépendante de son frère et de sa pseudo autorité…



Deuxième tome de la suite, il nous plonge dans la biographie su Sanson qui est le premier Charles de la lignée d’exécuteur. Le pauvre, piégé par la belle Marguerite Jouënne, fille du bourreau de Dieppe, entraîne bien malgré lui, sa descendance et la maudit pour les générations suivantes à devenir exécuteurs. Charles, après que sa femme lui a avoué qu’elle l’a séduite et que ce n’st pas lui qui l’a déshonorée, quitte son beau-père pour prendre le poste des hautes œuvres de Paris. Il a un fils de cette première union, le grand-père de Charles-Henri et de Marie-Josèphe. Charles, premier du nom, exécute sans trembler et sans émotions. Il se dit déjà que sa descendance lui sera rancunière d’avoir chu dans cette horrible profession légalisée par la monarchie absolue. Le graphisme, bien que chargé et que je pourras qualifier de baroque, est toujours magnifique. Ce tome est principalement dédié au début de la famille Sanson, elle nous apprend comment ils sont devenu exécuteurs. Le contexte historique se contente d’être en arrière plan, il est surtout présent dans les costumes. Nous sommes dans un genre de huis-clos, entre Charles-Henri et Marie-Josèphe. Elle affirme son indépendance, libre de corps et d’esprit. L’épouse de Charles-Henri déteste sa belle-sœur car elle pense sincèrement que le rôle des femmes est de donner une descendance à leur époux et de lui faire plaisir quand il rentre le soir. Marie-Josèphe est féministe avant l’heure et ne s’en laisse pas conter par sa belle-sœur quelle qualifie de jalousée son indépendance. Ce tome, surtout consacré au passé de la famille Sanson est à lire comme un interlude. Lu en version numérique, avec une superbe numérisation.



Personnages : principalement les membres de la famille d’exécuteurs, les Sanson de Longval.



Charles Sanson de Longval : officier de l’armée française sous le roi Louis XIV, il rencontre et tombe amoureux de Marguerite Jouënne, magnifique jeune femme mais fille d’un bourreau. C’est par amour pour elle que Charles a aussi épousé la maudite profession d’exécuteur. C‘ est donc le fondateur, bien malgré lui, de la lignée des bourreaux Sanson.



Marguerite Jouënne : très jolie jeune femme, elle ne peut cependant pas trouver de prétendant car son père est le bourreau de Dieppe. Les bourreaux sont considérés comme des personnes maudites et leur famille aussi. Elle piège de ses charmes Charles Sanson. Pour l’avoir séduite et « volé » sa pureté, ce dernier, aussi par peur de son beau-père, succède à ce dernier et devient le premier exécuteur officiel de la famille Sanson.



Charles deuxième du nom : il succède à son père en tant que bourreau de Dieppe. C’était un mari aimant et compatissant mais il est mort jeune et n’apparaît pas dans l’histoire de la famille. Son fils lui a succédé à l’âge de sept ans. Par contre, son épouse dirigea de main de fer la famille Sanson jusqu’à sa mort.



Anne-Marthe : c’est la sœur de la seconde épouse de Charles Sanson, premier du nom. Après le décès de son époux, elle pris en main les affaires de la famille d’exécuteur et la dirigea de façon autoritaire. Son fils, Charles Jean-Baptiste, dut succéder à son père à l’âge de sept ans. Elle incarne la légitimité de la famille Sanson qu’elle dirigeait d’une main de fer.



Charles Jean-Baptiste Sanson : petit fils et fils des Charles Sanson précédents, il a été élevé à la dur par sa mère car il a dû prendre en main les affaires de sa famille à l’âge de sept ans, après le décès de son père. C’est lui qui introduit l’histoire et la série lors de la première saga « Innocent » avant que son fils et sa fille ne lui succède. C’est par son ambition et celle de sa mère qu’il est devenu l’exécuteur de Paris. Il est extrêmement rigoureux. C’est par lui que la famille Sanson s’enracine dans la fonction de bourreau. Il donna aussi une dimension scientifique à la profession en disséquant les cadavres des suppliciés. Grâce à lui, la famille Sanson pratique aussi la médecine. Particulièrement chaud lapin, il a eu une nombreuse descendance, dont les deux personnages principaux de cette série, Charles-Henri Sanson, exécuteur de Paris et Marie-Josèphe, exécutrice de la prévôté de Versailles.



Jeanne-Gabrielle : seconde épouse de Charles Jean-Baptiste Sanson et mère entre autre des deux personnages principaux de cette saga. Elle est la fille d’un exécuteur de province.



Madeleine-Claude Sanson : fille aînée de Charles Jean-Baptiste et de Jeanne Gabrielle Sanson. Elle a épousé un bourreau de province.



Charle-Henri Sanson : malgré lui, il doit succéder à son père comme exécuteur de la prévôté de Paris. Il est pourtant contre la peine de mort mais son père le force à lui succéder. Il arrive à fréquenter la cour de Versailles et devient l’ami du jeune Dauphin, le futur roi Louis XVI. Il doit, dès ses quatorze ans, remplacer son père, victime d’une attaque et devenu invalide. Il est aussi élevé à la dur par sa grand-mère maternelle. Malgré que ce métier le rebutait, il parvient exercer sa fonction d’exécuteur avec un grand professionnalisme et conscient de ses responsabilité, devient naturellement le chef de la famille Sanson, famille d’exécuteurs maintenant répartie dans toute la France.



Marie-Anne : fille de maraîcher, elle épouse Charles-Henri Sanson et lui donne un fils.



Henri : petit garçon, il est le fils de Charles-Henri Sanson et de Marie-Anne. Il est obligé d’assister aux exécutions et aux dissections pratiquées par son père car celui-ci destine déjà son fils à devenir exécuteur. Il ne comprend pas cette justice qui, il lui semble, malgré son jeune âge, injuste.



Marie-Josèphe Sanson : petite, elle se passionne pour l’anatomie. Elle assiste sans traumatisme aux dissections des cadavres pratiquées par son père et aussi aux exécutions pratiquées par son père et son frère. Elle est déjà rebelle et se mêle des histoires des hommes de la famille. Malgré les sévères punitions infligées par sa grand-mère pour n’être qu’une femme, elle résiste. Malheureusement pour elle, elle a été violée à l’âge de l’innocence par une personne influente. Malgré tout, Marie-Josèphe arrive, en étant une femme, à devenir exécuteur de Versailles. Son premier supplicié est l’homme qui a abusé d’elle quand elle était encore enfant. L’exécution tournera à la vengeance. Libre, elle est autant attirée par les hommes que par les femmes. Elle va arriver à devenir l’amie de Marie-Antoinette. Son premier amour, un métis venu des îles, a été lâchement assassiné par un noble de la cour. Par un savant Stratagème, elle arrive à le faire condamné à mort. Brillante, belle et séduisante, elle développe très vite des idées libertaires et échappe à la soumission de la famille Sanson par son caractère fort. C’est sans doute le personnage le plus fascinant de la série.



Jeanne de Valois Saint-Rémy : prostituée spécialisée dans le sadomasochisme, elle a ses entrées à la cour. Elle prétend qu’elle est de noble extraction et qu’elle est une descendante de la dynastie des Valois. Arrêtée par Charles Henri Sanson pour prostitution et crime, elle est finalement reconnue descendante de la famille royale et est graciée par le roi et rétablie dans sa noblesse. Elle portera le nom et le titre de comtesse de la Motte (c’est presque comique pour une ancienne prostituée) et organisera plus tard l’affaire su collier qui éclaboussera la réputation de Marie-Antoinette.



Il faut ajouter à cette liste non exhaustive, les valets de la famille Sanson, les personnages historiques tel les rois de France, leur épouse, les nobles de la cour, les condamnés, surtout ceux qui sont célèbres comme Damiens, condamné car considéré après son attentat contre Louis XV comme régicide, les favorites des rois, les révolutionnaires comme Danton ou Robespierre et bien d’autres …

Comme tous les autres tomes de cette saga, sitôt acheté , sitôt dévoré !

Entre le graphisme toujours autant à coupé le souffle - bien qu'ici les traits semblent parfois englouttis dans la folie des personnages dessinés - , l'aspect très didactique de la série et les têtes qui tombent ou s'apprênt à tomber à tour de bras ! (et pourtant la guillotine n'a pas encore été inventée ! Le 18ème siècle n'évoluait pas aussi vite que le 20ème en matière d'innovations techniques...)



La Révolution se rapproche de plus en plus et la gronde s'élève parmi le tiers-état au point de créer des "milices" qui détroussent les nobles, et Marie-Joseph Sanson compte bien passer les comploteurs par le tranchant de sa lame, et sa fureur est sans faille ! Même lorsqu'elle se dit que le visage de l'un de ces jacques lui est familier...

Le couple Louis XVI - Marie-Antoinette perdure à sa cour dans la plus grande insouciance de tout ce qui se trame autour d'eux, y compris les complots et les rancoeurs...



Après le morbide Marquis de Sade, ce tome fait allusion à l'oeuvre plus politique de Jean-Jacques Rousseau. Et le mangaka s'autorise quelques planches anachroniques qui après avoir déroutées le lecteur donnent à réfléchir sur les travers de la royauté du XVIIIème mais aussi sur certains comportements humains que certains d'entre nous avons aujourd'hui (y compris dans la 'populace'!). Si la forme a changé, le fond reste le même...

Pourvu que le 21ème siècle soit moins sanglant que le 18ème !!

Wahou ! Quelle suite !

Je dois bien dire aussi que le coup de Marie-Antoinette qui fait un doigt d'honneur sur la couverture, c'est pas mal pensé. Le moins qu'on puisse dire c'est que cette image contraste radicalement avec celle qu'a voulu donner Fuyumi Soryo. Certes, n'ayant pas Marie-Antoinette parmi mes idoles de l'Histoire, ça me va bien. Toutefois, il faut bien le dire, à ce stade, Mare-Antoinette est encore une jeune oie innocente qui est déterminée à conquérir la virginité de son mari Louis XVI, oui elle l'aura ! et ainsi elle ne décevra pas sa mère.

De toute façon, ce n'est pas elle qui nous intéresse, mais le frère et la sœur Sanson. Ses deux bourreaux entre qui la compétition monte encore d'un cran : jusqu'au duel ! L'enjeu : que Marie-Josèphe se plie à sa condition de femme et se marie docilement pour accomplir le devoir qui incombe à son sexe. Mais ouf ! Un étrange (et très célèbre) chevalier androgyne, "ancêtre" de 007 vient à la rescousse !



Avec les graphismes toujours superbement envoûtants, la tension est à son comble !

La révolution gronde à tous les niveaux , chez les rois, les bourreaux et le peuple. Mais comment cela va-t-il finir ?

Réponse dans le tome suivant, le dernier de la série.