Citations de Sigmund Freud (1383)
Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons.
Aucun mortel ne peut garder un secret. Si les lèvres restent silencieuses, ce sont les doigts qui parlent. La trahison suinte par tous les pores de sa peau.
Au commencement des temps, les mots et la magie étaient la même chose.
Les poètes et les romanciers sont de précieux alliés… Ils sont, dans la connaissance de l'âme, nos maîtres à tous, hommes vulgaires, car ils s'abreuvent à des sources que nous n'avons pas encore rendues accessibles à la science.
L'interprétation des rêves est, en réalité, la voie royale de la connaissance de l'inconscient, la base la plus sûre de nos recherches, et c'est l'étude des rêves, plus qu'aucune autre, qui vous convaincra de la valeur de la psychanalyse et vous formera à sa pratique. Quand on me demande comment on peut devenir psychanalyste, je réponds : par l'étude de ses propres rêves.
Le moi n'est pas maître dans sa propre maison.
L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir.
Il existe infiniment plus d’hommes qui acceptent la civilisation en hypocrites que d’hommes vraiment et réellement civilisés
Partout où je suis allé, un poète était allé avant moi.
"Les émotions non exprimées ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide. "
cité par Alex Michaelides in "dans son silence"
L'opposé du jeu n'est pas le sérieux mais la réalité.
Dans tout rêve, il y a au moins un endroit qui est insondable – un ombilic, pour ainsi dire, qui est son point de contact avec l’inconnu. ("L’Interprétation des rêves")
Quand on m'attaque, je peux me défendre ; mais devant les louanges, je suis sans défense.
En plaisantant on peut tout dire, même la vérité.
Celui qui baise avec ardeur les lèvres d'une jolie fille ne se servira peut-être qu'avec répugnance de la brosse à dents de celle-ci, bien qu'il n'y ait aucune raison de supposer que sa cavité buccale, qui ne le dégoute pas, soit plus propre de celle de la jeune fille.
Les illusions nous rendent le service de nous épargner des sentiments pénibles et de nous permettre d'éprouver à leur place des sentiments de satisfaction. Aussi devons-nous nous attendre à ce qu'elles en viennent un jour à se heurter contre la réalité, et le mieux que nous ayons à faire, c'est d'accepter leur destruction sans plaintes ni récriminations.
Nous savons qu'il existe dans la masse humaine le fort besoin d'une autorité qu'on puisse admirer, devant laquelle on s'incline, par laquelle on est dominé et même éventuellement maltraité. La psychologie de l'individu nous a appris d'où vient ce besoin de la masse : c'est la nostalgie du père.
L’origine des névroses est à chercher dans des traumatismes apparus durant l’enfance.
Tout symptôme, n'est-il pas une façon de dire, en même temps que de cacher quelque chose à quelqu'un ?
Il n'apparaît pas clairement que la beauté apporte un profit ; sa nécessité culturelle ne se laisse pas discerner et cependant on ne saurait en concevoir l'absence dans la culture.
[in "Le Malaise dans la culture"]