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Citations de Sigmund Freud (1385)


C'est à partir de 1907, c'est-à-dire pendant les années qui suivirent l'établissement de relations constantes entre Vienne et Zurich, que la psychanalyse prit cet essor extraordinaire sous le signe duquel nous vivons encore aujourd'hui ; essor dont nous avons la preuve dans la diffusion des ouvrages consacrés à la psychanalyse, dans l'augmentation du nombre de médecins désireux d'apprendre ou d'exercer la psychanalyse, ainsi que dans les attaques de plus en plus fréquentes qui sont dirigées contre elle dans les congrès et les réunions de sociétés savantes. La psychanalyse s'est propagée, en secouant de leur torpeur les psychiatres et en attirant sur elle l'attention de profanes cultivés et de représentants d'autres branches de la science.
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Il [Breuer] étudia systématiquement la pathologie d'autres symptômes morbides plus graves. Dans chaque cas, il constata que les symptômes étaient, pour ainsi dire, comme des résidus d'expériences émotives que, pour cette raison, nous avons appelé plus tard traumatismes psychiques ; leur caractère particulier s'apparentait à la scène traumatique qui les avait provoqués. Selon l'expression consacrée, les symptômes étaient déterminés par les scènes dont ils formaient les résidus mnésiques […].
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Jules II était apparenté à Michel-Ange, en ceci qu'il cherchait à réaliser des choses grandes et puissantes, surtout grandes par les dimensions. C'était un homme d'action [...] Il sut apprécier Michel-Ange comme un égal, [...] L'artiste avait conscience d'une égale violence de l'ambition en lui-même, mais il se peut que sa tendance à la méditation lui donnant une vue plus profonde des choses, il ait pressenti l'insuccès auquel tous deux étaient voués. [p. 119, Le Moïse de Michel-Ange]
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[…] je pense que l’empereur romain qui fit exécuter un de ses sujets parce que celui-ci l’avait assassiné en rêve a eu tort. Il aurait dû se demander d’abord quelle était la signification de ce rêve.
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Sigmund Freud
Tout ce qui travaille au développement de la culture travaille aussi contre la guerre.
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Je suis naturellement tout disposé à reconnaître à chacun le droit de dire et d'écrire ce que bon lui semble, mais non le droit de faire passer ses idées pour ce qu'elles ne sont pas.
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Que veut le psychanalyste, en effet? Ramener à la surface de la conscience tout ce qui en a été refoulé.
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Sigmund Freud
Les grandes choses peuvent se manifester par de petits signes.
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[Définition de l'intensification affective] :

En partageant l'excitation de ceux dont [l’individu] a subi l'action, il augmente leur propre excitation, et c'est ainsi que la charge affective des individus s'intensifie par induction réciproque.
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Les arguments logiques ne peuvent […] rien contre les intérêts affectifs, et c'est pourquoi la lutte à coup de raisons est si stérile dans le monde des intérêts. […] Les hommes les plus intelligents perdent subitement toute faculté de comprendre et se comportent comme des imbéciles, dès que les idées qu'on leur présente se heurtent chez eux à une résistance affective, mais […] leur intelligence et leur faculté de comprendre se réveillent, lorsque cette résistance est vaincue. L'aveuglement logique dans lequel cette guerre a plongé précisément les meilleurs de nos concitoyens n'est donc qu'un phénomène secondaire, la conséquence d'une excitation affective et, il faut l'espérer, disparaîtra avec les causes qui l'ont provoqué.
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A la base de la prohibition se trouve généralement un mauvais désir, un souhait de mort formulé contre une personne aimée. Ce désir est refoulé par une prohibition ; mais celle-ci est rattachée à une certaine action qui, par suite d'un déplacement, se substitue à l'action hostile à l'égard de la personne aimée et dont l'exécution est menacée de la peine de mort. Mais le processus subit un développement ultérieur, à la suite duquel le souhait de mort formulé contre une personne aimée est remplacé par la crainte de voir cette personne mourir. En faisant preuve d'un tendre altruisme, la névrose ne fait donc que compenser l'attitude opposée qui est à sa base et qui est celle d'un brutal égoïsme.
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Sigmund Freud
Chaque enfant qui joue se conduit comme un écrivain, dans la mesure où il crée un monde à son idée, ou plutôt arrange ce monde d'une façon qui lui plaît ... Il joue sérieusement. Ce qui s'oppose au jeu n'est pas le sérieux, mais la réalité.
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« L’humour n’a pas seulement quelque chose de libérateur comme le mot d’esprit et le comique, mais également quelque chose de grandiose et d’exaltant, traits qui ne se retrouvent pas dans les deux autres sortes de gain de plaisir obtenu à partir de l’activité intellectuelle.
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L'angoisse est un refus que le "moi" oppose aux désirs refoulés devenus puissants ; c'est pourquoi sa présence dans le rêve est très explicable si le rêve exprime trop complètement ces désirs refoulés.
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Sigmund Freud
Je plonge dans les bourbiers pour que les générations montantes puissent édifier de belles cathédrales.
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Sigmund Freud
L'inconscient est le psychique lui-même et son essentielle réalité.
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"Nous voyons que les hommes tombent malades quand, par suite d’obstacles extérieurs ou d’une adaptation insuffisante, la satisfaction de leurs besoins érotiques leur est refusée dans la réalité. Nous voyons alors qu’ils se réfugient dans la maladie, afin de pouvoir, grâce à elle, obtenir les plaisirs que la vie leur refuse. […] Ajoutons que la résistance de nos malades à se guérir ne relève pas d’une cause simple, mais de plusieurs motifs. Ce n’est pas seulement le « moi » du malade qui se refuse énergiquement à abandonner des refoulements qui l’aident à se soustraire à ses dispositions originelles ; mais les instincts sexuels eux-mêmes ne tiennent nullement à renoncer à la satisfaction que leur procure le substitut fabriqué par la maladie, et tant qu’ils ignorent si la réalité leur fournira quelque chose de meilleur".
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Tous les enfants ne suçotent pas. Il est à supposer que c’est le propre de ceux chez lesquels la sensibilité érogène de la zone labiale est congénitalement fort développée. Si cette sensibilité persiste, l’enfant sera plus tard un amateur de baisers, recherchera les baisers pervers, et, devenu homme, il sera prédisposé à être buveur et fumeur. Mais s’il y a refoulement, il éprouvera le dégoût des aliments et sera sujet à des vomissements hystériques. En vertu de l’utilisation commune de la zone bucco-labiale, le refoulement se portera sur l’appétit. Nombre de femmes que j’ai soignées, et qui présentaient des troubles de l’appétit, la boule hystérique, le sentiment de constriction de la gorge, le vomissement, s’étaient passionnément livrées à la succion pendant leur enfance.
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Un de ces contacts, celui des muqueuses buccales –sous le nom ordinaire de baiser- a acquis dans de nombreux peuples, parmi lesquels les peuples civilisés, une haute valeur sexuelle, bien que les parties du corps intéressées n’appartiennent pas à l’appareil génital, mais forment l’entrée du tube digestif […].
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Freud à Zweig 19-10-20

Après avoir enfin trouvé ici un peu de repos, je me souviens que je vous dois tous mes remerciements pour le beau livre que j'y ai trouvé et que j'ai encore lu dans la bousculade des deux premières semaines, et lu avec un plaisir immense, car sinon je n'éprouverais pas le besoin de vous écrire à ce propos. La perfection de l'intuition associée à la maîtrise de l'expression laissent le sentiment d'une rare satisfaction. Ce qui m'a surtout intéressé, ce sont les procédés d'accumulation et d'intensification grâce auxquels votre phrase s'approche toujours plus près et comme à tâtons de l'être le plus intime de ce que vous décrivez. C'est comme l'accumulation de symboles dans le rêve, qui laisse transparaître de plus en plus nettement ce qui est voilé.
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