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Citations de Sigmund Freud (1383)


Le peuple [hébraïque] qui parvint à une telle concentration des propriétés divines ne fut pas peu fier de ce progrès. Il avait dégagé le noyau paternel qui était de tout temps dissimulé derrière chaque figure de dieu ; au fond, c’était un retour aux débuts historiques de l’idée de Dieu. Dès lors, Dieu était un être unique, les relations à lui pouvaient recouvrer l’intimité du rapport de l’enfant au père. Cependant, si l’on avait fait tant pour le père, c’est qu’on voulait être récompensé en retour, être pour le moins l’unique enfant à être aimé, le peuple élu. Beaucoup plus tard, la pieuse Amérique élève la prétention d’être «God’s own country» [la propre patrie de Dieu] et, pour l’une de ses formes sous lesquelles les hommes vénèrent la divinité, ce ne manque pas d’être exact.
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L'homme, quelque rabaissé qu'il soit au-dehors, se sent souverain dans sa propre âme. Il s'est forgé quelque part, au cœur de son moi, un organe de contrôle qui surveille si ses propres émotions et ses propres actions sont conformes à ses exigences. Ne le sont-elles pas, les voilà impitoyablement inhibées et reprises. La perception intérieure, la conscience, rend compte au moi de tous les processus importants qui ont lieu dans l'appareil psychique, et la volonté, guidée par ces renseignements, exécute ce qui est ordonné par le moi, corrigeant ce qui voudrait se réaliser de manière indépendante (…).
Dans certaines maladies, et, de fait, justement dans les névroses, que nous étudions, il en est autrement. Le moi se sent mal à l'aise, il touche aux limites de sa puissance en sa propre maison, l'âme. Des pensées surgissent subitement dont on ne sait d'où elles viennent ; on n'est pas non plus capable de les chasser. Ces hôtes étrangers semblent même être plus forts que ceux qui sont soumis au moi ; ils résistent à toutes les forces de la volonté qui ont déjà fait leurs preuves, restent insensibles à une réfutation logique, ils ne sont pas touchés par l'affirmation contraire de la réalité. La psychanalyse entreprend d'élucider ces cas morbides inquiétants, elle organise de longues et minutieuses recherches, elle se forge des notions de secours et des constructions scientifiques, et, finalement, peut dire au moi :
«Il n'y a rien d'étranger qui se soit introduit en toi, c'est une part de ta propre vie psychique qui s'est soustraite à ta connaissance et à la maîtrise de ton vouloir. C'est d'ailleurs pourquoi tu es si faible dans ta défense; tu luttes avec une partie de ta force contre l'autre partie, tu ne peux pas rassembler toute ta force ainsi que tu le ferais contre un ennemi extérieur. (…) La faute, je dois le dire, en revient à toi. Tu as trop présumé de ta force lorsque tu as cru pouvoir disposer à ton gré de tes instincts sexuels et n'être pas obligé de tenir compte le moins du monde de leurs aspirations. Ils se sont alors révoltés et ont suivi leurs propres voies obscures afin de se soustraire à la répression, ils ont conquis leur droit d'une manière qui ne pouvait plus te convenir.(…) Le psychique ne coïncide pas en toi avec le conscient : qu'une chose se passe dans ton âme ou que tu en sois de plus averti, voilà qui n'est pas la même chose(…).»
C'est de cette manière que la psychanalyse voudrait instruire le moi. Mais les deux clartés qu'elle nous apporte : savoir, que la vie instinctive de la sexualité ne saurait être complètement domptée en nous et que les processus psychiques sont en eux-mêmes inconscients, et ne deviennent accessibles et subordonnés au moi que par une perception incomplète et incertaine, équivalent à affirmer que le moi n'est pas maître dans sa propre maison.
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1) La perversion n'est pas une déviance individuelle par rapport à une norme universelle, elle s'inscrit au cœur même de la norme et se retrouve donc en puissance chez tous les hommes.
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Ce qu’aucune âme humaine ne désire, on n’a pas besoin de l’interdire.
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dans le TOUt,Tout s'affirme et tout se resoud,seul celui qui vit isole,est condamnè à l'anèantissement.l humain cherche A L'EXTERieur ce qui fait que l outil s est devellope alors que la masse populaire est arrierrèe .mentalement.ns sommes la plus vielle generation dans l histoire.pour etre JEUne ns devons ns deshabiller de ts les prejuges mme certains concets errones....je pense...
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de l'obscurite jaillie la lumiere.le pere de la psychanalyse a vivait dans une confusion interne.il devait se liberer,il a reussi à ns montrer le chemin car pour comprendre la maladie mentale,y a pas mieux,...que d'y vivre l'experience...en.temps rèel.lfond de l homme est comme l univers ...on peut s'y perdre...je pense...
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de l'obscurite jaillie la lumiere.le pere de la psychanalyse a vivait dans une confusion interne.il devait se liberer,il a reussi à ns montrer le chemin car pour comprendre la maladie mentale,y a pas mieux,...que d'y vivre l'experience...en.temps rèel.lfond de l homme est comme l univers ...
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Le véritable début de l'activité scientifique consiste bien plutôt en la description de phénomènes qui sont ensuite regroupes, ordonnés et inscrits dans des relations. -75-
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Certes, la psychanalyse ne peut se vanter de ne s’être jamais occupée de bagatelles. Au contraire, les matériaux de ses observations sont constitués généralement par ces faits peu apparents que les autres sciences écartent comme trop insignifiants, par le rebut du monde phénoménal. Mais ne confondez-vous pas dans votre critique l’importance des problèmes avec l’apparence des signes ? N’y a-t-il pas des choses importantes qui, dans certaines conditions et à de certains moments, ne se manifestent que par des signes très faibles ? Il me serait facile de vous citer plus d’une situation de ce genre.
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" Jamais nous ne sommes moins protégés de la souffrance que lorsque nous aimons."
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" Jamais nous ne sommes moins protégés de la souffrance que lorsque nous aimons."
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La question du but de la vie humaine a été posée d'innombrables fois ; elle n'a jamais encore reçu de réponse satisfaisante. Peut-être n'en comporte-t-elle aucune.
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L’enfant a pu se pénétrer des préceptes moraux qui excluent expressément du choix de l’objet les personnes aimées pendant l’enfance, appartenant au même sang que lui. Une telle inhibition est commandée par la société, obligée d’empêcher que la famille n’absorbe toutes les forces dont elle doit se servir pour former des organisations sociales supérieures ; la société fait alors usage de tous les moyens, afin que, en chacun de ses membres, et particulièrement chez l’adolescent, se relâchent les liens familiaux qui existaient seuls pendant l’enfance.
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" Les textes contenus dans ce recueil ont un siècle d'existence.
Tous appartiennent au XIXe siècle finissant, ils n'en constituent pas moins un lieu de naissance, celui de la psychanalyse (...). Les mots et expressions qui font leur apparition pour la première fois sont là pour le dire : défense, conversion, projection, fuite dans la psychose, choix de la névrose, etc. Et au-delà des mots, les conceptions : du conflit psychique, de l'inconscient, du rôle de la sexualité...
En même temps que se dessinent les contours de la chose, le mot se forge : de "l'analyse psychique" à la "psychoanalyse", dont la première occurrence se trouve dans un texte d'abord publié en français. " (Extrait de la préface)
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La plus belle illustration de la théorie populaire de la pulsion sexuelle est celle de la fable poétique de la séparation de l'être humain en deux moitiés - homme et femme - qui aspirent à s'unir à nouveau dans l'amour.
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Par le processus de déplacement une représentation peut transmettre tout son quantum d’investissement à une autre, par celui de la condensation, s’approprier tout l’investissement de plusieurs autres.
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[…] un acte psychique en général passe par deux phases, deux états, entre lesquels est intercalée une sorte d’épreuve (censure). Dans la première phase, il est inconscient et appartient au système Ics ; s’il est écarté par l’épreuve que lui fait subir la censure, le passage à la deuxième phase lui est refusé ; il est dit alors refoulé et doit nécessairement rester inconscient. Mais, s’il réussit dans cette épreuve, alors il entre dans la deuxième phase et appartient désormais au deuxième système que nous décidons d’appeler le système Cs. Mais son rapport à la conscience n’est pas encore déterminé de façon univoque par cette appartenance. Il n’est pas encore conscient mais bien plutôt susceptible de devenir conscient (selon l’expression de J. Breuer), autrement dit il peut maintenant, sans résistance particulière, et pourvu que certaines conditions se trouvent remplies, devenir objet de la conscience. Eu égard à cette possibilité de devenir conscient, nous appelons aussi le système Cs le « préconscient ».
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