AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Sigrid Undset (162)


N'avaient-ils pas vécu une heureuse vie, précisément parce qu'ils étaient restés crédules, confiants ?
Commenter  J’apprécie          60
Ses fils, elle avait cherché à les protéger sous son aile, enchaînée qu’elle était par les soucis des choses temporelles. Son angoisse, son indicible faiblesse, elle s’était efforcée de les cacher à son entourage ; elle avait passé partout droite et calme en apparence ; elle s’était tue et avait lutté pour assurer le bien-être de ses enfants par tous les moyens dont elle disposait.
Commenter  J’apprécie          42
Thorkild se le disait parfois lui même : il était d'une susceptibilité maladive, et il fallait qu'il réagit. De temps à autre il trouvait que c'était pure imagination que leur malheur. Leur mariage n'était pas ce qu'il avait espéré, parce qu'il s'était figuré que tous deux auraient senti, à vivre toujours ensemble, ce que madame Wegner avait pu sentir à chaque minute qu'elle passait avec sa fille : une impression de fête et de recueillement dans leur intérieur ..... il est vrai qu'il n'avait jamais connu de mariage où il en fut ainsi. Il avait surtout vu dans le mariage deux êtres s'insulter et tolérer, l'un aussi bien que l'autre, des offenses, qui, si elles avaient été faites par quelqu'un d'autre que par celui - ou celle - dont on partageait le lit, auraient suffi à vous séparer irrémédiablement de la personne. Des paroles empoisonnées, des soupçons infâmes, une conduite déloyale et impolie, un égoïsme cynique, voilà ce qu'un homme et une femme acceptaient l'un de l'autre...et, après s'être traités des pires noms, il se couchaient ensemble et procréaient.
Commenter  J’apprécie          10
Jenny découvrit ce que cela signifiait d'être mort. Ceux qui étaient morts n'existaient que dans le souvenir des vivants - qui pouvaient à volonté mettre fin à cette existence d'ombres précaires. Et alors ils n'étaient plus.
Commenter  J’apprécie          130
Il y avait en Islande un homme du nom de Veterlide qui venait du Ostfkord. Il s’en allait souvent faire du négoce au loin pendant l’été.
Commenter  J’apprécie          40
La colère ne lui était jamais d'un long secours; elle passait ses nuits à pleurer à chaude larmes à côté d'Ulvhild, pour tout ce qui avait été tenté de violence contre elle. Bentein avait ai moins réussi à briser sa virginité dans son âme.
Commenter  J’apprécie          30
La tendresse maternelle est un don de la nature, elle n'offre pas matière à réflexion.
Commenter  J’apprécie          50
Jamais il ne lui était venu à l’idée de noyer ses soucis dans la boisson, pas plus autrefois que maintenant. À son avis, c’était toujours avec joie qu’un homme devait se rendre à la table de beuverie.
Commenter  J’apprécie          70
« Je me suis dit, Kristin, que lorsque tu aurais toi-même mis des enfants au monde tu comprendrais mieux… » 

Elle se rappela ces paroles de sa mère. La fille y pensait avec tristesse — non pas certes qu’elle comprit maintenant sa mère. Mais elle commençait à se rendre compte combien il y avait de choses qu’elle ne comprenait pas.
Commenter  J’apprécie          00
Elle rêverait le Jésus historique, car elle prétendait qu'il était un pionnier du féminisme tandis que le clergé et l'église n'avaient jamais fait autre chose qu'opprimer les femmes.
Commenter  J’apprécie          10
Ils étaient parvenus au lieu du sacrifice situé dans une clairière. La forêt l’encerclait étroitement. Autour du rocher du sacrifice on avait dressé des pierres, mais plusieurs d’entre elles gisaient renversées et, dans toute la clairière jusqu’au sommet du monticule, croissaient de petits chênes, des bouleaux et des sorbiers. Entre les amas s’élevaient des hampes de fleurs rouges dont quelques-unes grainaient déjà point. Le vent emportait leur blanc duvet floconneux qui se posait sur les vêtements et les cheveux de Vigdis et de Ljot. Tout en marchant, elle secoua sa robe et sa chevelure.
Commenter  J’apprécie          10
On est forcé d'accepter...d'accepter bien des choses, quand on est pauvre.
Commenter  J’apprécie          10
Oui, vous êtes si bizarres tous les deux ; il faut, pour ainsi dire, que vous vous rendiez la vie compliquée et romantique.
Commenter  J’apprécie          30
Sigrid Undset
Ce qu'un homme possède le possède lui-même davantage qu'il ne le possède.
(Le prêtre Gunnulf)
Commenter  J’apprécie          112
En d’autres temps, un chef aurait pu prendre cet homme en main et l’utiliser. Mais en cet état du monde, chaque homme ne pouvait, la plupart du temps, s’en rapporter qu’à son propre jugement.
Commenter  J’apprécie          60
À la maison on demeure à tout jamais des enfants.
Commenter  J’apprécie          330
Und das leben ist so kurz und man ist so lange tot.

La vie est si courte et la mort si longue.
Commenter  J’apprécie          313
"Jenny, que tout cela est triste ! Je pense que l'on rencontre rarement une femme vraiment douée, heureuse de travailler, énergique, consciente de sa valeur humaine, distinguant le bien du mal ; cherchant à développer les dons et les instincts qu'elle juge bons et estimables, et à en étouffer d'autres, mauvais et inférieurs. Un beau jour elle fait la connaissance d'un type quelconque et alors adieu le travail, le développement et tout le reste. Elle renonce à elle-même pour l'amour d'un pauvre sire. Jenny, ne trouves-tu pas que c'est triste ?
- Si, mais nous sommes ainsi faites, nous toutes.
- Je ne vous comprends pas. Jamais nous ne pourrons nous mettre dans la tête que des êtres humains puissent manquer à ce point du sentiment de leur dignité. (…) Vous ne désirez pas travailler comme des êtres humains, vous ne voulez être que des femelles.
Commenter  J’apprécie          20
Il faut voir de ses propres yeux et penser par soi-même. Alors on se rend compte que tout dépend de soi-même : le profit que nous pouvons tirer de nos voyages, les choses que nous parvenons à voir et à comprendre, l'attitude que nous prenons, le choix que nous faisons de certaines influences. Oui, tout dépend de nous-mêmes. Et l'on apprend que nous sommes maîtres de tirer tel ou tel parti de notre vie. Evidemment, les circonstances jouent bien quelque rôle comme vous le disiez. Mais on découvre les forces personnelles qui permettent de vaincre ou de tourner les difficultés.
Commenter  J’apprécie          40
Je crois encore à mes rêves et le seul bonheur pour moi est celui auquel j'aspirais. Je crois encore qu'il existe. S'il n'existe pas, c'est de ma faute.
Commenter  J’apprécie          80



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sigrid Undset (511)Voir plus

Quiz Voir plus

Revue de presse ... 😂

Le Figaro, 06/09/1956. On nous prie d'annoncer les fiançailles de M. Pierre Racine avec Melle Mariette *** .

rond
carré
losange

10 questions
97 lecteurs ont répondu
Thèmes : presse écrite , brèves , insolite , humour , baba yagaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}