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Citations de Sophie Bassignac (141)


Sa femme ignorait que marcher sur le trottoir était une incongruité dans le bourg où on prenait le volant pour faire cent mètres. Ici, on gonflait les distances dès qu'il s'agissait de les parcourir à pied, comme on s'amuse à se faire peur. Marcher pouvait aussi être le signe d'une disgrâce, celle de n'avoir pas ou plus de permis ou celle de ne pouvoir se payer une voiture.
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On paye pour ceux qui nous ont précédés, pour leur dureté et leurs erreurs, alors que nos intentions ne sont pas comparables.
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J’ai passé ma vie à ne pas vouloir ressembler à ma mère. Aujourd’hui encore, je reste vigilante même si mon existence est aux antipodes de la sienne. Pourtant, quand je lui rends visite, deux ou trois fois par an, notre ressemblance physique me brise le moral à la manière d’une mauvaise habitude qu’aucun effort ne pourra jamais corriger. Je me vois dans trente ans et ce que je constate me déplaît souverainement. J’imagine que mes rondeurs deviendront son embonpoint, que ma peau aura la tremblotante mollesse de ses bajoues de cocker et que mon cul plat s’évasera comme le sien. Ma mère nous a donné sa laideur en héritage. Je n’y peux pas grand-chose
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Jamais je ne serais allée voir ce blockbuster américain autrement que contrainte et forcée. Et forcée, je l'étais. Il y avait même urgence.
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On la laissa parler sans intervenir car, chez les Pettigrew, il était d’usage d’écouter les enfants. C’était un principe jamais remis en question même si les récits peu structurés aux multiples ramifications tournaient parfois à la torture mentale ou au discours de dictateur cubain.
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Uncouple jauges les paysages de Citoyens en propriétaires terriens, puis un autre triuvatout joli,ce qui l'avait au plus haut point. L'art n'est pas joli, avait-il expliqué un jour à Anne-Marie Laure , Bessonneau qui, confondant le génie et la décoration, usait du même vocabulaire idiot.
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J'ai reçu une éducation traditionnelle et pendant toute mon enfance, on m'a serine qu'il était très impoli de parler de soi et très malsain de s'observer le nombril. Je suis longtemps restée sur cette idée. Mais quand j'ai commencé à m'intéresser à l'art, j'ai compris à quel point c'était idiot. Au fond , être curieux de soi ou être curieux des autres finit la plupart du temps par revenir au même, non? C'est la curiosité qui compte.
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Roi du malheur opiniâtre, Étienne restait un voyageur en transit, obsédé par la peur de manquer de correspondance qui le ramènerait chez lui
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Ils( les artistes) ont la même conscience de classe que les grands bourgeois et ils jouissent d'un privilège rare de transformer leur désespoir en or, se dit-il tout en plaquant un épi rebelle plante comme une idée fixe au sommet de son crâne.
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Elle pensait que l'amertume et la mélancolie qui allait avec donnaient aux gens un sentiment d'injustice qui les rendaient fous. Ils avaient besoin de convaincre les autres que le passé était bien mieux car ils y étaient seuls et c'était invivable.
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Le vent s'était levé et le laurier remuait comme s'il portait mille oiseaux cachés. Elle avait appris à reconnaître les vents, ceux qui restent dehors et ceux qui entrent dans la maison. Elle se dit en frissonnant que celui-là entrait même dans les corps.
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Rien ne nous est plus précieux que nos émotions. Ne les bradez pas et ne les étouffez pas non plus. Sans elles, nous ne sommes personne.
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On a besoin d’illusions pour se maintenir en vie, tu sais. Or le passé est sans illusions et, à mon âge, il est urgent de s’en faire.
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Henriette utilisait les livres comme des médicaments. Ils guérissaient son spleen et la protégeaient des maladies morales les plus pernicieuses.
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N'en tirez pas de conclusion hâtive, dit-elle. Vous savez, nous sommes magnifiquement pourvus contre la haine et la brutalité des autres. La plupart du temps, nous ne nous les voyons même pas. Nous avons la capacité de développer une cécité bienfaisante faite d'ignorance, de légèreté et d'un égoïsme salutaire qui nous permettent de survivre à toutes les variantes de la détestation.
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L’artiste est un aveugle qui voit autrement. 
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Mon imagination m’a sauvé la vie. 
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Ce qu’on n’a pas connu ne nous manque pas. 
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À chaque étape de notre existence, nous devons trouver l’éthique et l’esthétique qui lui correspond.
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À chaque étape de notre existence, nous devons trouver l'éthique et l'esthétique qui lui correspond.
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