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EAN : 9782709645706
250 pages
J.-C. Lattès (08/01/2014)
2.88/5   117 notes
Résumé :
Après des années new-yorkaises aussi branchées que dangereuses, Maryline, ancien mannequin longiligne, et William Halloway, ex-rock star, échouent sur la côte bretonne, à Ker Annette, pour y mener une vie de paisibles hôteliers. Mais un beau matin de juillet, une jeune femme est retrouvée morte dans la crique. Chargé de l'enquête, Simon Schwartz va bouleverser la vie tranquille de Maryline et réveiller les fantômes de sa jeunesse, lui qui était autrefois son grand a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
2,88

sur 117 notes
Je ne sais comment commencer cette critique, de la même façon je suis incapable de me prononcer sur le type de roman que je viens de lire. Et en même temps, je ne peux affirmer que ce roman m'ait déplu, sans qu'il ne m'ait vraiment plu...
Voilà que je m'emberlificote dans ce début de critique sans espoir de me sauver.
Help ! Qui peut m'aider ?
C'est ce que cette jeune femme a dû crier en se noyant dans la mer bretonne...

Car il y a une mort au départ de cette histoire. Une mort bizarre, qui demande à tout le moins quelque éclaircissement. C'est tout naturellement que Simon, le policier de service, se rendra à Ker Annette, la maison surplombant la crique où l'on a découvert le cadavre. Mais cette maison abrite son amour de jeunesse, la belle Maryline, ancien mannequin mariée à un ex-« guitar hero », et reconvertie en propriétaires de chambres d'hôtes. La vie n'y est pas de tout repos, car la fille du couple, les amis du mari et la femme de ménage ne sont pas particulièrement paisibles. Sans compter les hôtes, dont il faut s'occuper. Difficile donc de concilier tout ce petit monde.

Et difficile de définir avec exactitude où l'auteure a voulu en venir.
Roman policier ? Non, pas vraiment. Il n'y a pas de suspens, et tout le monde a l'air de ne pas prendre au sérieux ce cadavre échoué sur la plage. L'épilogue, par ailleurs, n'en finit pas !
Roman d'amour ? Bof... Trop de considérations extraconjugales interviennent, et quand il y a rapprochement des coeurs et des corps, c'est farci de contradictions et même risible.
Roman psychologique, quand même un peu ? Si peu...Oui, à certains moments, les réflexions se voudraient profondes, mais elles sont finalement peu crédibles au vu des réactions des personnages auxquels je n'ai pu m'attacher.
Roman à tendance « philosophie de vie », alors ? Il aurait bien voulu y prétendre, ça oui. Mais les phrases sonnent tellement creux, sont tellement « décontextualisées » et même contradictoires, que c'est difficile d'y adhérer.

Bref, j'ai passé quand même un moment assez plaisant en compagnie de tout ce petit monde, mais je n'arrive pas à me prononcer sur l'état de la mer : agitée ou très agitée ? (à vrai dire, même les descriptions du paysage sont plates).
Je quitte « Ker Annette » sans regret et m'en vais rejoindre une autre chambre d'hôtes dans un autre coin de Bretagne. Bonnes vacances !

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Elle rappelait la Janis Joplin de la fin, grasse et magnifique qui hurlait dans des aigus stridents son désespoir définitif ' Balls and chains Cathy de caen ou de Marseilles prof d anglais. Faisait le Jacques pour les estivants. Ils parlaient fort, dos au panorama. Erwan le diben. Des crépis crème au beurre,des villas kerimper que l’ on appelait Bellagio. Les 24 heures de la bille. Pet sounds. Météo marine coup de grand vent sur kerannette. Pourquoi on ne voit jamais les tourterelles sur la plage ? Il n’y a partout dans la station. Mais elles se tiennent toujours à bonne distance de la mer. Gimme shelter rape murder!i it 's just a shot away et n𠆞st qu’à portée de tir. Been smoking too long Nick Drake. Like a setting sun. Une crique. Aussi pelé que le dos d’un vieux chien. Les bibelots méprisaient les regards. Dans un cadre argenté, une belle femme brune posait, abandonnée sur une ottomane. Je vous présente des Esseintes. Huyssmans J𠆚i évoqué cette idée de Magritte que les objets ne tenaient pas particulièrement à leur nom. Les objets nous aiment. Détrompons nous de leur inertie. Leur intention est de nous protéger de l𠆚venir. L’hystérique idole de son idole. Schwartz-bart le dernier des justes. Elle fut brutalement sortie de ses réflexions par un type qui traversa au feu devant elle. Hernie hiatale. Elle apprit que les deux Japonnais avaient un business de vente de produits bretons par internet. Kabuki. Les maisons Modernes ressemblaient à un dentier. L𠆚mertume cousue au visage. Des Esseintes un mélange de Huysmans et des liaisons fatales. Peut être un peu indécent. La vie sexuelle de nos enfants est une vieille histoire que l’on ne s𠆞st pas encore raconté. Des baguettes de mikado. On grandissait dans des survêtements hideux.une vie de nantis que l’on prenait pour des voyous. Affleurer la caverne d𠆚li Baba. La mauvaise fréquentation de l𠆚utre. Les musées ressemblent à des parkings souterrains et ils ont des bruits de parkings souterrains. Il n’y a plus que les monastères, les abbayes où vous avez la paix. L𠆚mertume est une panne. La laideur est une autre tyrannie. Je me vois ravale au triste rôle du bourgeois d𠆚ppolinaire qui riait bêtement devant les toiles de Cezanne ou de Degas. Des pseudo-historiens du Rock pointilleux et rigide. Ils connaissaient tous la vitesse au compteur avant le pliage définitif sous un 10 tonnes. En latin. de pères sommaires et brutaux, de meres dures de naissance. Elle ne picolait pas. Vous aimez les caramels mous ? Elle priait Dieu pour qu’il la fasse mourir gentiment dans la nuit. Pour l’heure. Elle ilotait en arpentant inlassablement l arête d’un toit. La terrasse du 1er. Les vieux gréements. Oreille interne. Même toc. Pas la mouche à merde. Une feuille de ginkgo. Theatre kabuki ou no Japonnais et d’origami. La trivialité. Les têtes de negre aujourd’hui masque noir. Réglisse fumeur et Potters. Laotseu a dit il faut perdre la voix. Tout l’univers une revue que j𠆚imais bien. Vous devez accepter que les choses changent. Il refusait d’instinct de cohabiter avec son jumeau sombre.
Des le réveil, il avait reconnu les symptômes du mal. Les vieux gréements de la revue chasse marée que j𠆚imais. On ne sait pas trop. Raisonnable un terme très utilisé par l𠆚uteur. J𠆚i du faire et je n𠆚i qu’ été . Tout est mot. Il fallait que je l𠆚ide à m𠆚ider. La différence entre voir et regarder. Des traces de pneus striaient le sable. Vivre et laisser mourir. Mon imprimatur! As usual. On picolait pas mal pour se préparer à l hiver. L’instant présent. La seule mauvaise odeur qui sente bon. Fomentant.
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J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman à l'écriture agréable et au ton faussement léger. Sophie Bassignac restitue ici parfaitement l'atmosphère d'une petite station balnéaire (paysages côtiers, mélancolie des jours de pluie,...) et l'humeur de l'héroïne, entre détachement et élans du coeur.

Comme annoncé en quatrième de couverture, l'intrigue policière reste en arrière-plan pour laisser toute la place aux personnages, plus complexes qu'ils n'en ont l'air a priori, qui font tout le charme du roman.
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Une bonne surprise avec ce roman écrit par la jolie plume de Sophie Bassignac.

La villa Ker Annette dans une petite ville balnéaire bretonne sert de cadre de vie à un couple plutôt atypique:

Maryline, la quarantaine, ancien top model a hérité de cette grosse bâtisse en granit et y est venu se réfugier avec William, son mari, une rock-star, loin des strass et des paillettes de la vie d'artiste new-yorkaise et aussi loin de la drogue dans laquelle se perdait le chanteur .

Une maison de bord de mer habitée également par Georgia leur fille adolescente et fréquentée par les amis de William et les hôtes que reçoit Maryline , galerie variée de personnages plus ou moins attachants sans oublier Annick la femme de ménage ...

Un équilibre fragile mais qui tient debout grâce au dynamisme tranquille de Maryline (j'allais dire la force tranquille mais ça fait slogan électoral ...) jusqu'à la découverte du corps d'une jeune femme noyée dans la crique prés de la villa .

William qui rentre souvent ivre la nuit est ,bien sûr, vite soupçonné .

Surgit alors Simon, le policier qui est l'ami d'enfance et le premier amour de Maryline.

On ne s'ennuie pas une seconde, c'est enlevé, bien écrit avec humour, perspicacité ; les personnages gravitant autour du couple apportent tous une touche particulière et bien vu et le tourbillon de sentiments qui s'entrechoquent et se contredisent emporte Maryline vers des tourments dont le lecteur se demande vraiment comment elle va s'en sortir.

Sophie Bassignac propose une fin que j'ai trouvé élégante . Bravo !
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Bretagne , bord de mer, Maryline et son époux William mènent une vie assez tranquille à Ker Annette la maison familiale de Maryline , là même où elle a grandi .Difficile d'imaginer l'ex- mannequin et l'ex rock star héroinomane passer d'une vie Newyorkaise trépidante et dangeureuse à cette vie provinciale étriquée .Pour le plaisir, Marylin a transformé sa maison en maison d'hôtes.N'oublions pas dans le tableau Georgia, adolescente rondelette en pleine découverte de sa personnalité et de sa sensualité !
La découverte du corps d'une jeune femme noyée dans la crique au bas de la maison , l'irruption dans leur vie de la police et de Simon l'ex ami d'enfance de Maryline , les amis de William pour le moins disjonctés , Annick la femme de ménage avec ses coquards Miss Meridan la cousine de Boston et ses 70 ans ....Une galerie de personnages bien croqués, une écriture pleine d'humour , d'ironie, de tendresse aussi, une femme écartelée entre passé, présent et futur enfant mari amant,....
Une histoire bien enlevée, une écriture agréable, bref ce roman se lit vite et bien sûrement pas un chef d'oeuvre mais un plaisir assuré de lecture , c'est déjà un constat positf !!
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critiques presse (3)
LePoint
03 février 2014
Sous des airs d'intrigue policière, le quatrième roman de Sophie Bassignac donne à lire les états d'âme d'une quadragénaire qui retrouve son premier amour.
Lire la critique sur le site : LePoint
Lexpress
27 janvier 2014
Non contente de souligner l'"infini pouvoir des femmes", elle assène aussi cette assertion existentielle par la voix d'un antiquaire désabusé : "J'aurais dû faire et je n'ai qu'été." Ce roman est un bijou.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Telerama
15 janvier 2014
Sophie Bassignac [...] évoque la mort et la vieillesse au détour d'une promenade, dépose un cadavre de jeune femme sur la plage, passe de la mélancolie des nuits de pleine lune à un spectacle de théâtre nô, cultivant le mystère, l'épiçant d'une jolie dose de perversité.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
« Marilyne était une femme lente qui devait prendre son temps et le savait. Quand tout s'affolait, elle se rendait dans une pièce capitonnée, quelque part dans un coin de sa tête, comme dans un monastère. Là, elle réfléchissait, triait, décidait. C'était une forme de sagesse instinctive et obligatoire pour garder l'équilibre et supporter les aléas de l'existence. Lorsque quelque chose la dépassait, elle sentait son organisme lutter pour calmer son coeur et se mettre dans un état proche de l'hébétude. Alors, elle ralentissait naturellement ses gestes et acceptait petit à petit ce qui lui arrivait. »
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C’était une époque où filles et garçons ne s’aimaient pas beaucoup. On se regardait avec un vague mépris et les relations étaient douloureuses. Les parents étaient mutiques, les profs gifleurs, et on grandissait dans des survêtements hideux.
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Adossés à la rampe du premier étage, Maryline et William Halloway regardaient leur fille unique, Georgia, écumer de rage en secouant son épaisse chevelure. Elle rappelait à William la Janis Joplin de la fin, la souillon grasse et magnifique qui hurlait dans les aigus stridents son désespoir définitif. En toile de fond, la déchetterie qui servait de chambre à Georgia s'additionnait au chaos ambiant. Maryline et William venaient de se faire traiter de tortionnaires et, le regard neutre, arboraient malgré les insultes un calme de parents.
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Elle pensait souvent à Georgia comme tous les parents pensent à leurs enfants en leur absence, calmement et en prenant leur temps. C’était un film à portée de main dont elle choisissait selon l’humeur les images qu’elle se repassait sans jamais se lasser.
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Le monde est ainsi fait et bien fait qu'on le quitte finalement sans regret parce qu'il nous est devenu étrange et étranger. Les enfants partent au moment exact où ils doivent partir et on n'aime plus quand nos corps deviennent inmontrables.
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Videos de Sophie Bassignac (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sophie Bassignac
Chaque vendredi matin, Valérie Expert vous donne rendez-vous avec Gérard Collard, Rosa Tandjaoui et Lydie Zannini pour leurs coups de c?ur... Voici les références des livres présentés dans l'émission du 06 septembre 2019 :
Orléans: roman de Yann Moix aux éditions Grasset https://www.lagriffenoire.com/1012078-romans--orleans---roman.html
Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon de Jean-paul Dubois aux éditions de l?Olivier https://www.lagriffenoire.com/1010673-divers-litterature-tous-les-hommes-n-habitent-pas-le-monde-de-la-memefacon.html
On ne meurt pas d'amour de Géraldine Dalban-Moreynas aux éditions Plon https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=1014259&id_rubrique=1
Les guerres intérieures de Tong Cuong aux éditions J-C Lattès https://www.lagriffenoire.com/1011746-romans--les-guerres-interieures.html
Le plus fou des deux de Sophie Bassignac aux éditions J-C Lattès 9782709665230
Rien n'est noir de Claire Berest aux éditions Stock https://www.lagriffenoire.com/1011542-romans--rien-n-est-noir.html
Les petits de Décembre de Kaouther Adimi aux éditions Seuil https://www.lagriffenoire.com/1010618-divers-litterature-les-petits-de-decembre.html
La Grande escapade (Littérature française) de Jean-Philippe Blondel aux éditions Buchet-Chastel https://www.lagriffenoire.com/1010927-romans--la-grande-escapade.html
Juke-Box de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket (PAS DE COUVERTURE) https://www.lagriffenoire.com/21556-poche-juke-box.html
Passage du gué de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket 978-2266172707
Le Baby-sitter de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/96993-article_recherche-le-baby-sitter.html
Mariages de saison de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/65467-divers-litterature-mariages-de-saison.html
06h41 de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/21687-divers-litterature-06-h-41.html
Le grand Elysium Hôtel de Timothy Findley aux éditions 10-18 https://www.lagriffenoire.com/?fond=recherche
La vie en chantier de Pete Fromm et Juliane Nivelt aux éditions Gallmeister 9782351781968
Mon année de rep
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