Sophie Bassignac

Pierre Réveillon est amoureux d'Isabelle Pettigrew, mais avant d'envisager de l'épouser, il doit faire connaissance avec sa grande famille... On se retrouve donc dans la propriété des grands parents, avec quatre générations de Pettigrew, tous plus barrés les uns que les autres, rassemblés pour les 83 ans d'Henriette Pettigrew, la grand-mère. Pierre finira-t-il par adopter / se faire adopter par sa belle-famille? Ou prendra-t-il la fuite ? A vous de le découvrir !

C'est assez rare, parmis les 500 romans (ou plus) d'une rentrée littéraire, de trouver un récit léger et drôle à se mettre sous la dent ! J'ai beaucoup aimé celui ci, et malgré la quantité déroutante de personnages (merci l'arbre généalogique au début pour s'y retrouver!), le récit est plutôt dynamique et va de situations cocasses en rebondissements... On ne s'ennuie pas une seconde, et l'excentrique famille Pettigrew nous paraît presque touchante au final !

Un peu vieux jeu à Mon goût
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Pierre est fou amoureux d'Isabelle la fantasque, et est donc prêt à l'épouser. Mais avant, il doit faire la connaissance de la famille d'Isabelle. Les voici donc partis pour quelques jours dans la résidence campagnarde des grands-parents d'Isabelle, Henriette et James Pettigrew. Il est de tradition que toute la famille (enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants) s'y réunisse pour l'anniversaire d'Henriette, 83 ans ce 15 août.

Pour Pierre, commencent les découvertes et les interrogations, la famille Pettigrew-Axilette étant, comment dire... plus qu'excentrique...

Un roman original, rigolo, à l'ambiance légère, mais avec du fonds, une comédie romantique qui interroge sur les codes de la famille, la puissance des sentiments, ce qui fait qu'une "pièce rapportée" va s'intégrer ou non...

Car bien sûr, en épousant quelqu'un(e), on accepte souvent toute la famille dans le même paquet !

Je suis très difficile en matière de littérature légère, humoristique, trouvant souvent ces romans pleins de clichés et les intrigues très attendues.

Celui-ci s'en sort très bien, malgré ses excentricités et quelques situations énormes, qui, pour une fois, ne m'ont pas paru artificielles.

Un peu de fraîcheur dans cette rentrée littéraire aux thèmes plutôt moroses.

Merci à l'éditeur qui m'a permis de découvrir cette oeuvre en avant-première.

Je referme ce livre déçue, les personnages sont des caricatures et leurs échanges très fades. J'ai trouvé l'intrigue prévisible et sans grand intérêt.

(lu 2014)

Livre de détente, bien écrit, facile à lire mais qui m'a laissée sur ma faim !

Avec comme une impression de déjà vu : l histoire m' beaucoup rappelé "Ensemble c'est tout", en moins bien évidemment ...

Le destin de cette grande famille branquignole, pleine de secrets et de non-dits, est savoureux. Quant à l'écriture élancée, elle est aussi gourmande qu'une partition d'Offenbach.
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Live que je n'avais pas lu à sa sortie...je viens de me rattraper.

C'est un livre plaisant,avec une multitudes de personnages plus originaux les uns que les autres...dans un petit coin bien de chez nous,un peu d'humour,un amour de jeunesse pour la mère et la fille,un meurtre....des japonais....

Agréable et vite lu.

Maryline et William forment un couple solide, parents d’une ado, Georgia. Après avoir écumé les États-Unis, William avec son groupe de rock et Maryline comme mannequin, ils se retrouvent en Bretagne, dans la maison de famille de la jeune femme. Ce départ de la grande scène leur a permis de se retrouver, de désintoxiquer William et de leur permettre d’avoir une vie plus saine. Mais lorsque le corps d’une jeune femme est retrouvé sur la plage, en contrebas de chez eux, sachant que William a passé la quasi totalité de la nuit dehors, et que le policier en charge de l’affaire, Simon, s’avère être l’amour de jeunesse de Maryline, on sent que les choses vont rapidement dérailler.



Rajoutez à cela des touristes belges désagréables, de Japonais en voyages d’affaires, une femme de ménage battue par son mari, une vieille cousine, un antiquaire flippant et une ado en pleine crise, ça vous donnera une idée du cocktail très légèrement explosif !



Autant j’ai trouvé la plume de Sophie Bassignac extrêmement agréable, avec de très jolis passages, autant j’ai trouvé l’histoire et les réactions de certains personnages complètement décalés. J’ai eu beaucoup de difficultés à trouver des points positifs aux personnages, William m’a semblé être l’ancienne rock-star en-dehors de toutes les réalités quotidiennes, Maryline une femme qui se sait très belle et qui se complaît dans une sorte de nonchalance étudiée, Simon l’homme qui a attendu pendant vingt ans la femme de sa vie et qui, quand il la revoit, oublie ces deux décennies en un claquement de doigts.



Bref, je reste malheureusement sur une lecture assez mitigée.
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J ai beaucoup aimé l ambiance de ce livre.

Ce livre est une petite chronique du quotidien - pas si banal - des habitants d'un immeuble parisien qui s'épient tous plus ou moins les uns les autres.



C'est plus particulièrement l'histoire de la vie de Claire qui va s'enrichir au contact de son mystérieux (et séduisant) voisin japonais et qui va basculer suite à l'installation d'un étrange locataire au dessus de chez elle.

Ces 2 personnages semblent liés, mais par quoi? Claire va le découvrir ce qui ne sera pas sans bousculer son quotidien et la transformer au plus profond d'elle-même.



Un très agréable moment de lecture, servit par une écriture très fraiche et vivante. Heureusement, d'autres livres de Sophie Bassignac sont à découvrir prochainement...

J'ai aimé ce livre profond et subtil de Sophie BASSIGNAC.

Je voudrais garder le souvenir de quelques réflexions en rapport avec MAUD, femme attachante,enivrante au milieu de son " jardin extraordinaire", intéressante et passionnée.... :

-"pourquoi s'obstiner à vouloir raconter ce que chacun déformait pour le mettre à sa taille ".

-"derrière chaque chose il y en a une autre et encore une autre ".

-"les gens seuls ne le sont pas par hasard".

-"le hasard n'est pas méchant".

-"qui est perturbé est perturbant".

-"elle était venue pour prendre et elle se découvrait heureuse de donner".

-"nous ne nous reverrons peut être plus,mais je sais que vous existez et je sais ou vous êtes".

"rien ne s'était passé de ce qu'elle avait imaginé. Elle découvrait qu'il lui avait offert gratis une deuxième jeunesse et qu'elle ne lui avait donne en échange qu'un miroir pour y contempler sa solitude ".



Un bon moment de lecture.

Sous des airs d'intrigue policière, le quatrième roman de Sophie Bassignac donne à lire les états d'âme d'une quadragénaire qui retrouve son premier amour.
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Non contente de souligner l'"infini pouvoir des femmes", elle assène aussi cette assertion existentielle par la voix d'un antiquaire désabusé : "J'aurais dû faire et je n'ai qu'été." Ce roman est un bijou.
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Sophie Bassignac [...] évoque la mort et la vieillesse au détour d'une promenade, dépose un cadavre de jeune femme sur la plage, passe de la mélancolie des nuits de pleine lune à un spectacle de théâtre nô, cultivant le mystère, l'épiçant d'une jolie dose de perversité.
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Un livre qui décrit une tranche de vie d'un personnage assez original. Il ne s'y passe pas grand chose et il est peu rythmé pourtant je me suis bien laissé prendre à la vie de Claire et aux personnages qui gravitent autour d'elle.

Sophie Bassignac orchestre [ce duel] avec grâce et gravité, dans un style précis jamais précieux.
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Il y a chez Sophie Bassignac quelque chose d'à la fois très anglais et de totalement français. On visite son Jardin le sourire aux lèvres, épatés par sa manière décidément unique de saisir la complexité des êtres et de la vie.
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La plume ciselée, gracieuse, de Sophie Bassignac fait à nouveau merveille.
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Claire habite dans un immeuble aux fenêtres sur cour (évidemment, la référence au fameux film du même nom : Fenêtre sur cour, d'Hitchcock est présente). Elle observe ses voisins, se lie avec l'un d'entre eux M. Ishida. Après, je ne sais plus, parce que je ne suis pas allé jusqu'à la fin. Ce qui aurait pu faire une belle galerie de personnages, n'est finalement qu'un amoncellement de clichés et de lieux communs, dans les portraits comme dans l'écriture, fades tous les deux. J'ai donc stoppé ma lecture de ce roman, qui, pour utiliser moi aussi un lieu commun (y'a pas de raison, non ?), m'est tombé des mains.
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Personnellement j'ai trouvé ça très ennuyant, j'ai eu beaucoup de mal à comprendre, à entrer dans l'histoire. C'est vraiment sans intérêt. Le seul truc que j'ai véritablement aimé c'est cette métaphore à un aquarium lumineux. L'auteur aurait plus dû mettre l'accent sur les autres fenêtres que sur certaines en particulier.