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Citations de Sophie Brocas (234)


Ce grand artiste,cet homme mystérieux, ce sculpteur puissant,cet inventeur de rupture me reconnaît dans ma liberté de femme.Mon désir,mon corps, ma volonté m'appartiennent.Je ne m'évapore pas dans son instinct.Je ne suis pas son objet.Je peux dire oui.Ou non.(p163)
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... puisqu'il faut périr, pirrons!

A force de s'envoyer des petits verres de blanc frais, il était tout violet.

Je n'ai jamais su qui lavait le petit linge du vieux Marcel.

Invente-toi, ma fille.

Ton arrière-grand-mère aura été toute sa vie une femme de courage et de convictions.
C'est bizarre de parler d'elle au futur alors qu'elle est morte.
C'est du futur antérieur, pas du futur. Mais tu as raison. C'est un temps merveilleux. Celui qui permet de parler du futur de ceux qui sont passés. C'est le temps des nécrologies.

Je réalise que l'on peut aimer un lieu pour celui qui l'habite, pas sans lui.

C'est ma vie, c'est mon choix et je t'emmerde.

Je suis en discussion avec mes souvenirs.

Mots croisés : déjouer les pièges de la grille en décodant l'esprit agile de son auteur.

Un poète est un monde enfermé dans un homme.
Victor Hugo

Ce n'était pas moi qu'elle aimait mais l'image du héros qu'elle s'était fabriquée. Elle m'avait mis en prison. Je m'en suis échappé.

Chacun est responsable de sa vie.
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l'eau des vases sentait l'église

la serveuse avait des yeux en coin de rue
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J'aimerais trouver les mots pour écrire le parfum musqué de sa peau, là, juste dans le pli de l'aine, les palpitations cœur à cœur, les chairs mêlées, les baisers bouche à bouche, le râle tellurique venu du tréfonds de la terre quand il jouit. Mais les mots n'y suffisent pas. Les mots sont des coquillages vides. Ils ne rendent pas compte à leur juste mesure du chatoiement, de l'emportement, des cieux prodigieux que je découvre entre ses bras.
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Ce grand artiste, cet homme mystérieux, ce sculpteur puissant, cet inventeur de ruptures me reconnaît dans ma liberté de femme. Mon désir, mon corps, ma volonté m'appartiennent. Je ne m'évapore pas dans son instinct. Je ne suis pas son objet. Je peux dire oui. Ou non. Je suis un être debout, invité à découvrir en lui-même les chemins vivifiants de sa propre soif.
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Il n'est pas supportable qu'une jeune fille soit réduite à choisir entre le déshonneur et la chasteté forcée, entre le mariage qui ne satisfait que son instinct et le mariage qui ne répond qu'à sa prudence.
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Le monde change. Les femmes sont avocates. Elles entrent même à la Bourse à ce qu'on dit. Il faut nous rebeller pour être admises comme des égales. Et toi, tu fais l'inverse ? Tu te soumets. Tu la joues à la régulière. C'est pas comme ça qu'on se refera la cerise ma p'tite Tania. Et puis, au pire, si tu veux vraiment, vraiment, vraiment te marier, tu mettras un peu de sang de bœuf sur le drap de tes noces et le tour sera joué ! Allez, moi il faut que je retourne au bouclard.
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C'est si intime une chevelure. Je ne la libère jamais ailleurs que dans ma chambre. Et c'était la première fois que je la détachais devant un homme.
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C'est si étonnant que les arbres fassent tant d'efforts chaque printemps pour se rhabiller entièrement, alors qu'il serait si facile qu'ils conservent leur feuillage d'un bout à l'autre de l'année.
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Il dit que, dans la nature, l'homme ne lutte pas avec les éléments. Non, dans la nature, l'homme est partie prenante du cycle de la vie, maillon infime du grand tout, ruisseau fragile qui rejoint le vaste océan.
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Aujourd'hui, j'en fais serment : je ne serai jamais la propriété d'aucun homme. La femme en noir m'a fourni la clef : me tenir éloignée et séparée des hommes pour donner à mon être tout l'espace nécessaire à son épanouissement. C'est décidé : je serai la guerrière fiévreuse de mon indépendance.
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Pour elle, l'utérus n'est pas un organe privé appartenant à chaque femme, mais un espace public que se disputent tous les pouvoirs en concurrence pour sa maîtrise : l'Église, les gouvernements, les hôpitaux, les patrons d'usine et même les maris. Pourquoi ? Parce que cette cavité est une fabrique à reproduire. C'est dire si la femme est un enjeu politique. Non pour son être mais pour son sexe.
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À les regarder vivre, à les écouter en silence, je mesure chaque jour davantage combien il faut de volonté et d'astuce pour survivre quand on n'a pas le sou. Ils logent dans une pension de famille tenue par une patronne soupçonneuse, au 4, rue du Fer-à-Moulin, payent leur mansarde 25 francs et dînent pour 2 francs les soirs de gala. Sinon, ils se contentent d'un bout de pain et d'une fricassée de légumes préparée à la va-vite dans la cuisine commune avec un thé étendu d'eau brûlante.
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Chez les aristocrates, c'est si vulgaire d'étaler ses émotions, ses inquiétudes, ses espérances. Chez les aristocrates, on traverse l'existence avec retenue et élégance. Même l'extravagance de certains de mes compatriotes n'est qu'un masque posé sur l'intimité des sentiments.
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« Être bonne chez les riches ? Plutôt crever, m'a-t-elle dit l'autre jour. Je m'en fous pas mal d'être au chaud dans une belle demeure. Je ne veux pas des mains aux fesses et des caresses du patron chaque fois que sa bourgeoise lui ferme au nez la porte de sa chambre. »
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Ici, c'est le monde entier qui se presse, se croise, se hèle, s'interpelle, se moque, se découvre, se renifle, s'aime, se quitte, se retrouve, s'évite, s'invite. Tant d'accents rauques, de belles langues, d'inflexions chantantes, d'outrages à la grammaire, de verbes maltraités, d'expressions inventées, de moues à la place des mots tricotent un langage cosmopolite, coloré, poétique, vivant. Le Quartier latin, c'est Paris qui relève la tête avec la fierté orgueilleuse de la jeunesse et qui éclate d'un rire franc à la face du vieux monde.
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Les livres ont la politesse de ne pas être des miroirs de soi-même.
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Ce monde est en train de craquer. Tant mieux.
En attendant, je mens. Je mens pour grappiller de la liberté. Je prétexte des cours imaginaires. J'invente des révisions inutiles. Je prétends avoir rendez-vous avec des professeurs qui n'existent pas.
Je mens pour m'échapper.
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Méfiez-vous de votre corps, mesdemoiselles, il est un volcan assoupi qui ne demande qu'à exploser en immenses gerbes incandescentes. Cachez votre corps, mesdemoiselles, pour ne pas trop bien le connaître. Gardez votre corps, mesdemoiselles, pour qu'il soit pur le jour où votre mari le prendra.
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Les silences pouvaient coûter plus cher que les paroles. On suspectait chacun d'être payé pour traquer, débusquer, déraciner une pensée ou un sentiment séditieux. On prétendait que les femmes qui portaient des lunettes étaient suspectes par principe. Car les lunettes sont le signe incontestable d'idées progressistes, apprises dans les livres.
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