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Critiques de Sophie Loubière (1088)
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Black coffee

1966, Desmond, enfant, est témoin du meurtre sanglant de sa petite soeur. Laissé pour mort en tentant de s'opposer au tueur, il parviendra à le blesser avant de sombrer dans l'inconscience. A son réveil, il découvrira que sa tante enceinte est morte des mains de ce même homme et que ce dernier a également essayé de tuer sa mère.



Peu de temps après, son père, vendeur itinérant, incapable d'affronter la situation et de soutenir sa famille fuira le domicile conjugal. Desmond livré à lui-même s'occupera de sa mère qui noie son chagrin dans l'alcool et qui finira par mourir de chagrin.



Dès lors, les relations père/fils seront inexistantes et Desmond ne reverra jamais son père vivant.



Au fil des années, Desmond n'aura de cesse de retrouver celui qui a changé et brisé sa vie à tout jamais.



La culpabilité le ronge depuis ce drame.



Pourquoi a-t-il désobéi à son père ?



Et cette phrase prononcée sans rancoeur, ni colère :



" Si seulement tu n'avais pas attaché le chien..."



2011, un couple français vit le rêve américain en traversant la route 66. Durant ce périple, Pierre, le père disparaît.



Sans témoins, sans réelle enquête, Lola, la mère et ses deux enfants retournent en France.



Trois ans plus tard, contactée par son mari qui reste vague sur les raisons de sa disparition et qui semble craindre pour sa vie, Lola décide de retourner aux USA afin de le retrouver.



Avant de disparaître à nouveau, Pierre envoie un cahier à son épouse contenant les confessions qu'il a recueillies auprès d'un tueur sévissant le long de la route 66.



On découvre au fil des pages que les vies de Lola et de Desmond ont un dénominateur commun : Le tueur de la route 66.











Dans ce road movie digne d'un bon scénario, le destin des divers personnages se croisent, les pistes se rejoignent. Pas de meurtres sanglants, juste des victimes exécutées froidement, actes guidés par une soif de haine, de vengeance et de survie d'un tueur sans états d'âme.



La lecture est aisée, rapide.



En ce qui concerne l'écriture, je l'ai trouvée agréable et fluide du fait de chapitres courts qui permettent de donner du rythme au texte.



Lorsque l'on parle des Etats-Unis, de ses magnifiques paysages, des lieux connus, on a tendance à référencer "la route 66" comme un mythe, à y imaginer les bikers, l'aventure, la liberté, le désert aride...



Et pourtant, au fil des pages, on y découvre le côté sombre de cette route parcourue par l’horreur, le malheur et l’errance d’un tueur déterminé à faire souffrir jusqu’à son dernier souffle.



Pas de temps mort, une chasse à l'homme qui se met en place peu à peu, et l'étau qui se resserre enfin sur le tueur.



La fin laisse plâner comme un doux parfum d'incertitudes...
Lien : http://lenoir62.canalblog.com/
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Black coffee

Je me suis régalée ! J'ai voyagé avec Lola sur la route 66. On a des images plein la tête. C'est un très bon polar, bien ficelé, aux personnages très attachants. Le suspense est présent tout au long de l'intrigue. Les chapitres sont assez courts, ce qui, je trouve, donne du rythme et facilite la lecture. Sophie Loubière a toujours sa jolie plume, nette, fluide, sans fioritures.

Il y a un juste équilibre entre l'intrigue du livre et la découverte de la Mother Road.

Je ne veux rien dévoiler de l'intrigue, ce serait gâcher votre plaisir.

Mais ce que je peux faire, c'est vous donner l'adresse du blog que Sophie Loubière a réalisé afin de préparer son livre, et il est sacrément chouette ! Il s'intitule "Black Coffee - Route 66"

Elle a "fait la route" avec mari et enfants et s'en est inspiré pour les scènes, les anecdotes, les lieux... Il regorge de superbes photos.
Lien : http://caromleslivres.canalb..
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Black coffee

1966, une maison isolée dans la petite ville de Narcissa, en Oklahoma. Nora fait la vaisselle et se demande pourquoi le chien aboie. En train d’écouter une chanson de Peggy Lee, elle n’a pas entendu la mustang jaune s’arrêter ni l’homme entrer dans sa maison. Quand il commence à l’étrangler, il est trop tard … L’assassin laissera derrière lui les cadavres d’une femme enceinte et d’une petite fille ainsi qu’une mère et son fils meurtris à jamais.

Quarante ans plus tard, la famille Lombard décide de visiter la mythique route 66. Mais la traversée s’arrête abruptement quand Pierre disparaît à la laverie, abandonnant sa femme Lola, son fils Gaston et sa belle-fille Annette. Quatre ans plus tard, il appelle Lola d’un bar en la prévenant qu’elle recevra les confessions du tueur de la route 66 et que cela lui permettra d’éponger les dettes qu’il lui a laissées en les quittant. Folle de rage, Lola décide de partir à la recherche de son mari sur la Mother Road, accompagnée de ses enfants, ignorant qu’elle va à la rencontre des pires dangers.



J’ai acheté ce roman au salon du livre de Paris et je me le suis même fait dédicacer. Généralement, quand j’achète un livre, je le lis deux ans plus tard au plus tôt. Ça doit être la première fois depuis 10 ans que j’en lis un aussi rapidement après l’avoir acheté. Mais mon goût pour les États-Unis et le fait que l’intrigue se déroulait sur la Route 66 ont eu raison de moi.



Au début, j’ai eu la crainte d’être tombée sur un de ces romanciers français qui veulent faire de l’américain à tout prix. Les excellents passages de meurtres dans les années 60 et 70 alternaient avec les vacances de la famille Lombard et l’installation dans la ville de Sedona, suite au décès de son père, de Desmond Blur, qu’on identifie rapidement comme étant le jeune garçon survivant du meurtre de Narcissa en 1966 et devenu un éminent professeur. J’ai eu du mal à me plonger dans le récit à cause des passages qui se déroulaient à l’heure actuelle et qui ne parvenaient pas à me convaincre. Je trouvais les personnages caricaturaux. Mais rapidement, l’intrigue s’installe, la personnalité et la psychologie des protagonistes se déploient et la lectrice en moi a été ferrée et séduite.



Car contrairement à ce que je pensais, Sophie Loubière n’est pas tombée dans les pièges d’une trame trop facile mais a entrelacé patiemment les fils de plusieurs intrigues tout au long des pages. On suit ainsi en parallèle le parcours de Desmond Blur qui a survécu au massacre de sa famille, les vacances des Lombard qui remontent la piste du tueur à la recherche de Pierre ainsi que la rencontre de cet homme avec le tueur dont nous ignorons l’identité. Bien sûr, l’auteure nous mène sur de fausses pistes, nous laisse nous, lecteur, croire avoir facilement deviné le coupable avant de nous faire douter et de nous faire comprendre qu’elle nous a mené dans une impasse.

Sophie Loubière a développé et creusé le caractère et le tempérament de ses personnages, les rendant beaucoup plus complexes et moins prévisibles que ce dont je m’étais attendue au départ. Elle joue sur les identités nationales des individus avec brio, présentant les différences américaines – françaises sans forcer le trait. Mais surtout sans excès ni caricature, ils ont chacun leurs blessures et leurs failles qui les rendent tellement vrais et attachants. Une brochette de personnages secondaires réussis complète le casting.

Les rebondissements sont habilement distillés et la tension monte peu à peu pour atteindre son paroxysme dans les dernières pages, comme dans tout bon thriller. Heureusement, on évite la course poursuite hollywoodienne, mais la romancière a créé un bon suspense qui fait monter la tension même si au fond de vous même, vous vous doutez de l’issue.

Mais ce qui m’a le plus séduit, c’est la description des paysages de la route 66, de son histoire et de son évolution à travers les époques. C’est un personnage à part entière du roman, si pas le plus important.
Lien : http://www.chaplum.com/black..
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Black coffee

Bienvenue sur la mythique Route 66 - environ 4 000 km entre Chicago et Los Angeles. La "'Mother Road" et ses motels, ses stations services, son désert, ses bikers… Et accessoirement un serial killer qui y sévit depuis 1966.

Sur les traces du tueur en 2011 : l'épouse française d'un homme fugueur/disparu, et un professeur américain spécialisé en criminologie, témoin de meurtres dans sa famille à l'âge de dix ans.



Amère déception après 'L'enfant aux cailloux', un roman noir original, poignant, crédible - gros coup de cœur 2012. Aucun de ces atouts ici : l'intrigue est banale, saupoudrée d'une amourette sirupeuse qui n'apporte rien, hormis une touche de rose dont on pourrait aisément se passer. La fin est totalement prévisible et rebattue. Quant aux méthodes d'investigation : un blog ouvert à tous, dont l'auteur est traçable presque heure par heure, où sont restituées les confessions du suspect et les avancées de l'enquête. Heum, est-ce bien raisonnable ? Je demande à voir pour y croire.



Le livre reste très agréable à lire, le cadre est bien sûr magique et rappelle le célèbre film 'Bagdad Café', sa musique... Mais ce thriller trop formaté est bien pâlichon en regard du précédent de l'auteur.



3/5 pour le plaisir de lecture. Pour le reste... moins...
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Black coffee



Juillet 1966, une petite ville en Oklahoma, en bordure de la mythique Route 66, un homme massacre une famille, laissant pour mort la mère et son fils ...

Juillet 2007, Lola, ses enfants et son mari, en vacances aux States, voit sa vie bouleversée lors de la disparition de ce dernier.

2010, Lola reçoit un coup de fil de son disparu de mari, il lui raconte une histoire improbable, elle décide de retourner à sa recherche, sa route croisera celle de Desmond Blur, l'enfant rescapé du massacre de sa famille, éminent journaliste et spécialiste des serial killers.



Sophie Loubière nous livre une incroyable et fascinante histoire sur la piste d'un serial killer des plus prolifiques, le long de la Route 66, plus qu'un roman, c'est une découverte de cette route qui s'offre à nous !

J'ai beaucoup aimé ce roman, pas adoré à cause du côté un peu trop "fleur-bleue" de l'histoire entre Lola et Desmond .... Ce n'est qu'un détail, certes, mais qui m'a toute son importance !

Une bonne découverte cependant, j'ai bien envie, à mon tour de partir sur la Route 66..... mais pas forcément sur les traces d'un serial killer

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Black coffee

66 pourrait être l’élément phare de cette enquête qui débute en 1966 et se poursuit 45 ans plus tard sur la mythique route 66, qui traverse une bonne partie des Etats-Unis. Tout commence par le massacre d’une jeune mère et de son fils pour s’achever par une course poursuite de bon aloi. On n’en dira pas plus sur l’intrigue pour ménager le suspense. Attachons nous plutôt aux thèmes majeurs de ce polar. On y trouvera en vrac, des hommes qui disparaissent, des relations violentes père-fils et surtout la route révélatrice de paysages désolés et abandonnés, véritables envers d’un décor rutilant.

Sophie Loubière accroche son lecteur dans les premiers chapitres par un style vif, nerveux. Les personnages s’amoncèlent au fil des pages, histoire de nous perdre un peu. Un va et vient classique entre hier et aujourd’hui se met parallèlement en place. L’effet recherché est assez réussi et plaisant. Pourtant, le soufflet se dégonfle progressivement, lorsque le récit devient linéaire et les rebondissements artificiels à force d’être mécaniques. L’accumulation de trucs d’écrivain et de personnages qui ont bien du mal à exister ont fini par me décourager.

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Black coffee

Dépaysement garanti !

Quel chemin parcouru avec Desmond, depuis juillet 1966 où, à Narcissa, dans l’Oklahoma, sa sœur et sa tante ont été sauvagement assassinés et où sa mère et lui-même ont été sérieusement blessés.

Ce n’est qu’en 2011 qu’il connaîtra la vérité, grâce à Lola, une jeune femme lorraine à la recherche de son mari disparu sur la fameuse Route 66 qui relie Chicago à Los Angeles.

Une histoire habilement menée, à la progression maîtrisée, nous menant de l’émotion dans les premières pages à la fébrilité et à l’angoisse à la fin du livre.

Un récit parfaitement documenté, la route 66 nous semble familière après cette lecture.



Sophie Loubière a effectué ce voyage avec sa famille, s’en est largement inspiré, a construit son histoire autour des lieux qu’elle a visités, et campé ses personnages en s’inspirant largement de ce qu’ils ont vécu. Un blog mentionné en toute fin du livre nous permet de poursuivre ce voyage mythique et de comprendre comment est né ce roman. Un superbe prolongement de la lecture avec des photos magnifiques réalisées par sa fille Annette, exactement comme dans le livre

http://blackcoffee66.blogspot.fr/

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Black coffee

Durant plusieurs décennies, un tueur a sévi tout au long de cette route, d'Est en Ouest du pays. Seulement il n'a jamais été mis sous les verrous. D'où une question légitime qui se pose : est-ce une légende urbaine ou le tueur est-il particulièrement prudent ?



Desmond Blur n'aura de cesse durant toute sa vie de faire la lumière sur cette affaire pour la simple et bonne raison qu'il est une victime de ce tueur.



Quarante ans plus tard, une famille française qui s'est lancée dans un beau voyage. Un matin tout bascule, le mari disparait sans laisser de traces.



Sa femme, Lola, va tout faire pour le retrouver. Lola et Desmond étaient destinés à se rencontrer et ensemble, ils vont tenter d'élucider le mystère du tueur de la Route 66.



J'ai trouvé ce roman très visuel de par la description des lieux. Le lecteur peut tout à fait se voir assis dans la salle d'un « dinner » et boire son café en regardant l'immensité devant lui. J'ai beaucoup aimé le personnage de Desmond que l'on rencontre petit garçon et on le suit à différents stades de sa vie. La rencontre avec ce tueur va marquer sa vie à jamais. J'ai trouvé que sa psychologie était travaillée ce qui fait que l'on s'attache très vite à lui.



L'auteur brosse également toute une galerie de personnages secondaires qui mènent le récit soit vers une touche d'humour soit vers le tragique.



Sophie Loubière signe un road book avec des personnages forts et attachants.
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Black coffee

J'ai été tentée par le sujet, pas celui de la Route 66, je ne suis pas très attirée par ce type de "mythe" monté de toute pièce, mais celui du tueur en série qui a émaillé sa vie de crimes qui n'ont jamais été reliés entre eux. L'auteur tenait là une très intéressante intrigue qu'elle n'a pas su mener correctement jusqu'au bout: il y a bien 100 pages de trop où elle nous balade entre clichés, poncifs et invraisemblances en passant par des extraits du "Guide du Petit Futé" ( placement de produit?). Cependant, si on excepte ces réserves, il reste un roman qui se lit rapidement avec un certain plaisir, un roman qui n'a rien à voir d'ailleurs avec l'appellation "thriller" que l'éditeur s'est cru obligé de coller, une enquête qui n'en est pas une au sens strict du mot, mais plutôt une recherche que l'on prend plaisir à suivre jusqu'à ce que l'identité du tueur soit découverte ( un peu tiré par les cheveux, d'ailleurs l'introduction de cette découverte) mais après, cela dérape; l'auteur semble cocher des cases: la panne de voiture, c'est fait, la mine en pays isolé, c'est fait... Le style n'est pas toujours au rendez-vous également, de curieux choix de vocabulaire notamment. En conclusion, un de ces romans qu'on aime lire pour se détendre, pour "l'exotisme" (bon, je n'ai toujours pas plus envie de connaître la Route 66!) et qu'on n'oubliera pas totalement une fois refermé, car j'y reviens, le sujet est interpellant.
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Black coffee

En juillet 1966, dans une maison isolée non loin de la petite ville de Narcissa, Oklahoma, une femme, ses enfants et sa soeur sont attaqués par un homme de passage alors que le père de famille, représentant de commerce, est absent. Desmond, 8 ans, arrive à blesser l'attaquant mais ne peut sauver tout le monde et le tueur n'est jamais retrouvé ni même identifié. A présent, devenu adulte, Desmond a consacré sa vie à l'étude de la violence et donne des conférences à l'université de Loyola, à Chicago et a écrit plusieurs livres sur le sujet et sur sa collaboration avec la police sur plusieurs enquêtes de meurtres. En 2007, Lola, Pierre et leurs enfants visitent l'Ouest Américain quand son mari disparaît mystérieusement en allant à la laverie automatique. Quatre ans plus tard, alors que tout espoir semble perdu malgré un coup de téléphone étrange de Pierre passé d'un bar situé sur la route 66, elle décide alors d'aller sur place en famille pour essayer de le retrouver. Leur seule piste est un cahier mystérieux écrit de la main de son époux et racontant les meurtres d'un tueur en série insaisissable le long de la route 66 et ayant eu lieu sur plusieurs décennies …

J'ai rencontré l'auteure lors du salon du polar à Lamballe l'année dernière et la couverture de ce roman avait attiré mon regard … le thème aussi d'ailleurs ! Un tueur qui sévit le long de la mythique route 66 et sans se faire repérer, ça a de quoi intriguer et puis, ça peut aussi me rappeler des souvenirs car nous avons parcouru une petite partie de cette route il y a déjà quelques années (hum, plus de quinze ans … le temps passe très vite !) mais heureusement sans rencontrer de tueur. J'ai été un peu inquiète lors de la lecture de la première page, où les descriptions sont presque bucoliques mais l'angoisse et l'action vont vite arriver et plonger le lecteur dans l'ambiance et le sujet. Les pages suivantes sont aussi un peu perturbantes car elles semblent n'avoir aucun rapport entre elles : il s'agit du parcours partiel du tueur et donc, on découvre quelques-unes de ses victimes. Puis on découvre Desmond et Lola mais l'histoire ne s'installe vraiment bien qu'à partir de la page 168, quand Lola retourne sur la route 66 et suit les meurtres racontés dans le cahier écrit par Pierre, son mari disparu. Avant, c'était comme une sorte de mise en place, de façon à connaître les personnages, leur passé, leurs blessures et je dois dire que cela ne m'a pas gênée car le tout était en relation avec le sujet principal. Les chapitres sont assez courts, donnant un bon rythme et poussant à la lecture (allez, encore un petit chapitre ! … et puis, encore un autre … et puis un autre !). Les personnages sont intéressants et bien campés, même si j'ai été un peu déçue par Lola à la fin. Même les personnages secondaires sont bien décrits. L'intrigue policière est assez classique dans son déroulement (ce n'est pas vraiment axé sur l'action mais plus sur la réflexion et la déduction au fur et à mesure qu'on découvre des indices) mais c'est surprenant et dans l'ensemble, le concept du tueur est plutôt original. Les décors de la route 66 donne une dimension supplémentaire au livre, plantant un décor sympathique et un brin nostalgique et l'auteure a créé un blog lors de ses repérages sur place, ce qui complète à merveille cette lecture (il y a de superbes photos et des explications sur les lieux qui ont inspiré l'auteure ou bien des scènes qui ont eu lieu pendant ce voyages et qu'elle a replacées dans le livre). C'est un roman qui se lit très facilement, que j'ai eu du mal à lâcher et j'ai donc vraiment beaucoup aimé … je compte bien lire autre chose de cette auteure !
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Black coffee



Narcissa, Oklahoma, juillet 1966. Un jour de grand beau temps, un homme fut pris d'un coup de folie. Il égorgea une femme enceinte dans une maison et poignarda une petite fille dans le jardin. Il blessa grièvement une mère de famille et son fils, puis il repartit en boitant, couvert de sang, au volant d'une Ford Mustang jaune. C'était un dimanche après-midi. Et personne n'a rien vu.



Quarante-cinq ans plus tard, une Française au comportement étrange va bientôt réveiller les démons du passé. Lola Lombard voyage seule avec ses deux enfants et cherche son mari volatilisé trois ans plus tôt sur la Route 66. Sa seule piste est un cahier que son homme lui aurait envoyé et qui pourrait bien être la preuve de l'existence d'un des plus ahurissants criminels que les États-Unis aient connu... et dont le chemin sanglant traversait déjà la petite ville de Narcissa en Oklahoma.



La route 66 est semée d'embûches, la mort n'a cessé d'y rôder. Suspense, péripéties, retournements, rien ne manque à ce roman noir mené de main de maître, rythmé par des brèves astrologiques pleines de sel, aux personnages fouillés, à commencer par l'héroïne, échappant à tout cliché comme à toute caricature. Une authentique réussite, qui donne envie de prendre à son tour la route 66, immortalisée par Bob Dylan et Nat King Cole.



Je regrette ce côté parfois un peu " brouillon " qui oblige à faire quelques retours de pages pour situer qui est qui et qui fait quoi, mais cela reste un détail.

Très bon livre.









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Black coffee

Un meurtrier en série sur la mythique route 66, entre Chicago et Santa Barbara. Un homme, Desmond, à la recherche du tueur fou qui a assassiné sa famille, quarante ans plus tôt. Une femme, Lola, elle-même à la recherche de son mari, disparu il y a trois ans au cours d'un voyage en famille le long de cette même route 66. À partir de là, Sophie Loubière a su tisser une trame complexe, multipliant fausses pistes et coups de théâtre, vers un dénouement final inattendu, pour le plus grand plaisir des amateurs de thrillers et d'énigmes policières. Un "road novel" plein de rebondissements, tenant en haleine le lecteur du début à la fin, sur un air de jazz et dans un paysage en cinémascope. Une réussite du genre…
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Black coffee

Dans les années 60 un tueur assassine froidement une femme enceinte et une petite fille, blessant gravement une mère et son fils.



45 ans plus tard environ Pierre Lombard, un touriste français, disparaît dans les environs, laissant femme et enfants dans l'angoisse.



La mythique route 66 aux USA n'est pas, pour Lola Lombard et ses deux enfants une promenade bucolique. Lorsque ils retournent là-bas trois ans après c'est pour partir à la recherche de Pierre, le mari et père disparu lors de leur premier voyage.

Parallèlement à cette quête l'auteure opère un rapprochement entre les deux affaires. Ils vont rencontrer Desmond, le fils rescapé de la tuerie des années 60.

Au fur et à mesure l'étau se resserre, et tous les protagonistes vont devoir faire face à un danger qui perdure depuis plus de quarante ans. Un tueur extrêmement dangereux car il se fond dans le paysage désertique de cette route 66, abandonnée à la poussière, desséchée par le soleil et tachée malgré elle depuis toutes ces d'années par le sang de dizaines de victimes.



Une très bonne intrigue qui nous tient subtilement en haleine jusqu'au dénouement final.

Un autre style d'écriture de l'auteure que j'apprécie tout autant.

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Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Black coffee

J'avais adoré « L'enfant aux cailloux » de Sophie Loubière. J'en suis réellement à me demander comment le même auteur a pu écrire une bouse telle que « Black coffee ».

Bouse, car il n'y a pas d'autres mots pour décrire ce torchon.



En réalité, il s'agit d'une sorte de brouillon. C'est très mal écrit, beaucoup de passages n'ont strictement rien à faire là, énormément de personnages qui au final, ne servent à rien. Même les principaux protagonistes n'ont pas de caractère travaillé ; tous sont creux !

À chaque début de chapitre, durant la première page, on ne sait même pas de qui il s'agit.



Au bout d'un long moment (d'ennui), on finit par apprendre qui est le coupable. Malheureusement, à ce moment là, le lecteur à déjà trop perdu son temps pour en avoir quelque chose à faire.



Le suspense n'est pas du tout entretenu. Même sur la fin qui normalement, aurait dû tenir le lecteur en haleine — l'un des personnage étant en danger — nous avons le temps de nous ennuyer.

Trop de passages qui ne servent à rien... on a l'impression que l'auteur a tout simplement fait un brainstorming pour ensuite tenter de faire des phrases avec...



Pour moi, on ne peut pas qualifier cela de thriller...

Je crois même qu'un Levy ou un Musso serait préférable.



En conclusion, un roman que je vous déconseille fortement. Pour moi, il s'agit du plus mauvais ouvrage que j'ai eu l'occasion de lire ces trois dernières années.
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Black coffee

Un homme entre dans une maison pour tuer les personnes qui y vivent mais il doit fuir avant d'avoir éliminé tout le monde. Personne n'a rien vu et ne peut identifier l'individu. Pour les survivants à cet acte barbare, les séquelles physiques mais surtout morales sont immenses. Des années plus tard, le mari de Lola va disparaître lors d'un voyage en famille aux Etats-Unis. La mère de famille, souhaitant absolument retrouver ce mari qui s'est évaporé dans la nature mais qui lui a fait parvenir un mystérieux et sanglant cahier, va entreprendre un road trip le long de la route 66 afin d'obtenir des réponses à ses questions. Seulement, le voyage ne va pas être de tout repos et, accompagnée de ses enfants et d'un professeur expert en criminologie, elle va se retrouver sur le chemin d'un serial killer qui se serait confié à son mari à propos des meurtres qu'il aurait commis ces dernières décennies.



Même si les événements ayant frappé Desmond et sa famille ont retenu mon attention, j'ai eu un peu de mal à accrocher au début de l'histoire car j'avais un peu de mal à suivre et à savoir où j'allais. Et puis, au fur et à mesure que la mécanique se mettait en place, j'ai pris plaisir à suivre la mythique route 66 en compagnie des différents protagonistes et à suivre leurs aventures et l'avancée de leur enquête.

Je n'ai forcément accroché avec les personnages mais, contrairement à certains livres, cela ne m'a pas dérangé. Je n'ai pas eu beaucoup d'empathie pour eux, ni même de sympathie, mais j'ai été intriguée et intéressée par l'histoire. le suspens s'est accentué dans la deuxième moitié du livre rendant ainsi l'histoire plutôt addictive. Même si certains éléments étaient prévisibles, je n'avais pas envisagé un tel dénouement et cela a été une plutôt bonne surprise, avec de nombreux rebondissements.



J'ai énormément apprécié la plume de l'auteure qui livre un texte riche, subtil, bien écrit et un récit rythmé qui donne envie de connaitre les réponses aux questions que l'on se pose tout au long de l'histoire.
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Black coffee

J'ai apprécié mais sans être complètement convaincue !



Sophie Louvière nous entraîne sur les traces d'un tueur en série sur la mythique route 66. Plus de 40 ans de meurtres, qui nous feront découvrir de nombreux personnages : le mari et père qui abandonne sa famille, le journaliste qui a vu sa mère et sa sœur sauvagement assassinées dans son enfance, la femme abandonnée à la recherche de son mari ou encore l'assassin plein de haine.



On suit l'intrigue avec plaisir, cependant la construction du récit est assez déroutante : tout en longueur au détriment de la profondeur...



Je reste également sur ma faim concernant quelques personnages : quid du mari abandonnant sa famille ?



Il y a du suspens, des rebondissements et des personnages intéressants, ce qui offre un bon thriller, dommage que l'on se perde dans des faits inutiles au détriment de certains passages clés vraiment intéressants qui ne sont qu'effleurés, laissant l'imaginaire du lecteur faire le reste.



Hâte de découvrir la suite avec White Coffee...
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Black coffee

Cette Amérique, et plus précisément cette route 66 et ses environs m'ont littéralement fait voyager, ce qui confère à ce roman un aspect dépaysant particulièrement agréable.



Evidemment, l'histoire en elle-même n'est pas en reste, ou plutôt ces histoires parallèles, qui finissent par se croiser... tel un puzzle que l'on reconstitue petit à petit, avec son lot de rebondissements.



Des personnages aussi variés qu'intéressants nous emmènent à la recherche de la vérité et de leur passé. Un parcours ponctué de fausses pistes dont le rythme s’accélère à l'approche du dénouement.



Une lecture assez fascinante qui nous embarque sur cette route 66 mythique et son ambiance particulière. L'histoire est bien rythmée et nous captive jusqu'à son final inattendu.
Lien : http://www.faimdelire.com/20..
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Black coffee

Il y a des livres attendus, recherchés. Ceux que l’on veut lire à tout prix et puis il y a celui qui de part son résumé alléchant nous interpelle et termine rapidement entre nos mains. Bien sûr avec un résumé on peut tout avoir, tout rencontrer et surtout tout imaginer. Ce livre vous l’aurez compris est tombé entre mes mains grâce à sa quatrième de couverture qui m’annonçait un bon moment … Comment vous dire que je me suis un peu plantée … !



Pour arrêter toutes les remarques, ce roman n’est pas mauvais. L’histoire est bien construite, on se laisse prendre facilement dans ce récit. On suit avec plaisir nos personnages, qui apportent leurs lots d’émotions. Mais le texte est trop long. Et toutes ces longueurs vont peser sur notre lecture et jouer en sa défaveur !



L’idée initiale est pourtant très intéressante. L’auteure a décidé de lier plusieurs époques, plusieurs histoires, plusieurs personnages. Ainsi on part sur la fameuse route 66 et son tueur en série qui aurait sévit pendant de nombreuses années. De là tous nos personnages se retrouvent emmêlés les uns aux autres. On apprécie cette construction qui nous prend aux tripes. On suit nos personnages entre le road trip et l’enquête policière. C’est avec un réel plaisir que tout prend sens pages après pages.



Mais on n’aurait pu créer un texte un peu plus condensé. Avec ces 600 pages je trouvais que l’on s’éternisait et cela m’a gâché un peu ma lecture. Cela prenait du temps pour tout : se fut long à se mettre en place, à débuter, à continuer puis à finir. En résumé on s’éternise sur des détails futiles et on nuit le texte dans beaucoup trop de digressions. J’aime les textes qui savent où ils vont. Là où la longueur est maîtrisée et contrôlée. Ici on sent l’intention de l’auteure, mais des passages inutiles se glissent et gâchent la lecture. Des scènes qui ralentissent l’intrigue et au final on ne garde en mémoire que cette longueur. La succession de passages rapides puis lent ne me dérange, au contraire elle y joue beaucoup pour créer une atmosphère cohérente dans ce type de livre. Mais là nous avons des situations véritablement inutiles et qui nous gênent dans notre lecture. On nous perd et cela en pâti sur toute l’histoire, sur l’intrigue et sur le texte en lui-même. Ne laissant au final qu’un sentiment négatif sur tout le livre.



Une lecture décevante, qui m’a perdue dans des phrases et des phrases inutiles. Mais pourquoi en tartiner des pages lorsqu’un texte plus succinct peut fonctionner ?!
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Black coffee

Juillet 1966 à Narcissa dans l’Oklahoma, un homme tue une femme enceinte Matilda Jefferson et sa nièce Cassie Blur, une petite fille de 6 ans Nora Blur. La maman de Cassie, et Desmond son grand frère, sont très grièvement blessés. Clyde, leur chien également. Samantha Jefferson, la cousine de Desmond a réussi à se cacher et à échapper à ce massacre.



L’homme s’est enfui à bord d’une Ford Mustang jaune qui sera retrouvée plus tard avec l’arme du crime : un couteau dérobé dans la cuisine de Nora, et avec lequel Desmond a réussi à le blesser à la cuisse. Malgré les nombreuses empreintes laissées par cet homme, il ne sera pas identifié. Benjamin Blur, représentant en vaisselle, le mari de Nora, était absent du domicile familial, une vieille baraque au bord de la route, balayée par la poussière et écrasée par le soleil.



Décembre 1972 à Chicago dans l’Illinois, Ben, Nora et Desmond vivent maintenant dans un petit appartement. La vie à Narcissa depuis la mort de Cassie, n’était plus possible. Clyde est toujours là, amputé d’une patte, mais fidèle au poste. Nora a sombré dans l’alcool et Ben est constamment sur la route, semblant fuir ce quotidien devenu trop pesant. Desmond gère comme il peut, cette mère qui ne s’accroche plus à rien.



Juillet 1973 à Santa Rosa au Nouveau Mexique, Suzann Owens n’en peut plus de la violence de son homme. Agressif et paresseux, elle a décidé d’aller le dénoncer à la police, elle sait qu’il a commis deux meurtres pour lesquels il n’a jamais été inquiété, mais elle n’y arrivera jamais. Ce n’est pas aux vieux singes qu’on apprend à faire la grimace.



Juillet 2007, dans le Grand Canyon en Arizona, l’excursion tourne au drame pour les Lombard, Pierre, Lola et leurs enfants Annette et Gaston. Ils viennent de se faire arrêter par deux véhicules de police, et leur anglais est loin d’être « fluently », mais le pire reste à venir. Pierre a disparu entre le motel et la laverie où Lola a retrouvé le linge sale encore dans le sac.



Ainsi va la vie sur le bord de la route 66, sous la chaleur et la poussière de cette route mythique qui a vu tant d’horreurs et de misère. La vie a poursuivi sa route inexorablement. Desmond est devenu un journaliste reconnu dont la carrière a été auréolée d’un Prix Pullitzer, avant de prendre un virage à 180° au décès de son père qui lui a légué une maison sur pilotis au fin fond d’une forêt.



Lola, quand à elle, survit avec ses deux enfants. La disparition de Pierre les a laissés dans un marasme financier inextricable. Elle ne peut pas vendre sans l’autorisation de Pierre, et Pierre n’est pas là ! Desmond et Lola, pour des raisons différentes, vont reprendre la route 66 de Chicago à Los Angles, l’un pour retrouver un père, l’autre pour retrouver un mari.



Quel roman incroyable ! Parallèlement à un thriller redoutable et extrêmement bien ficelé, un road-movie d’une densité hallucinante.



Derrière chaque mot, chaque phrase, on sent la lourde moiteur de la chaleur, le poids de la poussière du désert et surtout ces vieux classiques américains sur fond de guitare et de banjo. On croise ces vieux fermiers en salopette en jean et chapeau de paille. Ca sent Bagdad Café !



Nous avons des personnages riches, allant jusqu’au bout d’eux-mêmes, extrêmement attachants, forts de leurs convictions et de leurs faiblesses. Ce roman c’est une ambiance à la Beignets de tomates vertes d’aujourd’hui, où le temps s’écoule à la vitesse de la vie du sud des Etats-Unis.



Le thriller, est formidablement mené de main de maître, vous allez passer de gros doutes en certitudes puis à nouveau aux doutes. Mais qui est cet homme qui aime à raconter qu’il a tué des dizaines de personnes, à la façon dont on raconterait une histoire autour d’une bière et d’une prise de tabac à chiquer ? Histoire d’appâter le touriste ou envie de confession ?



Un gros coup de cœur pour ce roman qui va vous faire voyager à bord de vieilles américaines sous la chaleur implacable, et l’auto-radio à fond, histoire de faire fuir les coyotes, les serpents à sonnette et les scorpions !



Une fois votre lecture terminée, allez sur le blog www.blackcoffee66.blogspot.fr, vous y découvrez de magnifiques photos peut-être prises par Annette, allez savoir ? Vous y retrouverez la route et les motels tels que vous les vous êtes certainement imaginés.



Ce roman ne donne qu’une envie : aller vous aussi tâter du goudron de la Mother Road, en évitant la route du tueur, si c’est possible !


Lien : http://onirik.net/Black-Coff..
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Black coffee

Ça y est je suis réconciliée avec les romans de Sophie Loubière. J’avais malencontreusement commencé par le tome 2 « white coffee » (l’éditeur indique qu’il peut se lire sans avoir lu le tome 1) et j’avais trouvé les personnages peu attachants. En fait il faut absolument lire le tome 1 car toute leur psychologie donne de l’épaisseur aux personnages, et est nécessaire à la bonne compréhension de la suite.

Un mari disparu et voilà un road trip familial, surprenant et envoûtant à la fois, subtil et haletant. Au-delà des clichés sur la route 66, mythique comme elle se doit et pittoresque comme l’Amérique profonde, une quête du passé pour un Desmond, héros super doué, bien malmené. Je comprends l’attachement de l’auteure à ce cinquantenaire meurtri par un drame familial hors norme quand il avait 5 ans. Des seconds rôles tout aussi atypiques ajoutent une note d’humour à une intrigue bien sanglante.

J’ai donc beaucoup aimé cet opus et relirai avec des yeux neufs la suite dans quelques temps.

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