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Critiques de Sophie Moulay (50)
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Drôle de mort

Je suis les éditions du 38 et particulièrement leur collection 38 rue du polar depuis que mon ami Gille Milo-Vacéri y est entré. J'ai ainsi pu découvrir d'autres auteurs méconnus de mes lectures mais tout aussi talentueux. Cette fois j'ai été attirée par le côté fantastico-policier de ce roman.



Roger Fournier est mort. Après autopsie il s'avère que c'est un meurtre. Jusque-là me direz-vous c'est un policier qui débute normalement. Mais là où la normalité diverge ensuite vers le fantastique c'est lorsque le défunt ou plutôt son fantôme décide de participer à l'enquête. Enfin participer est un grand mot. Qui dit fantôme dit léger problème d'interaction avec les vivants. Par contre pour le lecteur c'est du pain béni.



Qui ne s'est jamais posé la question de savoir ce qu'il se passait une fois nous disparu? Morbide comme idée ? Peut-être. Mais ici Roger va avoir l'occasion de bénéficier d'un panel de réaction à sa mort pas toutes convenues ni attendues.



Ce roman m'a plu dès le départ. Son synopsis un peu décalé, la plume de l'auteure agréable et fluide mais surtout cette enquête tout sauf ordinaire.



Nous sommes, comme Roger, des intrus sur la scène de crime. Des voyeurs aussi des émotions de chacun. Mais surtout des témoins discrets des entourloupes familiales et des querelles post testamentaires. Surveiller les réactions de chacune et chacun en fonction de ce que leur a laissé le défunt est presque comique. Et on sent à suivre Roger qu'il est parfois surpris du tour que prennent les suites de son trépas. Le voici débarrassé de ses œillères de PDG pour redevenir un acteur de sa propre maison. Acteur sans consistance il est vrai mais pas aveugle pour autant ni sourd.



Ce mélange de fantastique et de policier est magistralement dosé. On en oublierait presque que le narrateur est mort. Ses réactions face aux informations recueillies par la police sont vécues et partagées à chaud et nous découvrons ainsi autant les vivants que le mort lui-même. Cela lui remet en vue ses erreurs passées, ses oublis, ses défauts. La mort lui apporte un autre regard sur lui-même dénué de fard et de poudre aux yeux. J'aurais tendance à dire qu'elle le bonifie.



L'enquête avance ainsi tranquillement mais sereinement et les indices semblent vouloir se porter à notre connaissance. On se prend ainsi à chercher la ou le coupable. Le mobile. Et à vouloir comprendre aussi pourquoi il est encore là avec nous pour y assister.



L'inspecteur Tavelle est assez atypique, un brin Colombo par sa tenue débraillée et froissée, un brin Gabriel Gerfaut (cf Gilles Milo-Vacéri) par ses moments d'introspection aux géniales déductions finales. Son assistant Leduc, son ombre même, est à la fois en adoration devant la qualité du travail de son inspecteur et son parfait complément. Ces deux-là se comprennent à demi-mot parfois même d'un regard et c'est vraiment parfaitement rodé. Une équipe que j'ai hâte de suivre dans de nouvelles aventures, d'autant plus que l'auteure nous a concocté un final aux petits oignons.



Avec quelques mots, juste un au revoir elle a rendu mon envie de lire le tome 2 plus avide, plus curieuse encore qu'elle ne l'était déjà. Heureusement qu'il est dans ma PAL et que je ne vais pas attendre trop longtemps pour le sortir.



Je vous conseille donc cette nouvelle série d'enquête d'outre-tombe pour égailler vos soirées d'hiver.
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Drôle de mort

« Le reste de la journée s’écoule lentement. Très lentement. Ce que la mort peut être ennuyeuse ! L’éternité risque d’être longue. » Longue ? Pas tant que ça. On trouve vite à s’occuper pour tuer le temps quand on a passé l’arme à gauche. Et puis, dans le monde des bibliophages terrestre, il ne s’écoule pas moins vite, le temps, à la lecture de Drôle de mort, polar drôlement (ha ha ha) bien ciselé de Sophie Moulay. Mais il n’est pas excessif de dire qu’il continue de [me] hanter quelque peu après l’avoir refermé.

La « drôle de mort » en question (… et interrogatoires divers) s’avère en effet diablement énigmatique et le « drôle de mort » en finit (si l’on peut dire) par se questionner aussi. Notre homme - un certain Roger Fournier - qui a tant manqué d’esprit de son vivant va le faire fonctionner post-mortem.

Pour faire “vivre” son assassiné de plus en plus lucide, l’autrice utilise un présent de phrases simples, sèches parfois, qui happe le lecteur ; les phrases d’un défunt bien vivace : c’est fluide, léger autant que nerveux dans le rythme, et le style se densifie volontiers sur certaines descriptions, instillant un indéniable petit charme rétro, car il faut bien avouer que la perception du temps a changé pour l’ex-chef d’entreprise toujours pressé : « L’astre nocturne a pris son pinceau et reproduit fidèlement les motifs des carreaux de la porte d’entrée sur le sol. Une armée de Cupidon avance lentement sur le carrelage blanc et rouge, à l’assaut des arabesques menaçantes de la rampe d’escalier. » Les avait-il seulement perçus, Roger Fournier, tous ces détails de son vivant ? La mort éveille l’esprit. Il comprend, Roger, que c’est sa vie qui a été fantomatique, cette fichue vie dans la région de Valenciennes à s’occuper de son entreprise qui ne connaît pas la crise, à s’éloigner de ses enfants, à épouser la secrétaire pour agrémenter le décorum. Une vie passée à gérer, à errer.

Notre fantôme a donc des retours de mélancolie ; le voilà redevenu humain : « Lorsqu’un gros nuage réduit à néant les efforts de mes angelots, je monte veiller sur le sommeil de mes enfants. ». C’est qu’on en voit et qu’on en comprend – enfin ! - des choses une fois clamsé. La faucheuse offre un sacré recul, elle développe l’acuité, même si les coups de pied au c** qu’on aurait envie de donner sont dorénavant compliqués (quoique…).

Le trucidé Fournier, narrateur désincarné et spectateur aux premières loges, permet une véritable identification pour le lecteur qui n’est pas là non plus - dans la réalité virtuelle du roman veuillé-je dire -, mais tout en s’y baladant. Le fantôme n’en sait pas plus que nous au départ, stupéfait lui d’être… mort. Et nous de le savoir trépassé. Comme chacun des lecteurs, il est face à l’inconnu. Fait des découvertes sur les siens, sur son ex-existence, sur la foultitude de petits secrets à côté desquels il est passé. Sur sa mort bien sûr, si peu catholique. Quelle étrange sensation et quelle liberté offerte !

Bref, le fantastique se mélange à l’humour caustique (j’en profite pour donner un accessit à ce « vieux renard » de maître Poirier, notaire à la subjectivité truculente) sans dédaigner quelques pointes de nostalgie émouvante - qu’elle soit aigre ou douce-amère - et le genre “policier” va évidemment s’en mêler avec un binôme de limiers qui se présentent « sur le pas de la porte » de la maison et du roman.

Cette entrée en scène enclenche les investigations officielles, celles-ci s’ajoutant aux observations amusées et désabusées du fantôme-narrateur. Fournier devient le spectateur privilégié du travail d’enquête du Sherlock local, l’inspecteur Tovelle, un drôle de gus aussi… Sa méthode ? « Prendre la mesure de chaque personnage et aussi prêter l’oreille aux ragots ». Pourrait être écrivain, ç’ui-là… « Alors j’ai écouté. Je vous ai écoutés parler du mort, des autres, sans vous douter qu’en fait vous me parliez de vous ». Tovelle tisse patiemment, presque nonchalamment, et notre macchabée pensant, ex-sosie de Descartes, fait en parallèle un drôle de cogito ergo sum. Les souvenances de Fournier complètent l’enquête, complexifiant autant qu’éclairant le récit. Le fantôme sait - et nous savons avec lui - ce que ne pourra pas savoir (mais en est-on sûr ?) le duo de condés dans ce Cluedo au parfum de 40’s tardifs. S’établit, d’un interrogatoire à l’autre, un tableau de mœurs et de petits meurtres entre proches – famille, je vous hais ! -, et c’est peu de dire que le petit personnel n’est plus ce qu’il était… Le grand flegmatique mal fagoté et le blondinet gratteur de notes nous trimbalent d’une chambre à la salle à manger puis dans une autre chambre, avec une échappée dans le jardin pour une bouffée d’air de vérité. C’est un polar à huis-clos successifs où ça discute, dispute, raconte, dénonce, détourne, interprète. Le roman n’esquive pas les stéréotypes du genre : la fille à papa rebelle, le fiston atone, la grand-tante acariâtre, l’amant décevant, la soubrette pas fute-fute et les autres, toute une clique de têtes-à-claques. Mais Sophie Moulay semble s’amuser de ces clichés qui pourraient sortir d’une série vintage du vendredi soir produite par France Télévision. L’autrice joue la distorsion, gratte des personnalités qui se révèlent bien salement ambiguës…

Il me semble alors que l’écriture se fait plus elliptique, aux antipodes d’un naturalisme trop fouillé. Les lieux sont décrits avec une rapidité et une précision qui traduisent (… ou trahissent ?) l’intérieur de chaque personnage, le reflet de leur nature profonde et par là-même un jeu de dupe social. Vérité ou duplicité ? L’épure stylistique donne moins de prise directe avec la réalité concrète pour le lecteur qui imagine instinctivement, par lui-même, le décor, de même que Fournier ne peut plus toucher les meubles, les êtres, et se promène dans cette réalité sans plus y être. Ce qui fait corps (façon de parler…), ce sont les échanges verbaux et les regards scrutateurs ; la réalité devient fluctuante puisque les mots prononcés, prégnants, sont ceux d’interprétations divergentes, contradictoires. Dans cet agrégat de visions du monde (de ce petit monde bourgeois en guerre), la réalité – la seule, la vraie - se dérobe, tout comme les mains de Fournier passent au travers des meubles qu’il veut palper, alors qu’il les voit nettement. Cette maison suinte de secrets, de non-dits et de trop-dits qui empoisonnent les relations. Mais dans ce théâtre des apparences et des trompe-l’esprit, la vérité sommeille et c’est le patient Tovelle qui tente de la mettre à jour en déroulant son fil analytique. Les déductions, presque mathématiques, s’appuient sur un détail – bouteille de cognac ou tasse à café blanche à liseré doré - sur lequel se concentre et se développe un raisonnement qui ira jusqu’au bout de la devinette.

En amateur de l’art de la nouvelle, j’ai fortement apprécié la conclusion. C’est une des plus-values de ce captivant polar qui, au final, n’a pas seulement révélé les rouages plus ou moins complexes de sa machinerie interne avec la résolution somme toute classique d’une énigme. En quelques mots joliment pesés, il offre aussi une ouverture, qui inciterait même à une relecture minutieuse de certains passages intrigants. Oui, je l’ai déjà dit : on reste un peu hanté et on aime ça.

Les chutes finales - celle de l’assassin autant que le dernier mot, subtil - sont des promesses

à de nouvelles « aventures d’outre-tombe ».

Une série pleine d’esprit et originale à suivre, même mort. Ce n’est franchement plus une excuse.
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Les voyageurs du livre portail - Intégrale

Un de mes livres jeunesse préférés, les voyageurs du livre portail est non seulement très bien écrit mais également profondément intelligent. À lire dès le collège, mais également prenant à l'âge adulte, ce roman pose le postulat de l'existence pour chaque conte d'un livre clé, un livre portail, qui ouvre l'univers du conte à son lecteur. Oui, mais voilà, une fois dedans, le voyage du lecteur devenu acteur modifie d'autant le conte originel. Et pas que. Car la réalité à l'extérieur du conte se trouve également modifiée, du moins pour celui qui a franchi la porte. Un voyage que je conseille à tout lecteur aimant les contes et prêt à prendre le risque de quelques changements ;)
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Drôle de mort

Je remercie les Éditions du 38 ainsi que Babelio pour m’avoir permis de découvrir ce livre.





Je me nomme Roger Fournier, et je viens d’être réveillé par les hurlements de Thérèse. Mais qu’a donc encore cette bonne pour hurler comme ça, qui plus est dans ma chambre ! Et pourquoi ne m’écoute-t-elle pas lorsque je lui demande de se taire ?

La raison ? C’est que je suis mort cette nuit et qu’elle vient de découvrir mon cadavre.



Toute la maison est à présent réveillée et moi je suis là invisible à leurs yeux, mais je vais découvrir une nouvelle facette de chacun de mes proches mais surtout grâce à l’inspecteur Tovelle je vais découvrir lequel d’entre eux m'a assassiné.



Est-ce un de mes enfants ? Mon épouse ? La tante de ma première femme ? Mon cousin ? Mon meilleur ami ? Un de mes agents de maison ?

Pour le découvrir suivez avec moi l’enquête et démasquons le coupable.





Vous l’aurez compris dans le résumé, le narrateur n’est autre que l’homme assassiné et c’est là toute l’originalité de ce roman.



Roger va découvrir que ses proches sont bien différents de ce qu’il pensait mais va aussi faire une introspection personnelle et découvrir par leurs remarques qu’il était loin d’être celui qu’il imaginait.



Dans ce roman qui se déroule à huis clos, l’humour est présent mais dans un style cocasse avec des personnages stéréotypés de la bourgeoisie des années 50.



L’auteure a réussi le pari de mélanger les genres polar, fantastique et humour et cela fonctionne ! J’ai passé un bon moment avec cette lecture sans prise de tête.







En bref : un premier tome d’une saga alliant polar et fantastique truffé de scènes cocasses. Un livre qui se lit très vite et que j’ai trouvé parfait en guise de lecture légère.




Lien : https://surlesailesdunlivre...
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Drôle de mort

Le roman est réédité aux Editions du 38, je viens de le terminer et je me suis régalée : humour, enquête policière, très chouette galerie de portraits de suspects, ça se dévore tout cru, un livre comme ça.

Le personnage principal semble antipathique à première vue, mais l'autrice creuse sa personnalité au fur et à mesure de l'enquête, et nous découvrons un homme plein de nuances.

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Les voyageurs du Livre Portail, tome 1 : La..

Les voyageurs du livre-portail est un joli conte à découvrir. Si le premier volume reste somme toute très enfantin, le second voit les deux protagonistes mûrir et acquiert ainsi encore plus d'intérêt. Le parallèle entre le présent et le conte est fort réussi. Sophie Moulay est une conteuse née, c'est une évidence.





Lire la chronique sur le blog:
Lien : https://www.bookenstock.fr/2..
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Drôle de mort

J'ai adoré ce roman. Une enquête pleine d'humour. Une plume simple et sans chichis. Je recommande vraiment ce roman. Comme tous ceux de Sophie Moulay d'ailleurs.
Lien : https://laplumedencre.com/20..
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Les voyageurs du Livre Portail, tome 1 : La..

« Les voyageurs du livre portail » est le second roman que je lis de cette auteure ! Je tiens d’ailleurs à remercier les éditions 38 et le site Simplement Pro pour l’envoi de ce service presse numérique.

J’ai trouvé ce récit, assez court, très divertissant même si je ne m’attendais pas à ce que les personnages et la construction soient aussi « jeunesses ».

Ce premier tome nous propose une plongée au cœur d’un pays imaginaire. Roland, notre jeune héros, va, en effet, être littéralement projeté, contre son gré, au beau milieu d’un conte, intitulé « La larme du Saule ». Son intrusion ne sera pas sans conséquence : à la suite de celle-ci il va être entrainé dans une série d’aventures plus rocambolesques les unes que les autres. Si vous avez lu « Le pays des contes » de Chris Colfer, cette introduction devrait vous en rappeler une autre ! Toutefois, même si le postulat de départ est fort proche (un personnage issu du monde « réel » pénétrant à l’intérieur d’un conte de fée), le reste de l’histoire s’éloigne du roman de Chris Colfer. D’une part, « La larme du saule » est un conte inventé par l’auteure (en tout cas, je n’en ai pas trouvé trace sur internet) et non un récit connu du plus grand nombre et réécrit. D’autre part, la quête de nos deux héros est assez différente puisqu’ils vont devoir, en quelques sortes, restaurer l’histoire….

La trame est « traditionnelle » et rejoint, dans les grandes lignes, celle de pas mal de contes : Roland et sa compagne d’infortune vont croiser la route de divers personnages qui se révéleront être soit des adjuvants, soit des opposants (à eux d’accorder leur confiance aux bonnes personnes). Avant de réussir leur mission, ils devront également affronter une série d’épreuves. J’aime beaucoup les contes en général mais je préfère les intrigues plus linéaires (dans le style de la Belle et la Bête), lorsque le lien entre les événements est plus direct et plus clair. Dans le récit de Sophie Moulay, il y a bien un fil rouge mais les tribulations auxquelles font face nos deux protagonistes n’ont pas grand-chose à voir entre elles (un peu comme dans « Alice au pays des merveilles »). Toutefois, contrairement à « Alice aux pays des merveilles » qui m’avait procuré un sentiment d’oppression, dans ce livre, les héros ont un objectif bien défini vers lequel ils tendent indéniablement au fil du roman. Je n’ai pas eu l’impression que je ne sortirais jamais de cette histoire. J’ai, de plus, trouvé la majorité des situations auxquelles nos personnages sont confrontés très originales et déconcertantes. Je me demandais à chaque fois sur quoi ils allaient tomber ! En ce sens, même si elle n’a pas ma préférence, ce type de construction est très captivante et maintient le lecteur en haleine ! L’intrigue, par ricochet, est dynamique et pleine d’actions.

Roland et Ariane, nos deux protagonistes principaux, sont censés avoir quinze ans. Cependant, leurs réflexions et la manière dont ils se comportent m’ont paru plus proches de celles d’adolescents de 13 ans que de 15 ans. C’est sans doute ce qui a renforcé mon impression d’être face à un roman très jeunesse. Malgré tout, j’ai aimé les suivre et j’ai trouvé leurs réactions très plausibles. Par contre, je ne me suis pas spécialement attachée à eux. De par leur jeune âge et leur caractère, je ne me suis pas du tout projetée en eux. Ariane m’a un peu agacée par moments ; ses sautes d’humeur, surtout, m’ont énervée même si elles sont en grande partie compréhensibles. Elle pouvait se montrer pleurnicharde et peureuse et, l’instant d’après, forte et courageuse. Pareil pour Roland : il m’a parfois semblé réfléchi et débrouillard, prenant les décisions qui s’imposent et parfois, à l’inverse, pas très dégourdi.

Parmi tous les personnages qui gravitent autour d’eux dans ce conte, j’ai surtout apprécié Pile-poil, un faune particulièrement bavard, le mignon petit Feyk et, pour finir, Dame Cannelle, la gentille mamie accompagnée de son bouc ! Ils étaient tous très originaux !

Pour finir, j’adhère toujours autant à la plume de l’auteure qui est très fluide et très juste ! Le vocabulaire qu’elle utilise est bien choisi. Le récit est conté à la troisième personne et si les personnages adoptent un langage « jeune », le narrateur, lui, emploie des termes plus soutenus et des tournures de phrase plus travaillées (sans rendre non plus le récit lourd ou incompréhensible), j’ai bien aimé ce petit « décalage » entre les deux ! La présence de ce vocabulaire riche et précis est, je trouve, très pertinent et intéressant pour les jeunes qui liront cet ouvrage !

En bref, si vous aimez les contes de fée et la littérature jeunesse et que vous accrochez à ce type d’intrigue très prenante où les héros doivent réussir un certain nombre d’épreuves avant d’arriver au dénouement final, je vous conseille ce livre ! Si pas, n’hésitez pas à aller jeter un coup d’œil à la bibliographie de Sophie Moulay et laissez-vous tenter par un autre de ses romans, son style, à lui seul, vaut le détour.


Lien : https://leslivresderose.word..
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L'Elu de Milnor, tome 1 : La fuite d'Almus

Premier ouvrage de l’auteur française Sophie Moulay, l’Elu de Milnor est un roman de fantasy destiné à la jeunesse publié aux éditions Oskar Fantasy en janvier dernier, et c’est un premier tome.



Destiné à des lecteurs âgés entre onze et quinze ans, on y trouve tous les éléments de base qui font d’un livre qu’il est efficace : personnages à la fois identifiables et très marqués, intrigue classique mais originale en même temps, un début prometteur…



Dans le royaume fantastique de Milnor…



Ici vit le jeune Almus, l’Elu découvert par les Sages il y a plus de onze années et désigné par l’Oracle. L’Elu, sur la foi d’une prophétie est le seul être à pouvoir affronter l’Ennemi, une entité inconnue et mystérieuse.



Almus vit donc dans un cocon où il doit ingurgiter le plus de livres concernant toutes les formes de magie, la faune et la flore du Royaume et une foule d’autres choses encore.



Mais tout ne va pas se dérouler selon les plans des Sages, quand, lors de la démonstration annuelle des pouvoirs de l’Elu, ce dernier est désigné comme un imposteur : Almus n’est pas l’Elu, il n’est rien. C’est ainsi que rejeté par sa famille d’adoption, Almus quitte tout ce qu’il a connu pour partir rejoindre sa famille qu’il a si peu connu…



Un roman à la fois traditionnel et nouveau...lire la suite sur le blog !
Lien : http://glowmoonlight.unblog...
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Inhumaine: Retour aux sources

Voici un roman court (par rapport à la norme actuelle), qui nous présente,

- Une héroïne, accompagnée par trois autres personnages sur lesquels le récit alterne régulièrement, le fil rouge restant notre petite et étrange Roseau

- Un mystère, qui plane autour d'elle et se dévoile finalement assez rapidement

- Des dialogues, plutôt bien séquencés, complétés par les sentiments et pensées de nos personnages

- Un peu de poésie, de Julien Doré en particulier

- Un scénario, plutôt simple,

- Une complexité des personnages juste ébauchée

- Le tout enrichi par cette hypothèse scientifique d'un dispositif électronique branché sur le cerveau et qui serait capable de le manipuler…et pourquoi pas !?!



Dans un premier temps nous avons,

- Un rythme plutôt lent dans la narration, comme dans le déroulement de l'histoire

- Une alternance entre présent et passés, destinée à compléter la compréhension du monde et de ses acteurs (classique)

- Des actions plutôt rares et vues de loin, dans lesquelles nous ne nous sentons pas tout à fait embarqués / mis sous pression / pressés dans la lecture

- Une continuité du récit un peu brisée, non par l'alternance, mais par les changements de rythme ou d'humeur (l'adolescence sans doute)



Puis le rythme s'accélère, chapitre 20, à 80% du roman quand même 😊

- Les actions montent en intensité, sont plus fluides et plus prenantes

- Les dialogues claquent beaucoup plus



En synthèse, un roman avec une écriture simple qui se lit rapidement, une histoire plutôt originale et agréable.‌‌
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Les mille visages de la Venise du dragon

Venise est une île, qui vogue sur les océans, s'amarrant parfois à des pays pour renforcer ses relations diplomatiques le temps d'un court séjour. Sur cette île, tout le monde vit masqué. Il est en effet indécent et vulgaire de montrer son visage nu. Les touristes arborent un masque jaune et sont limités en nombre. Les autres ont des masques plus ou moins élaborés, neutres, ou capables d'exprimer des émotions, agrémentés par exemple d'un petit papillon qui, en fonction des sentiments de son porteur, pourra battre des ailes avec gaité ou au contraire tristesse ou ennui.



Au fil des pages, on comprend petit à petit comment fonctionne cette société basée sur le paraitre. Dix masques se réunissent toutes les semaines pour prendre les décisions politiques importantes qui régissent Venise. Les hauts personnages, appelés Foi, Juge, Dragon et d'autres, portent des masques magnifiques. Et personne ne connait leur vrai visage. D'ailleurs, quand leur porteur meurt, c'est un Masquillon, quelqu'un formé pour arborer le masque, qui prend le relais. Ainsi, les cent-quarante-huit Masques importants de Venise sont toujours au complet.



C'est dans cette atmosphère trouble de mensonges, de tromperies, de sournoiserie, que Fénéla, la servante de Mercille, l'une des fameux Masques, va commettre un acte insensé. Un matin, elle découvre sa maitresse morte. Enfin débarrassée de cette sorcière hautaine et méchante avec tout le monde, la servante décide de mettre le Masque. Personne ne saura que ce n'est plus Mercille mais Fénéla sous le masque de la femme d'affaires. Elle connait tellement bien sa maitresse qu'il ne lui est pas difficile de se mettre dans sa peau.



Mais l'entreprise de prêt-à-porter de Mercille connait un sacré revers. Une concurrence déloyale lui fait perdre une grosse partie de sa clientèle. Fénéla va devoir redresser tout cela, en commettant des actes de vengeance aux conséquences multiples pour elle et d'autres Masques.



Parallèlement, on suit Dragon, ce personnage ni homme ni femme, ou les deux, on ne sait pas, qui manipule tout le monde, qui aime les jolies jeunes filles d'une façon bien étrange, qui envoûte et dégoûte en même temps. Dragon veut faire tomber Foi, mais aussi avoir encore plus de pouvoir au sein des Dix Masques. Il décide de s'associer avec une autre Masque, une savante un peu autiste qui est à deux doigts de réussir à fabriquer le premier ordinateur nucléaire. Le Dragon a des idées bien précises sur l'usage qu'il pourrait faire de cette technologie.



C'est un roman ingénieux, très coloré par tous les Masques, les fêtes, les vêtements mais sombre en même temps car les intrigues se nouent et se dénouent, les vengeances pullulent, mais en parfaite intelligence. A aucun moment le lecteur ne se perd dans les méandres des intrigues politiques ou amoureuses.



Le fonctionnement de cette société masquée est décrit au compte-gouttes, au fil des événements, mais cela n'empêche aucunement la lecture de rester fluide, agréable. La seule difficulté de lecture, pour ma part, concerne tous les chapitres relatifs à Dragon, où l'autrice utilise les pronoms non genrés, comme 'iel', 'ellui', ou "lae" en parlant de ce Masque bien mystérieux. Pas toujours facile à lire, mais comme ce troisième genre apparait de plus en plus dans les romans, on va devoir s'y habituer.



Un bon moment de lecture !



(Chronique de Marquise)
Lien : http://www.climaginaire.com/..
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Les mille visages de la Venise du dragon

Dans un univers original, Sophie Moulay met en scène une société régie par des rôles préétablis : chacun des 148 Masques appartenant à une "élite" joue un rôle dans la Comedia Dell'Arte d'une Venise devenue ville nomade, repliée sur un mode de vie sclérosant. Mercille, Dragon, Ricelta, Le Magnifique, Juge, Foi... tous ces personnages ont leur propre objectif, leurs obsessions, leurs qualités et pas mal de défauts. Aucun ne se sort de cette histoire sans y laisser des plumes et des paillettes au passage.

Un roman de fantasy atypique, que j'ai dévoré en quelques jours. Sa richesse et son cynisme face aux dérives du pouvoir, aux illusions de la célébrité en font une lecture passionnante. Attention aux âmes sensibles, s'y trouve un passage éprouvant qui pourrait choquer.
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Enquêtes port-mortem, tome 3 : Le mort en sav..

Grande, grande fan de ma collègue Sophie Moulay, qui a su avec cette série trouver un ton délicieusement rétro pour nous embarquer dans des enquêtes bien construites. L'enquêteur y est accompagné d'un fantôme (le mort du premier tome) qui a un avis bien tranché sur les progrès de l'enquête. À découvrir d'urgence!

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D'un homme à l'autre

Toute petite nouvelle mais grande claque ! Anticipation (visiblement l'autrice passe d'un genre imaginaire à l'autre sans se poser trop longtemps: SF, Fantasy, Anticipation, Polar fantastique, Conte.... tout y passe) et réflexion sur la nature de l'homme. On réfléchit mais on est dans l'action, ce n'est pas un traité philosophique non plus. C'est une traque, d'un homme à l'autre. Allons chasser...
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Enquêtes d'outre-tombe, tome 2 : Mort en plumes

Je n’avais pas lu le résumé et, étant donné l’intrigue du premier tome, j’avais peur de retrouver le même schéma avec un mort/fantôme différent. Fort heureusement, Sophie Moulay propose quelque chose d’original puisqu’on suit toujours le personnage de Roger Fournier, personnage que j’avais particulièrement apprécié.

On se situe après guerre, dans les années 50 : le décor est bien rendu et j’ai aimé l’ambiance. C’est à travers les yeux de Roger Fournier qu’on découvre toute l’affaire. Aussi à travers son humour, que j’apprécie beaucoup ! Tovelle est aussi attachant par son côté “vieux jeu” et classique, un personnage surprenant.

Il ne s’agit pas là d’une enquête où l’on dévore les pages sans pouvoir s’arrêter : c’est un livre qui prend son temps et qui mise sur les personnages et l’ambiance autant que sur le meurtre à résoudre. Je me suis laissée embarquée et le dénouement m’a étonnée : inattendu et très original, Sophie Moulay a su inventer une intrigue qui se plaçait parfaitement dans le contexte historique de ses personnages.

En plus de ça, on exploite le côté “fantastique” du fantôme avec une femme extravagante qui peut communiquer avec les esprits et donc Roger !

Je ne saurais que vous recommander cette petite série qui ne manque pas d’humour et se laisse lire tout seul. Encore une belle découverte.
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Enquêtes d'outre-tombe, tome 2 : Mort en plumes

Je n'aurais pas attendu très longtemps après la lecture du premier tome pour me plonger à nouveau dans les Enquêtes d'Outre-tombe de Sophie Moulay !



Dans ce deuxième roman nommé « Mort en Plumes », nous retrouvons le fantôme Roger Fournier et l'inspecteur Tovelle pour une nouvelle enquête, se déroulant cette fois-ci dans la charmante ville de Poitiers.



Ce second volet des aventures ectoplasmiques de Roger est une lecture aussi agréable que divertissante ! On y retrouve ce savant mélange d'enquête policière, de fantastique et de comédie dramatique qui m'avait déjà séduite dans le premier tome. L'enquête est pleine de rebondissements et nous tient en haleine jusqu'à la conclusion. En outre, « Mort en Plumes » est aussi l'occasion pour Sophie Moulay d'approfondir ses personnages, notamment ce cher inspecteur Tovelle, et d'introduire de nouveaux acolytes pour nos deux compères.



Donc si vous avez envie de lire un bon petit roman policier dans la France des années 50, avec une bonne dose de fantastique et d'humour, alors je vous le recommande chaudement !



PS : Les tomes peuvent se lire indépendamment.
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Drôle de mort

Huis-clos familial dans la bourgeoisie valenciennoise du milieu du XXe siècle, Drôle de mort de Sophie Moulay m'a fait passer un très bon moment de lecture !



Parfaitement adapté à la période estivale, ce court roman policier nous invite à suivre les aventures de Roger Fournier, fraîchement assassiné. Devenu fantôme, notre bourgeois désabusé est bien décidé à découvrir l'identité de son assassin, caché parmi les occupants de sa maison.



Savant mélange d'enquête policière, de fantastique et de comédie dramatique, Drôle de mort s'avère une lecture plaisante et amusante, grâce à l'humour et l'auto-dérision de son protagoniste. Le roman possède également une intrigue bien ficelée, pleine de rebondissements et intéressante à lire jusqu'aux révélations finales !



Et bien qu'il puisse se lire indépendamment, ce roman est le premier tome d'une série d'enquêtes ! J'en redemande !



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Les voyageurs du Livre Portail, tome 1 : La..

Et en effet c’est surprenant. Quelle imagination!

Ce n’est pas un voyage à travers des contes que nous connaissons, l’autrice a tout créé: le monde moderne (vie classique des adolescents au collège ou chez eux), et les contes de fées dans lesquels nous sommes transportés avec les héros du roman. Et nous sommes loins des jolis contes Disney ... Non! Ceux sont des contes dans la tradition d’origine (frères Grimm et Perreault) oui ils sont cruels surtout le 2e je dois dire...

Ceci est un intégral. Dans le tome 1, #lalarmedusaule, on apprend à connaître les personnages et le fonctionnement des contes; dans le tome 2, #lasorcieredesplaines est plus rapide, plus sombre.



C’est aussi une belle romance qui émerge au fur et à mesure de leurs parcours initiatique semé d’embûches.



Un happy end ?? 🤐 il faudra le lire pour le savoir ... Cette lecture est adapté aux adolescents qui se reconnaîtront un peu dans les 2 héros de leur âge, qui apprécieront la modernité dans la gestion des contes (langage informatique)

Les 500 pages peuvent faire peur, mais la lecture est suffisamment fluide (je me suis quand même autorisé un petit intermède entre les 2 tomes) c’est prenant, drôle, émouvant. Les personnages sont tout à tour attachants (Feyk doudou), énervants ou détestables. On se projette bien dans l’aventure.



J’avoue avoir une petite préférence pour le tome 2 (rythme, maturité des perso, et peut être mes conditions de lecture aussi...)
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L'Elu de Milnor, tome 1 : La fuite d'Almus

Dans ce livre, nous allons suivre les aventures d'Almus, tout désigné pour être l'Elu qui sauvera Milnor de l'Ennemi le moment venu.



Seulement voilà, les sages se sont trompés en désignant Almus comme étant l'Elu, et son monde bascule à l'âge de 13 ans. Cette révélation va changer sa vie, puisqu'il va alors être exclu, rejeté de la société qui l'a encensé et vu grandir. Il va devoir alors entamer un long périple afin de trouver un sens à sa propre existence.



C'est au cours de ce périple qu'il fera la connaissance de ceux qui deviendront ses plus fidèles amis, et qui l'aideront dans cette recherche d'identité.



Ce roman a le génie de traiter le héros de fantasy à l'envers. Il ne s'agit pas ici d'un personnage ordinaire se découvrant des pouvoirs magiques et apprenant à devenir un héros, mais plutôt d'un personnage qui a déjà tout du héros, qui se découvre n'être qu'un simple garçon sans distinction.



Durant son périple il va rencontrer Pile, Noir-Coeur et Mira, qui à leur manière sont aussi des héros un peu ratés, un peu cabossés, qui vont l'aider à donner du sens à son existence. Se noue entre eux une amitié exemplaire, qui nous touche tout au long du roman. Cette beauté dans leur relation rend tous ces personnages extrêmement attachants, et je me suis sentie triste au moment de tourner la dernière page de ce premier tome, de les quitter tous.



Cette histoire commence bien, avec une intrigue qui nous accroche et nous interpelle puisqu'elle dénote de ce que l'on peut lire en ce moment. On est très vite transportés dans cette histoire touchante et pleine de poésie.



Le style de l'autrice est fluide, fleuri, élégant et simple, même si sous cette apparente insouciance se cache beaucoup de noirceur. Elle arrive à maintenir le mystère autour de l'Ennemi, et des raisons qui ont poussé les sages à le rejetter si violemment.



Le seul petit hic que j'ai pu trouver dans ce livre est la trop grande distance entre les personnages et leurs émotions par certains moments de l'histoire. Ce qui m'a parfois empêchée

e de compatir pleinement avec les événements que peuvent traverser les personnages.



Pour le reste j'ai dévoré ce premier tome, qui m'a donné envie de lire la suite.

Almus, ce héros déchu qui n'en est pas un, qui erre sans but tout en nous surprenant de page en page, doué d'un sens de l'amitié hors pair, me manquera d'ici la lecture du deuxième tome.
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Inhumaine : Retour aux sources

Inhumaine est davantage la quête initiatique de la jeune Roseau qu’un récit de science-fiction post-apocalyptique. Si je m’attendais à en apprendre davantage sur ce monde où les Blancs ont été contraints de débarquer sur la terre des Natifs, l’histoire tourne autour de la relation entre Roseau et le poète Cicade, ainsi que sur les manigances de Devereaux, le savant qui a rétabli la paix sur le continent et cherche désormais à s’emparer de Roseau. Si les intrigues de Young Adult vous plaisent, ce peut être pour vous une bonne aventure. Sinon, il est possible que vous soyez comme moi, un peu déçus de ne pas voir l’univers davantage exploité pour donner corps au récit.



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