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Citations de Sophie Van der Linden (162)


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Ouvrages dans lesquels l'image se trouve spatialement prépondérante par rapport au texte, qui peut d'ailleurs en être absent. La narration se réalise de manière articulée entre textes et images. (p. 24)
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Ma grand-mère et ce livre m'ont tout appris de la vie. Sans elle, je n'aurais jamais rien su de l'amour, de la tendresse, de la bienveillance.
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Les pièces de tissu défilent dans la machine, manipulées par des mains qui ne sont autres que les miennes. A force d'habitude, de mécanismes répétés, elles ne m'appartiennent plus. Chemises d'homme. Blanches. Pour un client anglais.A expédier dans 4 jours. 900 pièces. Nouveau modèle, nouveau tissu, nouveau slogan dans l'atelier."Votre ardeur au travail vous offre le meilleur des contentements."
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"Le vent doux soufflant sur son visage l'invitait à respirer profondément. De là-haut, il ressentit la mer plus qu'il ne la voyait, vaste et puissante masse noire cassée par le ressac venant se fendre sur les rochers en contrebas. Partout autour de lui, le ciel étoilé imposait sa présence magistrale dans cette parure veloutée immensément arrondie qui ramassait le vaste écorché terrestre assoupi. Henri se sentait pris dans cette infinité, et dans cette ile qui, sans être la sienne, lui suggérait néanmoins un attachement d'une similitude, en même temps que l'espoir non encore strictement déchu d'une terre promise à l'avenir et à l'amour.
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La mer n'en demeurait pas moins pour lui une source de joie et d'apaisement.
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J'ai toute la nuit devant moi, et je marcherai, je sillonnerai la lande, j'écumerai les moindres recoins et ressacs de ce territoire que tu as fait tien et qui pourtant semble encore t'effrayer, au point que tu me refuses même l'hospitalité attendue. Venir ici n'aura donc rien changé, me voici toujours à ton égard plein de tristesse et de colère mêlées.
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Une fois le point d’embarcation repéré, il rejoignit une courte file de passagers. Lorsque vint son tour, Henri, dans la fatigue de son long voyage, dans l’encombrement de son bagage et de son bouquet de fleurs acheté à la hâte lors d’une correspondance, dans son impatience et, surtout, dans son trouble inexplicable, causé par le carillon de l’église sonnant quatre heures, posa un pied sur l’embarcation somme toute légère d’un mouvement qu’il aurait voulu leste mais qui, dans ce désordre, y imprima un bruit sourd et une franche oscillation. Les passagers ayant déjà pris place à bord durent se cramponner subitement pour ne point perdre l’équilibre. S’ils ne prononcèrent mot, ces îliens, pour la plupart, en eurent toutefois en réserve pour cet étranger sans usage ni manière.
De l’air ! Cet air-là ! Comme il m’a manqué en vérité. Henri oublia l’incident lorsqu’il put enfin lever le nez, humer les ressacs iodés de l’eau du port claquant le quai, et se tourner vers le large s’offrant maintenant à son regard. Il avait vécu son enfance et le début de sa jeunesse sur la côte.
Pourtant, ses origines paysannes l’avaient toujours maintenu éloigné de la navigation. La mer n’en demeurait pas moins pour lui une source de joie et d’apaisement.
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Le train parvint à R. sans qu’Henri eût aperçu la moindre perspective marine. Rien de bleu ne perça à l’horizon de ce diorama désarticulé qu’est le paysage fuyant sous soleil du voyageur ferroviaire.
De la gare, il gagna le port en traversant la ville. Débouchant d’une rue sombre et humide, comme le sont toutes les rues de cette cité granitique, encombrée par les charrettes à chevaux convoyant la production maraîchère de l’arrière-pays, il vit enfin la mer, sans pouvoir cependant s’attarder à sa contemplation tant il était soucieux d’attraper le dernier sloup qui le déposerait sur l’île à une heure raisonnable pour rendre
visite.
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Les nuages n’étaient plus ici ceux, charnus et lourds, de la campagne de Paris. Mobiles, gracieux et diffus, ils semblaient, comme lui, attirés par la mer, pourtant encore lointaine. Depuis que son train avait quitté la halte Bel-Air sur ce dernier embranchement progressant vers le nord, Henri scrutait le paysage et guettait l’irruption de l’aplat bleu qui signalerait aussi bien l’arrivée imminente du train à sa destination que le début d’un autre voyage, celui pour l’île de B.
Enfin, ce n’était pas un voyage, tout juste une traversée. Et courte encore, une demi-heure sans doute. Mais Henri n’avait jamais que peu vogué.
Son regard s’accrochait à la cime des arbres, s’attardait sur les mamelons, piquait dans les vallons, s’envolait dans les masses d’air frais que ce temps encore un peu instable ne manquait pas d’insuffler au calme paisible d’un ciel estival.
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...des histoires, qui ressemblent un peu à des poèmes. J'ai des idées, pour un long texte qui serait écrit comme un poème. C'est la première fois que je construis quelque chose toute seule. Je pense à une chose, et par l'écriture, par la seule écriture, cette chose existe...
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Un terroriste s'approche avec son fusil pointé. Il y a un CLAC très fort et d'autres en rafales. Le monsieur fait un saut en l'air, sa tête bascule en avant puis en arrière. Et il s'écroule par terre. Ne se relève pas. Le sang coule par terre, autour de lui. Ca fait une flaque toute rouge qui s'agrandit doucement, comme la mer qui remplit le château de sable.
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Réveillée par le chant des premiers oiseaux, je garde les yeux fermés. C'est qu'il est tard. J'aime l'été lorsque leurs chants me réveillent avant l'heure du lever. Sans bouger, au sortir du sommeil et pas encore dans ma vie éveillée, dans ce bref intervalle, tout est possible, imaginable, derrière mes paupières fermées.
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J'observe une nouvelle fois cet endroit de la cour où mon regard se pose toujours, le trou dans la bitume. Je ne le vois pas comme la première fois, non, plutôt comme si c'était la dernière. Et je sais avec une intensité qui me fait mal au ventre, que ma vie vient de basculer. Je me sens comme étrangère à moi-même, à celle que j'étais hier. Une autre. Mais qui vient de moi. (p84)
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De nouveau, je respire, m'apaise. Le travail, l'usine, les événements récents commencent à être à distance. Cela me fait peut-être du bien d'être seule. Finalement.
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Tu es là. Impassible. Tu as repris ton costume et tes gestes. Admirablement. Et ton masque. Aurais-je rêvé finalement ? Comment te reconnaître ? Je cherche ton regard. Tu fuis le mien. Qu'y a-t-il encore en toi de nous deux ?
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Même très jeunes, les enfants ont une capacité particulièrement développée à observer les détails, à saisir le sens d'une séquence visuelle, à repérer dans l'image des narrations secondaires.
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Si l'on ne devait retenir qu'une seule fonction de la littérature pour la jeunesse, sans doute serait-elle d'aider les enfants et les adolescents à grandir.
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La fantasy :

Ce genre fictionnel, qui peut aussi bien s'incarner dans la littérature que dans le cinéma, dans les jeux ou encore l'illustration, et dont le terme anglais se rapporte à l'imagination, ancre généralement le récit dans un monde imaginaire relevant du merveilleux et du magique, présentant des créatures et des lieux surnaturels.
Mais ce terme en tant que tel est véritablement associé à un genre nouveau, lié à notre époque, que l'on peut dater de 1965, lorsque paraît aux Etats-Unis la première édition de poche du « Seigneur des Anneaux », de Tolkien.

(p.162).
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Les littératures dites de l'imaginaire ont pour point commun de faire évoluer les personnages d'un récit dans le monde au fonctionnement surnaturel ou merveilleux, inventé par leur auteur. On y place généralement les genres de la fantasy, du fantastique, de la science-fiction, (SF) et leurs dérivés.
Dans le champ de l'édition jeunesse, cette catégorie correspond à des romans pour adolescents et pour jeunes adultes, mais concerne aussi des bandes dessinées et, parfois, des textes illustrés.
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Bibliothèques idéales: Entre 12 et 14 ans:

Les 20 incontournables! (...):

la quête d'Ewilan, d'un monde à l'autre:
Pierre Bottero
Rageot "Rageot poche"
2016 (2003):

Racontant, sur d'amples volumes, la lutte pour la liberté de son peuple menée par la jeune Camille devenue Ewilan, cette série, devenue des premières grandes séries de fantasy française, se distingue à la fois par son respect du genre, sa tension narrative et la profondeur de ses personnages.

(p.214)
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