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Critiques de Sophie Van der Linden (235)
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Après Constantinople

Un peintre, au XIXème siècle est envoyé à Constantinople. Alors qu’il devait rentrer chez lui avec ses compagnons, il décide de faire un détour pour acheter des fustanelles, une sorte de jupe blanche incroyablement plissée qui fascine le peintre par ses ombres et reliefs. Il arrive dans un grand domaine, coupé du monde, dirigé par une femme qui se fait appeler Sultane et qui lui demande des peintures en échange des fustanelles.



Ce roman très court, 150 pages à peine, nous plonge dans les mystères de l’Orient. La peinture est partout, dans les yeux du peintre comme dans les paysages qu’il voit et ses réflexions. Il y a également tout un autre pan du roman, plus politique, mais qui est plus sous-entendu qu’explicite. Ça ne facilite donc pas la lecture, vu que le roman est très court et que le contexte socio-politico-historique est très peu clair.



L’écriture est donc soignée et poétique, mais au final, le roman se perd dans certains passages concernant la peinture et n’est peut-être pas assez précis sur le côté historique et politique.



Un roman qui plaira plus aux passionnés de peinture qu’à ceux qui ont envie d’évasion !
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L'incertitude de l'aube

Ce livre rend hommage à la mort des enfants d'une prise d'otage, en Russie, le 3 septembre 2004.
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La fabrique du monde

La fabrique du monde publié en 2013 dépeint la vie harassante de Mei, jeune chinoise de 17 ans travaillant d’arrache-pied dans une usine textile. Si sa vie est rythmée par le son des machines à coudre, de ses collègues devenus amis à force du partage de leur dortoir plus qu’exigu, c’est bel et bien, l’amour, le vrai qui va donner à ce roman toute sa beauté.

Il faut bien le dire, les histoires d’amour dans les romans, ce n’est pas mon truc ! Et ce livre m’a fait changer d’avis, j’ai été surpris de la force de celui-ci. Il m’a fait oublier mes préjugés sur les histoires d’amour pour m’y faire accrocher, et plutôt deux fois qu’une !

C’est un bon roman, l’écriture est soignée, les descriptions sont d’une finesse merveilleuse et elles permettent un réel dépaysement !

Au final, c’est un bon moment dans la tête d’une ado et de son premier amour pas banal au milieu d’un décor »Made in China ».





Retrouver la critique complète sur Le plaisir de lire : http://www.leplaisirdelire.fr/chronocritique-1-fabrique-monde-sophie-van-der-linden/
Lien : http://www.leplaisirdelire.f..
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De terre et de mer

Roman subtil, d'atmosphère et avec un style excellent.

Hésitation avec une note un peu plus basse, car on survole l'intrigue plus qu'on ne la vit avec les personnages. Ma seule réserve, donc.

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De terre et de mer

Henri, décide de rejoindre son aimée, dont le long silence à ses lettres l'inquiète. Il va, après un long voyage, arriver sur l'ile de B. Les retrouvailles seront-elles comme il l'espère ?



Comme à son habitude, Sophie Van Der Linden, grande spécialiste de la littérature de jeunesse, nous propose pour son troisième roman, un texte court à l'écriture ciselée. Nous sommes au début du siècle dernier, l'ambiance est plantée par des petites phrases qui sonnent juste. 24 h de la vie d'un homme, ses doutes, ses joies et ses réflexions sur l'art. On vibre avec lui et les personnes rencontrées au fil d'une nuit d'errance. Une tranche de vie presque brutale car assez brève. On reste un peu sur sa faim.



A lire aussi les deux autres textes de l'auteur La fabrique du Monde et l'incertitude de l'aube, deux romans d'une puissance émotionnelle énorme.



Merci à Babelio et à l'éditeur pour l'envoi du livre.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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La fabrique du monde

Subjuguant. Si vous vous en saisissez, c'est lui qui vous saisira par sa brièveté, sa passion, sa douleur. L'écriture est poétique, pure, tranchante, sans artifices. Elle est d'une harmonie et pourtant vraiment très simple, même lorsqu'elle dit la malheur. Un roman exceptionnel comme je n'en n'ai jamais lu auparavant. C'est un livre, une histoire, une littérature qui me revienne sans cesse, qui ne peuvent se défaire de ma mémoire. Je pense que jamais ils ne me laisseront en paix, et c'est tant mieux. À lire absolument.





Nous avons rencontré l'auteure Sophie Van Der Linden, dans ma classe, à l'occasion d'un prix littéraire et elle est superbe. Je voudrais partager avec vous quelques fragments du discours passionnant qu'elle nous a servi alors : Je me souviens qu'elle nous avait dit qu'elle avait voyagé en Chine, il y a plusieurs années, avec sa fille, et qu'elle fait rencontré de jeunes ouvriers.

D'ailleurs, elle avait une anecdote amusante : sa fille était encore très jeune et avait de longs cheveux blonds et lisses, ce qui fascinait les femmes chinoises. Un jour sa fille disparut, et quand on la retrouva, quelques heures plus tard, elle avait tout simplement été kidnappée par des pêcheurs qui étaient émerveillés de la voir, qui ne lui avaient rien fait de mal. Cet "incident" se reproduisit plusieurs fois, et l'écrivaine en prit l'habitude. Sa fille revenait souvent avec des coiffures extraordinaires que lui faisaient les chinoises. Un jour, une femme lui parlait de sa fille, en touchant sans cesse ses cheveux blonds avec ferveur. Elle lui dit avec beaucoup de sincérité que si elle pouvait avoir une petite sœur qui serait comme cette enfant, elle lui consacrerait toute sa vie, toutes ses journées pour en prendre soin. Et la mère comprit alors cette fascination presque fanatique, et en fut touchée.

Je me souviens que Sophie Van Der Linden nous avait précisé le nom du roman que Mei lit à ses compagnes, dans le dortoir : il s'agit du roman chinois "Le rêve dans le pavillon rouge".
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L'incertitude de l'aube

A travers ce roman Sophie Van der Linden exprime la spontanéité d'Anushka, sa simplicité, son absolue sincérité, avec une justesse troublante, très sensitive. Le livre, en effet, semble respirer lui-même, ne plus contenir que le souffle de la fillette, se confondre avec.
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La fabrique du monde

Un roman coup de poing, poignant et brusque qui ne laissera personne indifférent. Une histoire terrible, une jeune fille sans avenir si ce n'est celui de la Fabrique…Une fin terrible. Un roman magnifique.
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L'incertitude de l'aube

J'ai beaucoup aimé le début, beaucoup aimé la fin, tout en poésie , sans fioriture. Entre les deux, je me suis un peu ennuyée. Certes, le livre est plutôt bien écrit, et le sujet poignant. Mais justement, on aurait attendu plus d'intensité, plus de chair avec un thème pareil. Je connaissais l'auteur depuis La Fabrique du monde, que pour le coup j'avais adoré. L'incertitude de l'aube me laisse sur ma faim. J'en attendais peut-être trop.
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L'incertitude de l'aube

Un très beau livre, sans aucun doute, mais que j'ai été incapable de lire jusqu'à la fin, tant le sujet , qui relate un fait réel, est terrible.
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La fabrique du monde

Pour les passionnés le littérature jeunesse, Sophie Van der Linden est loin d'être une inconnue. Grande spécialiste du sujet, elle endosse cette fois le manteau de romancière, ou devrais-je dire la fine cape de dentelle, tant ce texte est une merveille!



J'ai été surprise autant par le sujet que par le style, et je ne peux que commencer en souligant la plume magnifique, pure, légère et pleine d'émotions, de l'auteure. Quelle belle découverte! Un texte court, presque une nouvelle, qui m'a fait penser aux films asiatiques (la longueur en moins, et je ne m'en plains pas) comme "In The Mood for Love par exemple". Peu de personnages, mais une femme et un homme que nous suivons et découvrons au fil des pages, comme eux le font l'un envers l'autre... Le contexte d'usine textile dédiée à la rentabilité ne peut que nous inciter à la réflexion, et offre une toile de fond déshumanisée sur laquelle se détachent avec d'autant plus de force des figures sensibles et pleines de vie. Je n'en dirais pas trop sur l'intrigue, mais je m'attendais à un roman contemplatif, peut-être trop calme pour la lectrice amatrice de rebondissmeents que je suis, mais au contraire, je l'ai lu d'une traite, comme coupée du monde. Le destin de Mei, la jeune ouvrière, m'a profondément touchée, et j'ai ressenti avec elle les émotions qu'elle traverse : lassitude, révolte, injustice, amour, joie, angoisse...



Je vous conseille très vivement cette lecture, qui est un vrai bijou dans le fond et la forme (et est en plus un très bel objet avec une magnifique couverture). Les livres qui changent un peu notre regard sur le monde et sur les autres sont rares et précieux, celui-ci en fait partie !
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La fabrique du monde

La Chine et le monde du travail.

Dans ce petit livre qui se lit en une journée, parle de Mei, une jeune fille paysanne qui doit aller travailler à l'usine de textile à faire des pantalons et des tee-shirts pour subvenir à son frère pour qu'il puisse continuer ses études, ses parent paysans n'ont pas les moyens de l'aider. Mei travaille dans des conditions très dur et surveiller par son contremaitre, son seul moment est le soir, en lisant son livre qu'à donner sa grand-mère, elle partage ses moments avec ses amies. Le jour de l'an arrive, vient la paye, mais elle ne sera pas payer car elle n'a pas bien fait son travail, n'ayant pas de quoi se faire le voyage pour aller chez elle, elle reste à l'usine. Elle va faire connaissance de Cheng, le contremaître.... Je vous laisses découvrir la suite de l'histoire....
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La fabrique du monde

Envoyée à l’usine pendant que son frère part étudier à l’université, Mei, jeune chinoise de 17 ans, mène une existence morne, vivant en léthargie dans un monde qui ne lui ressemble pas et où elle se sent étrangère à elle-même. Tel un automate, elle répète inlassablement les mêmes gestes dans l’atelier de l’usine. Pourtant, de temps à autre, derrière le voile de l’indifférence avec lequel Mei se couvre chaque jour pour pouvoir supporter cette existence, frémit le désir de fuir, le regret lancinant de tout ce qu’elle ne verra jamais du monde extérieur, la frustration inavouable de son avenir sacrifié. Avec une volonté de fer, elle s’efforce de contenir et d’étouffer ces émotions, seules quelques bribes lui échappent de temps à autres lorsque ses pensées vadrouillent, rêvant d’ailleurs, dévoilant un instant les désirs secrets de la jeune femme. Cependant la résistance de Mei se craquèle et s’effrite lentement. Chaque jour, elle est poussée à bout et psychologiquement violentée par les contremaîtres la harassant avec des exigences de rendement toujours plus importantes. Et chaque jour elle se fait violence pour supporter une vie en communauté dans laquelle elle se sent étrangère. C’est donc avec une grande impatience que Mei attend le nouvel an, et avec lui, l’assurance de quelques jours loin de cet environnement où son être se délite lentement.



Au moment où la situation lui paraît désespérée, Mei rencontre un homme qui ravive son être tout entier et lui ouvre de nouveaux horizons, il lui apprend l’amour entre deux êtres mais aussi celui d’une vie qu’on croque à pleines dents. Cet autre monde, auquel elle aspirait secrètement tout ce temps, semble tout d’un coup si proche et accessible. L’avenir devient soudain étincelant. Entre les bras de cet homme, elle reprend couleur, et elle s’y abandonne, se donnant sans restriction, pour vivre, enfin. Alors qu’elle est encore plongée dans ce rêve éveillé, Mei entrevoit soudain l’issue de leur histoire, sachant au fond d’elle qu’ils seront rattrapés par la réalité impitoyable de l’usine, ses codes et ses règles … Mais animée par la fougue et la passion de sa jeunesse, elle refuse de baisser les bras et entretient l’espoir fou d’une vie à deux, avec lui, loin de l’usine de textile.



La Fabrique du monde est un roman court, mais bouleversant, qui réussit à immerger entièrement le lecteur dans la peau de Mei, à peine sortie de l’adolescence et déjà impitoyablement jetée dans l’univers aliénant des ouvriers. Le style, tantôt haché, froid et mécanique, mettant en exergue cette aliénation vécue par la jeune femme, tantôt virevoltant, poétique et scintillant, exprimant la passion et la fougue amoureuse, colle parfaitement au flux de pensées et d'émotions de Mei. Sophie Van der Linden oscille habilement et avec une grande fluidité entre ces différents styles, le lecteur se retrouve plongé dans l’histoire, partageant les émotions de Mei et se surprenant à espérer avec elle un avenir meilleur.

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La fabrique du monde

Mei est une petite ouvrière chinoise de 17 ans parmi tant d’autres. Elle travaille dur dans une usine textile loin de ses parents qu’elle ne voie qu’une fois par an. Elle vit sur le site de l’usine et ne peut se résoudre à cette vie uniquement vouée à ce travail devant sa machine. Un jour elle trouve l’amour dans les bras d’un contremaître. Un autre avenir est-il possible alors ?

Un court texte entre poésie éthérée et prose de l’urgence. Agréable lecture.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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La fabrique du monde

De nos jours. En Chine. Pour laisser la place à son frère destiné à faire des études, Mei, jeune paysanne de 17 ans, part à l'usine. Jeune ouvrière du textile, Mei vit, dort, se nourrit et travaille à l'usine. Son quotidien est immuable : travailler sans relâche, sous le joug des contre-maîtres, pour répondre aux commandes qui affluent avec des délais compressés qu'il faut tenir jusqu'à passer les nuits sur la machine à coudre; vivre pendant les brèves heures non travaillées sans aucune intimité dans un dortoir commun pour toutes les ouvrières. Mei exécute les tâches qu'on lui demande mais rêve aussi...

Alors qu'elle est bloquée à l'usine, n'ayant pu partir dans sa famille pour les fêtes du nouvel an, une parenthèse inattendue de deux jours lui permet de s'éveiller à l'amour et à la vie hors de l'usine : Cheng, le jeune contre-maître est lui aussi resté à l'usine. Deux jours de bonheur fugace qu'ils vont devoir vite ranger dans un coin très refermé de leur esprit, car pour ne pas perdre leur emploi il leur faut cacher leur liaison. Mais Mei a goûter à ces fruits défendus que sont l'intimité, la liberté et l'amour et ne peut vivre en en étant privée.

Un magnifique récit, bien écrit, sobrement, qui montre l'impossibilité de fuite, même rêvée, de ces ouvriers condamnés à une vie qui interdit toute individualité, où l'usine et la collectivité sont les carcans imposés dont ils ne peuvent s'échapper. La seule fuite possible pour Mei aura été la mort. Et son geste ultime de subversion aura été de regarder son amant droit dans les yeux, devant tous les ouvriers de l'usine.

Ce récit est de ceux qui vous laissent une trace après leur lecture, qui marquent, qui interrogent... Le roman est souvent plus pertinent que le documentaire pur et dur pour mettre en perspective des faits de société... Mais pour autant, que puis-je faire ? Je vais bien entendu continuer à acheter « made in China » parce qu'on ne peut pas y échapper... mais avec un peu plus de scrupules...
Lien : http://www.buchetchastel.fr/..
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La fabrique du monde

Niveau présentation physique : le livre est de bonne qualité, le papier a un grammage assez gros et tient bien en main. La police et la taille de caractère est bien adaptée au format du livre et l'espacement entre les paragraphes est aéré.



Niveau contenu (le plus important!): Le roman débute donc par un poème, pas au sens propre du terme mais un récit poétique; ces récits se retrouveront à plusieurs reprises dans le livre et permettent des sortes de coupures entre des passages forts du récits, comme si l'auteur avait eu l'intention de permettre à son lecteur de souffler entre des moments intenses et de se remettre ou de pouvoir bien visualiser ce qui est rédigé.



C'est au départ, croit-on, un simple récit de labeur d'une jeune femme, la triste vie de Mei, chinoise, obligée de travailler dans une usine à en perdre la santé pour faire vivre la famille alors que son frère est parti à l'université. C'est aussi le récit de l'exploitation de ces personnes, surtout dans le milieu du textile, pour la fabrication à grande échelle pour l'Occident grand consommateur. Ses seuls rêves et sa colère permettent à Mei de tenir le coup mais pour combien de temps!

Puis lui vient une rencontre, l'amour et peut-être même la chance de pouvoir s'en sortir...



C'est un roman aux accents très poétiques, l'envie de changer d'existence pour l'héroïne est omniprésente et la passion éprouvée pour cet homme est trop forte pour lui permettre de post-poser un bonheur qu'elle attend, dont elle a besoin, qui est sa raison d'exister à présent.

Une fin surprenante au regard de tout ce bonheur mais aussi une fin prévisible en regard de la tonalité générale du roman qui est fortement pessimiste.



J'ai trouvé que pour un auteur jeunesse, son roman était très mature et noir.

J'ai pris plaisir à lire ce roman, ce qui m'a pris 3h en tout, sa lecture est simple bien qu'il s'agisse d'une prose poétique. Un nombre de mots bien pesé pour décrire chaque tableaux du roman, pas trop mais pas trop peu, des descriptions savamment dosées, qui n'alourdissent pas le texte et un corps de roman rédigé à la manière d'un journal intime sans en être un véritablement.
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La fabrique du monde

Mei, jeune chinoise, née deuxième, se voit obligée d'aller travailler à l'usine tandis que son frère peut faire des études.

On suit Mei dans ses cadences infernales, les mètres de tissus déroulés devant ses yeux, les discutions entre copines de travail dans le dortoir, à peine le temps de boire un bol de nouille.

Un jour, Mei perd son salaire suite à une toute petite erreur. Elle doit donc rester à l'usine n'ayant plus les moyens de retourner dans sa famille pour les fêtes.

Ces trois jours qu'elle passe à l'usine vont totalement changer sa vie, elle va gouter à la liberté, à la passion... Mais tout cela à un prix !



Une écriture légère, poétique ! Les rêves sont absolument magnifique.



Le grand coup de coeur de cette rentrée littéraire.
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La fabrique du monde

En me renseignant sur les romans de la rentrée littéraire, j’avais remarqué ce petit roman. Je remercie Georges de me l’avoir prêté!





C’est bien, cette année, j’enchaîne les romans de la rentrée littéraire! C’est un premier roman pour cette auteure que je connaissais pas et qui est plutôt spécialisée en jeunesse. Je n’ai pas grand chose à dire sur son style, peut-être un peu simple, mais assez aérien et poétique, je trouve.





On assiste à la naissance sociale d’une jeune fille, qui découvre qu’il existe une autre vie que le travail. Mais la chute est cruelle.





Je dois avouer que j’ai du mal à imaginer qu’une telle vie est possible, qu’à notre époque, on peut travailler ainsi, jusqu’à l’abrutissement, sans aucune vie privée ni espoir réel d’une vie meilleure.

Cela m’a donné une grande claque en fait, j’oublie que je suis extrêmement privilégiée en France avec notre liberté, nos droits…





Dans cette usine, les employés sont à peine considérés comme des être humains : ils n’existent plus individuellement mais seulement en tant que groupe, en tant que "commande qu’il faut terminer le plus vite possible". Ceux qui n’arrivent pas à se fondre dans la masse, à n’être qu’un avec l’équipe sont renvoyés.





Mei est une jeune fille un peu particulière : sa grand-mère l’a élevé intellectuellement. Contrairement aux autres jeunes filles, elle sait lire, elle sait écrire, elle sait rêver et sait qu’il existe quelque chose, même si elle ne l’a jamais expérimenté.





Ce qui rend son personnage bien plus intéressant. Elle a une certaine sensibilité qui fait son charme et qui va être sa perte aussi. Alors qu’elle avait réussi à maintenir son intelligence, sa vivacité et son envie de vivre sous couvert, ils vont exploser lors du début de sa liaison. Elle vit alors ces trois jours comme un magnifique rêve qu’elle ne veut pas voir terminer.





[Attention, je dévoile la fin]



————————————



Un beau roman de la rentrée littéraire dont on ne parle pas assez, que je suis contente d’avoir lu, mais assez terrible tout de même. Je le conseille!
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La fabrique du monde

Une petite perle ,ne passer pas à côté
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La fabrique du monde

Une très belle histoire raconté de façon simple, belle et touchante. On suit la vie de Mei, jeune ouvrière chinoise qui après être catalogué comme rebelle va découvrir pour la première fois une vie en dehors de l'usine et l'amour avec ses conséquences : bonnes et mauvaises.



Ce livre m'a beaucoup touché de part sa qualité d'écriture et la simplicité de l'histoire. On en sors différent. A lire
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