AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Sophie Van der Linden (235)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'incertitude de l'aube

L’histoire abominablement poétique d’un drame tragique ou comment rendre l’horreur adorable à travers les mots d’une fillette.
Commenter  J’apprécie          20
L'incertitude de l'aube

Roman coup de poing, lu d'une traite. Le sujet, très dur, est traité avec sensibilité et gravité. La voix d'Anushka, petite fille piégée dans une prise d'otage, est tendre et bouleversante. J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture poétique et envoutante de Sophie van der Linden, une auteur qui maîtrise l'art de décrire des événements terribles sans verser dans le voyeurisme ni dans le pathos.
Commenter  J’apprécie          20
La fabrique du monde

C'est gentiment raconté mais le texte manque de corps pour rendre compte de l'univers concentrationnaire dans lequel travaillent ces jeunes chinoises, esclaves modernes de l'industrie textile.
Commenter  J’apprécie          21
L'incertitude de l'aube

Poignant : récit d'une prise d'otages par une enfant. De l'arrivée joyeuse à l'école avec sa meilleure amie à l'enfermement dans un gymnase surchauffé, 3 jours, sans boire ni manger. On connaît le dénouement tragique de ce drame du 3 septembre 2004 à Beslan.331 morts.

La fillette, pour tenir bon, pense aux moments passés avec ceux qu'elle aime, à ses jeux, ses lectures et fait tout à tour appel à son grand-père, le dieu de sa grand-mère, les héros de la littérature jeunesse russe pour qu'ils viennent la sauver.

L'auteur rend compte de ses sensations de culpabilité, de peur, de faim dans un vocabulaire et un style adaptés aux circonstances, la phrase devient de plus en plus haletante jusqu'à ne plus contenir qu'un mot.

Tout cela est beau et juste mais cette lecture m'a gênée comme si je faisais du voyeurisme.
Commenter  J’apprécie          20
La fabrique du monde

Ecriture raffinée et tranchante, poésie malheureuse, histoire entre colère et tristesse: voilà ce qu'est La fabrique du monde. Vu le résumé, ce livre ne me tentait absolument pas, mais sur les conseils avisés d'une amie, je m'y suis plongé tout de même; et le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne regrette pas. Cette histoire, bien que remplie d'une naïveté un peu spéciale, est tout simplement magnifique, nous amène dans un milieu dont tout le monde parle sans vraiment le connaître (question de volonté peut-être?): le travail des enfants dans les usines d'Asie. Je vous laisse le plaisir de découvrir la suite du récit, mélangeant révolte et amour.

Seul regret tout de même: la "deuxième partie" beaucoup plus romantique, et un peu trop portée sentiments (mais ca n'est qu'un avis purement subjectif).

En somme, lisez-le!
Commenter  J’apprécie          20
La fabrique du monde

Moi ce qui m'a d'abord plu c'est la couverture : ce portrait esquissé comme estampe. Puis l'écriture qui est elle aussi sobre et épuré. Oui beaucoup de phrases courtes, peu de description tout est dans le ressenti de la jeune narratrice. Il y a parfois qu'un seul mot lorsqu'elle rêve.



Mei, est ouvrière dans une usine de confection. Mais qu'on ne s'y trompe pas ce n'est pas un roman sur la condition féminine ouvrière. Quoique...

C'est bien une histoire d'amour au romantisme un peu naïf certes, mais cela peut être aussi, à travers ce personnage encore très fragile, une recherche individuelle du bonheur contre une société au collectivisme encore très présent. en Chine.

Commenter  J’apprécie          20
La fabrique du monde

L'histoire de Mei, jeune fille travaillant dans une usine de confection chinoise, petite esclave du 21 eme siècle. Je pensais découvrir l'histoire de la Chine, et de ses usines où on confectionne pour trois fois rien des vêtements qui seront vendus 100 fois leur prix de revient en Europe, je pensais découvrir une histoire qui nous donnerait mauvaise conscience à nous, les Européens. J'ai été déçue, car, même si le style est agréable avec ses phrases courtes, le livre est plus centré sur une histoire d'amour, qui, moi non plus ne m'a pas beaucoup émue.
Commenter  J’apprécie          20
La fabrique du monde

Mei est une jeune ouvrière chinoise embauchée dans une usine de fabrication de vêtements qui fonctionne au rendement intensif. Un contremaître est chargé de surveiller le personnel et le harcèle pour obtenir un rendement de plus en plus important. Lorsque les ouvrières se révoltent et rejoignent les manifestants d'une autre usine, le manque d'organisation et la peur d'une mise à pied cassent le mouvement et tout espoir d'amélioration des conditions de travail. Considérée comme une meneuse, Mei ne sera pas payée et ne pourra rejoindre sa famille pour Noël.




Lien : http://mediatheque.pasdecala..
Commenter  J’apprécie          20
Je cherche un livre pour un enfant

Un recueil pour tous les parents et professionnels qui souhaitent offrir aux enfants l'univers illimité de la lecture.



Dans la jungle de la littérature jeunesse, pas évident de s'y retrouver ! Que choisir ? Comment différencier l'ouvrage pertinent du banal produit commercial ? Sophie Van der Linder propose une sélection intelligente didactiquement mise en page.



550 livres triés par âge et par thématique (aborder les grandes questions, aider à apprendre, lire une histoire le soir, parler des sentiments, etc.) Des pages foisonnantes qui regorgent de trésors, des heures de bonheur garanties pour petits et grands.



Et si en plus, quelques pages sont consacrées à un de mes auteurs jeunesse fétiche, Hervé Tullet, preuve en est la qualité de l'ouvrage, non ?
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
Commenter  J’apprécie          20
Lire l'album

Très complet et pédagogue dans ses explications. Il m'a été d'une grande aide pour comprendre l'articulation des mises en page.
Commenter  J’apprécie          20
Arctique solaire

Abandon.

J'ai vraiment pas réussi a rentrer dedans (pourtant il est court !).

Impossible, je n'arrivais pas à ressentir la beauté que l'autrice essaie de nous transmettre, je n'ai pas accroché non plus avec le choix de narration à la première personne du singulier.

J'ai préféré abandonné plutôt que de finir ce livre. Dommage
Commenter  J’apprécie          10
100 grands livres pour les petits

Ne vous êtes vous jamais demandé quels titres retenir parmi la pléthore de livres édités pour la jeunesse ? Ceux qui comptent vraiment ? Alors bien sûr, en la matière on ne pourra jamais établir une liste exhaustive de tous les livres dignes d'intérêt.



Pourtant, c'est pour répondre à ce besoin que les autrices nous font cette proposition de 100 titres. Verdict ? La sélection est habile et réussie ! D'abord par le choix même des ouvrages recommandés, d'époques, de styles et de thèmes variés.



Mais c'est surtout la présentation de chaque livre qui est très bien réalisée : chaque livre, donc, a droit a une double page, qui ne se contente pas d'en faire le résumé, mais s'attache à mettre en valeur ce qui en fait un "Grand Livre". Démarche artistique, scandale, point de vue original, qualité littéraire... les partis pris sont toujours motivés.



Enfin, petite cerise sur le gâteau, la rubrique "si vos enfants ont aimé vous pouvez poursuivre avec..." permet de prolonger l'expérience de chaque œuvre avec d'autres titres. Toujours plus de lectures en perspective !
Commenter  J’apprécie          10
Kaléidoscope d'histoires

Cet album est sublime. Il recueille les livres de grande classique de la littérature d’enfant. En même temps certaines histoires on ne trouve plus depuis plusieurs années voire décennies. Les histoires sont séparés par différent âge. La qualité est au top. Nous avons adoré avec les enfants.
Commenter  J’apprécie          10
Tout sur la littérature jeunesse

L'ouvrage, malgré sa dimension encyclopédique, est d'un abord facile parce que chaque domaine est traité à part et toujours dans l'optique d'une utilisation pratique. Présentant parfois les sujets par le biais d'une question que peut se poser un non spécialiste (faut-il relire 50 fois le même livre ? Les livres pour enfants sont-ils lénifiants ?) l'auteure les traite en courts paragraphes sans en éluder les complexités. Pour un enseignant, l'apport le plus précieux de l'ouvrage est sa dimension bibliographique, car les notations sont suffisamment complètes pour permettre de se faire une idée du public potentiel de chaque livre, de son contenu et de ses qualités propres. Enfin, ce guide donne une furieuse envie d'aller explorer le domaine qu'il présente, et peut faire des adultes des lecteurs enthousiastes de littérature jeunesse.
Commenter  J’apprécie          10
Album(s)

Un ouvrage passionnant pour les passionnés d'albums jeunesse, sorti en 2013. C'est un livre très riche, qui offre une « boîte à outils » pour permettre d'analyser les albums à la lumière de ces éléments théoriques. L'ensemble est très digeste, notamment grâce à une direction artistique soignée. le livre a une présentation qui met en lumière les albums qu'il évoque. du blanc, ressortent les nombreux exemples tirés de la littérature jeunesse, qui illustrent les notions abordées. Un bel ouvrage de référence sur le sujet.
Commenter  J’apprécie          10
La fabrique du monde

Bof....rien de neuf dans le message, à moins d'habiter sur la lune. Que de platitudes!
Commenter  J’apprécie          11
Après Constantinople

Nous sommes au début du XIXème siècle. Un peintre parisien, à la veille de faire un « bon mariage » intègre une mission diplomatique qui l’amène en Orient où Le Caire l’a fortement déçu.

« En compagnie d’autres artiste français qui participaient comme lui à une mission diplomatique, le peintre avait séjourné des semaines dans la capitale de l’Empire, au terme d’un voyage les ayant d’abord tous menés au Caire »



Le peintre aime peindre les tissus, l’art du pli, du tombé et se découvre une passion pour les fustanelles dont il n’arrive à rendre ni la blancheur, ni l’élégance des ombres. Sur un coup de tête, il décide d’aller à la fabrique et en ramener en France.

Après un voyage épique, le voici devant un bâtiment de pierre, dans un univers minéral où il rencontre une femme que l’on appelle la Sultane et son janissaire. Une étrange relation, un étrange ballet rythmé par les temps de fabrique où il n’est pas le bienvenu au début, s’installe. « Toute l’activité humaine du bâtiment s’y trouvait concentrée, dans la lumière ocre d’une multitude de chandelles attachées par de grossières ficelles à des machines en bois et en bronze. Ce n’était plus une activité artisanale, pas encore de l’industrie ; une effervescence très organisée ».

Le temps n’a plus la même valeur. Le peintre est troublé par la personnalité de cette beauté noire. « La haute et solde stature, la richesse des habits, le maintien gracieux, ici, en ces terres reculées, auraient suffi à l’ébranler, mais la peau noire de la femme acheva de le plonger dans un trouble qu’il eut toutes les difficultés à dissimuler. » Ainsi, Après avoir regardé avec un intérêt certain ses croquis, lorsqu’elle lui demande, en paiement des fustanelles et de sa liberté de peindre des panneaux, il prend garde de ne faire figurer aucune représentation humaine, selon sa vision occidentale de l’art oriental. La sultane le pousse dans ses retranchements pour obtenir autre chose de lui et de sa peinture. Le déclic se fait lorsqu’il participe à une chasse avec le janissaire.

Le séjour se termine en queue de poisson. La fabrique est abandonnée en deux temps trois mouvements. Il en va ainsi dans les Balkans et le peintre repart en France sans être certain d’avoir tout compris.

C’est un voyage initiatique vers l’art oriental pour le peintre réaliste sous la conduite de la sultane qui lui permet de découvrir, entre attirance et méfiance, un orient inconnu et véritable.



L’aventure, l’exotisme ou plutôt, l’orientalisme sont à toutes les pages de ce livre qui, tel un conte, raconte les aventures d’ un peintre français dans les Balkans. Et, comme dans les contes, les personnages n’ont pas de noms mais sont désignés par leur fonction.

Sophie Van der Linden raconte la sensibilité orientale dans une écriture poétique et descriptive entre rencontres et promenades. Les commentaires très réalistes des aquarelles de Georges-Henri François émaillent et illustrent le roman.



Une lecture qui m’a permis, avec un très grand plaisir, de m’envoler loin du confinement. L’islam n’est pas qu’une religion, c’est aussi une culture, différente de notre culture occidentale, mais pas moins belle, ni dense. Tel est pour moi, ce qui ressort de ce conte.


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
Commenter  J’apprécie          10
La fabrique du monde

Un petit roman pour un grand sujet. Mei, 17 ans, est ouvrière depuis deux ans dans une usine textile en Chine. Elle vient de la campagne et doit participer au financement des études de son frère. Le début, très réaliste, est vraiment bon, après ça se gâte un peu d'après moi, comme si l'auteur voulait traiter absolument un sujet qui lui tenait à cœur mais avait bricolé une intrigue autour. Dommage. Mais bien quand même. C'est une lecture à destination scolaire
Commenter  J’apprécie          10
De terre et de mer

L'écriture est assez élégante, juste, un peu à la manière du Jean Rouault des Champs d'honneur (mais avec moins d'humour ). Je vais faire un truc bizarre : imaginer si l'histoire avait été écrite en son temps par un vieux Pierre Loti (mort en 1923) ou un jeune Roger Vercel (né en 1894), à cause des lieux (Île de Batz devant Roscoff) et de l'époque. Ils l'auraient écrite bien sûr bien différemment, avec probablement davantage d'émotions fortes et de descriptions plus précises (mais l'auteur se défend d'avoir voulu décrire précisément l'île), car l'écriture de S. van der Linden se concentre sans pesanteur sur des scénettes, des détails visuels, olfactifs ou sonores. J'imagine si un Giono breton s'était emparé de ce sujet.. (mais c'est assez idiot d'imaginer cela..).

Les rencontres faites sur l'île sont assez improbables, voire peu plausibles.

Bref, j'ai trouvé dans l'écriture de cette longue nouvelle comme une modernité (par rapport à l'époque où cela se passe) plaquée un peu artificiellement et comme d'autres lecteurs j'ai trouvé que les personnages étaient trop esquissés pour être compréhensibles et qu'on ait de l'empathie et qu'on vibre à leur unisson. Bref un "petit" livre (dans les 2 sens du terme) néanmoins respectable, ne serait-ce que pour cette phrase : " Partout autour de lui, le ciel étoilé imposait sa présence magistrale dans cette parure veloutée immensément arrondie qui ramassait le vaste écorché terrestre assoupi." Juste là, on n'est pas loin de Giono.
Commenter  J’apprécie          10
Après Constantinople

Un peintre voyage dans l'empire Ottoman, début 19ème, avant de revenir à Paris se marier. Il tombe amoureux de la fustanelle, jupe masculine de coton blanc. Il décide alors de trouver la fabrique pour en acquérir une et pouvoir la peindre. Ce voyage va l'amener dans un territoire sauvage, il rencontre une sultane et devra lutter contre ses habitudes d'artistes pour retrouver une liberté de création.



Sophie Van Der Linden offre une œuvre poétique, à l'écriture ciselée. Un voyage hors du temps, un regard sur la création, l'art. Un petit bijou qui nous transporte le temps de la lecture.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sophie Van der Linden (827)Voir plus

Quiz Voir plus

Le Japon 🗾

Combien y a t-il de systèmes d'écriture au japon?

2
7
3
45
8

5 questions
7 lecteurs ont répondu
Thèmes : japon , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}