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Citations de Stephen Baxter (280)


 Il y a toujours eu un truc qui clochait sur Titan. » Tels furent les premiers mots que j’entendis de la part de Harry Poole — même si, sur le moment, je ne le connaissais pas encore —, des mots qui percèrent ma gueule de bois avec la puissance d’une foreuse. Il avait une voix éraillée digne d’un vieillard de quatre-vingts ans, voire quatre-vingt-dix.
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Il fallait faire sauter une charge sous la plaque de poussée, que vous voyez là. La plaque était projetée dans le système de suspension, qui poussait à son tour le corps principal vers l’avant. Alors vous déclenchiez une autre charge, puis une autre.

Il mima tout cela avec ses mains, sa main gauche en coupe capturant les détonations imaginaires, le dos de sa main repoussant son poing droit vers le haut.

— Boum, boum, boum. Les charges de cette maquette avaient la taille d’une balle de golf.

Gordo se couvrit le visage avec ses mains énormes.

— Et merde, j’ai entendu parler de ça ! Mon père m’a montré un vieux film rayé de ce truc qui se propulsait dans les airs en faisant tchouc-chouc… Comment ça s’appelait, déjà ?

Edward Kenzie intervint :

— Vous voulez dire que ça permettrait de lancer notre Arche ? De quel genre d’explosion parlons-nous ?

— Thermonucléaire, répondit laconiquement Liu.

— Dieu du ciel, fit Kenzie, et il regarda sa fille, horrifié. Vous envisagez sérieusement de mettre une bombe nucléaire sous le dernier espoir de l’humanité ?

— Pas qu’une bombe, répondit Liu, imperturbable. Tout un tas. Un chapelet de bombes, qui exploseraient les unes après les autres après avoir été placées derrière la plaque poussoir, et qui…

— Le Projet Orion, lança Gordo.
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La Terre ne peut que jusqu’à un certain point absorber les déchets de l’industrie, humaine, laquelle pourrait même se développer jusqu’à rendre la planète inhabitable.
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Le nouveau ciel était spectaculaire, plein de jeunes étoiles chaudes, brillantes.
Mais il n’y avait personne sur Terre pour y comprendre quoi que ce soit. Souvenir passa une nuit sans dormir à écouter les grincements, les tapotements et les rugissement des prédateurs, tandis que des constellations qui n’auraient jamais de nom dérivaient au-dessus d’elle.
 
Troisième partie. Les descendants
Chapitre 18. Le royaume des rats
§ Afrique de l’Est, 30 millions d’années après notre ère. II
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Dans les ombres qui allaient en s’allongeant, la ville en ruine avait quelque chose d’inquiétant, quelque chose qui n’était ni tout à fait naturel, ni tout à fait humain, ni tout à fait une chose, ni tout à fait une autre. 

Trosième partie. Les descendnats
Chapitre 17. Les longues ombres sur le sol
§ Date et lieu inconnus. II
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Comme toutes les espèces de la longue lignée qui partait de Purga et se perdait dans un futur inimaginable, Noth était une espèce intermédiaire, porteuse de toutes les reliques du passé et riche de toutes les promesses du futur.

Première partie. Les ancêtres
Chapitre 5. Le temps des longues ombres
§ Île d’Ellesmere, Amérique du Nord, 51 millions d’années avant notre ère. I
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Trois mois après l’impact, Purga et Dernière parcouraient péniblement un paysage gelé, aussi dur que la roche. (...)

Les mers aussi avaient été ravagées par l’impact. Le manque de lumière et les pluies acides avaient empêché la photosynthèse du plancton dans les couches supérieures des océans. La disparition de cet élément essentiel de la chaîne alimentaire marine provoqua l’extinction en cascade de toutes les espèces, comme une théorie de dominos. Sur la Terre meurtrie, la mort établissait son royaume en tous lieux ; la glace qui couvrait les océans noirs cachait un holocauste terrifiant, dont ils mettraient plus d’un million d’années à se remettre. 

Première partie. Les ancêtres
Chapitre 3. La Queue du Diable
§ Amérique du Nord, 65 millions d’années avant notre ère. III
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L’impact avait projeté une onde d’énergie de l’autre côté de la Terre. En Amérique du Nord et du Sud, sur des milliers de kilomètres, les tressaillements d’une Terre meurtrie enfantèrent des failles, provoquant des glissements de terrain. Les vagues rocheuses s’affaiblirent au fur et à mesure de leur propagation, mais les strates internes de la Terre agirent comme une lentille géante qui concentra toute l’énergie sismique aux antipodes de l’impact, c’est-à-dire au sud-ouest du Pacifique. Même là, de l’autre côté de la planète, le plancher océanique se souleva dix fois plus que lors du tremblement de terre de San Francisco de 1906.
Les ondes de choc n’allaient pas cesser de traverser la planète, se croisant, s’entrechoquant, se renforçant. Pendant des jours et des jours, le monde allait résonner comme une cloche. 

Première partie. Les ancêtres
Chapitre 3. La Queue du Diable
§ Amérique du Nord, 65 millions d’années avant notre ère. II
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Les crocodiles étaient déjà anciens. Ils descendaient de prédateurs bipèdes qui avaient connu leur heure de gloire cent cinquante millions d’années auparavant. Ils avaient indéniablement réussi et dominaient les bras de mer et les lacs de toute l’Amérique du Nord, et même au-delà : ils faisaient partie des rares animaux du crétacé à mourir de vieillesse. Ils survivraient même aux humains, et à leurs lointains descendants. 

Première partie. Les ancêtres
Chapitre I. Rêves de dinosaures
Montana, Amérique du Nord. 65 millions d'années avant notre ère. III
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D’ailleurs, sculpter de la merde était toujours mieux que ne rien créer du tout.
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Le monde change. Ce n'est plus une urgence, parce que le changement n'a pas de fin prévisible. Nous entrons dans une nouvelle phase de l'histoire humaine. La Terre s'est mise à interférer dans les affaires de l'humanité. Elle essaye de se débarrasser de nous comme un chien qui se secoue pour chasser ses puces.
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Les systèmes électroniques étaient si complexes que le pilote n'avait aucun moyen de son poser son appareil en cas de panne.
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Puis vint la chute en piqué qui suivit la perte de vitesse due au frottement de la queue sur le sol. Sans vitesse suffisante, il était impossible de relever la navette.
Le nez de Columbia pointa vers le sol.
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Stephen Baxter
L’information – sa collecte, son interprétation et sa sauvegarde – est le but ultime de toute vie intelligente.
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Elle comprit alors qu'il ne restait plus guère de solutions à leur problème.
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Deux jours plus tard, un long télégramme atterrit sur le bureau en acier bleuté de J.K. Lee.
Il fit venir Jack Morgan et lui tendit le message.
Morgan le lut attentivement, tout en surveillant Lee du coin de l’œil.
Le télégramme émanait de Ralph Gershon, l’un des astronautes du comité d’évaluation. Il s’agissait, essentiellement, d’une liste de questions concernant la soumission de Columbia. Beaucoup étaient brutales, et la première constituait une perle en son genre. Traduite du jargon administratif habituel, cela donnait : Comment une bande de rigolos et d’emmerdeurs comme vous peut-elle prétendre mener à bien une entreprise comme la fabrication du MEM ?
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La question du journaliste, quoique facétieuse, témoignait d’une grande finesse. La NASA était très avancée au plan technologique, mais totalement inapte à veiller aux besoins des êtres humains qu’elle logeait dans ses machines de rêve étincelantes descendant en ligne droite de l’imagination de von Braun. Elle n’était même pas capable de reconnaître que ces besoins existaient.
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Rees fourragea dans sa barbe.
"Je me demande à quoi pouvait ressembler une baleine terrestre..."
Gord écarquilla les yeux.
"Peut-être à ça", souffla-t-il en pointant son doigt.
La baleine émergea à l'horizon de peau comme un soleil translucide titanesque. Le gros de son corps formait une sphère principale d'une cinquantaine de mètres de diamètre, plus imposante que le planétoïde, et ses organes internes, bien visibles sous la transparence de ses chairs, évoquaient d'immenses et fabuleuses machines. Sa face antérieure comportait trois globes de la taille d'un homme, des sphères pivotant de telle façon, pour se braquer sur le planétoïde et les étoiles voisines, qu'elles faisaient irrésistiblement songer à des yeux. Dans son dos battaient trois énormes nageoires en demi-cercle; aussi grandes que la sphère principale, elles tournoyaient doucement, reliées au corps par une membrane de chair dense.
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Le récit qui suit m'a été donné par le propriétaire d'une modeste boutique de livres d'occasion située juste derrière Cross Road à Londres. Il m'a confié que ce texte s'était présenté sous la forme d'un manuscrit glissée dans une boîte non étiquetée au milieu d'une collection de livres qui lui avait été léguée après le décès d'un ami ; ce libraire me remit le manuscrit à titre de curiosité ...
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"L'avion venait d'amorcer sa descente vers Darwin lorsqu'il traversa un épais nuage de fumée noire. L'habitacle s'obscurcit aussitôt, privant les passagers de la douce lumière de l'été australien, et les réacteurs firent entendre un gémissement aigu..."
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