AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Stephen Markley (153)


Il bascula dans ses rêves, pleurant les rivières et les champs de son pays natal. Il le vit brûler d'un feu bleu et il pria pour avoir la force de le défendre, de se battre pour lui, de lui rendre la vie
Commenter  J’apprécie          10
Il ressentait un bonheur sans cause, sans justification, aussi blanc que la neige. Sa peau chauffait et picotait, il jouissait par tous les pores en même temps. Toutes les amours de sa vie s’inscrivaient étincelantes sur la rivière mystique du ciel, qui charriait des étoiles, des satellites et de la poussière datant du commencement de la Création
Commenter  J’apprécie          10
La maison se trouvait au bout de la rue, délaissée, plantée sur une pelouse marron attestant que le monde ne devient jamais ce que l'on pense et encore moins ce que l'on désire.
Commenter  J’apprécie          00
Et tout cela participait de la même dégueulasserie humaine qui l'emplissait d'une fatigue immémoriale et lui donnait envie de vomir son âme.
Commenter  J’apprécie          40
Il est difficile de dire où cela s’achève et même où cela a commencé, car on finit par se rendre compte que la linéarité n’existe pas. Tout ce qui existe, c’est ce lance-flammes délirant, ce rêve collectif dans lequel nous naissons, voyageons et mourons.
Commenter  J’apprécie          20
" Je veux retrouver ces années. Je veux sortir de cet univers parallèle de merde où on vit tous."
Commenter  J’apprécie          60
C’est marrant, se dit-il en repliant la photo, on peut prendre n’importe quelle photo de bal de lycée de n’importe quelle ville ou banlieue moderne d’Amérique, on aura toujours l’impression qu’elle sort d’une banque d’images, que c’est la photo fournie avec le cadre, partout les mêmes ados qui font les mêmes conneries d’ados en espérant que ça ne s’arrêtera jamais parce que la suite est un grand saut dans l’inconnu.
Commenter  J’apprécie          80
La vache, se dit-il soudain en regardant autour de lui, c'est quand même super moche l'Ohio.
Commenter  J’apprécie          10
Et l’amour peut nous pousser à faire des choses inattendues, des choses si éloignées de ce que nous sommes ou de ce que nous pensons être qu’on ne reconnaît même pas la personne qui les fait.
Commenter  J’apprécie          40
Tout ce qui existe, c’est ce lance-flammes délirant, ce rêve collectif dans lequel nous naissons, voyageons et mourons
Commenter  J’apprécie          40
Il ne croyait pas en Dieu, ne croyait pas davantage au destin ou aux coïncidences, et n’avait donc pas beaucoup d’options pour expliquer les choses sinon que, parfois, le bon astéroïde percutait la bonne planète de telle sorte que les lézards perdaient leur place et ces cons de singes la récupéraient.
Commenter  J’apprécie          50
Il portait en lui des océans entiers, toute la nature du pays, des fantômes farouches et quelques centaines de millions d’étoiles.
Commenter  J’apprécie          20
Stephen Markley
En fait, quand je vois Beaufort, ça me rappelle comment cette ville t’engloutit. Elle te défonce à sa propre mythologie
Commenter  J’apprécie          10
Stephen Markley
Nous le savons tous, la mémoire fonctionne de telle sorte que notre vie entière se trouve expliquée par une poignée de moments précis, des totems qui deviennent ensuite des récits. Reste à inventer ce qui liera le reste.
Commenter  J’apprécie          00
Stephen Markley
C’était l’unique leçon qu’il tirait de ses voyages : où qu’on aille, même si tout paraît neuf quand on débarque, au bout du compte c’est toujours les mêmes bars, la même bouffe, les mêmes meufs, la même politique, la même picole, les mêmes drogues, les mêmes emmerdes.
Commenter  J’apprécie          00
Il pensa à cette cage dans laquelle il vivait, à cette prison dans laquelle il se voyait déjà passer toute sa vie, du berceau à la tombe, mesurant l’écart entre ses modestes espoirs et les regrets mesquins qu’il en vint à éprouver. On ne sort jamais de la cage, se dit-il, parce qu’on s’accroche vainement et désespérément à une suite sans fin de deuils inachevés.
Commenter  J’apprécie          10
Pourtant, son ami n'avait rien d'ordinaire. Il vivait en roue libre, était têtu comme une mule et aussi rusé qu'un coyote. Il portait en lui des océans entiers, toute la nature du pays, des fantômes farouches et quelques centaines de millions d'étoiles.
Commenter  J’apprécie          50
L'amour est une stratégie marketing comme toutes les autres, or une campagne de pub finit toujours par perdre de son piquant. Et l'amour par ressembler à un mauvais spot pour des tacos.
Commenter  J’apprécie          00
Bill conserva sa popularité parce que ses tirs à trois points permettaient à l'équipe de gagner, mais même lorsqu'il rentra dans le rang et se fit invisible, l'isolement le suivit comme une fumée chaude et doucereuse. Quelle leçon cruciale pour toutes les jeunes personnes : si vous défiez la psychose collective du nationalisme et des guerres impérialistes, vous en paierez le prix. Et votre entourage, vos proches, les personnes dont vous pensiez avoir l'amour et le respect, ce seront elles qui viendront encaisser la note.
Commenter  J’apprécie          00
Ce que je veux dire, c'est que l'art ne sert plus à compiler la vie, et c'est peut-être pour ça qu'il ne fonctionne plus. La vie elle-même est devenue l'ultime ressource disponible, exploitable. On est prêts à tout. Raser des montagnes entières, anéantir des espèces, déplacer des fleuves, brûler des forêts, modifier le pH de l'eau, nous couvrir de produits chimiques toxiques. Il a fallu deux millions d'années à notre espèce pour se mettre debout et seulement cinq cent générations pour tout le reste. Notre culture repose sur notre droit à l'abondance, et sur pas grand-chose d'autre. Et nous avons mis notre droit de naissance en danger parce que nous sommes incapables de nous contrôler. De contrôler notre désir.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Stephen Markley (809)Voir plus

Quiz Voir plus

Paris en poésie

Guillaume Apollinaire - "Le pont ..."

Mirabeau
Louis-Philippe
des Arts

10 questions
164 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poésie française , Paris (France)Créer un quiz sur cet auteur

{* *}