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Citations de Susanna Tamaro (150)


A partir du moment où l'on commence à lâcher du lest, à éliminer ce qui ne nous appartient pas, qui nous vient de l'extérieur, on est sur la bonne voie.
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Ce que tu aurais voulu dire à la personne qui t'est chère reste à jamais à l'intérieur de toi; et elle, elle est là, sous terre, et tu ne peux plus la regarder dans les yeux, l'embrasser, lui dire ce que tu ne lui avais pas encore dit.
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...quand plusieurs routes s'offriront à toi et que tu ne sauras pas laquelle choisir, n'en prends pas une au hasard mais assieds-toi et attends.

Respire profondément, avec confiance, comme le jour où tu es venue au monde, sans te laisser distraire par rien.

Ne bouge pas, tais-toi et ECOUTE TON COEUR. Puis, quand il parlera, lève-toi et va où il te porte.
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Et puis, quand plusieurs routes s'offriront à toi et que tu ne sauras pas laquelle choisir, n'en prend pas une au hasard, mais assieds-toi et attends. Respire profondément, avec confiance, comme le jour où tu es venue au monde, sans te laisser distraire par rien, attends encore et encore. Ne bouge pas, tais-toi et écoute ton coeur. Puis, quand il te parlera, lève-toi et va où il te porte.
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L'enfance et la vieillesse se ressemblent. Dans les deux cas, pour des raisons différentes, on est plutôt désarmé, on n'est pas encore - ou l'on n'est plus - des participants à la vie active, et cela permet de vivre avec une sensibilité dénuée de schémas, ouverte.
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Tu es partie depuis deux mois et depuis deux mois, à part une carte postale dans laquelle tu m'informais que tu es toujours vivante, je suis sans nouvelles de toi. Ce matin, dans le jardin, je me suis arrêtée longuement devant ta rose. Bien que nous soyons déjà en plein automne, elle se détache avec sa couleur pourpre, solitaire et arrogante, sur le reste de la végétation désormais éteinte.
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Je m'enfuis à toutes jambes, presque sans me rendre compte que je m'enfuyais
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Bien sûr, elle pourrait très bien s'en aller en arrachant le manche à air de la cime du peuplier, puis monté entre les cumulus et les hauts stratus, ce haillon serré entre les doigts: et même, étant donné que bien peu de gens meurent cramponnés à une manche à air, il serait plus facile, dans cet état, de retrouver son mari
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Comprendre d'où l'on vient, ce qu'il y a eu avant nous est le premier pas qui permet d'avancer sans mensonges. (p 198)
(...)
Trouver des échappatoires quand on refuse de regarder en soi est la chose la plus facile du monde. Il existe toujours une cause extérieure, il faut avoir beaucoup de courage pour reconnaître ses propres fautes - ou plutôt ses responsabilités. Et pourtant (...) c'est la seule façon d'avancer. Si la vie est un parcours, c'est un parcours qui ne se déroule qu'en montée. (p 200)
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Mais tu as atteint le paroxysme de la colère quand je t'ai dit que la vie n'est pas une course mais un tir à la cible : ce qui compte, ce n'est pas d'épargner du temps, mais de savoir trouver un centre.
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Le renoncement à soi conduit au mépris. Du mépris à la rage il n'y a qu'un pas. Quand j'ai compris que l'amour de ma mère n'était lié qu'aux apparences, à ce que j'aurai dû être et non à ce que j'étais vraiment, dans le secret de mon coeur et de ma chambre j'ai commencé à la détester.
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Tu te souviens des nuits du 15 août, quand nous allions sur le promontoire pour regarder les feux d'artifice tirés de la mer ? De temps à autre, il y en avait un qui, même s'il explosait n'arrivait pas à atteindre le ciel. Voilà, quand je pense à la vie de ma mère, à celle de ma grand mère, quand je pense à la vie de beaucoup de gens que je connais, c'est cette image-là qui me vient à l'esprit, des feux qui implosent au lieu de s'élancer vers le haut.
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Tu sais,la joie est vraiment ce que j'ai le plus regretté. Par la suite, bien sûr, j'ai été heureuse, mais le bonheur est à la joie ce qu'une lampe électrique est au soleil. Le bonheur a toujours une cause, on est heureux de quelque chose, c'est un sentiment dont l'existence dépend de l'extérieur. La joie elle,est sans objet. Elle te possède sans aucune raison apparente, dans son être elle ressemble au soleil, elle brûle grâce à la combustion de son propre coeur.
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Il y a quelque temps, j'ai lu dans un journal que, d'après des théories récentes, l'amour n'a pas son origine dans le cœur mais dans le nez.
Quand deux personnes se rencontrent et se plaisent, elles commencent par s'envoyer des petites hormones dont j'ai oublié le nom, ces hormones rentrent par le nez et montent jusqu'au cerveau et là, dans quelques méandres secrets, elles déchaînent la tempête de l'amour.
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Au milieu de la nuit, un imprévu : Dorrie, en pyjama, son ourson à la main, est apparue sur le pas de la porte. D'abord doucement, à voix basse, puis plus fort, elle a dit qu'elle avait une faim terrible. Pendant un long moment, nous l'avons ignorée ; il ne faut pas s'apitoyer sur tous leurs caprices !
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Durant toutes ces années, je te l'ai dit, mon corps n'a été qu'une écorce vide, un emballage. C'est vrai, mais dans un certain sens ça ne l'est pas.
Tous les ans en effet, quand revenait le mois où je t'ai conçu, mon ventre commençait à gonfler, lentement, comme s'il y avait eu quelque chose à l'intérieur.
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Le père supérieur ? Je ne l'ai rencontré seul à seul que deux fois dans le couloir. J'aurai pu lui donner un coup de poing, lui crier que je savais qui il était réellement. Au lieu de quoi, quand il m'a pris le menton, j'ai seulement rougi et j'ai baissé les yeux.
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Tu sais quelle est l'erreur que l'on commet toujours ? Croire que la vie est immuable, qu'une fois que l'on a pris certains rails, on doit les suivre jusqu'au bout. Mais le destin a beaucoup plus d'imagination que nous. Juste quand tu crois te trouver dans une impasse, quand tu arrives au sommet du désespoir, avec la rapidité d'une rafale de vent tout change, bascule, et du jour au lendemain, tu te retrouves en train de vivre une nouvelle vie.
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Les larmes qu'on retient se déposent sur le coeur, avec le temps elles forment une croûte et le paralysent
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p. 24 "Les larmes qu'on retient se déposent sur le coeur, avec le temps elles forment une croûte et le paralysent, comme le calcaire qui entartre les engrenages de la machine à laver et les paralysent."

p. 68 "Qu'est-ce qui t'arrive ? Qu'est-ce qui te fait souffrir ? ça me fait mal au coeur de te voir dans cet état. Même si tu me refuses en tant que mère, moi je ne te refuse pas en tant que fille. Je voudrais t'aider, mais si tu ne viens pas vers moi, je ne peux pas le faire."

p. 81 "Le bonheur est à la joie ce qu'une lampe électrique est au soleil. Le bonheur a toujours une cause, on est heureux de quelque chose, c'est un sentiment dont l'existence dépend de l'extérieur. La joie, elle est sans objet. Elle te possède sans aucune raison apparente, dans son être elle ressemble au soleil, elle brûle grâce à la combustion de son propre coeur."

p. 85 "La première qualité de l'amour est la force. Mais pour être fort, il faut s'aimer soi-même ; pour s'aimer soi-même, il faut se connaître en profondeur, savoir tout de soi, même les choses les plus cachées, les plus difficiles à accepter."

p. 198 "Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins. Vues de l'extérieur, beaucoup de vies paraissent ratées, irrationnelles, folles. Tant qu'on est à l'extérieur, il est aisé de se tromper sur autrui. Ce n'est que de l'intérieur, en marchant trois lunes dans ses mocassins, que l'on peut comprendre les motivations, les sentiments, ce qui fait agir une personne de telle façon et pas d'une autre. La compréhension est le résultat de l'humilité, non de l'orgueil de savoir."
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