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Citations de Susanna Tamaro (150)


Pour mon père comme pour ma mère, les enfants étaient avant tout un devoir mondain. Ils négligeaient notre épanouissement intérieur, de même qu'ils traitaient avec une extrême rigidité les aspects les plus banals de l'éducation. Je devais me tenir bien droite à table, les coudes près du corps. Si, pendant ce temps, je ne pensais au fond de moi qu'à la meilleure façon de me suicider, cela n'avait aucune importance. L'apparence était tout, en dehors de celle-ci il n'existait que des choses inconvenantes. (p. 49)
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Ça n'aurait pas été un boomerang mais un abîme, je crois qu'il est presque impossible de survivre à ce genre de chose. Ce que tu aurais voulu dire à la personne qui t'est chère reste à jamais à l'intérieur de toi ; et elle est là, sous terre, et tu ne peux plus la regarder dans les yeux, l'embrasser, lui dire ce que tu ne lui avais pas encore dit. (p. 20)
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Les souvenirs qui m'environnent sont les souvenirs de toi petite fille, petit animal vulnérable et perdu. C'est à elle que j'écris, pas à la personne pleine de défenses et arrogante des derniers temps. (p. 14)
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Chaque fois que tu te sentiras perdue, indécise, pense aux arbres, souviens-toi de leur façon de pousser.Souviens-toi qu'un arbre avec beaucoup de feuillages et peu de racines peut être déraciné au moindre coup de vent, tandis que,dans un arbre avec beaucoup de racines et peu de feuillage, la sève court difficilement.

Racines et feuillage doivent pousser dans les mêmes proportions, tu dois être dans les choses et au-dessus, ainsi seulement tu pourras offrir ombre et refuge, te couvrir de fleurs et de fruits quand ce sera la saison.

Quand plusieurs routes s'offriront à toi, et que tu ne sauras pas laquelle choisir, n'en prend pas une au hasard, mais assieds-toi et attends.

Respire profondément, avec confiance, comme le jour où tu es venue au monde, sans te laisser distraire par rien.Attends encore et encore.Ne bouge pas, tais-toi et écoute ton coeur.Puis quand il te parlera, lève-toi et va où il te porte.
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Tu sais quelle est l'erreur que l'on commet toujours? Croire que la vie est immuable, qu'une fois que l'on a pris certains rails, on doit les suivre jusqu'au bout. Mais le destin a beaucoup plus d'imagination que nous. Juste quand tu crois te trouver dans une impasse, quand tu arrives au sommet du désespoir, avec la rapidité d'une rafale de vent tout change, bascule et, du jour au lendemain, tu te retrouves en train de vivre une nouvelle vie.
P151
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C'est drôle, mais il arrive souvent qu'à la première rencontre, les personnes importantes de notre vie ne nous plaisent pas.
P.136
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Dans le chien comme dans l'homme, il y a trop de soucis, trop d'exigences. Atteindre la sérénité et le bonheur ne dépend jamais seulement de lui.
P.74
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Pour avoir vécu longtemps et avoir laissé derriére moi beaucoup de personnes, je sais désormais que les morts pèsent moins par leur absence que par ce qui -entre eux et nous- n'a pas été dit.
P.21
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Peut-être les grands parents sont-ils considérés comme si accessoires qu'aucun terme ne leur est réservé en cas de disparition. De ses grands parents, on n'est ni orphelin ni veuf. Par un mouvement naturel, on les laisse en chemin, tout comme on perd son parapluie dans la rue, par distraction.
P.15
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Une grande partie de nos malheurs provient d’un chemin mal choisi. Si l’on marche avec des chaussures trop serrées ou trop larges, au bout de quelques kilomètres on commence à maudire le monde. Une chose que ne n’ai pas encore trouvé c’est comment trouver le bon chemin au début
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Se détester soi-même et faire du mal aux autres sont les deux faces du même sentiment.
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Personne n’aime recevoir en plein visage la solitude de la vie humaine, absolue et terrible. Pour la cacher, on s’agite depuis le jour de notre naissance jusqu’à celui de notre mort.
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Celui qui veut franchir une limite recèle en lui quelque chose de grand. Aux gens normaux cela n’arrive jamais. La limite qu’ils se donnent est toujours matérielle, ils veulent obtenir quelque chose de concret. Une belle maison, un travail mieux rémunéré, un amour différent de tous les autres. De la naissance à la mort, ils barbotent dans ces choses minuscules sans jamais lever la tête.
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La Réconciliation est le parcours qui nous amène à reconnaître notre fragilité et à accepter notre passé, quel qui soit. C’est ce parcours qui rend l’homme vraiment libre, et donc vraiment capable d’aimer.

L’homme qui pardonne, l’homme réconcilié est, avant tout, celui qui n’a pas de défenses, qui n’a pas de barrières, qui ne se tient pas en un point où la vérité n’a qu’une seule couleur.

L’homme réconcilié avec lui-même et donc avec son projet sait que la vérité n’est pas une couleur, mais une lumière. Une lumière qui se pose n’importe où et qui réchauffe, illumine, donnant à toute chose un souffle plus ample. C’est pourquoi je pense que le pardon n’est pas un étalage de bon sentiments, mais un parcours long et difficile, fait de dépouillement progressif, qui conduit l’être humain à vivre pleinement sa condition d’homme.

Mais pour se pardonner, il faut se connaître, reconnaître la pauvreté de ses propres sentiments et la peur de sa propre liberté.

C’est seulement ainsi, dans la conscience de ses propres limites et de sa propre fragilité, que peut commencer le processus de réconciliation. Avec soi-même, et donc avec les autres. C’est seulement à partir de là que peut commencer la construction d’une véritable justice.

L’homme réconcilié est celui qui a accompli jusqu’au bout son cheminement de réalisation spirituelle. Paradoxalement l’homme qui a tout perdu n’a plus rien à perdre. Il a abandonné en chemin tout ce qui renforçait son ego, qui le rendait différent des autres, et donc en lutte avec les autres. C’est l’homme qui ne connaît plus l’orgueil ni la présomption. Il est donc totalement ouvert à l’amour.

J’ai compris que le cœur était le centre de tout et que le mien comme celui de tous les hommes avait été trop longtemps accablé par des poids inutiles. Le poids de l’ignorance, de la confusion et de l’éloignement.

Dans le silence et la solitude un peu de temps et sans aucun effort, mon regard enfantin à réafleuré, ce regard pur qui ne connaissait que la joie d’exister. Là bas avec la totalité de mon corps de mon âme j’ai perçu la puissance absolue de l’Esprit Saint.

Le cœur est le centre de toute notre vie et de notre Esprit. Donc le cœur, pour moi c’est le lieu de l’Esprit Saint. La dernière partie de « Va où ton cœur te porte » est une invitation à la prière, évidemment et une invitation à l’écoute de l’Esprit Saint.

« Va où ton cœur te porte » veut dire suivre la voix de l’Esprit, regardez au centre de soi-même pour reconnaître et suivre sa propre vocation.

La fonction de générations est la seule chose à la fois la plus difficile et la plus indispensable, car se relier à son propre passé et à l’avenir que représentent nos propres enfants, c’est la dimension humaine qui donne là la vie sa plénitude. Les parents transmettent toujours quelque chose de bien ou de mal à leurs enfants.
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La beauté, comme l’imprévisibilité est continuellement sous nos yeux, mais nous nous ne sommes pas en mesure de le voir.

Beaucoup de gens sont émus face aux grands espaces, les montagnes ou la mer. C’est leur seule façon de communiquer avec le souffle de l’Univers. Pour moi se sont les petites choses qui me donnent le vertige de l’infini. Comme l’ADN par exemple qui est unique pour chaque homme. Dans ce filament sont inscrits la voix des ses grands parents, la couleur des yeux, de ses trisaïeul, la taille, la forme de ses mains, le talent pour les mathématiques , la prédisposition aux malade et beaucoup d’autres choses que nous ignorons encore. L’ADN est l’empreinte de notre vie. Là sont inscrits les chemins que nous pourrions parcourir.

J’ai dit « pourrions « et non devions, car je suis convaincue que l’empreinte génétique ne fait qu’indiquer notre chemin et que c’est bien à nous, ensuite avec notre conscience, avec la participation de notre volonté, de façonner ce chemin peu à peu le mieux possible.

L’indifférence est l’une des grandes voies qui mènent à la destruction.

J’ai remarqué que certaines personnes qui avaient autour d’eux un horizon sombre, très bas, et dans cet horizon, ils essayaient aussi d’enfermer les pensées d’autrui. Ils avaient le don de ridiculiser ceux qui ne pensaient pas comme eux, et marginaliser très vite ceux qui faisaient preuve d’une grande exigence intérieur. Par-dessus tout ils aimaient juger, et jugement et mépris allaient toujours de pairs.
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On traverse seulement les coups vaches de la vie. Le réconfort de l'entourage n'est qu'une simple caresse sur la superficie, mais le chagrin, la rage sont chevillés en nous, aussi profonds qu’inaccessibles aux autres.
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Susanna Tamaro
Quand plusieurs routes s'offriront à toi et que tu ne sauras pas laquelle choisir, n'en prends pas une au hasard, mais assieds-toi et attends. Respire profondément, avec confiance, comme le jour où tu es venu au monde, sans te laisser distraire par rien. Ne bouge pas, laisse le silence entrer en toi et écoute ton cœur. Puis, quand il parlera, lève-toi et va où il te porte
Susanna Tamaro
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Susanna Tamaro
Tu sais ce que dit G ? Que chacun de nous tient dans la main un fil’ et que ce fil nous conduit à notre étoile. Chacun de nous a une étoile dans le ciel, et notre destin est d’apprendre à la suivre. C’est une étoile-cerf-volant, notre karma est écrit dans son sillage, si nous lâchons le fil, tout est perdu,il se forme des noeuds, une pelote d’étoiles.
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La maladie ne serait-elle pas le moment où une lampe nous est remise, afin de nous éclairer?
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De toutes les habitudes de l'homme moderne, disait-il, la lecture des quotidiens est l'une des pires. Le matin, au moment où l'âme est grande ouverte, elle déverse sur l'individu tout le mal que le monde a produit le jour précédent.
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