ce livre ressemble à un conte philosophique. il nous raconte les pérégrinations d'un jeune homme à peine sorti de l'adolescence, qui accumule les maladresses, la plus importante étant qu'il tue son professeur en s'entraînant au javelot. il imagine tout un scénario catastrophe et s'enfuit. il rencontrera des personnes plus ou moins louches, au cours de ses fuites successives.
il a comme unique recours dans son esprit l'oncle d'Amérique....
il fuit sans arrêt, il n'assume pas ses actes car il attend la solution de l'extérieur, sans comprendre qu'il est responsable de son destin....
se lit et se relit facilement et toujours avec le même plaisir.
Un conte dont la forme m'a rappelé le Candide de Voltaire, mais sans la même morale. En fait, il s'agit plus d'un conte sans morale, une vision linéaire et richement imaginée d'un début de vie, d'un adulte débutant face aux incroyables situations que la vie lui amène, et face aux décisions que tout un chacun a à prendre ... Il se structure autour d'une série de fuites où mon si favori sujet de la responsabilité est très sous jacent : notre jeune héros est maladroit et finit toujours par faire une regrettable erreur dont il imagine les pires représailles qui le poussent toujours à fuir encore un peu plus en avant, avec comme but ultime, l'oncle vivant aux Amériques. Des pauses végétales au sein de l'action rocambolesque sont les bienvenues, particulièrement quand le héros se retrouve gardien de jardin. Un roman charmant et dont la prose imaginative accompagne d'agréable façon l'ingénuité du personnage, qui verra tous ses malheurs récompensés en fin de livre par un beau hasard. Conte apologie du hasard ? Peut-être qu'il y a une morale finalement ....
Je n'ai pas été fan de ce livre. Il n'y a rien de réel. Tout part d'une fugue d'un jeune garçon car il a tué son coach d'un coup de javelot....déjà...pour moi, ça part mal. Puis s'enchaînent des péripéties toutes aussi inconcevables les unes que les autres.... A vous de juger.
Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».