AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de T. E. Kinsey (140)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Aventures, enquêtes et jazz dans les années fol..

J'avais décidé d'abandonner la série crée par T.E.Kinsey consacrée à Lady Hardcastle, et v'la ti pas qu'il en sort une autre avec deux musiciens de jazz en enquêteurs ! Je me dis que je vais retenter cet auteur de cosy mystery, et ça ne passe toujours pas... Cette série est un dérivé de la première puisqu'on a fait la connaissance des musiciens dans le tome 1 ( Petits meurtres en campagne).





Pourtant tout est réuni pour que j'adhére: les années folles à Londres, les night-clubs, la musique, et une enquête.

Oui mais voilà, la façon dont on fait appel à ces deux lascars pour trouver un homme soupçonné de commettre un hold-up, je n'y ai pas cru . Pourquoi eux , qui n'ont manifesté aucune appétence pour la résolution de crimes ? Ils étaient juste là au bon moment, dans le tome 1, et ils sont juste amis avec Lady Harcastle... Puis il arrive le meurtre d'une des musicos de leur groupe et là, c'est pareil, l'enquête est vraiment traitée un cran en dessous la vie quotidienne des héros. Et si le côté policier est balayé sous le tapis, je ne vois pas l'intérêt d'une telle littérature qui est tout de même assez superficielle. C'est un juste équilibre que l'auteur doit trouver entre le roman policier et la comédie... Et là, la partie policière est "fouillis" comme dans la première série de l'auteur. Décidemment, je n'accroche pas du tout avec cet auteur. j'ai abandonné vers la page 250 sur 355.

C'est dommage, parce que je préférais ces deux musiciens comme personnages principaux récurrents que la Lady et sa dame de compagnie. Ils ont à mon sens, plus de potentiel, sont plus originaux dans le paysage Cosy Mystery qui déborde de vieilles filles célibataires et de ladys qui s'ennuient...









Commenter  J’apprécie          485
Les enquêtes de Lady Hardcastle : Petits meur..

Premier tome d'une série ( dont cinq tomes ont déjà été traduits ), qui s'annonce pétillante au niveau des dialogues et originale au niveau du duo d'enquêtrices.





On est au début du siècle et une certaine veuve, Lady Hardcastle et sa dame de compagnie, aménagent à la campagne. Sitôt arrivées, elles vont faire connaissance avec le “gratin” local, engager deux domestiques (car la demeure est grande ), et surtout, surtout... tomber sur un cadavre au cours d'une promenade. Une pendaison. Suicide, meurtre ? Les deux femmes ne seront pas d'accord avec les policiers locaux.



Ce qui séduit dans ce début de série, c'est le ton .

Irrévérentieux, sarcastique, en décalage avec son époque...

Ces deux femmes n'ont pas les rapports qui sied entre une lady et sa domestique, elles sont sur un même pied d'égalité, amies, complices. Elles se respectent, se font confiance. on apprendra au fur et à mesure, qu'entre le moment où Lady Hardcastle est devenu veuve et celui où cette histoire commence, il s'est passé presque dix ans. dix ans d'aventures, de risques , qui ont forgé des liens solides et aboli les barrières induites par la classe sociale. C'est moderne et rafraîchissant ( je ne sais pas si c'est réaliste..).



Petite originalité , elles seront entendues et respectées par l'inspecteur chargé de l'enquête que ces deux fofolles distraient grandement.

Du coup, le duo devient (presque) un trio ...



On sent que l 'auteur, professeur d'histoire, connait l'époque, qu' il veut se démarquer d'autres séries cosy mystery, par son ton décalé, et qu'il s'amuse. On sent aussi, qu'il garde sous le coude des anecdotes sur le passé de la lady et son employée.



Quelques détails m'ont génée et ont freiné le coup de coeur.

Kinsey aurait pu , au début de son histoire, faire un effort de présentation des personnages, il m'aura fallu attendre longtemps avant d'apprendre que Lady Harcastle avait quarante ans, auparavant je croyais que c'était une vieille dame (à cause de son veuvage...) et Flo aussi, je me suis sentie très béte ( mais en même temps si l'auteur ne le dit pas...)



Flo est présentée tantôt comme la dame de compagnie, tantôt comme une femme de chambre (dans le résumé) ou comme une bonne . Ce n'est pas du tout la même chose dans la hiérarchie des domestiques... Et si lady Hardcastle l'estime comme une amie, pourquoi la présenter à ses "voisins " comme une bonne à tout faire, la "prêter" lors d'événements, lui faire porter un uniforme ? Une dame de compagnie n'en a pas.





Deux petits détails,noyés dans une première impression fortement favorable !



Une série policière historique , irrévérencieuse, amusante, détonnante, parfois sarcastique, féministe, et férocement joyeuse !



















Commenter  J’apprécie          450
Les enquêtes de Lady Hardcastle : Meurtres da..

Entre deux lectures denses j'ai souvent plaisir à lire un roman plus léger.

Les « cosy mystery », ces petits romans policiers sans beaucoup de violence et avec des personnages atypiques et des pointes d'humour sont donc parfaits.

Celui-ci se passe au tout début du XXème siècle dans la campagne anglaise.

Lady Hardcastle et Florence, sa dame de compagnie, laquelle a de la répartie, sont les héroïnes de cette série dans laquelle elles aident la police à résoudre des affaires.

Nos deux protagonistes viennent d'emménager dans une demeure à la campagne après avoir vécu quelque temps en Asie, et elles sont pour le moins dégourdies, irrévérencieuses et même téméraires.

Faisant fi des convenances, elles prennent leurs repas à la même table, osent exprimer des opinions personnelles et même conduire une automobile !

Dans ce second opus, elles vont aider la police à découvrir qui a tué Spencer Caradine, un fermier unanimement détesté par tous ceux qui le connaissaient.

L’auteur décrit à merveille les mœurs d’un village anglais au début du siècle dernier.

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman policier bourré d’humour et où les dialogues sont nombreux, ce qui rend la lecture encore plus fluide.
Commenter  J’apprécie          391
Les enquêtes de Lady Hardcastle : Meurtres da..

Le premier tome m'avait à moitié convaincue, mais j'ai décidé ( grace au ton parfois amusant) de donner une chance à cette série qui réunit tout ce que j'aime sur le papier : Un cosy mystery, l'Angleterre, le roman historique et de l'humour..

Et pourtant, je continue à trouver cette série fade.

Tout d'abord les histoires policières sont loin d'y être passionnantes. Les démonstrations logiques de lady Harcastle pour pointer du doigt le coupable, ne m'enchantent qu'à moitié.



Je crois que je n'aime pas le duo d'enquêtrices. Une vieille Lady au passé opaque (a-t-elle été dans le renseignement ? ), très farfelue pour son époque, très libérée, très féministe qui vit avec sa dame de compagnie, comme si ce n'était pas sa domestique, en se flattant des rapports d'égalité qu'elles ont entre elles, tout en lui donnant des ordres, l'air de ne pas y toucher , ça m'indispose...

Cette dame de compagnie qui est capable de faire une prise de karaté à n'importe quel malfrat, tout cela est très original mais ça ne passe toujours pas...

Cette façon qu'elles ont ( très classes supérieures, très aristocratique) d'en remontrer à tous les hommes, tous des benêts, à commencer par les policiers, ça m'exaspère.





C'est une série cosy mystery avec deux héroïnes féminines, écrite par un auteur masculin , un genre où les autrices excellent, mais où les hommes se font rares. Est-ce cela le problème ? J'ai tendance à trouver que les auteures sont meilleures dans ce genre-là que leurs collégues masculins, mais ce n'est que mon avis...





Commenter  J’apprécie          380
Les enquêtes de Lady Hardcastle : Petits meur..

Entre deux lectures denses j’ai souvent plaisir à lire un roman léger, mais pas une bluette pour autant.

Les « cosy mystery », ces petits romans policiers sans beaucoup de violence et avec des personnages atypiques et des pointes d’humour sont donc parfaits.

Celui-ci se passe au tout début du XXème siècle dans la campagne anglaise.

Lady Hardcastle et Florence, sa dame de compagnie, laquelle a de la répartie, sont les héroïnes de cette série dans laquelle elles aident grandement la police à résoudre des affaires.

Nos deux protagonistes viennent d’emménager dans une demeure à la campagne après avoir vécu quelque temps en Asie, et elles sont pour le moins dégourdies, irrévérencieuses et même téméraires.

Faisant fi des convenances, elles prennent leurs repas à la même table, osent exprimer des opinions personnelles et même se battre à l’occasion.

Dans ce tout premier opus, elles vont enquêter sur un décès suspect, un vol et un meurtre.

Bien entendu, ce seront elles et non la police, composée de gentils balourds, qui résoudront toute l’affaire.

J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette série où les réparties caustiques de ces deux femmes aux caractères bien trempés m’ont souvent fait sourire.

Commenter  J’apprécie          380
Les enquêtes de Lady Hardcastle : Meurtres en..

Lady Hardcastle et sa dame de compagnie Florence ont décidé de s'accorder des vacances à la mer. L'intrigue se déroule en 1910.

Elle ont donc réservé un séjour dans un charmant hôtel sur la côte anglaise.

Au programme : dégustation de fruits de mer, balade à dos d'âne sur la plage et meurtres !

En effet, plusieurs touristes qui résidaient dans le même hôtel qu'elles vont disparaitre ou être assassinés.

J'ai moins aimé cette enquête que les précédentes, car il se passe dans le milieu de l'espionnage et des services secrets, et ça ne m'intéresse pas du tout.

Le duo de dames "détectives amateurs" fonctionne toujours aussi bien, elles sont drôles et leurs réparties sont toujours caustiques, mais le thème ne m'a pas passionné du tout.
Commenter  J’apprécie          341
Les enquêtes de Lady Hardcastle : Champs de b..

J'avais adoré les premiers tomes de cette série, tant qu'il s'agissait de meurtres "simples" et que Lady Hardcastle et sa dame de compagnie Florence donnaient un coup de main à la police pour résoudre ces crimes.

Et puis la série a changé et l'auteur a choisi d'intégrer de l'espionnage dans les enquêtes et là, j'ai décroché...

Je suis donc ravie que ce tout dernier volume soit à nouveau un cosy mystery sans espionnage.

Lady Hardcastle vit dans la campagne anglaise, en 1911, avec sa dame de compagnie, qui lui sert aussi de cuisinière, de femme de ménage, de couturière, de secrétaire et de garde du corps.

Leurs relations sont assez complexes et leurs réparties sont souvent très drôles.

Dans ce volume, un homme va être assassiné, et on apprend qu'il appartenait à une sorte de confrérie liée au cidre.

Nous revoilà donc dans une gentille enquête villageoise, nous allons fréquenter le pub local, l'épicerie, la mercerie, les fermes des environs, et tout ça, en compagnie du docteur, de la journaliste du coin, et de plusieurs autres personnages secondaires que l'on connaît déjà.

J'ai été ravie de retrouver Lady Hardcastle et Florence dans une ambiance campagnarde, entourées de leurs voisins et amis.

Une bonne petite enquête dépaysante et assez drôle.
Commenter  J’apprécie          291
Les enquêtes de Lady Hardcastle : Meurtres su..

Lady Hardcastle et Florence, sa dame de compagnie, laquelle a une sacrée répartie, sont les héroïnes de cette série dans laquelle elles aident grandement la police à résoudre des affaires criminelles.

Les intrigues se déroulent au tout début du XX ème siècle dans la campagne anglaise.

Dans ce quatrième volume (pas besoin d’avoir lu les précédents, les enquêtes sont indépendantes), nous allons assister aux toutes premières séances du cinématographe, une grande nouveauté pour l’époque, au point que certains y voient un instrument du diable.

Mais un à un les acteurs du film vont être assassinés.

Lady Hardcastle et Florence vont donc aider la police à faire toute la lumière sur cette effroyable affaire, d’autant que c’est justement chez lady Hardcastle que la petite troupe d'artistes logeait.

Ces enquêtes sont légères et bourrées d’humour, car lady Hardcastle et Florence ne se comportent pas du tout comme une lady et sa domestique sont censées le faire, l’une et l’autre sont des femmes indépendantes, intelligentes et avec beaucoup d’humour.

L’ambiance de la vie dans un petit village anglais au début du Xxeme siècle est particulièrement bien décrite et les enquêtes sont toujours agréables à lire, car ces deux femmes sont à la fois futées, en avance sur leur temps dans bien des domaines, irrévérencieuses et caustiques.
Commenter  J’apprécie          290
Les enquêtes de Lady Hardcastle : Une affaire..

Lady Hardcastle et sa dame de compagnie Florence, deux dames qui vivent dans une tranquille bourgade anglaise et qui aident souvent la police à résoudre des crimes, vont cette fois devoir enquêter sur la mort d'un journaliste, piégé dans un incendie.

Une jeune suffragette est accusée du meurtre mais il semblerait que la police n'ait pas vraiment cherché de coupable et que la jeune femme soit accusé à tord.

L'intrigue se déroule dans les années 20 en Angleterre, alors que peu de gens ont des automobiles et que les femmes n'ont pas encore le droit de vote.

Les deux héroïnes de cette série sont atypiques car l'une est veuve, riche et ne se soucie pas des convenances et l'autre a une répartie et un aplomb formidable.

J'aime beaucoup l'humour qui règne dans cette série et le fait que les deux personnages principaux soient des femmes de caractère.

Pas de romance ridicule à déplorer dans cette série, ce qui est reposant.

Une chouette distraction à savourer pendant les vacances !

Commenter  J’apprécie          288
Les enquêtes de Lady Hardcastle : Petits meur..

Le romans policiers cosy mystery ont le vent en poupe. Tant mieux pour les fans du genre.



Bien que j’apprécie en lire de temps en temps, ce que je cherche surtout dans ce genre de littérature, c’est qu’il y ait de la profondeur ou de l’humour.



"Les détectives du Yorkshire" restent en haut de l’affiche pour leur profondeur dans les scénarios et les personnages.



Quant aux "Enquêtes de Lady Hardcastle", elles se classeront dans le registre de l’humour, de la fraicheur et des bons moments de lecture.



Pas trop de manichéisme dans les personnages (comme j’ai déjà eu la blague dans un autre cozy) principaux ou les secondaires. Lady Hardcastle est une femme assez libre, veuve, qui a vécu des aventures un peu folles avec sa dame de compagnie, Florence Armstrong.



Non, non, pas des aventures sexuelles ! M’enfin ! Des aventures à la Bob Morane, mais en moins violentes ou rocambolesques. L’auteur nous divulguera un petit peu de leurs passés respectifs, sans trop nous en dire. Juste ce qu’il faut pour piquer notre curiosité et l’assouvir un peu.



En 1908, une lady, veuve, qui mange avec sa dame de compagnie, ça fait un peu grincer les dents chez certains, mais ça passe pour une excentricité.



Le socialisme commence à émerger en Angleterre et il est encore considéré comme un gros mot. Le clivage entre les aristocrates et les petites gens est toujours en cours, les domestiques révèrent notre Lady à cause de son statut et considère l’inspecteur comme un moins que rien, puisqu’il ne possède pas de titre de noblesse, lui.



Autre temps, autres mœurs. L’auteur a bien représenté ce clivage entre ceux du tiroir d’en haut et ceux des tiroirs d’en bas, bien que Lady Hardcastle ne se comporte jamais comme une peau de vache avec les domestiques. Elle sait leur parler, les flatter.



C’est une excentrique (elle aime le cinéma, oh my god, shocking !) et son personnage est une bouffée d’air frais tant ses petites réparties ne sont jamais dénuées d’humour. Sa dame de compagnie n’est pas en reste non plus.



Leur duo fonctionne très bien et si la résolution ne froissera pas trois poils de moustache à Poirot, je n’avais tout de même rien vu venir. Avec les deux enquêtes, il y avait moyen de se perdre dans les mobiles exacts ou les suspects. Pourtant, nous avons eu des indices.



Anybref, voilà une lecture distrayante, amusante, remplie de fraîcheur, d’humour, de bonnes répliques. Le tout dans une époque où les clivages entre les classes sont toujours présents et où les droits des femmes sont quasi inexistants.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          260
Les enquêtes de Lady Hardcastle : Une affaire..

Qui a allumé le feu ? ♫ Allumer le feu… ♪ Et de ce fait, commis un homicide involontaire sur la personne du journaliste qui vivait au-dessus du magasin et qui a été tué par les fumées toxiques…



Même pas besoin de faire fumer ses neurones, la coupable est toute trouvée, c’est une suffragette, elle est déjà en prison, merci bien et au revoir !



Oui mais non. Ses amies qui militent pour le droit de votes des femmes la pensent innocente, elles sont certaines qu’elle n’a pas pu commettre un tel acte.



Alors, la présidente décide d’appeler à l’aide notre chère Lady Hardcastle et sa dame de compagnie, la pétillante Florence Armstrong. Mener l’enquête ne sera pas facile, on ne leur dira pas tout et de plus, ce sont des femmes dans un monde ultra machiste, ultra convaincu que les femmes n’ont pas de cervelle et qu’elles ne seraient pas capable de voter correctement.



Eh oui, en 1910, pas de droit de vote pour les femmes, des commentaires odieux lâchés par ses bons messieurs, qui se croyaient drôles et peu de voitures dans les rues. Les classes sociales sont encore séparées, même si la frontière est plus poreuse que du temps de la reine Victoria.



Ce que j’apprécie, dans cette série de cosy, c’est qu’ils mettent en avant un important pan de l’histoire anglaise, qu’ils nous immergent dans ces années où les femmes avaient moins que zéro droits et où nous devions nous battre pour récupérer des miettes. Quoi ? On doit encore le faire aujourd’hui ? Oui, faut jamais baisser les bras, mais au moins, on a le droit de vote (l’obligation, même).



Et puis, le duo Lady Hardcastle et Florence est génial, bien trouvé et toujours pétillant, notamment grâce à leurs réparties, émaillées de tous les souvenirs de quand notre lady était espionne au service de sa majesté. J’ai souvent souri en lisant leurs dialogues, leurs répliques, leurs bons mots.



Les personnages secondaires ne sont pas en reste non plus et sans eux, ces cosy n’auraient pas la même saveur. Ils sont travaillés, sans pour autant que cela aille dans une profusion de détails, mais au moins, on les sent réalistes et quand les hommes, imbus de leur puissance, parlent de nous, les femmes, la moutarde m’est montée au nez. Nom de dieu, pour qui ils se prennent ?



Le pire, c’est que toutes leurs horreurs débitées sur le compte des femmes n’est pas de la fiction, l’auteur l’expliquera à la fin de son ouvrage, lorsqu’il parlera de ses références historiques. Messieurs les anglais, vous tirez les premiers, mais gare au retour de flamme des femmes.



Rien d’exceptionnel dans la résolution de cette enquête, si ce n’est une aventure sur les docks. Ce ne sont pas des trucs de dingue à la Agathe Christie, mais c’est cohérent et réaliste. Là, j’avais bien trouvé qui était l’incendiaire, mais je n’avais rien du de plus.



Une saga de cosy très agréable à lire, une parenthèse bienvenue dans ce monde qui vire au chaos, dans cette escalade de la violence. Un moment de calme dans ce monde de brutes et cette lecture m’a fiat du bien, me faisant entrer dans une bulle où j’étais seule (ok, avec le chat).


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          220
Les enquêtes de Lady Hardcastle : Meurtres da..

Dans un roman avec Agatha Raisin, une personne décédait après avoir mangé une quiche (♫ quiche me ♪)… Dans Lady Hardcastle, c’est une tourte qui tue. Oui, la tourte tue !



Imaginez le titre d’un thriller haletant « La tourte tueuse ». Bon, vu ce que les Anglais foutaient avant dans leurs tourtes, c’était déjà un crime culinaire. La police du mauvais goût est sur le coup.



Lady Hardcastle est un personnage féminin fascinant, qui ne s’en laisse pas compter, qui vit comme elle le souhaite et qui fait la nique aux bien-pensants.



Elle a eu une vie trépidante et aventureuse, avant de se retirer à la campagne, avec sa Florence, sa bonne qui n’est pas en reste non plus. La vie à la campagne est dangereuse, il y a toujours des crimes, des vols, des mystères, des fantômes, bref, pas moyen de s’emmerder !



Dans ce cosy-mystery amusant, nous avons une enquête principale, avec un empoisonnement "tourté", la disparition d’objets au club de rugby local et un fantôme qui accuse un homme d’avoir commis un crime. Qui a dit osé dire que la campagne était monotone ?



Ce que j’apprécie le plus, dans cette saga, ce sont les deux personnages principaux : Lady Hardcastle et Florence Armstrong. Leurs répliques ne sont pas dénuées d’humour, de taquineries, d’amitié et de profond respect. Ni l’une, ni l’autre n’a oublié d’être bête et elles savent résoudre les enquêtes, chacune apportant ses qualités, ses connaissances, à la chose.



Les suspects sont assez nombreux, lorsque l’assassiné était une sorte de Grincheux qui cherchait misère à tout le monde. Pas évident de trouver le coupable et si je n’avais pas eu la solution, apportée par Lady Hardcastle, je serais toujours en train de patauger, accusant les mauvaises personnes (c'est-à-dire tout le monde, sauf les vaches).



Ce polar n’est pas trépidant, malgré tout, pas d’ennui à craindre, pas d’endormissement à l’horizon. Sans avoir besoin de recourir aux rebondissements, l’auteur arrive à mener sa barque (ou sa Rover rouge) et à dépatouiller l’écheveau de laine, tout en faisant avancer ses pions, autrement dit, ses deux enquêtrices de choc (et chic) et en nous parlant de la vie dans un village en Angleterre, en 1909.



Je venais d’enchaîner quelques lectures foirées, qui ne m’avaient apportées que de l’ennui ou du cafouillis, cela m’a donc fait du bien de prendre une pause avec un cosy-mystery des plus agréables à lire et où je n’ai rien vu venir du modus operandi, malgré les indices disposés par l’auteur.



Oui, la victime était un chieur, oui sa mort ne fera pleurer personne, oui, elle fait même plaisir à plein de monde, mais bon, ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas chercher le coupable, ni lui décerner une médaille.



Un cosy-mystery intelligent, qui ne va pas se perdre dans des histoires d’amour compliquées (comme dans Agatha Raisin), où les femmes jouent un rôle important (même si la législation ne leur donne pas beaucoup de droits) et où le scénario est bien pensés, bien mené, avec des résolutions de crime pas si simplistes que ça.



Bref, une parenthèse très agréable entre plusieurs romans foirés et des lectures sombres.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          202
Les enquêtes de Lady Hardcastle : La mort au ..

Le vilain adage dit « Femme au volant, mort au tournant », mais celui qui est mort dans le tournant, c’est un homme et un pilote de course, en plus ! Les femmes sont innocentes…



Lady Hardcastle était toute contente de partir passer quelques jours à la campagne, chez un ami de son frangin, en compagnie de Armstrong (pas le coureur cycliste), sa dame de compagnie et femme à tout faire. Quelle expédition ! Quel nombre impressionnant de malles a-t-il fallu prendre, vu qu’elle devait se changer trois fois par jour.



Comme toujours, dans ce cosy mystery, on commence doucement, on prend le temps de se plonger dans l’époque, dans les histoires de nos personnages principaux, qui prennent le train, qui discutent, se vannant gentiment, n’hésitant pas à se lancer quelques piques amusantes.



Il n’est pas conseillé de lire cette saga si l’on veut du trépidant, par contre, si le but est de passer un bon moment de lecture, sans se prendre la tête, tout en découvrant la vie en Angleterre dans les années 1900 (1908/1909), notamment les mœurs des riches et la vie dans les campagnes, alors, c’est parfait.



Le duo Lady Hardcastle et Armstrong (pas le chanteur) marche toujours du tonnerre et leur enquête autour de la mort durant la course du pilote, va leur causer quelques petits soucis. Difficile de trouver un coupable, ou alors, il faut suspecter le plus probant d’entre eux. Puis, tout va aller plus vite, on a un autre cadavre, un empoisonnement et une tentative de meurtre…



Dire que Lady Hardcastle et Armstrong (pas le type qui a marché sur la lune) voulaient passer des petites vacances tranquilles, pénardes. Impossible, dès que vous aimez enquêter, les meurtriers et les cadavres vous collent aux basques. Hercule Poirot, Columbo et bien d’autres, le savent.



Voilà un cosy mystery qui prend le temps de vivre, de nous faire vivre, de nous amuser, de nous distraire, avec des personnages truculents, qui savent causer, répondre et mener l’enquête sans en avoir l’air. Les réparties font mouches et j’ai souri très souvent durant ma lecture.



Cette fois-ci, j’ai compris bien avant notre duo d’enquêtrices : un détail m’a fait lever la tête, j’ai réfléchi et j’étais sur la bonne piste bien avant elles. Mieux, j’avais déduit l’identité du coupable. Bien vu sur toute la ligne. Cela ne m’a pas ôté le plaisir, que du contraire !



Qu’est-ce que j’ai gagné en trouvant le coupable ? Le droit de lire le suivant !



Un cosy mystery qui ne se prend pas la tête, qui détend, qui apaise et qui n’est pas dénué d’intelligence non plus, puisque nos deux femmes ne sont pas des imbéciles et qu’en plus, elles essaient de vivre en avance sur leur temps.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          190
Les enquêtes de Lady Hardcastle : Meurtres en..

Ayant besoin d’un peu de calme, de repos, bref, de vacances sous le soleil, je me suis dit que ce serait une excellente idée de partir au bord de la mère avec lady Hardcastle et sa dame de compagnie, femme de chambre, bonne à tout faire, miss Florence Armstrong.



Prenant mon maillot, ma pelle et mon seau, j’ai embarqué pour Weston-Super-Mare.



Mais quelle idée saugrenue, j'ai eue ! On ne doit jamais partir en vacances avec des passionnés d’énigmes policières, puisque le crime les suit et qu’on va se retrouver, automatiquement, avec des cadavres et des meurtres à résoudre. Ça n’a pas manqué ! Même pas eu le temps de faire quelques pâtés de sable sur cette plage de boue où la mer recule à l’autre bout du monde.



Quelle hécatombe, mes amis ! Les cadavres se ramassent à la pelle (elle n’a servi qu’à ça, ma pelle de plage) et on se dit qu’à la fin du roman, on risque de se retrouver comme dans "Il était dix" d’Agatha Christie ("Dix petits nègres" rebaptisé) : tout le monde mort !



L’action se déroule en 1910 et si nos deux enquêtrices ne le savent pas encore, nous, nous savons ce qu’il va se passer dans quatre ans : la guerre ! Donc, ce n’est pas étonnant que cette enquête ait des airs de roman d’espionnage, puisque ça puait déjà le futur conflit à l’époque. Oui, ce tome 6 sent l’espionnage à plein nez, mais sans les gadgets de 007 !



Alors non, ce ne furent pas des vacances reposantes, il a fallu courir partout, monter ces foutus escaliers, ramasser des corps, fouiner, enquêter, éponger le sang, discuter avec les "Laurel & Hardy" envoyés par le frangin de lady Hardcastle pour tenter d’étouffer le scandale (ce n’étaient pas les couteaux les plus affutés du tiroir des services secrets), mener une enquête discrète, réanimer le directeur de l’hôtel évanoui et se demander comment faisaient les serveurs pour arriver et repartir dans qu’on ne les remarque.



Mais au moins, on ne s’est pas emmerdée sur la plage, à sucer des glaces à l’eau ou à regarder passer les bateaux (déjà que la mer était basse tout le temps, on a loupé toutes les marées hautes). On a bien bu, bien mangé, on s’est amusée à enquêter, on a eu quelques bonnes réparties et on s’est pris une sacrée sur le dos. Que demander de plus ?



Une enquête qui sentait bon l’espionnage, les embrouilles, les magouilles, les mystères, le tout saupoudré d’humour, d’un brin de mauvaise foi (Lady Hardcastle), de quelques coups fourrés, de plans machiavéliques et de vacances qui ne se sont pas vraiment déroulées sur l’air du repos. Du pain béni pour notre duo et pour nous, les lectrices et lecteurs.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          182
Aventures, enquêtes et jazz dans les années fol..

Je n’ai pas encore commencé la lecture de la série avec Lady Hardcastle mais je ne pense pas m’y plonger de sitôt, celle-ci, qui en est un dérivé, ne m’ayant pas vraiment accrochée !



Il semble que nous retrouvions des personnages secondaires propulsés au rang de héros ici mais vraiment rien ne vient confirmer cette idée ! Les personnages sont tièdasses, ils n’ont pas vraiment de sentiments, l’une d’eux est tuée et... rien de plus au niveau des sentiments, l’indifférence à tout prédomine !



J’ai fini de lire il y a un petit moment, j’avais même oublié d’en faire la chronique, et il m’a fallu relire le résumé pour me souvenir du sujet !



Challenge Multi-Défis 2024

Pioche Polar janvier 2024 : bbpoussy
Commenter  J’apprécie          180
Les enquêtes de Lady Hardcastle : Petits meur..

Oh, un nouveau cosy mystery!

Début du XXeme siècle, Lady Hardcastle et sa servante/dame de compagnie/complice de toujours Flo Armstrong déménagent à la campagne pour y mener une vie paisible après de nombreuses aventures qui seront succinctement évoquées au cours de l'histoire, créant un horizon d'attente pour la suite de cette série. Sauf que la campagne anglaise est le lieu le plus mal famé qui existe au monde comme le nombre de romans policiers s'y déroulant l'atteste.

Donc, notre veuve et sa compagne se promène paisiblement et tombent par hasard sur un cadavre. La police n'ayant pas l'air très efficace, les deux dames, qui s'ennuient après avoir échappées à la mort aux quatre coins de l'empire anglais, décident de mettre leurs sagacité au service de la justice.

J'ai beaucoup aimé ces deux nouvelles enquêtrices à la personnalité excentrique, au flegme très british et à l'humour dévastateur. L'enquête est intéressante et si généralement les relations entre amateurs et policiers ne sont pas toujours faciles, ici un vrai respect et une entraide se met en place très vite. Les relations sociales entre les classes tiennent une bonne place dans le fond de l'histoire puisque l'amitié entre ces deux dames choque beaucoup de personnes et les réactions qu'elle suscite sont nombreuses et variées.

De nombreuses questions se posent sur le passé de ces dames, les circonstances du veuvage de Lady H, leur incursion en Inde, leurs aventures à la fois étranges et dangereuses régulièrement évoquées... de quoi intriguer et permettre des développements ultérieurs.

Commenter  J’apprécie          170
Les enquêtes de Lady Hardcastle : Meurtres su..

Le cinématographe ? Mais qu’est-ce donc que cette invention diabolique où les images sont animées ? Ça marchera jamais, ce truc !



Hé oui, je me mets à la place des personnes, qui, en 1910, purent aller voir des petits spectacles en images animées, sans le son, bien entendu.



Pour certains bigots, puristes, peureux, ce devait être l’œuvre du diable et un groupe de fanatiques de Dieu est bien décidé à faire interdire la diffusion d’un petit film parlant de sorcière.



Le plaisir de cette série de cosy mystery est en premier lieu dans les personnages principaux : deux femmes, une lady excentrique d’une quarantaine d’années et sa dame de compagnie (la trentaine), qui sont devenues de vieilles amies (pour nous aussi, ce sont des amies). Dans leurs dialogues aussi, croustillants, remplis d’humour, de verve et de réparties en tout genre.



Le côté petit village y est pour beaucoup aussi, dans le charme de ces romans. Esprit de clocher, mais pas trop, tout le monde se connaît, on est un peu superstitieux, on aime aller boire un verre au pub et colporter des ragots. Bref, ambiances petits villages anglais des années 1910.



Lorsqu’une troupe d’acteurs viennent loger chez lady Hardcastle et projettent leur petit film parlant de sorcière, c’est la levée de pancartes chez les puritains et l’amusement chez les autres. Et puis, les morts comment à se ramasser à la pelle ! Qui tue les acteurs du film ? Et pourquoi ?



Si certains détails, lors des meurtres, m’ont semblés un peu étrange, mon cerveau n’a jamais tilté ! Impossible de trouver qui était le meurtrier (ou la meurtrière), impossible de trouver le mobile et je me grattais encore la tête lorsque j’ai commencé à entrevoir le truc et à comprendre, mais pas à tout comprendre. Là, je me suis bien faite avoir et j’adore ça.



Une fois de plus, c’est un bon moment de passé avec ce duo d’enquêtrices atypiques, hors normes, amusantes, irrévérencieuses, toujours à l’affut d’un bon mot ou d’une réplique piquante.



L’action est lente, bien entendu, dans un cosy, on ne court pas, on prend le temps de vivre, de causer, de boire du thé, du café et de mener son enquête à son aise, tout en se grattant le crâne parce que notre Lady Hardcastle ne trouvait pas non plus la solution. Puis sa lanterne magique s’est éclairée…



Sans être devin, m’est avis que le cinématographe va faire le buzz… Un jour !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          130
Les enquêtes de Lady Hardcastle : Petits meur..

J’ai découvert cet auteur par hasard, dans le nouveau rayon « cosy mystery » de ma librairie – oui, les cosy mystery sont devenus si nombreux, tellement à la mode, comme les polars nordiques en leur temps, qu’un panneau entier, ou une table, leur est consacré.

Lady Hardcastle, après une existence des plus mouvementée, dont une partie fut vécue en Asie, s’installe dans un petit village anglais, calme et tranquille. Pour peu de temps. A peine est-elle installée, à peine effectue-t-elle une promenade dans les bois avec Florence, sa femme de chambre/gouvernante/dame de compagnie/assistante/meilleure amie qu’elles découvrent un cadavre, un jeune homme qui s’est pendu dans les bois. Oui, l’événement est tragique, d’autant plus que, très vite, il apparaît que le jeune homme a été assassiné, son « suicide » n’est qu’une mise en scène destinée à cacher la véritable cause de la mort. Lady Hardcastle, qui a de sérieux doutes sur la police locale, enquête donc, avec l’aide de Florence.



Il faut dire que les deux femmes ont de quoi largement s’ennuyer. Les hoberaux locaux sont… ennuyeux. Les industriels locaux sont…. ennuyeux. Justement, la fille de l’un est fiancée au fils de l’autre, chaque famille apportant à l’autre ce qu’elle ne possède pas – l’argent, un titre de noblesse.

Dans cette lecture, très facile je dois le dire (je l’ai lu en trois heures), ce n’est pas tant l’enquête qui est intéressante que la galerie de personnages et le style. L’humour caustique est omniprésent – c’est Florence la narratrice, et elle n’épargne personne, pas même lady Hardcastle, qui le prend plutôt bien – et nous découvrons tout un monde fort intéressant. Le lecteur passe plus de temps avec les domestiques, qui sont sans pitié pour les petites manies de leurs maîtres, qu’avec ceux-ci, qui cachent mal leur snobisme sous le vernis des bonnes manières mondaines. Mention spéciale pour l’inénarrable et ennuyeux militaire, tout droit venu des Indes, qui ne comprend pas qu’une femme comme lady Hardcastle ait pu vivre seule aux Indes après son veuvage. Oui, elle a pu, elle a même réussi à survivre à l’assassinat de son mari, c’est dire.



Enquêter dans la campagne anglaise n’est pas sans danger, comme le rappelle le policier chargé de l’enquête, et de beaucoup d’autres enquêtes nettement moins bucoliques. Sauver les apparences, c’est une chose, gratter pour voir ce qui se passe et découvrir la vérité, s’en est une autre, pas forcément drôle et reposante.

Je sais d’ors et déjà que je lirai les deux tomes suivants (le tome 3 doit paraître en septembre).



Commenter  J’apprécie          130
Aventures, enquêtes et jazz dans les années fol..

Incursion dans le Londres des Années Folles, au cours de la recherche d'un déserteur de la Première Guerre Mondiale, doublé d'un voleur de diamants, qui compte bien mettre la main sur le légendaire secret d'un club londonien, celle du tueur de Mayfair dont le larcin n'a jamais été retrouvé.



Quelques longueurs d'explication pour présenter Bartolomew Dunns et Ivor Maloney alias Skins et Dunns, deux musiciens d'une troupe de jazz : les Dizzie Heights. Les lecteurs de la série "Les Enquêtes de Lady Hardcastle" (du même auteur) connaissent déjà ces personnages. Ce seront eux les détectives de ce roman, où cette chère lady Hardcastle et son acolyte Flo Armstrong ne font qu'une fugace apparition. Par contre, l'action se déroule dix-sept ans plus tard par rapport aux enquêtes de notre lady, c'est à dire pendant les Années Folles et non plus à la Belle Epoque.



Sous la recommandation d'Emilie Hardcastle, le commissaire Sunderland demande à Skins et à Dunns de l'aider à retrouver un déserteur de la Grande Guerre susceptible de figurer parmi les membres d'un club masculin, et par là même, à empêcher un vol de diamants, en espionnant le Tipsy Harry's puisque la troupe y joue deux fois par semaine pour accompagner les cours de danse de participants à un concours de charleston. Les deux musiciens acceptent, juste avant que ne soit assassinée une de leurs collègues clarinettiste.



Il faudra merveilleusement compter sur l'esprit affuté de l'épouse de Skins pour se faire passer pour la manager des Dizzie Heights et ainsi farfouiller un peu partout pour faire avancer plus rapidement la mission, car nos apprentis détectives ne comprennent les rouages de leur nouveau métier d'enquêteurs qu'au fil de leurs investigations...

Les personnages sont attachants, leur psychologie bien développée, le récit bien rythmé, j'ai juste trouvé quelques éparpillements de-ci de-là au cours de la lecture, mais le roman se lit néanmoins avec beaucoup de plaisir, surtout dans sa seconde moitié. Comme dans la série lady Hardcastle, les dialogues sont plein de fantaisie.


Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
Commenter  J’apprécie          120
Les enquêtes de Lady Hardcastle : Petits meur..

Ce Petits meurtres en campagne appartient à un genre très en vogue, le cosy mystery. Il s'agit souvent de romans à la sauce Agatha Christie se situant dans la campagne, anglaise pour celui-ci.

Cet ouvrage m'a agréablement surprise: l'auteur réussit à allier la modernité de son lectorat et donc de ses personnages au monde d'avant 1914. Les rapports entre Lady Hardcastle et sa dame de compagnie / bonne / meilleure amie / garde du corps / assistante jonglent entre la hiérarchie de classe et un égalitarisme plus contemporain avec brio et beaucoup d'humour. le second degré est présent à chaque page.

Le personnage de l'inspecteur chargé de l'affaire m'a beaucoup surpris par son évolution au cours du roman, l'auteur nous fait passer en quelques pages d'un policier plutôt mauvais et pas très finaud à un personnage intelligent et peu facile à berner... qui tombe un peu trop vite sous le charme des deux héroïnes à mon sens, mais on ne va pas chipoter.

Un bon petit roman policier qui fait passer un agréable moment.
Commenter  J’apprécie          120




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de T. E. Kinsey (300)Voir plus

Quiz Voir plus

Viviane Moore, Le seigneur sans visage

Quel est l'animal de compagnie de Michel ?

une hermine
un chat
une salamandre
un chien

15 questions
820 lecteurs ont répondu
Thème : Le Seigneur sans visage de Viviane MooreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}