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Citations de Tatiana de Rosnay (1555)


Zahkor, Al Tichkah (Souviens toi, N’oublie jamais)
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Les sept jeunes filles n'avaient que deux décennies à vivre pendant lesquelles leur assassin, inexorablement, se rapprochait d'elles, dans l'espace, dans le temps, sur la terre. Lui se rapprochait des meurtres. Et elles, comme ma fille, de leur dernière nuit.

p. 127
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Les gens qui aiment ne doutent de rien, ou doutent de tout.
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Il est des silences verts, comme ceux de la campagne ; des bleus, des blancs, come ceux de la mer, de la montagne. Ce sont des silences habités, des silences pleins.
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-Tu es belle, Colombe. Ma belle de nuit. Belle comme un ange. Mais ce n'est pas gentil d'avoir mis mes roses à la poubelle...
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Rose, vous êtes désormais gelée, comme si vous n'osiez plus éclore, comme si vous n'osiez plus vous offrir à moi, laissez votre séduisant parfum m'ensorceler alors que vos délicieux pétales s'ouvrent un à un.
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"Les gens qui aiment ne doutent de rien ou doutent de tout"
Honoré de Balzac ( Une ténébreuse affaire)
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Les couples dînaient au restaurant en silence, rivés à leurs téléphones. Même pendant un mariage ou des obsèques, au beau milieu d'un film au cinéma, Nicolas avait surpris des gens sur leurs portables. Ceux qui refusaient à en avoir restaient pour lui un mystère. Vivaient-ils donc au Moyen-Age ? Mais aujourd'hui, alors que son inertie intellectuelle le plongeait dans une angoisse chaque jour plus abyssale, il se demandait si ce n'étaient pas eux qui avaient raison. Le trop-plein d'Internet engourdissait-il le cerveau ?
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Dans la vie douce et protégée d'avant, qui semblait à présent si lointaine, la fillette aurait cru sa mère. Elle croyait tout ce que disait sa mère. Mais dans ce monde nouveau et cruel, la fillette se sentait plus grande, plus mûre. Elle avait la sensation d'être plus âgée que sa mère. Elle était sûre que les autres femmes disaient la vérité. Elle savait que les rumeurs étaient fondées. Elle ignorait, en revanche comment expliquer cela à sa mère. Sa mère, qui était devenu une enfant.
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" C'est affligeant, mais véridique.
Mes enfants sont beaux, pour autant ils n'ont pas éveillé en moi d'instinct maternel. Je les aime, certes, mais c'est la nounou qui les élève. Loin de moi l'idée de m'occuper de biberons, couches, promenades et vaccins.
Je l'ai trompé pour la première fois un mois après mon mariage, avec un ex. Je me disais que cela ne comptait pas, puisque ce n'était pas nouveau.
Puis j'ai compris qu'il n'y avait que cela qui comptait.
J'ai dû vite me rendre à l'évidence. Tromper un mari qui ne se doute de rien est presque aussi ennuyeux que de ne pas le tromper du tout."
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Elle comprend, maintenant. Voilà comment il l'espionne, comment il sait lorsqu'elle est seule. La silhouette blanche, debout devant la fenêtre, masqu"e par le rideau, qui regarde chez elle, qui guette, jour après jour, soir après soir. Il voit les repas de famille, les goûters des garçons, et elle, la nuit, seule devant sa tisane, le regard vague, un livre ouvert sous la main. Il voit tout, ses larmes, ses rires, ses doutes, ses peines. Tout d'elle, il a tout vu d'elle.
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Je ne sais pas si elle a crié, mais la chambre est encore prégnante d'une horreur tangible, d'un hurlement qui s'éternise et qui racle mes tympans de sa stridence.
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La vengeance est un plat qui se mange froid? Qui est le crétin qui a décrété ça? La vengeance se mange chaud, chaud à s'échauder la langue, les amygdales, les viscères, chaud à s'ébouillanter les tripes. Rien de plus noble, de plus pur, de plus satisfaisant qu'une vengeance.
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Elle croyait à l'amour, à la tolérance, au partage, à la confiance. Entière, impulsive, tendre, elle préférait donner plutôt que recevoir. Elle aimait rire, mais elle pleurait facilement, de colère, de tristesse, d'émotion. Elle n'avait pas peur de la souffrance, de la mort, de la vieillesse.
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Mêlé à la sarabande des grands boulevards, je m'adonnais avec bonheur à une nouvelle drogue : le lèche-vitrine.
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- Arrêtez les pendules, coupez le téléphone,
Empêchez le chien d'aboyer pour l'os que je lui donne,
Faites taire les pianos et sans roulement de tambour,
Sortez le cercueil avant la fin du jour.

W. H. Auden, Funeral blues.
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Vous êtes convaincu que le foyer d'une famille se résume à une somme d'argent. Pour vous, une maison n'est qu'une maison. Votre nom a lui seul est une ironie. Comment se peut-il que vous vous appeliez Haussmann ? En allemand, cela ne signifie-t-il pas « l'homme de la maison » ?
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Dominique possédait ce don, constata intérieurement Candice, et pas pour la première fois, d'embarquer ses interlocuteurs dans un autre monde, rien qu'avec le pouvoir de suggestion de sa voix.Candice se trouvait transportée rue de Bruxelles, dans la dernière demeure de l'écrivain ; elle y était : elle sentait l'odeur d'encaustique de ce grand escalier, les plats préparés en cuisine, elle voyait la lumière du jour éclairer la cour intérieure et les vitraux (...) La dernière phrase d'Emile Zola fut celle-ci : Nous irons mieux demain...
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Pourquoi Stéphane n'était-il pas plus souvent là ? Il pourrait s'occuper davantage des garçons. À leur âge, ils avaient besoin de I'autorité d'un père, de quelqu'un pour les « tenir ». Pourquoi Stéphane ne pensait-il qu'à son travail ? Les histoires de devoirs, d'école, le concernaient peu. C'était à la mère de s'occuper de tout ça. Lui, il gagnait de l'argent. C'était le chef de famille. Et comme il avait bien réussi, qu'ils ne manquaient de rien, Colombe se taisait.

(p. 29 - Éd. Le Livre de Poche)
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Il se lamentait de l'état de la mer de plus en plus polluée. Il avait raconté à Clarissa qu'en haute saison la baignade était souvent interdite à cause des eaux contaminées. Les vacanciers se faisaient plus rares, réduits à cuire sur la digue sans pouvoir mettre un pied dans l'eau. Chaque été, des poissons morts s'écoulaient sur les rochers. Leur puanteur, ajoutée à celle des impuretés, rendait l'atmosphère irrespirable. La plage de Guéthary et la plage voisine de Bidart n'existaient plus depuis une décennie.
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