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Critiques de Terry Dodson (71)
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Songes, tome 1 : Coraline

Aah, mais cachez ce sein que je ne saurais voir!





La belle Coraline, blonde aux yeux bleus, 1m30 ...de jambes et des formes affriolantes!





Non, non! Je ne veux pas tourner ces pages coquines, Coraline est une jolie, euh magnifique dame de compagnie pour un jeune inventeur obsédé... obsédé par ses livres et ses expériences (Mais qu'allez vous imaginer?)





Coraline est pulpeuse en diable! Non et non, je ne tournerais pas une page de plus, car Coraline parle au garçon, dont les yeux arrivent juste au niveau des seins de la jeune femme.





Mais, Vernère est un sage garçon qui n'a aucune mauvaise pensée, comme vous et moi!





Des robes longues et un corset, des gants et une chevelure soyeuse dans un sage chignon...





Aah! La nuit, Coraline fait des rêves délicieusement érotiques, dans une histoire qui mêle humour, mystère et sensualité !





Coraline qui voit partout des mains, euh des nains. Coraline enlevée par des sauvages, attachée à un grand mât, au milieu de pirates...





Les planches sont vraiment belles autant que l'héroïne ! Ah non, Coraline montrant ses bas, Coraline sous la douche, et qui perd partout ses vêtements.

-"C'est une manie, ces costumes qui partent en lambeaux" se plaint la jeune femme, dont les vêtements déchirés laissent entrevoir une cuisse fuselée, une croupe généreuse, des... Euh!





-"Ne vous gênez surtout pas, espèce de satyre!" Plaisante Coraline quand on prend ses mensurations, pour une nouvelle robe...





"Déshabillez moi, oui mais pas trop vite. Pas tout de suite "...

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Red Skin, tome 1 : Welcome to America

Voilà une BD bien délirante. Dorison imagine qu'en pleines années 70, le Kremlin veuille maintenir pour des raisons stratégiques la décadence occidentale au zénith, alors qu'une pasteur réactionnaire, Jackie Core, mène une croisade pour refaire régner aux États-Unis l'ordre moral. Elle est aidée par un nouveau super héros, qui s'en prend aux films X, aux couples illégaux et aux homosexuels : le Charpentier.

L'arme (atomique) des dirigeants soviétique est Véra Yelnikov, une sculpturale agent, envoyée à Los Angeles, autant dire pour elle sur une planète inconnue, sans files d'attente dans les magasins bien achalandés, ni interdits politiques. Pour contrer Jackie Core, le KGB lui créée un nouveau costume bien moulant et invente une nouvelle héroïne, prête à défendre la liberté (sexuelle) : RED SKIN.

Le scénario est hallucinant (au sens propre). Il a du venir de l'usage excessif de substances interdites. Pas de limites dans les situations, pas de limites à la candeur coquine de Véra.. Tout en excès et en parodie au (x) éme degré. Amusant.
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Red Skin, tome 2 : Jacky

Les aventures de la seule super-héros féminine russe agissant sur le sol américain continuent : Véra Yelnikov alias Red Skin, entend toujours contrer la pasteur réactionnaire Jackie Core et son super héros maison, le Charpentier. La spécialité du Charpentier étant de sculpter la figure aux acteurs de porno et aux couples homosexuels, Red Skin le combat avec toutes ses armes (la faucille et le marteau).

A propos de marteau, Dorison n'en est pas loin, avec cet enchainement de scènes ubuesques, virant parfois quasi érotiques, sur un arrière fond finalement assez politique.

Toujours déjantée cette série.

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Red Skin, tome 1 : Welcome to America

Qui parle encore de la guerre froide en 2014? Au moins deux personnes : Dorison et Dodson.

Certes, nous retrouvons ici de nombreux clichés sur la vie en URSS, d'autres sur l'ultra-puritanisme américain le tout servi par une pulpeuse et peu farouche héroïne que personne ne souhaite voir garder ses vêtements.

L'action et le sexe sont les deux mamelles de cette histoire (et pourtant Vera était déjà bien pourvue de ce côté) et l'on comprend très vite la référence à Tarantino dans le résumé de l'éditeur (non? Retournez voir vos classiques).

Le style est résolument celui des comics, super-héroïne contre super-méchant dans les milieux gays et porno de Los Angeles le tout dans une enveloppe sexy.

C'est divertissant, ça ne va pas chercher midi à quatorze heure, ça castagne une page sur deux (j'exagère à peine) et on trouve que Vera est toujours trop couverte. Après j'ai du mal à imaginer que Brejnev ait pu se soucier des droits des gays et des acteurs pornos même sous le prétexte d'une opération de propagande mais nous ne sommes pas là pour l'exactitude historique comme le montre la couverture de l'album.



Alors bon gros délire sur les vertus du bolchevisme face au puritanisme ou bien y -a-t-il une raison plus profonde de commettre cette BD?
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Songes, Tome 2 : Célia

Malgré une idée plutôt originale et d'un univers intéressant je n'avais pas trop adhéré au tome 1 qui était "sauvé" par un dessin impeccable et l'espoir d'un tome 2 qui justifierait les nombreuses errances qui truffaient le volume.

Et bien, le tome 2 sombre complètement...

L'histoire se compose quasi uniquement de tableaux utilisés à mettre en valeur la plastique des personnages féminins.

L'histoire devient complètement ridicule, avec un final dont je peine à trouver un quelconque intérêt.

Je mets deux étoiles mais c'est seulement pour le dessin.

Vite refermé et vite oublié....
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Songes, tome 1 : Coraline

Coraline se présente suite à une annonce pour devenir préceptrice ou dame de compagnie. Elle se retrouve dans une jolie propriété, avec des bâtiments de style Art Nouveau. Son rôle devrait consister à amuser un jeune garçon. Le garçon est un génial inventeur et est un enfant surdoué mais aussi taciturne. A son service travaille Guérande et un homme à tout faire qui se nomme Ekborne. La tâche de distraire Vernère, le jeune garçon, n’est pas simple. Par contre, la nuit, Coraline entend du bruit dans la penderie et y découvre deux tailleurs farfelus qui lui préparent des tenues spéciales. Ensuite, ainsi vêtue, Coraline est guidée par un chasseur qui lui fait prendre l’ascenseur. Il abandonne notre jolie héroïne à son sort qui va vivre chaque nuit des aventures rocambolesques et un tantinet érotiques.



Pour commencer cette critique, je signale que c’est la version numérique de cette bande dessinée que j’ai lu. Je dois dire que la numérisation de grande qualité. Le graphisme de cette histoire est aussi très beau. Les décors, inspirés du style Art Nouveau signe l’époque de l’action. Les personnages sont aussi remarquables, tant pour le dessin que pour les attitudes ou les expressions, rendant leurs sentiments et ressentis de façon précise et en raccord avec le moment de l’action. Le scénario est plutôt léger et est peut-être la faiblesse de cette très belle bande dessinée qui mérite d’être découverte pour sa qualité graphique. L’érotisme se limite à la beauté et aux jolies formes de notre héroïne. L’imagination des auteurs dans la création des inventions du jeune garçon est aussi remarquable. Ils ont intelligemment, pour rester en raccord avec l’époque de l’action, choisi la vapeur comme source d’énergie.

Bref, j’ai apprécié ce premier tome.

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Red Skin, tome 1 : Welcome to America

Cette nouvelle série a incontestablement ses opposants. Tout s'oppose d'ailleurs : les Américains contre les Russes, les anticonformistes contre les conservateurs, les puritains contre les libertins. Bref, c'est une belle brochette que voilà avec une belle affiche : Red Skin la fausse Américaine contre le charpentier, un sérial killer un peu fasciste sur les bords.



J'ai adoré cet humour qu'il faut nécessairement prendre au second degré. Certes, les proportions de notre héroïne sont plus que généreuses à savoir racoleuses. Cependant, dans le milieu des actrices pornos, les auteurs ne pouvaient pas faire autrement. Certes, cela va donner des ulcères à certains lecteurs mais bon, c'est cela également la modernité dans la bd. Il ne faut pas aller trop loin non plus pour rester dans le registre.



Sinon, l'efficacité sera de mise avec de belles scènes d'action et un graphisme tout à fait honorable. C'est drôle et jouissif et parfois un peu ironique. Le spectacle sera assuré. C'est 100% glamour avec cette bombe anatomique.
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Songes, tome 1 : Coraline

L'a-priori est très bon, je dois l'admettre.

J'ai directement été séduite par la couverture très Art Nouveau. Mais comme la couverture ne fait pas les planches, un bref coup d'oeil a l’intérieur du tome m'a vite convaincue que le dessin était à la hauteur des promesses tenues par l'habillage.

On croirait du Mucha à chaque page.

Le graphisme est très réussi tant dans le rendu des personnages que des paysages où encore des diverses machines steampunk qui émaillent le récit.

Par contre, quelle déception niveau scénario. J'ai bien accroché à l'univers et je me réjouis d'en savoir plus sur Vernère et les mystères qui l'entourent mais l'essentiel de l'histoire semble créé pour mettre en valeur la plastique, voluptueuse je l'admets, de l'héroïne. Bref, de la cuisse, de la poitrine, des chairs qui se dévoilent et des culottes qui se perdent à tout bout de champ...pour un scénario qui semble à peine ébauché.

J'espère que la suite sera plus aboutie.
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Red Skin, tome 1 : Welcome to America

Comme beaucoup la couverture tape à l’œil du tome 1 m'a fait de l’œil justement, avant de voir les noms des auteurs de ce comics publié en France (je ne sais pas comment il faut l'appeler du coup vu que le scénariste est français et les codes franco-belges mais le dessinateur américain avec un style comics...) et quels noms: l'un des tout meilleurs scénaristes depuis pas mal d'années maintenant et un auteur chevronné (que je ne connaissais pas) au style très proche du grand maître Frank Cho et sa Liberty Meadows, excusez du peu.



Il s'agit donc bien d'une BD de super-héros (moderne= sans pouvoirs): dans les années 80 Red Skin est une espionne envoyée en Amérique pour décrédibiliser une candidate à la Maison-Blanche qui risque de faire de ce pays une théocratie de fondamentalistes chrétiens. Outre ses capacités de combat hors norme, elle va surtout aider la production d'un remake porno du film de chevet des bigots de l'Amérique de la Bible-belt...



Alors certains ont trouvé une malhonnêteté dans des couvertures (Dodson se fait plaisir en mode Pin-Up) et un pitch qui pouvaient laisser imaginer une BD sexy. En réalité on reste très comics-compatible dans cette BD (la série est publiée aux Etats-Unis) et c'est surtout l'environnement (le porno californien) et les courbes divines de l'espionne qui pimentent cette BD au demeurant pas plus chaude qu'un Largo Winch. En revanche l'esprit très frais, les réparties drôles entre la donzelle et son hébergeur-réalisateur porno ronchon et les scènes d'action en font une BD plaisir vraiment sympatoche. Outre une histoire qui parvient à nous accrocher malgré un côté dérisoire (la maîtrise de Dorison se ressent), la grande force de Red Skin c'est le personnage principal, absolument craquante à chacune de ses apparitions. Le talent de Dodson y est pour beaucoup, si bien qu'on a envie de passer plein de temps avec cette drôle de nana à la fois désarmante de naïveté et forte comme le roc. Surement une incarnation du fantasme masculin auquel les auteurs répondent intelligemment sans verser dans le nu inutile (le reproche que je faisais à Boichi sur Sun-ken Rock justement).



Une bonne BD rafraîchissante qui se poursuivra sur un troisième volume.



lire sur le blog
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Red Skin, tome 2 : Jacky

Nous retrouvons notre héroïne en pleine bagarre avec son ennemi juré, Le Charpentier. Elle est déchirée entre le devoir de le tuer et sauver l’une de ses victimes. Suite au combat, Le Charpentier semble vaincu et mort noyé mais la belle n’y croie pas. Moscou lui intime l’ordre de faire de la contre propagande contre la puritaine Jacky Core qui brigue le poste de gouverneur de Californie et risque par ses idées extrémistes de faire capoter un accord de réduction des armes nucléaires entre les USA et l’URSS. …



Ce deuxième épisode devient captivant. Notre héroïne nous montre une forte personnalité. Le contraste avec les extrémiste est saisissant. Son côté naïf, pour un espion infiltré, naît de son ignorance des mœurs américaines la rend sympathique et attachante. La pauvre, elle qui aime le sexe est tellement absorbée par sa mission qu’elle en est frustrée. Entre l’heroic-fantasy, la politique, la religion, les auteurs nous offrent un cocktail détonnant, entraînant. Je ne regrette pas d’avoir replongé dans cette série, j’espère que le troisième tome ne se fera pas trop attendre.

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Star Wars : Princesse Leïa, tome 1

Bof bof je n'ai pas vraiment accroché. Je n'ai pas eu l'impression de me retrouver dans l'univers Star Wars mais dans un comics SF quelconque. Que la princesse Leia en soit l'héroïne fait flop, que ça soit elle ou une autre héroïne n'aurait rien changé.

Grosse déception pour ma part.
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Songes, tome 1 : Coraline

Cela fait du bien de lire une histoire entre rêve et réalité aussi bien dessinée. Le personnage de Coraline que nous suivons est d'une beauté extraordinaire dans le genre grande blonde aux yeux bleus. Le dessin est l'un des plus abouti que je n'avais jamais vu auparavant. L'esthétisme a été particulièrement soigné. Les couleurs sont utilisées à bon escient aussi bien pour les paysages champêtres que pour les scènes plus violentes. C'est beau !



Mais qui est donc ce prodigieux dessinateur auquel le scénariste Filippi a laissé une chance ? Visiblement, Terry Dodson est un dessinateur accompli dans le comics américain (Wolverine, Wonder-Woman, Daredevil, Spiderman...) qui s'essaye à la bd européenne dans un genre différent. Il est dommage que la préface s'attarde longuement sur l'oeuvre du scénariste sans rien dire sur celle du dessinateur. Et surtout pourquoi n'y a t'il pas de suite après 5 ans d'attente ? Cela fait trop long et c'est le meilleur moyen de perdre facilement une clientèle. Cette histoire nous laisse sur un gros suspens qui doit être comblé rapidement.



Le scénariste prouve qu'il peut passer aisément d'un registre très enfantin (Un drôle d'ange gardien, Gargouilles...) à une histoire beaucoup plus adulte où il est question de fantasmes. C'est vrai que la couverture fait un peu "eau de rose". Je vous rassure: à la lecture, il n'en n'est rien.



Le second tome poursuit en avant la quête de Coraline dans un monde de rêves où il lui faut trouver la clef pour comprendre le malaise grandissant. C'est tout le monde d'un gamin qui a grandi trop vite et qui souffre de solitude. L'ambiance est clairement érotique sans jamais tomber dans la pornographie. Ce second tome explore beaucoup plus la psychologie des personnages. On retiendra surtout une ambiance onirique à défaut de grande originalité.
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Songes, tome 1 : Coraline

Difficile de mettre des mots sur ce que j'ai ressenti lors de la lecture car je suis resté hermétique aux deux tomes du diptyque.

Entre un scénario rempli d'errances et des dessins que j'ai vu 100 fois dans les pages de Dodson, il n'y avait rien auquel me rattacher.



Ce qui me gêne dans les dessins de Dodson, c'est son character design qui est toujours identique. Sa Coraline ressemble à tous les personnages féminins qu'il a pu dessiner dans les comics par le passé. Outre une plastique avantageuse pour faire réveiller des fantasmes de lecteurs, j'ai trouvé Dodson bien moins inspiré que dans ses travaux de l'époque chez les Big Two DC et Marvel.



Mais en soit, il répond à la commande du titre qui se veut un mélange entre monde fantasmé et réalité. Mais le scénario de Filippi est bien trop bancal par moment. Outre la fin qui gâche tout à mon goût, soit l'histoire n'est pas assez poussée dans l'érotisme et cela ne va pas assez loin. Soit l'histoire est trop érotique pour ce qu'elle veut réellement raconter (avoir des rêves poussés dans la nudité et le fantasme pour terminer l'histoire avec un enfant qui est content de jouer à cache-cache, ca ne colle pas à mes yeux).

Je n'ai pas trouvé d'équilibre lors de ma lecture.
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Red Skin, tome 2 : Jacky

Avec ce deuxième volet, Xavier Dorison nous replonge en pleine guerre froide, au sein d’une Amérique dont le puritanisme s’est trouvé un nouveau fer de lance en la personne du « Charpentier ». Ce super-vilain au look amish a en effet pour vocation d’éliminer toutes les personnes aux valeurs déviantes et trouve de plus en plus d’adeptes à sa cause. La Russie ne voyant pas cette menace fascisante d’un très bon œil a donc décidé d’envoyer une de ses espionnes aux États-Unis. Armée d’un marteau et d’une faucille, l’élément le plus talentueux (et sexy) des forces spéciales soviétiques s’est donc rendue en Californie avec pour mission de conquérir le cœur des Yankees en tant que super-héroïne, tout en déjouant les plans du Charpentier.



Le tome précédent abandonnait le lecteur en plein cliff-hanger, au moment où Véra Yelnikov affrontait le terrible tueur aux ordres de la puritaine et extrémiste Jacky Core. Cette suite débute donc par la conclusion de cet affrontement entre la super-héroïne et son Némésis. L’action est donc immédiatement au rendez-vous, ainsi que cette belle héroïne dont le pouvoir de séduction n’a rien à envier à ses collègues Cat Woman, Kill Bill ou Black Widow. Si l’auteur exploite le contexte politique tendu entre l’Est et l’Ouest, tout en pointant du doigt le puritanisme américain, cela n’est que prétexte au développement d’une histoire assez légère mêlant action, espionnage, super-héroïsme et humour. Cette nouvelle saga joue donc pleinement la carte du divertissement sans chercher à se prendre au sérieux… au risque de frustrer les lecteurs qui ne supporteront pas la naïveté de cette espionne nymphomane qui a du mal à obéir aux ordres ou le manque de profondeur des dialogues. Je suis par contre d’accord avec ceux qui trouvent que Dorison se concentre un peu trop sur son personnage et sur l’action, délaissant ainsi une trame de fond qui a tendance à stagner un peu trop.



Visuellement, Xavier Dorison (Long John Silver, Asgard, W.E.S.T.) s’associe à un dessinateur de comics qui a déjà tenté une première aventure dans l’univers franco-belge avec le diptyque « Songes » : Terry Dodson ! Dans un style inévitablement très comics, l’auteur américain livre un dessin qui accompagne parfaitement le scénario, tout en proposant une héroïne sexy au possible, dont il n’hésite pas à mettre en valeur les courbes.



Bref, une lecture divertissante et légère, sans prise de tête !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Red Skin, tome 1 : Welcome to America

La belle Vera Yelnikov est un soldat d'élite entraîné depuis la petite enfance en URSS. Sur ordre de Brejnev, elle est envoyée en Californie pour se faire passer pour un super-héros qui combat l’extrémisme religieux et le puritanisme américain en défendant les minorités sexuelles, les acteurs pornographiques et autres libertaires. Elle prend Red Skin pour pseudonyme et son pire ennemi est Le Charpentier qui tue toute personne qui a des mœurs légères au nom de dieu.



J’avais téléchargé cette bande dessinée depuis pas mal de temps et je l’avais survolée distraitement. Comme je viens de m’apercevoir que le deuxième tome vient de paraître, je m’y suis de nouveau intéressé, avec cette fois plus d’attention. J’ai apprécié le graphisme, l’ambiance guerre froide et le dessin. J’étais passé un peu à côté la première fois, à tel point que j’avais oublié l’histoire. Cette deuxième lecture m’a ravi et je me mets en devoir de lire la suite, surtout que la belle héroïne nous a abandonné dans un grand moment de suspens.

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Songes, Tome 2 : Célia

Nous retrouvons Coraline emprisonnée de son dernier rêve où nous l’avions laissée à la fin du premier épisode. A son réveille, elle prend conscience que ses rêves ne sont pas le fruit du hasard ou dû aux cocktails que lui fait boire Vernère. Elle décide de mener une enquête et plonge volontairement dans le monde onirique du jeune garçon pour comprendre ce qui lui arrive. ...



C’est avec un grand plaisir que je retrouve la qualité du graphisme du premier tome. Par contre, ce tome est le dernier de cette mini série. Le scénario malheureusement saborde cette courte saga. Je suis encore en train de me demander si il y a une logique dans cette fin que je trouve sur le plan scénario complètement gâchée. Ce tome ne vaut pour découverte que la qualité de ses dessins, l’histoire, quant elle, n’est qu’une coquille vide. Quel gâchis, de si beaux dessins pour une si pauvre histoire.

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Star Wars : Princesse Leïa, tome 1

Vous avez demandé, pour Noël, la bd Dark Vador par Kieon Gillen et Salvador Larroca avec les couvertures de l'excellent Adi Granov et on vous a offert Princesse Leia de Mark Waid et Terry Dodson - « ben, quoi, c'est quand même Star Wars ! » - ? Ne soyez pas triste, cet album n'est vraiment pas si mal.



Pas la peine de resituer le contexte, le titre commence exactement là où se termine la Guerre des Étoiles… pardon, Un nouvel Espoir : l'Étoile noire est détruite, la Princesse Leïa décore les héros lors d'une grande cérémonie où il ne manque que le thème magnifique de John Williams.

Après cette célébration, Leïa apprend que l'Empire compte se venger de la destruction de leur base sur les survivants d'Alderaan et part retrouver son peuple éparpillé dans la galaxie afin de les mettre à l'abri.



Mark Waid signe un scénario simple mais plaisant, très girl power mettant en avant le caractère bien trempé de la princesse. L'action et l'intrigue s'enchaînent bien, les dialogues, dans l'ensemble, fonctionnent et le format mini-série (5 épisodes en tout) permet une histoire travaillée avec un background assez riche notamment sur la vie à Alderaan sans que le lecteur ne se lasse. D'ailleurs le choix de n'utiliser que des personnages inédits, mis à part Leïa et quelques caméos qui raviront les amateurs éclairés de la saga, permet à la série de s'affranchir du poids énorme de la franchise et éviter tout problème de continuité.



Par contre au dessin, Terry Dodson ne rend pas honneur au scénario. Trop fainéant ou incapable de rendre son travail à temps à l'éditeur (ou les deux), ses planches manquent trop souvent de finitions et certains visages carrément bâclés.



La mini-série Princesse Leïa est, donc, au final une agréable surprise. Je n'avais pas d'a priori à son propos ni d'attentes particulières et sa lecture a été un bon moment.



Seul petit détail de la version française qui m'a bloqué : tous les noms sont les noms originaux sauf Alderaan qui redevient « Aldorande ». Est-on revenu à l'époque bénie de la traduction systématique? Cette belle époque des Djedaï, Cispéo, Hairdeu et autres Sabrolasers ?

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Red Skin, tome 1 : Welcome to America

Graphiquement c'est du Dodson pur jus. Dynamique et claire. Mis à part les bulles qui ont du être ajoutées à main levée.

Le scénario, un peu stupide au premier abord, est bien amené et les personnages et situations rendent la lecture très agréable.

Aprè, la guerre froide est dépeinte de façon tout à fait surréaliste, comme il était courant dans les comics et les James Bond des années 70-80. Mais le fait que l'héroïne soit du côté des rouges rend la chose intéressante.



Mais comme tout le monde j'attend la suite pour admirer les talents des Dodson sur des scènes plus dénudées.



Un bien bon mélange USA/Europe.
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Red Skin, tome 1 : Welcome to America

Red Skin saura combler tous les fans d’action pure, tout en nous proposant une véritable cure de jouvence pour note acuité visuelle.
Lien : http://www.avoir-alire.com/r..
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Spider-Man (Marvel Knights) : Le dernier co..

La collection Marvel Knight avait à la base pour but de remettre au gout du jour des héros parfois un peu abandonnés, ou laissés de côté, comme les Inhumains, le Punisher qui perdait pas mal de vitesse (et qui en encore plus perdu avec une mauvaise direction), Moon Knight etc.



Mais alors, que vient faire dans ce label le fameux Spider-Man ? Marvel Knights offrait avant tout un côté plus mature aux comics, certes pas autant que le label MAX, carrément violent, mais MK permettait tout de même d'offrir des histoires plus intentes, plus flippantes, plus stressantes que les séries habituelles de l'Araignée.



Dans le cas présent, Mark Millar tisse une histoire de complot sur fond de kidnapping de Tante May, avec une multitude de vilains qui sortent de tous les côtés, l'identité du Tisseur menacé et ce chronomètre qui défile en nous laissant imaginer une fin tragique.



Au final, elle ne sera pas si tragique que ça (bah oui, on parle de Spidey quand même) et j'ai même envie de dire qu'elle est même un peu tirée par les cheveux, mais le tout secoue bien le pauvre Peter et son univers entier, qui fête ses 50ans en 2012, et notamment la mort de Gwen Stacy, qui s'est éteinte... en 1973.

Ca ne nous rajeunit pas, mais le Tisseur, revisité à la sauce Marvel Knights, prend un nouvel envol !
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