Citations de Tess Gerritsen (498)
Quelles douleurs intimes ne berçons-nous pas en silence.
Vous avez beau vous efforcer de maintenir l'ordre dans votre vie, vous avez beau veiller à vous prémunir contre les erreurs, les imperfections, il y a toujours une bavure, un défaut inaperçu quelque part. Qui vous attend au tournant.
Nuit de Noël, de sapin parfumée,
Partout tu fais naître la joie,
Et au réveillon, pour les amoureux,
Sous le gui les baisers seront permis ...
L'émotion la plus intime que deux personnes peuvent partager n'est ni l'amour ni le désir, mais la douleur
Les mythologies familiales importent beaucoup plus que la vérité ; elles nous permettent de supporter l'insignifiance de nos existences.
Le mal. Je me retourne pour l’affronter.
C’est à ce moment que je sens sa présence maléfique. Pendant que je me tenais là, à couver ma fille d’un regard adorateur, il m’observait. Il m’a toujours surveillée, guettant son heure, l’occasion de surgir. A présent, il nous a trouvées.
Le vent glace la sueur sur ma peau.
Ma fille Néfertari est l’unique trésor que j’aie rapporté d’Egypte. Et je suis terrifiée à l’idée de la perdre.
Dans la cuisine, je vérifie les fenêtres, la porte. Pareil dans le séjour. Tout est bouclé. Je m’arrête devant la chambre de Tari. Elle protège farouchement son intimité, désormais, mais sa porte ne ferme pas à clé, car je ne le permettrai jamais. Je dois être en mesure d’inspecter cette pièce, de m’assurer que ma fille ne risque rien.
J’ouvre le tiroir de ma table de chevet pour y prendre le pistolet. Il n’a aucune existence légale, et ce n’est pas sans appréhension que je conserve une arme à feu sous le toit familial. Quoi qu’il en soit, après six week-ends passés au stand de tir, je sais m’en servir.
Quand je ferme les yeux me reviennent les visions d’Egypte, immuablement.
A cette époque, je me sentais comme une actrice interprétant l’aventure d’une autre, pas la mienne.
Un demi-globe terrestre a beau me séparer du Sahara égyptien, tout me revient distinctement, dans la chambre obscure où je me tiens à présent. Quinze ans se sont écoulés depuis que j’ai arpenté ce désert, mais quand je ferme les yeux je m’y retrouve en un rien de temps, postée à la lisière du campement, regardant le jour disparaître à l’horizon, vers la frontière libyenne. Le vent gémissait comme une femme en dévalant l’oued. J’entends encore le choc sourd des pioches, le grattement des pelles. Je revois l’armée de terrassiers affairés comme des fourmis, hissant leurs immenses paniers d’osier remplis de sable sur le site des fouilles.
Son odeur plane, aussi reconnaissable que celle du sable brûlant, qu’un fumet d’épices ou que la sueur de cent hommes trimant sous le soleil.
Il vient me chercher, je le sens dans mes os.
Aussitôt,elle sut que quelque chose n'allait pas.
_Vous avez une confiance aveugle dans votre science,docteur Isles. Pour vous,elle a réponse à tout!
Maura se leva.
_Au moins,ce genre de réponse,je peux y croire.
Je crois que je vais entamer mon histoire ici, dans le désert mexicain, à des années lumière de ma Biélorussie natale, c’est ici que j’ai perdu mon innocence. c’est Ici que mes rêves sont morts.
Lincoln prit l'un des bocaux et regarda en ouvrant de grands yeux une salamandre à deux têtes.
- Seigneur ! Vous avez trouvé ça dans notre lac ?
- Dans l'une des mares qui se forment au printemps.
- Et vous pensez que c'est une conséquence du réchauffement climatique global ?