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Critiques de Théodore Monod (115)
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Révérence à la vie

Un livre qui nous oblige à réfléchir et à comprendre comment l'homme en est arrivé à détruire tout ce qui l'entoure, y compris ses semblables.



Les trois grands monothéismes qui érigent l'homme au centre de la création, oubliant l'origine animale de l'homme, l'ont mené vers des chemins dangereux.

Il doit être solidaire des autres êtres vivants, car tous font partie de la même aventure. "Tout se tient".



Théodore Monod ne nous parle pas seulement de foi, mais aussi des dérives de la science, et de l'état qui ne sait prendre des décisions que pour préserver son intérêt, sans se préoccuper des effets de sa politique à long terme.



L'homme ce primate doué d'intelligence, génétiquement cruel, "le seul être vivant qui apprend à ses enfants à tuer leurs semblables", progresse, mais trop lentement, et il lui sera difficile de faire marche arrière.



" L'énergie nucléaire, dite pacifique, est-elle venue par hasard ? Non, mais de la volonté de la France d'avoir du plutonium, pour faire des bombes atomiques. L'origine de l'énergie nucléaire est donc impure dans son essence. Comment les Français ont-ils pu accepter que la France fasse, sans leur accord, le choix du "tout nucléaire" ? Les a-t-on consultés ? Non bien sûr. C'est le fait du prince."



Un essai passionnant pour alerter les hommes, leur faire prendre conscience que le chronomètre est en marche, et qu'ils font tout, hélas, pour l'accélérer. En se taisant, en n'agissant pas, ils se font complices de l'état.





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Terre et ciel

Juin 2016 et pourtant il était dans ma bibliothèque depuis longtemps, je grappillais des bouts par moments, comme un gâteau dont on sait déjà qu'il sera bon, mais que l'on diffère pour le plaisir de l'attente. J'aime Monsieur Monod, dommage qu'il soit parti, il n'avait pas peur de la mort, il le dit ici, mais nous nous avons perdu quelqu'un de précieux, un humaniste, un spirituel, un amoureux du vivant dans son ensemble, un curieux et bien sûr un grand scientifique éclectique.



Ces entretiens avec Sylvain Estibal, journaliste à France Presse, datent de 1997, mais ils me semblent terriblement actuels sur l'état du monde sur un plan géopolitique, économique et écologique. Hélas, rien n'a changé, je dirais presque que la situation a empiré. Théodore Monod doit être un peu triste, s'il perçoit cela de quelque façon que ce soit. Le propos de cet essai consiste à regarder la vie de Monod et le monde sous deux angles principaux, la terre et le ciel : la spiritualité face à la science ou alliée de la science. Monod n'exclut pas une complémentarité entre l'une et l'autre. Il nous éclaire sur ses voyages, son désir insatiable de savoir, son amour incommensurable pour tous les êtres vivants et sa colère envers ceux qui ne respectent pas la vie sous quelque forme que ce soit...



Bien sûr, il ne s'agit pas d'un livre de Monod, il s'agit plutôt d'un débat mais on en apprend beaucoup sur cet homme passionnant, on l'aime ou on le déteste davantage, j'ai du mal à croire qu'il puisse laisser indifférent. Et puis, pour ma part, j'aime penser que le monde n'est pas que le monde et que connaître scientifiquement ne signifie pas renier une part de mystère. Ce serait si triste de tout savoir ! En digne scientifique, Monod abordait l'idée de la mort avec curiosité, sans certitudes malgré son passé de quasi pasteur, mais sans inquiétudes. J'espère qu'il aura pu là bas étancher sa soif de connaissance.
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Méharées

Le début du livre est magnifique de poésie et d'écriture à l'envolée, mais on se lasse vite et même que, avec toutes ces suites de noms arabes qui ne m'intéresse pas du tout, j'ai dû abandonner la lecture à mi course. Je fût grandement soulagé d'avoir pris cette décision car j'abandonne rarement un livre en cours de lecture. Mais, vu les centaines en réserve, sans compter les futures parutions, il faut se donner des priorités.
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Les carnets de Théodore Monod

2 avr. 2016 11:53:04
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Méharées - L'Emeraude des Garamantes - Terre et..

Cette trilogie est la description de son voyage à travers le désert. Il y a certes, des passages intéressants, mais trop rares sur un ouvrage de cette ampleur.

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La grâce de solitude

Au cœur du silence intérieur, le flou de la vie bouillonne. Marie ici nous y mène tel une lad sa bourrique, et de fort belle manière, en ce tourbillon vital! Si jamais vous n'avez cru entrevoir de vivre ensemble, parcourez donc cet ouvrage à la recherche du seul qui vous est chair : vous-même en votre solitude, éternellement. Entre lignes et verbes, l’orthographe malmenée de ces derniers jours y est joufflue, gorgée de sens. Un excellent livre de chevet, qui se parcoure par miettes afin d'ensevelir celles-ci au creux de vos fervents rêves nocturnes!
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Révérence à la vie

Toujours magnifique
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L'émeraude des Garamantes

Voir ma critique de Méharées.
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Maxence au désert

Voir ma critique de Méharées.
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Le fer de Dieu

Voir ma critique de Méharées.
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Plongées profondes

Très intéressant aussi dans le domaine de la mer.
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Déserts

Voir ma critique de Méharées.
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Le chercheur d'absolu

MONOD! son style!son écriture est d'une telle richesse que je regrette de ne pas l'avoir lu avant cette rencontre tardive.Riche d'émotions,de réflexion,de vocabulaire,je me suis plongée dans ce livre avec délectation
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Ballade de mes heures africaines

A mon tour de mettre mon petit caillou sur ce shorten de marcheurs imaginaires et de lecteurs réels - sur les traces du vieux Théo Monod, intrépide voyageur, dessinateur subtil et chroniqueur inspiré de ces "Heures africaines" brûlantes, dépaysantes et enchantées..



D'abord un petit coup de chapeau au travail éditorial: quelle formidable idée d'avoir reproduit le manuscrit du grand marcheur, ce qui nous permet d'en découvrir l'écriture soignée et les dessins élégants, finement coloriés dans leurs "pastilles " respectives : c'est le travail de Babel Editeur, encore une fois, cette petite maison d'édition de Mazamet, morte avec son fondateur, il y a peu, et qui nous a laissé quelques pépites rares, comme celle-ci.



Enfin, le bijou, présenté dans un tel écrin : le texte et les dessins eux-mêmes.



Cette "Ballade" se présente comme un livre d'Heures, partagé en cinq "Dits" -des Véhicules aux Modes vestimentaires, en passant par les Soifs, les Nourritures, les Habitations- une prose poétique, un peu gidienne - Nathanaël étant ici remplacé par un "ô mieux aimé" auquel le discours s'adresse- enfant ou disciple du philosophe. Dans sa préface, Gaspard, l'éditeur, signale aussi la parenté avec Kipling, dédiant ses "Histoires comme ça" à son enfant disparue, Joséphine, et la désignant sous le terme de ""Best beloved.



Poésie du texte- qui épouse les pulsations de la marche, les ondulations des périssoires sur la vague. Qui savoure le délice de la soif étanchée par le lait des cocotiers, le jus parfumé des fruits exotiques, et la fraîcheur miraculeuse de l'eau, simple, rare, et si précieuse..



Observation humble, étonnée, précise de ce qui fait le mystère presque religieux de l'Afrique - et générosité immense du partage avec nous, les lecteurs sédentaires, les marcheurs immobiles, les marins en cale sèche...



J'ai adoré ce petit livre, ce cadeau...



Je le relis souvent - et je revois toujours le vieux Théo, déjà presque centenaire, venant à la foire des Poètes, sur le parvis de saint Sulpice, rendre une petite visite à son éditeur et ami, Gaspard, dont le stand présentait la Ballade des Heures africaines en guest star... et je le revois aussi repartir, avec Gaspard, en moto, cheveux au vent, ses sandales de marcheur évangélique bien arrimées dans les cale-pieds..



Explorateur du monde, éternellement jeune, éternellement ébloui, plein de malice et de sagacité...
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Ballade de mes heures africaines

Manuscrit ou "manugraphe" accompagné d'illustrations à l'aquarelle.Il relate la mission de Théodore Monod; son voyage en 1925 à travers l'Afrique.

On retrouve l'ambiance de Méharées, avec l'écriture simple et teintée d'humour de Théodore Monod, qui nous fait partager sa passion de l'Afrique .

On se balade au fil des mots et des illustrations. Moyens de locomotion, les boissons, la nourriture, les habitations, la mode africaine.

ah ! Dommage qu'il n'y ait pas eu de suite à cette ballade de mes heures africaines.

On a vraiment l'impression de lire le carnet de notes de Théodore Monod avec ses merveilleuses illustrations, toute en finesse.

Petit bijou qui nous emmène très loin de notre quotidien.
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Méharées

Pacifiste, sans alcool et végétarien (des opinions qui ne devaient pas être fréquemment réunies dans les années 1930), Théodore Monod a écrit un bon livre très sympathique, plein d'humour ( ah, la blague du "serpent", ou celle de la "cacahuète"!). Du recul et du pragmatisme pour décrire les réalités arides de la vie au désert, et de la passion pour l'avancée du savoir et la beauté d'une vie dépouillée de superflu. Pas d'histoire linéaire ni de conclusion, mais des anecdotes, des pensées, des récits de voyages, le tout en paragraphes court et faciles à lire; enfin, avec un bémol: parfois des mots et des expressions très peu courants! qu'est-ce que le livret Chaix, qu'est-ce qu'un calotropis, une primulacée, qui était Psichari? J'aurais apprécié quelques notes de bas de page dans mon édition Babel, à laquelle je n'ai rien à reprocher par ailleurs (l'impression est bonne, le papier est toujours blanc et les pages tiennent toujours ^^)...
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La grâce de solitude

+++
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Ballade de mes heures africaines

Babel Editeur, une petite maison d'édition du Tarn, publie ce manuscrit de Théodore Monod, peu connu du grand public et qui relate son second voyage en Afrique lors de l'année 1925.



Je connaissais Monod de réputation : pour ses travaux scientifiques, ses explorations, pour celui que l'on nomme "le grand spécialiste français des déserts" et quelques uns de ces livres Méharées, L’Hippopotame et le Philosophe ou encore Le Chercheur d’absolu, mais ce que je ne savais pas c'est cette passion, cet amour pour ce continent. Que l'on ne s'y trompe pas Ballade de mes heures africaines est une véritable ode à l'Afrique. Dans ce petit recueil, Monod raconte avec beaucoup de lyrisme son voyage qui a duré un an à travers le Cameroun, la Guinée, le Soudan ou le Tchad.



Ce livre s'articule autour de cinq dits : des Véhicules, des Soifs étanchés, des Habitations, des Nourritures d'Afrique et des "Latest African Fashions". Sur les pages de gauche, on retrouve des poèmes manuscrits et sur les pages de droite, de magnifiques illustrations exécutées à l'aquarelle par l'auteur (59 pour être précis) et chacune est annotée par Monod. Ces illustrations aux couleurs vives et intenses émerveillent le lecteur et nous plongent dans l'imaginaire de l'époque cette Afrique encore sauvage et inconnue qui fascine petits et grands depuis des générations. On y découvre l'étrier Kotoko, les belles pirogues faîtes d'un seul tronc de bois-corail, les cases des Mousgoums en forme d'obus et tant d'autres choses qui font de l'Afrique un continent aux mille cultures.



Un très joli livre (un peu cher certes 22 euros, mais qui en vaut la peine) que tout amoureux d'aventures et d'explorations se doit d'avoir dans sa bibliothèque !
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Méharées

Théodore Monod, océanographe devenu saharien nous fait partager sa passion du désert. Demeurant navigateur mais ayant changé de monture ; troquant son bateau pour les méharis, il traverse cet univers impitoyable.



Chercheur de cailloux, de traces laissées par les hommes, de tessons de poterie, « Sautillant pieds nus dans des touffes de cram-cram, généreusement chargées d'épillets mûrs à point aux mille aiguillons barbelés, les poches gonflées d'excréments secs et crayeux de crocodiles en guise de pièces à conviction. »



Explorateur infatigable, il nous raconte son désert avec humour et beaucoup d'humilité. Il nous parle cette vie sauvage, élémentaire, dépouillée, désagréable, mais saine. Une vie qui ne confond pas l'accessoire et l'essentiel, comme dans nos sociétés « civilisées ».



Le désert est pour lui aussi la joie de la découverte. Il veut y aller voir de ses yeux, avec son marteau, son calepin et son anéroïde. Voyageur qui apprécie l'immensité, les horizons sans limites, qui lui donnent un sentiment de liberté.

Ce marcheur du désert reçoit en échange de ses efforts une leçon d'humilité. L'homme est remis à sa juste place, cohabitant avec les bêtes, combattant l'hostilité de la nature, spectateur et non « Roi de la création ».



J'ai aimé découvrir cet homme humble, drôle, tolérant et profondément humaniste, ainsi que sa passion pour ce désert qui sait rester beau dans son extrême dépouillement ; « un endroit qui est propre et qui ne ment pas ».



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Méharées

Critique valable pour tous les livres de cet immense scientifique, philosophe, humaniste ; il avait aussi beaucoup d'humour (il ne craignait pas de se moquer de lui-même). C'était un être humble face à la nature qui a beaucoup apporté à la science grâce à sa mémoire et à son don d'observation. De plus, ses livres sont facilement accessibles au grand public.
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