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Critiques de Théodore Monod (115)
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Terre et ciel

Il y a des hommes (ou des femmes) comme cela, hors du commun. Théodore Monod est de ceux-là. Scientifique reconnu, profondément religieux, humaniste… Ces entretiens portent sur les sciences, la nature, la civilisation, l'économie, l'Afrique, Dieu, le droit des animaux… Je ne suis pas d'accord avec toutes ces pensées, mais qu'importe, cet homme est un phare dans le tumulte actuel du monde.

Après l'attaque frontale et le parti pris individualiste de « Parade » de Jean-François Revel lu juste avant, cette lecture fait du bien à l'âme et on en ressort confiant en notre condition d'homme même si tout ne s'annonce pas idyllique, loin de là. C'est une invitation à nous dépasser, en faisant ressortir ce qu'il y a de mieux en nous.

A lire absolument !
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Méharées

Méharées est un livre fascinant, que j’ai lu deux fois : l’histoire d’un homme envoyé à Nouadhibou (Port-Etienne) pour des recherches océanographiques et qui se laisse envoûter par un autre océan : le Sahara. Th. Monod découvre et nous fait découvrir que le Sahara n’est pas désert et surtout ne l’a pas toujours été. Ce livre, lu il y a bien longtemps, et les occasions que j’ai eues de faire quelques détours par le Sahara algérien ont beaucoup compté dans la vision que j’ai aujourd’hui du «désert » (et de la désertification catastrophique en cours).
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Terre et ciel

Il semblait jadis n'avoir que deux attitudes géométriquement possibles pour l'homme :

Aimer le ciel ou aimer la terre. Voici que dans l'espace nouveau, une troisième voie se découvre :

Aller au ciel à travers la Terre.

Théodore Monod renonça à vingt ans à se faire pasteur pour devenir scientifique. Naturaliste, botaniste, océanographe ichtyologue (branche des sciences naturelles qui étudie les poissons des points de vue phylogénique, morphologique, physiologique, écologique). Son œuvre comporte nombre d'ouvrages qu'Actes Sud a réuni en un seul volume de sa collection "Thesaurus"

18 Le désert favorise la méditation car il vous donne beaucoup de temps.

Sybarite nom et adjectif littéraire Se dit d'une personne qui recherche les plaisirs de la vie dans une atmosphère de luxe et de raffinement.

synonymes : jouisseur, voluptueux

Les amis de Théodore Monod : Louis Massignon, René Dumont, Bernard Clavel, Lanza del vasto, Jean Rostand.

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Sortie de secours

Théodore Monod est multicarte :voyageur,naturaliste ,croyant,écrivain et j'en oublie. Il est aussi comme il le dit "violemment pacifiste" ce dont le lecteur se rendra compte à la lecture de ce texte qui se fait parfois pamphlet lorsqu'il dénonce les turpitudes de notre suicidaire espèce. Je ne partage pas sa foi religieuse mais ne peut qu'admirer la vigueur et le profond humanisme de son discours.
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Méharées

Sacré personnage que ce marin des dunes ! A travers un journal de bord plein de malice et de modestie il retrace ses multiples pérégrinations dans le Sahara . La langue est belle,charnelle pleine de passion et de poésie. Le point de vue est celui du scientifique ,mais également du croyant, du sage ,du philosophe . Un régal par la beauté des descriptions et la hauteur de la pensée.
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Révérence à la vie

J’attendais beaucoup de cette lecture qui m’a malheureusement laissé sur ma faim.

Le format sous forme d’interview ne m’a pas semblé laisser suffisamment de place à Monod, qui était trop vite interrompu par JP de Tonnac, jusqu’à parfois complètement monopoliser la parole.

Ce format et les sujets abordés sont également datés, même si la réflexion sur le bien-être animal a aujourd’hui encore une grande importance. Mais, toujours à cause de ce ping-pong entre Monod et de Tonnac, le thème ne m’a pas paru suffisamment exploré.

Reste cependant l’image de ce croyant plein d’espérance, dans le doute, conscient des incohérences et des antagonismes de la vie et de l’être humain.

Un petit ouvrage qui à défaut d’être pleinement satisfaisant, donne l’envie de découvrir d’autres écrits de Monod.
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Plongées profondes

On n’imagine pas retrouver Théodore Monod, cet homme éprit du désert, au fond des mers avec le Professeur Piccard, et c’est pourtant bien tout le témoignage de ce livre.

Alors que les deux grandes puissances de l’époque se livrent à une course folle vers l’espace, d’autres hommes ont leur regard tourné vers la mer et ses abysses.

La compétition vers les grands fonds est tout aussi médiatisée. Le 30 septembre 1953, le professeur Piccard, accompagné de son fils Jacques, atteint 3150 m à bord du Bathyscaphe baptisé Trieste.

Le 15 février 1954, au large de Dakar, le FNRS III atteint une profondeur de 4050 mètres avec à son bord le Professeur Piccard, Georges Houot et Pierre William, avant la prochaine étape, la fosse des Mariannes que le Professeur Piccard atteindra en 1960 (10 916 mètres).

Mais ce livre retrace les tentatives précédentes avec le FNRS II, où le Professeur Piccard convie Théodore Monod.

Et de ces plongées pionnières, il en a fait un récit léger, riche en anecdotes, nous permettant de toucher du doigt l’ingéniosité des hommes à trouver des solutions pour descendre dans les entrailles des océans, là où règnent des pressions si fortes que l’unité de mesure se compte en tonne par centimètre carrée.

Une lecture agréable avec un vocable et des réflexions d’un naturaliste déjà engagé sur le chemin du chercheur d’absolu qu’il devint au fil des décennies.
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L'émeraude des Garamantes

Un grand voyage dans le désert, un grand voyage intellectuel et spirituel avec Théodore Monod. Partir après une journée de travail harassante avec Théodore sur ces chemins arides, dans le silence, l’immensité des espaces, à la recherche de la moindre occasion d𠆞nrichir ses connaissances de la nature, quelle plénitude !
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Maxence au désert

J'ai été captivée par ce court récit, dans lequel Théodore Monod nous livre en quelque sorte la genèse de ce qu'il sera : il est tout jeune, et cherche dans l'appel du désert la réponse à ses peines (un chagrin d'amour, en France). C'est ainsi qu'il profite d'une occasion unique, juste avant de revenir en France - il a la possibilité de se joindre à une caravane de la tribu Oulad Bou Sba, menée par le cadi Mohammed Yadhi Ould Abd El Baghi, caravane constituée de 19 hommes, une femme, et une vingtaine de dromadaires.



C'est une vie à la dure qu'il va devoir adopter : départ avant l'aube, marche jusque tard dans la nuit, chaleurs extrêmes, nourriture peu variée, parfois faisandée, eau parfois immonde, pourrie, dans des puits mal entretenus. Le jeune homme ne bronche pas, et s'adapte avec une étonnante souplesse à ce mode de vie.



Le récit est mené à la 3ème personne, il n'est pourtant pas difficile de se fondre dans le regard, les perceptions et expériences du voyage de Maxence. De plus, il a des connaissances affûtées sur la flore et la faune du Sahara, il sait décrire des paysages, et la langue est simple, quoique exigeante. Il n'y a pas à proprement parler plus d'action que le voyage, et pourtant c'est si agréable à suivre... Des scènes d'arrivées dans les oasis, des chasses, des rencontres, et même une mésaventure avec des crabes qui mettent en lambeaux sa gandoura, m'ont divertie, mais surtout, c'est le style que j'ai trouvé beau, autant que j'ai apprécié la profonde humanité de l'auteur.



J'ai vraiment voyagé avec cette caravane, entre le rythme de la marche chaloupée des dromadaires, les longues journées au camp ; j'ai appris d'ailleurs qu'à l'arrêt les dromadaires "baraquent", ils s'agenouillent. J'ai eu envie de la même simplicité, j'ai également été fascinée par la culture des hommes du désert, la diversité des peuples...
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La grâce de solitude

Marie de Solemne (philosophe et écrivain) convoque quatre personnalités et les interroge sur le concept de solitude. De paroles denses en réflexions agissantes, ils évoquent leur rapport à la solitude. Pour tous, c'est une réalité inséparable de l'être humain analogue à l'amour ; l'amour de soi , l'amour des autres.

Dans notre société communicante, la solitude n'est pas conforme au standard ambiant. Elle est une marginalité subversive. Elle culpabilise.

Vivre profondément sa solitude , c'est affirme son autonomie, son indépendance, sa liberté.

La solitude a toujours existé. Dans l'Antiquité, elle était synonyme de sagesse. Le Christianisme est né dans la solitude du désert.

Par certains côtés, la solitude est une géographie, une donnée génétique.

Elle peut être aussi douloureuse, non consentie.

Ces quatre personnalités sont : Christian Bobin, Jean-Michel Besnier, Jean-Yves Leloup et Théodore Monod.
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Le chercheur d'absolu

Un livre où l'on retrouve Monod toujours vaillant malgré ses 92 ans (2 ans avant sa triste mort). On y découvre la vie du méhariste, du "dernier naturaliste" et ça motive il faut le dire.

Mais la suite est agrémentée d'archives d'articles et de lettres de Monod qui m'ont beaucoup moins intéressé je dois le reconnaître.
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Terre et ciel

Reflexions sur le monde où nous vivons , malheureusement, toujours d'actualité avec les fléaux que sont la violence, l'argent qui risquent de nous emmener vers notre perte.

Mais ce livre n'est pourtant pas pessimiste avec des références à Albert Schweitzer, Hamadou Hampaté Ba
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Le chercheur d'absolu

Théodore Monod est de ces hommes qui ne cesseront d'être pour moi des modèles. Je ne me souviens plus exactement de la composition du livre, mais seulement de l'impression qu'il m'a laissé. Un homme qui a trouvé sa voie en arpentant le désert de multiples fois, à la recherche de l'absolu, effectivement. Un homme sans esbroufe. Scientifique, naturaliste, homme d'un grand respect pour la nature et d'une remarquable humilité. Ses combats contre la violence planétaire sont également à retenir. Il me semble que ce livre se compose de ses souvenirs, sorte de livre-testament. Un livre qui m'a aidé à me ressourcer lorsque j'en avais besoin. Une voie et une voix à suivre. J'aimerai relire cet auteur. Mais il y a tant à découvrir…
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Et si l'aventure humaine devait échouer

Théodore Monod nous partage dans l'un de ses derniers ouvrages une longue plaidoirie sur l'homme et son rapport à la nature, sur sa place supposée particulière et sur la place des religions.

Ses réflexions nourries de si longues heures de marches dans le désert, adepte du minimalisme, préférant l’écriture à la paroles, les livres aux images, chacun des mots qu'il exprime trouve une place mesurée et choisie. Aucun de trop ni aucun manque, c'est un recueil de pensées que l'on perçoit comme l'aboutissement d'un processus réfléchi et posé.

On peut en extraire des parties, chacune apporte un sens et le tout donne un très beau concentré de toute une vie de quête.
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Le chercheur d'absolu

Les écrits de Théodore Monod comme ce livre méritent que l'on respecte tout ce qu'il cherche à nous transmettre, quelques mots simples, épurés, essentiels, pour partager tous le concentré de ce qu'il a compris de ce monde, des êtres vivants qui l'habitent et de la place dans l'univers qu'il occupe.

Des paroles de paix, de sagesses mais d'exigences aussi.

A emporter, lire, parcourir, pour s'attarder et relire, relire encore...
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Et si l'aventure humaine devait échouer

Plusieurs analyses pessimistes, lucides, très argumentées - et hélas toujours d'actualité. En contrepoint, quelques beaux poèmes, de facture très classique (plusieurs sonnets).

Malheureusement, l'ensemble est gâché par de nombreuses pages de réflexions "théologiques", où l'auteur se demande longuement si le petit Jésus était ou non écologiste. Préoccupations respectables mais que l'on n'est pas obligé de partager...

Ces passages-là, en fait la plus grande partie du livre, sont ennuyeux comme la pluie. Dommage.
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Méharées

Dans Méharées, Théodore Monod nous amène à sillonner le Sahara et le Sahel. Au gré de ce journal de bord, il nous fait découvrir ces territoires hostiles à l’Homme mais ô combien envoûtants.



Océanographe de métier, Monod nous décrit une contrée dont les similitudes avec la mer sont identiques. On y progresse de la même manière. On peut se trouver pris au dépourvu dans une tempête. Et surtout, comme le marin, il faut se montrer humble face à cette immensité qui peut vous submerger, vous englober.



Même si cet essai date des années 30, il offre des informations qui restent pertinentes sur cette région du globe. Cela m’a amené à réfléchir sur les événements récents.



Cette zone désertique est devenue de nos jours extrêmement stratégique. Ce n’est pas un hasard si nos forces armées ont dû y intervenir et y sont toujours, faute de remplaçants militaires capables de les relever. La bande sahélo-saharienne a, comme la mer, toujours été un lieu de routes de commerce. Pour le sel ou d’autres produits qui manquaient aux uns ou aux autres, mais aussi pour les trafics illicites comme l’esclavage et de nos jours drogues et armes. Comme l’océan, c’est une zone où l’immensité permet de se cacher et de préparer des mauvais coups.



Lors de l’existence de l’Afrique occidentale française, la France entretenait des forts militaires et faisait patrouiller ses forces dans le désert. Sans affirmer que l’Histoire se répète, la communauté internationale n’a pas su en tirer les enseignements et prévoir les conséquences des bouleversements survenus au Maghreb.



Au fur et à mesure de ma lecture, j'ai choisi de suivre Méharées avec deux intentions : apprendre sur le désert saharien et placer ces informations dans le contexte contemporain. C'est une approche toute personnelle.
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La grâce de solitude

Moi qui n'éprouve aucun plaisir à faire la fête, à "m'afficher" aux grands rassemblements de personnes en quelque occasion que ce soit, ce livre est une caresse, un baume au coeur quant à une tendance intestine à la solitude souvent mal comprise. J'aime le son du silence...
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La Mort de la

Un conte de noël étonnant aux détails plus vrais que nature et qui se lit d'une traite...une plongée au coeur des Vikings
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La grâce de solitude

Instructif. A relire plus tard.
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