Thierry Colombié

En toute honnêteté je ne savais pas trop à quoi m'attendre en commençant cet ouvrage. J'ai toujours eu une vision assez édulcorée de la mafia, imaginant les types en costume à rayures, pros de l'intimidation, flinguant à tout va les balances et autres traîtres... bref mes connaissances dans ce domaine se limitent à ce que j'ai pu voir dans les films. Quand Babelio m'a sélectionnée pour "Les héritiers du milieu" lors de l'opération Masse Critique de septembre, je me suis dit que ce livre tombait pile poil pour faire tomber les préjugés has-been que je pouvais avoir. Je remercie donc Babelio et les éditions de La Martinière pour cet envoi qui a éclairé ma lanterne en la matière.



Thierry Colombié nous offre un ouvrage clair, complet et très bien documenté sur le milieu Corse et ses protagonistes, nombreux certes, mais pas de panique, car un index présentant les différents clans permet de situer facilement qui est qui ainsi que les rivalités existantes.

En nous relatant des faits authentiques, l'auteur nous embarque dans les coulisses d'une mafia qui a su tisser sa toile dans les hautes sphères, ayant le monopole des affaires juteuses où les complots et la corruption sont de mise.

Dans cet ouvrage, on découvre la partie immergée de l'iceberg que les médias prennent bien soin de ne pas montrer au public. J'ai même trouvé que certains passages faisaient froid dans le dos, quand on voit tout ce qui peut se tramer et dont on n'a même pas conscience... Il fallait oser écrire un tel livre et Thierry Colombié l'a fait à la perfection. Une fois plongée dedans, il m'a été difficile de lâcher cette lecture, ces 350 pages m'ont fait aller de surprise en surprise. C'est une super découverte !

A lire !

Une lecture dans l'air du temps, qui correspond à la sortie du film Les algues vertes.

S'adressant aux ados, ce polar dénonce à la fois la pêche intensive illégale et les conséquences du changement climatique par le biais d'un groupe de jeunes impliqués - en bien ou en mal- dans ces dérives et leur dénonciation.

C'est pas un procédé nouveau, mais le polar est un bon moyen pour montrer et dénoncer, implicitement, les faits de société, comme c'est le cas ici.

Tant qu'à faire, un petit glossaire ou quelques chiffres auraient pu être ajoutés en fin de livre pour que le lecteur en sache davantage sur la réalité de ce qui se passe, vu que son ambition écolo est clairement énoncée dans le nom de la collection.

A part ça, j'ai fini par être prise au jeu du suspens, mais j'ai trouvé invraisemblable les rôles joués par les ados, notamment par l'héroïne, Klervi, devenant la taupe au service des enquêteurs...

Ca reste un bon polar que je conseille sans hésitation aux 13-16 ans (futurs) engagés.

Offert par une de mes libraires pour ma Boite à Lire. Thierry Colombié a de nombreuses étiquettes; ici il crée une série littéraire de polars verts dans le but de sensibiliser les lecteurs à la protection de l'environnement et au respect de la biodiversité.

Des algues, un cheval mort, un frère dans le coma, Klervi ne s'attendais pas à être accusée d'un trafic d'espèces protégées et d'un emprisonnement de 7 ans.Elle-même est à l'hôpital et cherche à protéger son copain Lucas

Cela ressemble à un passionnant thriller, au milieu des algues vertes bretonnes.

La typographie est agréable et contribue à l'envie d'en savoir plus.

Oh la frustration, Oh la frustration...il y a une suite et j'apprends ça à la toute dernière page, donc je ne sais pas ce qu'il va se passer...que va-t-il arriver à Klervi ?

Parce que voyez-vous Klervi se trouve mêlée malgré elle à un trafic d'anguilles, une espèce protégée. Son fiancé, son amoureux, Lucas, appartient à l'une des familles les plus riches de la région mais aussi une des familles les plus connues pour ses trafics et ses magouilles.

Klervi, elle, vient de perdre son cheval asphyxié par les algues vertes et son frère est dans le coma. A -t-on chercher à le tuer parce qu'il a détruit une des planques de la famille de Lucas ?

Thierry Colombié nous entraîne dans une enquête palpitante sous fond de trafic, de magouilles, de menaces..bref un cocktail intéressant qui laisse présager une suite tout aussi haletante..

La formidable aventure de l'aéropostale !



Qui a eu l'idée de relier les différents continents pour améliorer la délivrance du courrier ? Et pourquoi ? Comment cela s'est-il déroulé ? Qui étaient ces aviateurs ?



Un très beau album, particulièrement bien construit, qui retrace l'Histoire de l'aviation, à partir de cartes mais aussi de portraits d'hommes et de femmes extraordinaires.



Tout commence en 1918 avec l'arrêt des combats et des avions et des aviateurs qui restent à taire...



J'ai beaucoup aimé cet album car il montre, pas à pas, la construction de la ligne, de Toulouse à Santiago du Chili.



Le texte simple et clair donne à comprendre cette aventure avant tout humaine même si la technique n'est pas absente des choix.



Il montre aussi que les décisions relèvent souvent de petits événements comme le bouquet de violette qui emporte le choix de Lyautey d'embarquer la France dans ce défi.



Les amoureux d'avions pourront aussi y trouver leur compte avec l'art de piloter qui explique comment ces avions rudimentaires étaient complexes à prendre en main et encore plus de nuit ! Il y a aussi la planche des différents avions utilisés par les compagnies.



Il y a enfin la magie de l'écriture avec la présence de Saint-Exupéry et des extraits de ses écrits.



Les femmes ne sont pas tout à fait absente avec la mention d'Adrienne Boland, première à réussir à rallier l'Argentine et le Chili.



À lire !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Pour commencer, comme il se doit, je remercie les éditions Milan et Babelio de m’avoir offert ce livre dans le cadre de l’opération Masse critique Jeunesse de novembre dernier. Je l’avais repéré en librairie depuis un moment mais ne m’étais pas encore décidée à l’acheter, je n’ai donc pas hésité lorsque je l’ai vu dans la liste des livres proposés pour cette Masse critique, et la chance a fait le reste !

Je précise aussi dès à présent que, quand je choisis un quelconque livre jeunesse, je ne peux plus m’empêcher de me demander s’il plaira aussi à mon fils aîné, 14 ans presque-et-demi, et grand lecteur lui aussi. J’aurais aimé partager celui-ci aussi avec lui, pour pouvoir donner son avis au moins en partie… mais je me suis mal organisée dans mon planning de lectures et viens seulement de terminer ce roman, à quelques heures de l’échéance pour remettre mon commentaire ! Il faudra donc se passer, pour cette fois, de l’éclairage que j’aurais pu avoir à la suite d’un partage avec mon grand, qui appartient pourtant très précisément au public-cible, l’auteur indiquant que ce livre convient à partir de 14 ans… (bien entendu, je vais lui proposer ce livre… mais ce sera trop tard pour le commentaire !)



C’est donc ici mon seul avis d’adulte née au début des années 1970, avant les chocs pétroliers, et bien avant que les scientifiques parfois tellement alarmistes aujourd’hui (et sans aucun doute à raison) ne commencent à s’inquiéter sérieusement quant aux conséquences sur la nature, de nos nouvelles habitudes d’une société de plus en plus consumériste. Tout ça pour dire aussi que, si je ne suis plus de cette génération de « jeunes » qui s’inquiètent d’écologie d’une façon très revendicative, à l’image d’une Greta Thunberg ou d’autres, je ne fais pas non plus partie de ceux qui ont tout détruit les yeux bandés – après tout, je n’étais moi-même qu’une ado bien démunie quand une vague conscience écologique a commencé à émerger, mais à l’époque rien de concret ni d’organisé, en plus à une époque où les réseaux sociaux n’existaient pas du tout…



Mais revenons donc à ce livre, qui m’a plutôt bien plu, tout en me laissant un petit goût mitigé.

L’écriture est fluide et facile à lire, avec un côté didactique présentant parfois quelques longueurs… qui ont fini par m’agacer quelque peu. On a compris d’emblée que ces algues vertes deviennent mortelles dès lors que, échouées sur les plages bretonnes, elles entrent en décomposition, émettant ce gaz mortel (pour l’homme comme pour les animaux) qu’est le sulfure d’hydrogène ; on a compris aussi très vite que les alevins d’anguilles, ces fameuses civelles, sont une espèce protégée car en voie d’extinction, mais font depuis peu l’objet d’un trafic illégal au moins aussi lucratif que la drogue, voire plus.

Mais voilà, à travers la voix de notre personnage principale, Klervi, qui s’exprime à la 1re personne du singulier, ces faits sont dits et répétés, ça tourne en boucle même, par moments, on ne voit plus que cette « laitue verte » qu’on aurait envie d’enlever de nos lunettes pour distinguer autre chose ; c’est tout simplement trop ! Cette insistance didactique aurait pu être un peu raccourcie, ou bien il aurait été intéressant de voir Klervi se renseigner, par exemple sur le site apparemment bien fait (que l’on trouve en quelques clics à peine) : https://www.algues-vertes.com/ qui traite précisément du sujet de ce livre (et en Bretagne !), puis le lecteur consulte ou pas, c’est son choix, mais au moins on aurait évité cette impression d’être inondé d’un surplus d’informations qu’on avait comprises dès le départ…



Cela dit, cette légère contrariété liée à un sentiment de « trop » de répétitions explicatives sur le problème principal que relève ce livre ; ce léger ennui, donc, est contrebalancé par le fait que l’auteur montre bien à quel point ce souci écologique peut être emberlificoté dans d’autres réalités, comme la loyauté envers sa famille, et cette tradition apparemment très bretonne de faire de la contrebande depuis toujours… et si ça tombe sur ces alevins en danger d’extinction, eh bien tant pis ! Certes, Klervi se pose des questions, est prête à collaborer avec la gendarmerie… mais faut pas aller trop loin quand même, et dans ce premier tome en tout cas, jamais elle ne dénoncera son petit ami, Lucas, héritier d’une puissante famille de la région, qui est pourtant plongé jusqu’au cou dans l’affaire, ce dont elle est bien consciente.



Klervi, 17 ans donc, est bien la personnage principale, et tout tourne autour d’elle, on est réellement plongé dans sa vie, dans ses pensées ; le livre étant écrit un peu comme s’il s’agissait d’un journal intime – sans les artifices habituellement liés à ce genre de choix littéraire. Je veux dire : elle ne s’adresse pas à un « cher journal », elle ne note pas de date, etc., mais c’est bel et bien elle qui raconte son histoire, on est en plein dans une perspective narrative intérieure tout à fait maîtrisée, dont l’auteur ne dévie jamais.

On colle ainsi au plus près de ses aventures, de ses découvertes, mais aussi de ses sentiments, ses peurs, ses doutes. On la sent, par exemple, très amoureuse de son Lucas, c’est même proche d’une certaine idolâtrie comme on peut la rencontrer à cet âge de l’adolescence (ce qui, dès lors, paraît très juste), tandis que la réciprocité de ce sentiment m’a semblée moins évidente à saisir. On comprend comme elle est inquiète pour son frère jumeau Jezéquel, victime (dans le coma) de ces algues vertes, et avec ses mots à elle on regrette que les deux se soient éloignés ces derniers temps (un fait pourtant classique quand il s’agit de jumeaux, ou d’amis d’enfance très proches d’ailleurs, à l’entrée dans l’adolescence…), ou bien on découvre qu’il souffrait d’éco-anxiété, nouvelle affection encore peu connue, qui touche surtout les jeunes, affectant réellement la santé mentale et provoquant, dans certains cas, des comportements dangereux voire extrêmes.



Cela dit, j’ai regretté que l’auteur joue le jeu de la jeunesse de façon un peu trop marquée (je répète que c’est ici mon avis d’adulte), malgré un langage très adulte (et c'est tant mieux) qui tend parfois à "faire jeune" mais ça ne dure jamais bien longtemps (et re-c'est tant mieux!). Cette jeunesse serait seule consciente des enjeux environnementaux au point de mettre leur santé mentale en péril, tandis que les seuls adultes réellement impliqués dans ce combat indispensable sont… les gendarmes ! tandis que les autres adultes lambda sont soit complètement inactifs (la mère de Klervi par exemple, qui a presque un rôle ambigu de potiche dans l’histoire), soit carrément impliqués du mauvais côté (toute la famille de Lucas). Or, j’aurais apprécié que les choses soient un chouïa mieux mises en perspective, pas forcément en donnant tout à coup un beau rôle aux adultes, mais en rappelant que ces jeunes, aussi idéalistes et activistes qu’ils soient, ont eux aussi une empreinte écologique !

En effet, si le but de ce livre est de conscientiser les jeunes non (ou moins) impliqués d’une façon frappante, à travers un polar potentiellement accrocheur, alors il manque un « petit quelque chose ». Très concrètement, pour ne citer qu’un exemple : l’auteur a bien insisté sur l’imbrication tellement compliquée entre souci écologique et « tradition » de braconnage pour ce qui concerne les civelles notamment, mais ne relève pas l’une des contradictions tout aussi évidente de cette jeunesse éco-anxieuse, qui a parfois tendance à rejeter « la faute » sur les adultes… Ces mêmes jeunes, même les plus durs écologiquement, ne peuvent pourtant pas vivre sans leur téléphone, ces téléphones qui contiennent tant de métaux rares, extraits de mines (de pays lointains certes) dans des conditions exécrables pour l’environnement (eh oui ! même si c’est bien loin de la Bretagne, c’est tout aussi mauvais pour la Terre, la même pour tous les hommes au final) et pour les travailleurs locaux. Certes, ce n’est pas le sujet du livre, l’auteur a choisi de le centrer quasi exclusivement sur la Bretagne (même s’il y a quelques allusions sur les ravages des feux de forêt sous d’autres latitudes), mais ça aurait valu la peine de soulever ce genre de contradiction au passage, vu le profond souci écologico-didactique qui sous-tend à tout ce roman.



En parlant de Bretagne : elle est sans aucun doute le deuxième personnage principal de l’intrigue, juste après Klervi. Cette dernière aime sa région : elle en apprend la langue, elle écoute les chanteurs locaux dont elle connaît certaines chansons par cœur (et en vo) ; on sent réellement qu’elle souffre des conséquences de ces marées vertes qui détruisent « son » littoral – et, pour le peu que j’en connais, c’est écrit avec une telle conviction que ça fait vibrer le lecteur qui en a quelques images en tête.

Dès lors, j’ai relevé quelques incohérences qui seraient sans aucun doute passées sans problème dans un livre moins ancré à une région spécifique (et aussi typique que la Bretagne), mais qui choquent dans ce contexte particulier. Par exemple, quand il est question d’un barrage sur la Vilaine, elle le compare tout à coup à un « impressionnant » barrage de montagne… c’est un gentil souci didactique (encore !) pour le lecteur, mais sérieusement, quel vrai Breton irait comparer un barrage de son pays à un barrage de montagne ?! Ou, un peu plus loin, au détour d’un dialogue, on lit « Ils risquent de finir en bouillabaisse. » Euh… ok, c’est dans la bouche d’un gendarme originaire de Paris, mais quand même : depuis quand fait-on de la bouillabaisse sur la presqu’île de Guérande ?! c’est la spécialité d’une autre région, d’une autre mer même, rien à voir avec la Bretagne, ça m’a tout à coup choquée (moi qui suis belge !) comme un bouton sur le nez !

En parlant d’incohérences, un autre détail m’a gênée : Klervi et Jezéquel sont jumeaux, ok. Mais fille et garçon, donc forcément dizygotes, ce qui veut dire qu’ils sont issus de deux ovules fécondés par deux spermatozoïdes différents, ils n’ont donc pas le même patrimoine génétique, en tout cas pas plus qu’un frère et une sœur nés de deux grossesses différentes. Dès lors, quand on lit que Klervi dit à son frère dans le coma : « Mais c’est mal nous connaître, Jez, notre bal des chromosomes, ce n’est pas rien, ça n’a jamais été rien », soit l’auteur prend le lecteur pour un inculte, soit il prend sa narratrice elle-même comme bien peu renseignée – ce qui me semble quand même très improbable de la part d’une jumelle : à 17 ans, presque 18, si elle n’est pas au courant qu’un faux jumeau n’a pas de chromosomes communs avec sa sœur, c’est qu’elle n’a jamais rien écouté en cours et/ou qu’elle n’a jamais regardé la moindre émission sur le sujet, et ne se serait donc jamais inquiétée de cette particularité qu’est sa gémellité !?



Cela dit, comme évoqué plus haut, ces quelques points que je relève ne sont que des détails, qui m’ont frappée car ils apparaissent un peu comme des cheveux dans la soupe d’un livre par ailleurs très maîtrisé et jamais ennuyeux malgré ses quelques longueurs à caractère didactique, et qui a le mérite d’attirer l’attention des jeunes (et moins jeunes) lecteurs sur une réalité désastreuse, une conséquence directe du dérèglement climatique, qui salit la Bretagne déjà maintenant.

L’aspect polar reste léger, mais je suppose que c’est normal : on parle ici d’infractions écologiques, qu’il faut urgemment combattre on est bien d’accord, mais qui ne nécessitent pas (a priori) les mêmes dispositifs que la recherche d’un tueur en série par exemple… Pourtant le suspense va crescendo, une montée lente et peu angoissante, mais bel et bien présente.



Et puis paf, c’est la fin… ou plutôt l’absence de fin ! On le sait dès qu’on tient ce livre en mains : c’est un tome 1 d’une histoire qui comprendra donc d’autres tomes – le tome 2 est annoncé pour début février 2022, sans que l’on sache si l’histoire s’arrêtera là ou si d’autres tomes ultérieurs sont également prévus. Ainsi donc, on pouvait s’attendre à ce que tout ne soit pas résolu dès cet opus-ci… mais là, ça se termine d’une façon extrêmement abrupte, en pleine action ! Ce n’est pas un cliffhanger, ou alors il est raté, car j’ai plutôt eu l’impression d’avoir suivi l’auteur sur un chemin de plus en plus dangereux, pour me retrouver tout à coup au bord d’une falaise, abandonnée par l’auteur : tout est ouvert, tout est possible, et le pire arrive au moment précis où ce premier tome se referme !

Évidemment, cela donne envie de lire la suite, mais c’est quand même dommage de terminer cet opus-ci sur une certaine frustration.

Avant d'écrire cette critique, je précise que j'ai pris le soin de verrouiller ma porte, de fermer mes volets, de décrocher mon téléphone et, au risque de me brouiller avec mes voisins, de mettre I Muvrini à fond histoire de couvrir le bruit du clavier. Cela fait quelques jours, en fait, que mes amis me semblent tous un peu suspects et que je passe mon temps à me retourner dans la rue. Je me méfie même de mon chien, c'est dire.



Plus sérieusement (quoique!), les Héritiers du Milieu, reçu dans le cadre de Masse critique (merci en passant à Babelio et aux éditions de La Martinière) est un ouvrage-documentaire ciblé que j'estime courageux et plutôt sérieux sur un domaine que, malgré quelques années passées sur la côte d'Azur, je ne connaissais que très peu. Les nombreuses informations compilées et parfois dévoilées, notamment sur la genèse des affaires et des conflits, le mode de fonctionnement, la guerre et les réformes de la police, les liens avec la politique ainsi que le who's who du milieu et des entités qui gravitent autour, éclairent des zones opaques qui ne s'entre-ouvrent (très partiellement) au grand public que dans le cadre d’évènements médiatiques important comme les assassinats ou les mises en cause d'hommes publics.



Je retiens du livre de Thierry Colombié que la Corse y est beaucoup évoquée, mais pas que. Egalement que ledit milieu obéit à des lois mêlant une idée du sens de l'honneur, le passé, la famille, la géographie mais aussi et surtout les intérêts financiers. Que les violences et les fraudes visibles et presque domestiques dont les Français – un peu aidés par les médias - semblent actuellement lassés ne sont rien à côté d'autre violences et fraudes, très/trop souvent passées sous silence. Que l'entreprise de culpabilisation écologique parfois appelée Révolution verte et actuellement en cours n'est, comme je le soupçonnais un peu, pas une mauvaise affaire pour tout le monde, et que les transferts du monde du football n'en sont peut-être pas non plus. J'en retiens aussi et enfin l'impression que tout cela ne se limite pas à la Corse, à Marseille, à la région parisienne et à Panama, et que quelques autres de nos provinces sont aussi ou commencent à être concernées ; peut-être faudrait-il un tome II pour nous éclairer là dessus...



Pour résumer, j'ai pris du plaisir à lire cet ouvrage pas du tout littéraire, parfois même difficile du fait du grand nombre de faits et de noms évoqués mais ô combien éclairant sur des facettes de notre société française qui se complaîsent dans l'ombre. J'en recommande la lecture, quitte à devoir repartir dans le maquis.

Dans le premier tome de Polar vert, nous nous mettions dans les pas de Klervi, une jeune fille qui se retrouvait bien malgré elle à devoir servir d'indic pour une section de police de lutte contre les atteintes à l'environnement pour démanteler le réseau d'un trafic de civelles, une espèce en voie d'extinction.



On replonge très rapidement dans cette histoire, reprenant vite nos repères et surtout nous retrouvons cette angoisse latente : Klervi est dans une situation intenable où elle risque sa vie en permanence.



J'ai trouvé ce tome encore plus sombre que le premier : entre trafic d'espèces protégées, plongée dans le milieu du crime organisé et mission d'infiltration, le récit est réaliste et glaçant. Klervi est particulièrement touchante à essayer de faire au mieux pour que ceux qu'elle aime s'en sortent, quoi qu'il arrive.



Ce tome se concentre vraiment sur les rouages de l'infiltration, sur la complexité des différents enjeux et l'impossibilité de faire confiance, les différentes sections enquêtant sur un trafic pouvant mettre à mal les objectifs d'une infiltration.



Ce roman se conclut sur une fin que j'ai trouvé assez pessimiste au final et annonce la deuxième saison d'enquête qui va se dérouler dans les Pyrénées.



Cette série de romans est assez inclassable : certes les protagonistes principaux sont adolescents mais le ton, les thématiques et le vocabulaire relatif à ce milieu très spécifique sont très adultes. Un roman à découvrir si la thématique du trafic d'espèces vous intéresse.

J'étais très curieuse de lire ce tome 2. La lutte contre la criminalité verte est un sujet particulièrement intéressant et trop rarement exploité en littérature ado. Et surtout, il est à prendre au sérieux alors rien de tel que de s'adresser aux adolescents en leur exposant des faits réels.



On avait laissé Klervi est bien mauvaise position. Elle est toujours en mauvaise position. Beaucoup d'enjeux pèsent sur ses épaules et en tant que taupe de la police, on craint le pire. Et si on découvrait son double jeu ? Ça peut arriver à tout moment !



Il n'y a pas un moment où notre héroïne peut souffler et oublier cette histoire. Mais surtout on ne voit pas comment cette affaire va se terminer, ni si Klervi aura la possibilité de se détacher de tout ça. C'est une ado qui est toujours sur le qui-vive, qui doit mentir. Elle est plongée jusqu'au cou dans une aventure risquée. Et on se demande justement ce que ça va lui coûter, elle qui veut simplement protéger ceux qu'elle aime. Son petit ami. Sa famille.



Klervi est à la hauteur de sa mission qu'on lui impose et je me suis laissée facilement porter par le récit. On prend au sérieux ce trafic d'espèces protégées, et on se met à la place de cette ado qui au milieu de tout ça, qui participe, qui prend des risques. Et finalement qui est bien seule. Si le sujet central est un vrai point fort, l'implication de Klervi nous touche. Je me tiens prête pour la saison 2 !
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On fait la connaissance de Klervi dans un moment terrible. Il y a eu un accident sur la plage, et ce jour là, la jeune fille de dix sept ans a retrouvé son frère jumeau et son cheval enlisés dans les algues toxiques. Si l'accident coûte la vie de l'animal, Jez reste dans le coma. Puis tout s'enchaîne. La police. L'enquête. Et Klervi est contrainte de collaborer...



Dans ce roman, l'auteur dépeint un bout de notre réalité et nous parle de criminalité verte. Klervi devient la taupe de la police et doit récolter des informations concernant un trafic de civelles. Les civelles sont des bébés anguilles en voie d'extinction qui se vendent à prix d'or sur le marché noir. Dans un même temps, l'auteur nous parle des marées vertes, de la prolifération d'algues toxiques sur les plages bretonnes. Son récit alerte et l'aventure de Klervi nous embarque en quelques pages.



Le ton du récit est à mon sens plus adulte qu'ado, mais la lecture n'en est pas moins fluide. C'est efficace, vif, plus sérieux qu'il n'y parait. Je me suis sentie proche de Klervi, de sa mission, et je n'ai eu aucun mal à imaginer les lieux. On se demande de quelle manière l'héroïne va bien pouvoir se défaire de tout ça et quelle direction prendra l'enquête.



Polar Vert. Voilà un roman ado qui porte particulièrement bien son nom, puisqu'on plonge ici dans une aventure qui a pour but de sensibiliser à deux scandales écologiques. C'est un petit signal d'alarme. Ce premier tome est percutant, intéressant et c'est une très bonne chose de trouver ce genre de texte engagé pour l'environnement, pour la protection de la biodiversité en littérature ado. Je suis curieuse de lire la suite !
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Encore une fois voici un polar qui s'empare de questions de société, notamment celle de la pollution aux algues vertes en Bretagne et du trafic d'une espèce protégée, la civelle.



Jezequel, le jumeau de Klervi, s'est enlisé avec le cheval de celle-ci dans les algues vertes. le second est mort asphyxié par leurs émanations tandis que le premier est tombé dans le coma. Est-ce un simple accident ou autre chose ? Jezequel militait de plus en plus pour préserver l'environnement et la biodiversité, son combat l'a t-il opposé à quelqu'un ayant des intérêts contraires ? Comme par exemple le petit ami de Klervi qui avec sa famille braconne la civelle, un alevin d'anguille, espèce protégée qui se revend à prix d'or. Une enquête s'ouvre dans laquelle Klervi va prendre un rôle important, car accusée de complicité dans ce trafic la police va la contraindre à devenir en quelque sorte leur agent infiltré afin d'effacer sa peine et d'amoindrir celle du Lucas son presque fiancé.



Dans un premier temps j'ai trouvé le ton assez didactique, l'auteur donne des informations sur les algues vertes et beaucoup de noms de villes et villages pour ancrer son action en Bretagne. J'ai toujours eu un peu de mal avec cette façon de raconter et j'ai failli abandonner le livre. Mais finalement l'envie de connaître le dénouement de l'enquête, surtout au vu de la situation de plus en plus périlleuse de l'héroïne, m'a fait m'accrocher et je ne l'ai pas regretté. On est loin du coup de coeur mais c'est assez haletant. Par contre je pensais que l'histoire serait bouclée dès la fin du tome et qu'on repartirait sur une autre enquête dans le tome 2, mais ce dernier se révèle indispensable pour avoir le fin mot de l'histoire.

Le roman a le mérite d'attirer l'attention sur la pollution massive dont est victime la Bretagne depuis des dizaines d'années, qui avec le réchauffement climatique, amplifie la prolifération des algues vertes. C'est aussi un récit qui parle beaucoup des liens familiaux, que ce soit ceux de Klervi avec sa famille mais aussi ceux de son copain avec la sienne. En effet liens du sang et business sont étroitement mêlés, Lucas vit dans une annexe de la maison de sa grand-mère avec son père et son oncle et seul héritier, il est amené à reprendre le business. le poids de cette famille et de ses secrets est énorme dans la vie du couple, même si elle leur offre le luxe elle semble les priver de liberté.

J'ai longtemps hésité sur ma note mais comme je ne suis pas la cible, je mets la moyenne.

Un lecteur adulte trouvera ces péripéties d'enquête et d'espionnage très naïves, sans parler de l'histoire d'amour très Roméo et Juliette sous fond mafieux et surtout très conventionnel. Mais en vrai nous avons là un livre bien écrit, qui ne prend pas les ado pour des couillons, porteur d'un thème fort : l'écologie. Avec tout un nuage de choses plus précises, qui je l'espère seront plus creusées plus tard comme l'éco-anxiété d'un des personnages.

J'ai commencé le Tome 2 comme si je n'avais jamais quitté le premier ! Nous sommes toujours au coeur de l'action aux côtés de Klervi. Sa situation va devenir de plus en plus périlleuse ; comment continuer à jouer l'espionne alors qu'elle doit préparer son mariage avec Lucas ?



Dans ce deuxième tome, j'ai vraiment eu la boule au ventre pour Klervi tout au long du roman ! L'auteur manie très bien l'art du suspens, et du plot twist !!! Il y a beaucoup de retournements de situations - notamment ce cliffhanger à la fin !!! Comment nous laisser comme ça à la fin ?! Je ne m'attendais tellement pas à ce que ça évolue de cette façon... (Je n'en dirais pas trop pour ne pas spoiler)



On découvre toujours autant de choses sur l'écologie et le réchauffement climatique - on sent que Klervi est beaucoup plus concernée aussi, et c'est chouette de voir ça. Elle se rapproche de certains personnages qu'on avait pas trop découvert dans le tome 1, ce qui fait qu'on a un panel de personnages secondaires assez large et évolutif.



J'ai eu l'impression que ce tome 2 était plus centré sur l'action que le tome 1. Quand j'y repense, je vois défiler les différentes situations du polar ; je ressens moins de choses que pour le premier. Les deux sont très complémentaires en fait !

C'est un très bon polar jeunesse en tout cas - mais si vous êtes amateurs de thrillers et polars, n'en attendez pas trop : ce sera beaucoup moins développé que pour un public adulte. En résumé, si vous aimez les polars, que vous vous intéressez à l'écologie et que vous aimez la Bretagne... Foncez ! ;)
Lien : http://laurennasadventures.h..

Ce deuxième tome est très rythmé. On s’attache de plus en plus aux personnages. Le récit est fluide et on ne s’ennuie pas une seule seconde. Nous sommes vraiment positionnés au cœur du trafic. Il y a aucun temps mort avec le premier volume. Une belle continuité…

Ce volume est même au dessus pour moi car l’aspect thriller est vraiment bien abordé sans en occulter les émotions. Après la fin s’arrête un peu trop brusquement pour moi même si une suite est annoncée dans une nouvelle saison, un nouvel environnement . C’est un peu dommage je trouve même si je comprends le souhait de l’auteur de faire perdurer ses personnages. On s’éloigne aussi un peu du côté militantisme écologiste en tout cas sur une bonne partie du roman mais cela n’enlève rien à la qualité d’ensemble. Hâte de lire la nouvelle saison pour retrouver tous ces personnages qui m’ont fait vibrer à chaque instant. C’est très touchant.

Plutôt agréablement surpris par ce polar jeunesse traitant d’environnement, d’écologie, d’écosystème.

La mise en route est un peu laborieuse et j’ai eu un peu de mal à bien m’imprégner de l’ambiance et des différents protagonistes

Puis petit à petit les personnages attachants ont eu raison de ma lecture.

Dommage qu’il faut attendre la suite pour terminer l’intrigue en espérant que ça ne s’éternise pas trop.

Il y a néanmoins du suspens et notre cœur palpite dans les situations litigieuses mais cela devrait plaire aux ados.

🐴Klervi a un frère jumeau et sort avec le petit fils d’un famille qui fait du trafic sur une espèce protégée. Quand son frère plonge dans le coma et que la plage bretonne est recouverte d’algues vertes toxiques, Klervi se retrouve au milieu de l’enquête en temps que témoin mais aussi coupable.

Comment s’en sortir au milieu de tout cela ?



💚J’ai adoré la saison une qui est une duologie et je suis heureuse d’être sortie de ma zone de confort car c’est clairement le genre de lectures dont j’avais besoin. J’ai pu en apprendre plus sur tout ce milieu (même s’il s’agit d’une fiction). J’ai adoré suivre l’enquête et l’évolution du personnage principal.



👌🏻Je recommande chaudement cette série de livres et il me tarde de lire la suite.

Sur les plages bretonnes

un cheval trouvé mort

un garçon dans le coma



Que s’est-il passé ?



Un polar écologique

la marée verte

les algues assassines

une famille plongée dans l’illégalité

et le trafic de civelles



Une adolescente tiraillée

entre les gens qu’elle aime

sa famille, ses amis

et celui dont elle est amoureuse



Il lui faut jouer sur différents tableaux

espionner pour la police

trahir pour protéger



Des secrets

encore et toujours

mentir pour sauver sa peau

et celle de celui qu’elle aime



Un premier tome haletant

une lecture très agréable

rapide

avec un rythme soutenu

j’ai passé un bon moment de lecture !

Klervi est jeune et amoureuse. Elle a tout l’avenir devant elle. Mais elle est surtout très éprise de Lucas, jeune homme dont les parents semblent faire pleuvoir les billets comme la pluie tombe sur la Bretagne 😊. Amoureuse au point de se voiler la face et de ne pas se rendre compte que le trafic d’espèces protégées est passible de prison. C’est pourtant de ce trafic que la famille de Lucas tire son argent. Ils en ont fait un business très lucratif. Les civelles, une espèce rare qui peut rapporter gros si on a les bons contacts. C’est le cas de la famille de Lucas. Klervi ne voit pas encore très clair. Pourtant, le jour où son frère Jezequel tombe dans le coma après avoir traversé des algues vertes, Klervi prend peu à peu conscience que quelque chose ne va pas. Klervi et Jez se sont un peu éloignés, notamment par les actions supposées du frère qui s’est engagé peu à peu dans la défense de l’environnement. Éloignés au point de ne pas s’inquiéter de l’état de son frère ? Aucune chance ! Les dilemmes de Klervi vont commencer ! Comment aimer Lucas en sachant ce qu’elle sait déjà ? Comment venir en aide à son frère ? Qui a pu l’amener là où elle a retrouvé Jez ? Klervi devra être encore plus vigilante lorsque les gendarmes vont enquêter autour du trafic de civelles. Klervi va devoir choisir un camp ! Sa future belle-famille très pressante et même envahissante ou la protection d’une espèce protégée. Protéger l’environnement c’est aussi se protéger à court terme. Klervi fera-t-elle les bons choix ? Venez découvrir les aventures de cette jeune fille pleine de vie et de passion. Un roman autour de la protection de l’environnement, mais pas seulement. Des sentiments, des doutes, des remises en question et des affirmations de soi et de ses actions. Une histoire forte et prenante qui ne laissera pas insensible à la cause défendue. Une forme de polar inédite pour moi mais qui m’a transporté. Et surtout un coin de Bretagne que j’ai eu le plaisir de voir de près. La plage de la Mine d’Or, Pénestin et le Morbihan en toile de fond. La beauté des paysages. Merci aussi pour ça ❤️
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Thierry Colombié est, entre autre, journaliste et connait bien le milieu du crime organisé et le milieu scientifique, et c'est ce qui rend ce tome 1 si crédible.

Une aventure menée tambours battants dans une Bretagne bousculée par un climat déchaîné et une écologie bouleversée.

On suit l'enquête qui vise à comprendre pourquoi le frère de Klervi est retrouvé au porte de la mort sur le cheval décédé de sa soeur sur une plage de Bretagne envahie par les algues vertes.

Un récit à la première personne qui nous plonge au coeur d'un des plus grands trafics actuels : celui de la civelle. Klervi dit d'ailleurs, à un moment : "On se croirait dans Le Parrain, là." Et on y croit.

Mais, bizarrement, malgré un enchaînement des évènements sans fautes,

j'ai trouvé que "l'enrôlement" de Klervi était peu crédible, trop rapide, trop romanesque par rapport à la toile de fond et aux sujets traités. Et paradoxalement, l'histoire s'étend sur un second tome, l'urgence semble s'étirer pour nous garder en éveil et c'est là, où j'ai décroché. Je ne savais pas en commençant "Les Algues assassines" qu'il y avait un tome deux et arrivée en fin de lecture, je n'ai pas eu envie d'enchaîner malgré le cliffhanger.

À trop vouloir tenir le lecteur en haleine, parfois on le perd en route...

J'ai découvert Polar Vert après en avoir entendu parler avec mon amie Camille (Ellydesmots). En tant que bretonne, il fallait absolument que je le lise ! Moi qui ne suis pas très thriller, j'ai pourtant été embarquée dans cette histoire aux côtés de Klervi.



Cette intrigue pleine de suspense me laisse tellement de questions après l'avoir fini ! L'auteur maîtrise son sujet sur le bout des doigts. Klervi découvre son frère évanoui et son cheval mort dans un tas d'algues vertes sur la plage. La police laisse entendre que ce ne serait pas un accident, mais que son frère, un écolo très engagé aurait été piégé par la mafia de la civelle. Mafia de la civelle qui est pourtant la famille de son petit ami... Embourbée dans cette situation, Klervi va devenir un agent infiltré pour faire tomber ce trafic et sauver son petit ami.



Beaucoup de messages sont véhicules par ce polar vert : les algues vertes et leurs dangers, la pollution, le réchauffement climatique, l'impact environnemental, le trafic de civelle, les problèmes de famille... Un roman vraiment engagé que je trouve important de lire.



La plume de l'auteur est fluide, ça se lit tout seul ! Il y a vraiment beaucoup de suspens autour de l'histoire, j'ai eu du mal à arrêter ma lecture. Et cette fin !!! Comment s'arrêter comme ça ohlala. Torture ! J'ai hâte de lire le tome 2 qui sort dans quelques semaines.