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Citations de Thomas Hardy (992)


En règle générale, la seule supériorité tolérable chez une femme est celle qui s'ignore; néanmoins une supériorité consciente d'elle-même peut quelquefois plaire à l'homme en lui suggérant la possibilité de se l'approprier.
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Elle se dit que l'horreur de cette fin tragique avait pourtant des limites qui ne peuvent être dépassées, tandis que les amertumes de la vie sont infinies;
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- Je ne vois pas pourquoi une fille assez entreprenante pour livrer ses propres batailles, et qui n’a pas besoin d’une famille, irait prendre un mari ; car c’est faire tort à une autre femme. Mais tant pis ! C’est dommage que lui et elle en viennent à troubler deux maisons.
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- L'intérêt que prennent les gens à vos affaires est fantastique, disait Jocelyn. [...] C'est extraordinaire, ce besoin de fondre la vie des autres dans le moule conventionnel.
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Si éloigné qu'on soit d'un but, le simple fait de s'engager dans le sentier qui y mène vous réconforte.
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Le mari exerçait le métier d'armurier dans une ville florissante du Nord, l'esprit constamment occupé par ses affaires ... Ella manifestait, à connaître par le commerce de son mari, une réticence indignée quand elle se prenait à penser que tout ce qu'il fabriquait avait pour finalité la destruction de la vie. Elle ne parvenait à retrouver sa sérénité qu'en se disant que parmi ses armes, certaines du moins servaient parfois à l'extermination d'affreux nuisibles presque aussi cruels envers leurs inférieurs dans l'échelle des espèces que les humains envers les leurs.
Jamais par le passé elle n'avait considéré cette profession comme un obstacle à son mariage. A la vérité, la nécessité de s'assurer à tout prix un bail à vie, vertu cardinale inculquée par les mères dignes de ce nom, l'avait gardée de toute pensée sur le sujet avant que fût conclu le marché avec William. Cependant, passé la lune de miel, et après une période de réflexion, comme quelqu'un qui trébuché sur un objet dans le noir, elle se demanda ce qui lui était échu ; en fit le tour mentalement, l'évalua ; se posa la question de savoir s'il était précieux ou ordinaire ; s'il recelait de l'or, de l'argent ou du plomb ; s'il était entrave ou piédestal , tout pour elle ou rien.
Parvenue à des conclusions vagues, elle maintint dès lors son coeur en alerte, se désolant du caractère borné et du manque de subtilité de son seigneur et maître, s'apitoyant sur elle-même et donnant libre cours à ses émotions éthérées par un vagabondage de son imagination, des rêveries éveillées et des soupirs nocturnes qui n'eussent probablement guère troublé William s'il en avait eu connaissance.
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Il éprouvait, à se voir si près d'elle, la tête appuyée sur sa robe, une douce sensation dont il voulait pleinement jouir avant que cet instant délicieux, mais trop court, ne s'envolât. Il aurait désiré lui faire connaître ses sentiments, mais se savait aussi peu capable de les enfermer dans les grosses mailles du langage que de retenir un parfum dans un filet.
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Après tout, comment en vouloir encore à cet homme ? Il est des occasions où des jeunes filles telles que Bathsheba sont toutes disposées à pardonner une conduite qui n’est pas irréprochablement correcte. Cela arrive quand elles recherchent les compliments, chose fréquente, ou quand elles ont besoin d’être dominées, ce qui est plus rare. Le premier sentiment l’emportait chez Bathsheba, mêlé à une pointe du second, et il faut dire que le fait d’être joli garçon et d’avoir vu de meilleurs jours contribuait à rendre bien intéressant celui qui l’avait inspiré.
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Parmi les nombreux devoirs que Bathsheba s’était imposés en ne prenant pas d’intendant se trouvait celui de faire chaque soir une tournée dans la propriété, afin de s’assurer que chaque chose se trouvait bien en sûreté pour la nuit. Gabriel l’avait presque toujours précédée dans cette ronde, veillant sur les intérêts de la jeune fille aussi strictement qu’aurait pu le faire un homme préposé à cet effet ; mais son tendre dévouement était en grande partie inconnu de la fermière, ou, du moins, accepté sans gratitude. Les femmes ne cessent de déplorer l’inconstance du sexe fort ; mais elles semblent se rire de sa fidélité.
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Thomas Hardy
La véritable histoire d’un être n’est point dans ce qu’il a fait, mais dans ce qu’il a voulu faire.
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Elle n'était pour personne, excepté elle-même, une existence, un édifice de sensibilités et d'émotions. Pour toute l'humanité en dehors d'elle, Tess n'était qu'une pensée passagère, fréquente pour ses amis, rien de plus.
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Les yeux ont des accents que ne possède point la langue, et des lèvres blêmes et serrées sont parfois plus éloquentes qu'un long discours.
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Elle s’est promit encore une fois de ne plus troubler ni par ses regards, ni par ses actions, le cours réguliers de la vie de cet homme. Malheureusement la résolution d’éviter un mal est presque toujours formée trop tard, c’est-à-dire quand ce mal est déjà arrivé.
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C'était une de ces nuits pendant lesquelles la tristesse se donne libre cours, quand chez les personnes impressionnables, l'amour descend au rang de sollicitude, l'espoir devient de la défiance, et la foi rien que de l'espoir ; quand la mémoire n'évoque aucun doux souvenir et que l'avenir n'offrir rien de riant.
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Elle lui jeta les bras autour du cou et, pour la première fois, Clare apprit ce que sont les baisers d’une femme passionnée sur les lèvres de celui qu’elle aime de tout son cœur et de toute son âme.
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Après déjeuner, il alla se promener avec ses deux frères, jeunes gens bien élevés, corrects jusqu’aux moelles, de ces modèles irréprochables contrôlés par l’État, que fabrique annuellement un système d’éducation.
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- Vos yeux seront désormais mes étoiles.
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Leur mutuel attachement n'était autre que cette affection profonde qui naît, hélas ! trop rarement, lorsque le hasard a mis en présence, sous le jour le moins favorable, deux êtres qui, seulement plus tard, révèlent leurs grandes qualités. Cette bonne camaraderie qui résulte de la poursuite d'un but commun, est malheureusement peu fréquente à côté de l'amour : homme et femme veulent bien s'associer dans le plaisir, mais non pas dans la peine. Cependant, quand des circonstances fortuites permettent son développement, ce double sentiment est le seul amour qui soit aussi fort que la mort, l'amour que rien ne peut ébranler ni amoindrir, à côté duquel toute autre passion de ce nom n'est que vaine fumée.
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Tout à coup, un après-midi, regardant sa beauté dans la glace, elle se mit à penser qu’il existait encore une date bien plus importante pour elle, la date de sa propre mort, quand ses charmes auraient disparu : jour caché, invisible et sournois parmi tous ceux de l’année, qui passait devant elle sans donner de signe et n’en était pas moins sûrement là. Quel était-il ? Pourquoi, quand venait chaque année, ne sentait-elle pas le frisson de cette froide et familière rencontre ?
Comme Jeremy Taylor, elle songeait que, dans l’avenir, ceux qui l’auraient connue diraient : « C’est le tant…, le jour où est morte cette pauvre Tess Durbeyfield », et ces mots ne leur sembleraient pas étranges. De ce jour destiné à être le terme de son voyage dans le temps à travers les âges, elle ne connaissait ni le mois ni la semaine ni la saison ni l’année.
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Dans les districts ruraux, une apparition masculine procure généralement aux vierges une émotion, qui je crois, ne leur est pas désagréable.
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