Citations de Timothée de Fombelle (1008)
Mais les gens, c'était autre chose. Ceux qu'on ne connaît pas. Ces vies qui nous frôlent à toute vitesse comme des poteaux télégraphiques par la vitre du train.
Cette fois je ne mentais pas. Je n'ai jamais eu de mobile. Et si j'étais un chien, je ne voudrais pas de laisse.
De l'endroit d’où venait Perle, je ne suis sûr que de ces premiers mots : il était une fois.
Depuis longtemps, Victoria rêvait de dangers, de poursuivants armés, d’amis qui se battraient pour elle à l’épée, de rivières à traverser à la nage traquée par des ours. […] Victoria voulait une vie d’aventures, une vie folle, une vie plus grande qu’elle.
Victoria avait toujours parfaitement fait la différence entre son imaginaire et la vraie vie. c'était même la conscience de cette différence qui lui faisait trouver la réalité si plate. p.14
Le bonheur est cette danse où l'on s'approche et l'on s'écarte sans se perdre. Il est même fait des larmes des grandes séparations à condition que viennent les retrouvailles.
Mais les grands secrets qu'on ne partage pas finissent par s'effacer un peu. On ne reconnaît plus les formes sur la papier glacé. Ces secrets se mélangent aux rêves. Et quand on les réveille, ils nous rappellent seulement notre solitude.
Il couvrait les rayons de guimauves d'une gaze blanche
La tristesse... c'est quleque chose qui peut remplir la vie. Et tourner en toi jusqu'à ta mort
"Parfois, en écrivant,je voyais les lignes comme un chemin qui serpentait de page en page et reconduirait Ilian et Olia chez eux. Plus j'avançais, plus leur petite lanterne s'éloignée dans l'encre couleur de nuit. Je me rappelais qu'au dernier mot ils ne seraient peut-être plus là. Alors je m'arrêtais un moment, avant de finir. Je ne savais pas si je devais sourire ou pleurer de les imaginer pour toujours ensemble et loin de moi."
Mlle Biron faisait les cent pas dans la classe.
Bill aime Charlotte, disait-elle en anglais. Charlotte n'aime pas Bill. Charlotte préfère les gaufres.
Et toute la classe fut obligée de répéter en anglais que Charlotte préférait les gaufres. Ce qui fit gémir Victoria au dernier rang.
- Waffles, corrigea la professeur, mécontente de la prononciation.
-Waffles, répéta la classe.
- Waffles, articula encore Mlle Biron en montrant Léa Garcia du doigt.
- Waffles, dit brillamment Léa en solo.
-Charlotte love waffles, résuma Mlle Biron.
Victoria, au fond de la classe, écoutait tout ce petit monde s'échanger des gaufres à gorge déployée. Elle se demandait pourquoi, en cours d'anglais, on ne lisait pas plutôt des histoires de détectives fouillant des hangars à la recherche d'un tueur fou, des passions d'une veuve de vingt ans au bord de la mer, des histoires d'orphelins, de rois, de chiens jouant du piano dans des bars, de pilotes de guerre pendant le bombardement de Londres.
Peu importait. Mais tout, oui, TOUT, plutôt que l'amour éperdu de Charlotte pour une gaufre.
Le père de Victoria ne s'habillait pas en cow-boy.
Jamais.
Le père de Victoria était un employé sérieux. Il travaillait dans le pâté. Il était chef de produit à la Manupadec, la manufacture de pâté et de conserves établie à Chaise-sur-le-pont, vers l'est.
Debout, à trois pas de lui, il ne put lire que deux mots qui surnageaient : chagrin et cristal.
- Alors ? Comment t'appeleras-tu ?
- Ilian
Le bonheur est dans cette danse où l'on s'approche et l'on s'écarte sans se perdre. Il est même fait des larmes des longues séparations à condition que viennent les retrouvailles.
Mais si on peut laisser la tristesse dans l’herbe derrière soi, il faut le faire. On la tient couchée dans l’herbe. On lui explique doucement qu’on veut autre chose, que ce n’est pas contre elle, mais qu’on s’en va.
Je n’ai pas apprécié la lecture de Vango 1- Entre Ciel et Terre de Timothee de Fombelle . C’était très décevant. J’ai cru que ça allait être un livre que je ne pourrais pas arrêter de lire. J’attendais aussi peut -etre trop mais au final, j’etais presque incapable de vouloir me remettre dans l’histoire. C’était tres ennuyeux. Mais je dois dire que je n’ai pas rencontré beaucoup de problèmes de vocabulaire. J’ai trouvé que le début de l’histoire n’était pas facile à comprendre mais une fois dedans, l’histoire était devenu à peu près compréhensible. Au final, même si la fin du livre m’a plu et n’etait pas prévisible, à mon avis, Vango est un livre à laisser sur l’étagère à attraper de la poussièrre.
Il y avait seulement, à la hauteur de ses yeux, une longue étagère unique, remplie de livres, qui faisait le tour de la chambre. Cette ligne de livres, Victoria l’appelait l’horizon.
Tobie mesurait un millimètre et demi, ce qui n'était pas grand pour son âge.
Super bien!
Je vais bientôt commencé le tome deux!
Victoria s’engouffra dans la nuit. Depuis quelques temps, un monde imaginaire débarquait dans son existence. Elle avait l'impression d'une foule de personnages qui descendait de sa bibliothèque en rappel pour venir semer la pagaille. Victoria voulait savoir ce qui lui arrivait. Y avait-il un lien avec les livres qui disparaissaient de sa chambre ? Toutes ces pages étaient-elles en train de se glisser à l’intérieur de sa vie ?
Cela devenait sérieux, étourdissant, comme une invasion.