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Citations de Tom Charbit (56)


"On peut connaître l'âme d'un peuple à sa musique, ça ne loupe jamais."
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"Nis vies ressemblent moins à une gigantesque machinerie dont nous serions le dernier engrenage qu'à une sorte de supermarché où chacun peut choisir, dans les rayons de l'histoire de sa famille plus ou moins proche, de ses amis ou des endroits où il a vécu, les ingrédients permettant de se concocter da petite recette perso."
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Sa mère, une Ardéchoise pure souche, était tombée amoureuse d’un Breton qu’elle avait suivi jusqu’ä Douarnenez , où Quimper, enfin quelque part au fin fond de la Bretagne. Erwan et sa sœur Gwenaëlle sont nés là-bas. Ces tarés de Bretons sont tellement fiers de leur pays qu’ils ne peuvent s’empêcher de labelliser leur progéniture. Franchement je ne comprends pas qu’on puisse infliger cela à un gamin. Un prénom c’est aussi durable qu’un tatouage au fer rouge sur le cul d’une vache, ça me tue que les parents d’aujourd’hui ne comprennent pas ça.
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"Quoi qu'on en dise, la vie n'est rien d'autre qu'une immense loterie. A chaque tour de manivelle on mélange les boules, on tire les numéros et une nouvelle histoire commence. Les choses ne durent jamais que dans nos souvenirs."
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"Les gens se sentent impuissants face à l'addiction et la maladie mentale. C'est difficile de leur en vouloir. Eux-mêmes sont des victimes et vivent un enfer."
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Je ne m'étais jamais intéressé à la vie des vers de terre mais j'ai trouvé ça passionnant, surtout après quelques bouteilles.
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La détérioration de l'ouïe dépend directement du volume et du temps d'exposition, chacun sait ça aujourd'hui. On le rabâche assez aux gamins qui partent à l'école un casqué vissé sur la tête, moins aux Sénégalais à qui on refile un marteau-piqueur sur les chantiers du BTP.
( p 33)
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"J'ai chaussé une paire de lunettes de soleil qui traînait sur la table et j'ai regardé les nuées de canoës rouges, verts et jaunes descendre la rivière. Ces gens qui mènent une vie normale. Le boulot, les embouteillages sur l'autoroute des vacances, les gamins à l'arrière, les glaces à l'eau sur le marché. Une vie simple, sans excès. Sans surprise. L'ennui mortel. Le bonheur."
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On ne désire jamais rien autant que ce qui nous est inaccessible, voilà une triste et banale réalité, et on vivrait beaucoup mieux si on était capable d’apprécier à leur juste valeur les choses qui se présentent simplement devant nous.
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J’ai tout de même du mal à croire que manger soit soudainement devenu une activité à haut risque. À ce rythme, dans quelques années, on ne pourra plus aller au restau sans contracter un assurance ou signer une décharge sur le pas de la porte. Les gens ne veulent plus faire de mal à leur corps, ni aux animaux, ni à la nature, ni à personne, et finissent par se mettre une pression pas possible.
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"J'avais hésité longtemps, pourtant, avant de l'appeler. Je craignais de parler car les mots ont cet étrange pouvoir de faire exister les choses, et le silence, à cet instant, me permettait d'en douter encore."
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«  Qui pourrait croire qu’une bâtisse en pierre si ancienne ,aux murs aussi épais , puisse trembler comme une baraque de chantier? … »
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Quand les douze coups de minuit ont retenti sur la vieille horloge plantée à l'entrée de la cuisine, ils m'ont embrassé si chaleureusement que j'ai eu l'impression de faire partie de la famille. Jipé a sorti la bouteille de poire et la liqueur de châtaigne que j'avais apportées, on a trinqué à la nouvelle année, puis Martine a lancé une compil de disco sur une chaîne hi-fi d'un autre âge qui sonnait comme une casserole. Je me suis affalé dans un canapé en face du poêle...
A vrai dire, je n'ai jamais été très friand de ces moments-là, ces fêtes rituelles où on se sent obligé d'être de bonne humeur et de surjouer l'excitation alors qu'on traverse les heures les plus sombres de l'hiver. C'est que je suis un professionnel de la question. Je sais par expérience que l'énergie d'une fête est le plus souvent inversement proportionnelle à celle qu'on a mise à la préparer, quoi qu'en pensent ceux qui investissent des sommes colossales et rivalisent d'inventivité pour faire croire que chaque soirée sera encore plus exceptionnelle que la précédente. Ce n'est rien d'autre que du business : investissement, retour sur investissement. La fête, la vraie, c'est autre chose.
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On ne sait jamais quoi dire à quelqu'un qui souffre. On est juste là à hésiter entre plusieurs options alors qu'on sait très bien qu'elles sont toutes mauvaises.
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Je ne sais pas si c’était l’effet de l’excitation ou la différence d’âge, mais quand elle m’a dit en anglais qu’elle « voulait le faire », je n’ai strictement rien compris. Le temps que le message se fraye un chemin jusqu’à mon cerveau et que la brume se dissipe, il était déjà trop tard. Je crois que j’ai dit What ? , qu’elle a répondu quelque chose comme never mind, et que je suis passé pour un petit puceau de Frenchie mal dégrossi. C’est quand même fou de se dire que des moments cruciaux de nos vies se jouent à un léger décalage entre le son et les sous-titres.
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Quoi qu'on en dise, la vie n'est rien d'autre qu'une immense loterie. À chaque tour de manivelle, on mélange les boules, on tire les numéros et une nouvelle histoire commence. Les choses ne durent jamais que dans nos souvenirs.
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Un DJ qui devient sourd comme un pot, c’est simple, ça ne fait plus recette. C’est pire que ça: c’est pas glamour. Une cure de désintox, passe encore, ça fera toujours marrer ceux qui sont juste un poil moins cramés, et comme on peut imaginer un come-back, ça pourra même alimenter la légende. Les rock stars nous font déjà fait le coup mille fois. Dans les années soixante-dix c’était d’ailleurs devenu à la mode : tout musicien digne de c’est nom se devait d’être monter sur scène totalement défoncé et faire sa petite overdose à un moment ou à un autre.
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Je sais parfaitement identifier un bon morceau, je suis d'ailleurs capable de prédire sans trop me tromper si ce sera un hit ou non, mais la paperasse, les factures, les contrats de cession de droits, les piles de courrier, c'est pas ma came. Rien que l'idée d'un rendez-vous avec un expert-comptable me donne des sueurs froides.
J'ai commencé à me la coller vers quinze ans dans les raves, mixer à dix-sept, produire à vingt, tourner à vingt-deux. Depuis, je parcours la planète de long en large, j'ai gagné et dépensé un pognon pas possible, mais à part un bel appart à Paris je n'ai rien construit ou presque : une réputation de fêtard invétéré, le respect de mes pairs, de nébuleux souvenirs pour des centaines de milliers de clubbers, une poignée de morceaux dont j'espère qu'on se souviendra encore dans dix ans et la capacité à expliquer dans n'importe quelle langue et à n'importe quel point du globe que j'ai besoin d'une bière fraîche et d'un gramme de cocaïne. Chacun peut comprendre qu'en dehors du petit milieu aussi sympathique que superficiel de la nuit, ma solide expérience de la fête est une compétence assez peu recherchée.
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Foutez le camp, vous n'avez rien à faire là : c'est ça le message envoyé. Pas seulement moi. L'espèce humaine toute entière. D'ailleurs, quand on aura fini de s'entretuer, qu'on crèvera de faim, de chaleur ou d'empoisonnement à cause de nos conneries, ce paysage n'aura pas changé d'un iota. Il fera sans doute encore un peu plus sec, mais personne ne sera là pour relever la température ou le niveau de flotte dans un tube.
( p 70)
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On dit que le vent rend fou, que ça explique pourquoi la plupart des Bretons sont tarés et pourquoi les Catalans, ceux qui vivent côté français, dans l’entonnoir entre les Pyrénées et le sud du Massif central, sont à ce point irascibles. Réflexion faite, je pense que ce n’est pas exagéré. Comment rester calme et courtois quand on vit continuellement dans une zone de turbulences ?
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