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Critiques de Tom Gauld (149)
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La revanche des bibliothécaires

Ce livre est un recueil des dessins publiés par Tom Gauld dans les pages littéraires du Guardian.

Contrairement à ce que le titre laisse penser, il ne s'agit pas seulement des bibliothécaires mais de tout ce qui tourne autour du livre.

Auteurs, éditeurs, libraires, bibliothécaire, critiques.. ; tout le monde est raillé avec humour mais sans méchanceté.

Un strip par page pointe les affres de la création chez l'écrivain ou l'apprenti-écrivain, les stratégies de l'éditeur pour lancer un livre, les idées du libraire pour le mettre en valeur et les contraintes du bibliothécaire qui doit classer tous ces livres !

Ce n'est pas forcément à lire d'une seule traite, mais c'est vraiment délicieux à picorer et cela me donne envie de découvrir les autres livres de l'auteur !
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La revanche des bibliothécaires

J’adore l’humour pince-sans rire très british (pas anglais, c’est un écossais !) de Tom Gauld. Le dessin est schématique, simple, les personnages ne sont souvent que des silhouettes, et pourtant finement travaillé, en hachures et colorisation naturelle, il se crée une ambiance feutrée et douce. Sous forme de comic strips, des petites saynètes en trois ou quatre images nous immergent dans le monde des livres : les lecteurs, les écrivains en mal d’inspiration, les acheteurs compulsifs de livres, tout ce petit monde que sur Babelio nous connaissons si bien, est épinglé et raillé avec talent. J’ai ri aux éclats du début à la fin. Chhhhht* !

Ce livre est pour vous, babélionautes acharnés, il vous concerne, vous vous y reconnaîtrez forcément à un moment, et il donne la banane en prime.



(*Chhhhht est le nom du Dieux des bibliothèques)
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Le petit robot de bois et la princesse bûche

Voici un récit dont je salue l'originalité et la tendresse : une histoire d'amour inconditionnel entre frère et sœur à laquelle s'ajoutent avec subtilité une pointe de magie et beaucoup de courage. Un conte d'aventures, doux et merveilleux dont regorgent des détails ici et là : les illustrations façonnées à la perfection ne font que renforcer les pépites narratives que nous offrent l'auteur. Bravo !
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La revanche des bibliothécaires

« Le monde entier fut structuré sur le système de classification décimale Dewey. On n’aurait jamais dû déconner avec les bibliothécaires. » Voilà un incipit qui ne déparerait pas dans un roman dystopique ! L’auteur s’en donne à cœur joie avec les névroses des amoureux de la littérature ! Sous couvert d’un humour pince-sans-rire et souvent à contre-pied, il exploite des comiques de situation plus vrais que nature. On croise donc des auteurs désespérés et des éditeurs sadiques, des lecteurs compulsifs ou encore des livres qui parlent.

Les gags de Tom Gauld sont érudits, mais son humour reste toujours tendre envers ses personnages. Il pointe avec finesse les défauts des romans et propose des titres alternatifs aux grands classiques de la littérature.

Sans méchanceté, il fustige la tendance des lecteurs à glisser du papier à l’écran et à s’absorber davantage dans les réseaux sociaux que dans une intrigue de roman. « Pouvez-vous me recommander un gros roman sérieux que je peux trimballer, mais ignorer pendant que je regarde mon téléphone ? » À grand renfort de schémas complexes, Tom Gauld vous invite à vous lancer en littérature, avec des scénarios tous faits qui n’attendent que votre divin génie pour prendre forme ! Cette lecture est éminemment réjouissante : je défie quiconque aime lire de ne pas se reconnaître dans au moins un des strips de l’auteur !

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En cuisine avec Kafka

Une graphisme simple, les couleurs se font discrètes, comme si c’était du noir et blanc, pourtant elle sont bien présentes. Des hachures viennent apporter un aspect vintage pour les scènes des temps anciens alors que le futur est présenté par un trait minimaliste, parfois les personnages ne sont que des silhouettes, malgré cette simplicité, le jeu des ombre et des lumières est élégant. L’écossais Tom Gauld symbolise le flegme anglo-saxon, rien qu’avec son trait, il nous annonce un humour pince-sans-rire, sans emphase, juste des petites pointes d’ironies parsemées au fil des pages. Dans En cuisine avec Kafka, il nous décrit l’univers du livre, des romanciers avec leur égo ou leurs doutes, des lecteurs fainéants, des librairies, des bibliothèques, des héros de romans… Un chef d'œuvre d’ironie que je conseille à tous les adeptes de Babelio, parce qu'on s’y reconnaît tous dans une histoire ou une autre. Je vous invite à découvrir Tom Gauld sans retenue.



J’en profite pour faire une suggestion d’amélioration pour le site Babelio pour classer nos livres : à la place de - Lu - En cours - À lire - Pense-bête - Abandonnée,

Voici les propositions de Tom Gauld :

Lu - Bientôt lu - à moitié lu - Prétendument lu - À lire quand j’aurai plus de temps - Ne lirai jamais - Juste pour la frime - Lu, mais impossible de me souvenir d’une ligne - J’aurais préféré ne pas le lire.

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La revanche des bibliothécaires

Voilà une B.D. minimaliste que vous risquez de trouver prochainement dans votre bibliothèque préférée ; curiosité corporate oblige !

Pourtant elle ne dit pas, ne nous raconte pas uniquement le monde des bibliothécaires, mais de TOUS les métiers du livre : Libraires, auteurs, critiques, éditeurs … sans oublier les lecteurs.

L’auteur-dessinateur est britannique, on peut donc qualifier sont humour, d’anglais (même si le format du bouquin est à l’italienne ;-). Il écrit principalement dans The Gardian, et aussi dans The New-Yorker. En 1 à 5 cases il nous délivre un petit strip drolatique (ou pas) sur le monde littéraire (au sens large donc). Il y est question des métiers du livre mais aussi des grands classiques de la littérature (dont les titres sont parfois remaniés), des modes et tendances du milieu, des travers de ces professions. C’est gentiment ironique, le dessin est simpliste (presque schématique) mais efficace. On ne dira jamais assez l’impact des confinements dut au Covid 19 (ou à la Covid (je ne sais plus ! (si c’est un virus ou une maladie))), le temps qu’ils ont dégagé pour écrire et/ou pour lire, pour réfléchir à ces activités ; bref une partie de ces dessins ont été produit lors de ces périodes si spéciales.

L’album n’a pas de pagination - mais la notice annonce 160 pages - donc je vous note quelques citations sans page … et sans illustration (d’autres citations sont très rigolotes mais sont plus visuelles) :



« - Univers ? Verdana ? Garamond ? Xanadu ? …

Elaine eut soudain l’horrible sentiment qu’elle ne pourrait pas résoudre les problèmes de son roman en changeant simplement la police de caractères. »



« Vous nous aiderez à détruire l’empire galactique ? - Mieux que ça ! Je vais le railler impitoyablement dans un pamphlet cinglant ! »



« - Notre département juridique a examiné vos mémoires et suggère de supprimer les inexactitudes, les exagérations et les calomnies. Moi, je propose plutôt d’ajouter quelques sorciers et dragons et de la publier dans notre collection fantasy. »



Bon ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais c’est assez plaisant et ça se lit vite. Allez, bye.

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Police lunaire

J’aime beaucoup le style détaché et sobre de l’écossais Tom Gauld. Son personnage principal rêvait d’aller sur la lune et de devenir policier, le voilà donc policier dans une colonie lunaire. C’est un personnage peu bavard, ça tombe bien, il n’y a pas grand monde dans cette colonie, et il y en aura de moins en moins, elle se déserte à un rythme régulier, le travail du policier est monotone, il ne se passe pas grand chose. Tom Gauld à l’art de raconter des histoires où il ne se passe pratiquement rien, j’avais aussi adoré son Goliath, à l’opposé de la légende biblique où l’essentiel de l’action tournait autour de l’attente. Ici aussi, l’attrait de l’exotisme de la science fiction tombe dans un train-train, avec un trait et une colorisation minimalistes, simplistes et pourtant très efficace. Il y a peu de sons, un paysage morne, des robots très ordinaires, et de toutes ces petites mesquineries se dégage une poésie de la simplicité et de la sobriété. À savourer délicatement comme une autre douceur écossaise plus connue qui se décline aussi en single (malt).
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Vers la ville

“Une nouvelle vie s’offre à vous, installez-vous en ville”

Deux gars partent en expédition pour se rendre en ville, l’un avec son sac à dos, l’autre avec sa brouette.

Des petits dessins au trait dans de toutes petites vignettes, un dessin minimaliste, deux personnages seulement, un paysage monotone, quelques échanges de mots simples… L’humour apparaît en filigrane, décalé, un peu pathétique, une poésie de l’absurde avec des personnages un peu simples, et il y a un ton, un peu comme celui des Monty Pythons, absurde, drôle, incongru. Quelques petites vignettes pour un moment d’humour poétique à savourer sans retenue. Si vous ne connaissez pas cet auteur écossais, je vous invite fortement à le découvrir.
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Vous êtes tous jaloux de mon jetpack

Petit bijou d’amour absurde, loufoque, décalé. Sous forme de bande dessinée de quelques vignettes, ou de dessin d’humour en une seule image, ou de devinettes, de tests avec réponses à cocher… humour très britannique, sans doute vaudrait-il mieux dire écossais pour ne pas froisser son auteur. Pour mieux me faire comprendre, une citation est plus explicite, c’est celle qui est en quatrième de couverture :

1592, William Shakespeare s'adresse à ses comédiens

— Les copains, j'ai retravaillé le texte et j'ai bien peur que « Roméo, Juliette et monsieur Flagada » ait maintenant un titre plus court – et seulement DEUX personnages principaux.
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Vers la ville

A la vue d'une affiche annonçant qu'une nouvelle vie est possible en ville, deux amis quittent leur petite maison de campagne. Ils prennent alors provisions et tente dans un sac à dos et une brouette et se mettent en chemin pour rejoindre la ville. Mais, au fait, la ville s'est quelle direction ? A droite ou à gauche ? Peu importe, puisque les routes sont faites pour relier les villes, il doit y en avoir une à chaque bout.

Et c'est par cette métaphore que Tom Gauld nous dit que le plus important ce n'est pas le point de départ ni le point d'arrivée mais le chemin qui a été parcouru entre les deux. Une petite BD originale par son format carré et son graphisme simple, ponctuée de réflexions philosophiques, de non-sens et d'humour absurde.
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Le petit robot de bois et la princesse bûche

Dans ma chronique du Bibliobus, je disais que j’aimais les albums où les auteurs font preuve d’originalité dans les réalisations graphiques qu’ils proposent, c’est exactement pour ça que j’ai choisi Le Petit robot de Bois et la Princesse Bûche.



Dans un style à mi-chemin entre l’album et la bande dessinée, Tom Gauld nous invite dans une réécriture fort moderne des contes de Roi-Reine, Prince-Princesse de notre enfance, le tout dans un habillage moyenâgeux pourtant ultra classique au premier abord. Un joli tour de force !



J’ai tout d’abord beaucoup aimé la forme de cet album, que je trouve parfaite pour le jeune lecteur pas encore à l’aise en BD mais désireux de découvrir ce média. J’ai aussi beaucoup aimé l’habillage moyenâgeux et l’ensemble des codes du genre repris ici mais de manière moderne et intelligente, pas du tout rétrograde ou vieillotte. Cependant, le texte est riche et il faut être déjà un bon lecteur pour en venir à bout et non un débutant.



Les dessins sont atypiques et plein de charme, sortant du lot face à la production actuelle. Ils sont entre le naïf et les motifs avec un joli côté tapisserie parfois qui ma beaucoup plu. L‘inspiration médiévale, conte est particulièrement réussie surtout grâce à ce mélange entre modernité et classicisme.



L’auteur utilise aussi ce décalage entre ce qu’on attend d’un conte classique et l’histoire moderne qu’il propose dans l’ensemble de son récit et ce dès les premières pages. En effet, il a inventé une histoire où il rapproche intelligemment magie et ingénierie dans un conte moderne plein de poésie. Ce texte offre aussi une belle aventure et une belle relation frère/soeur, un discours original sur l’impossibilité d’avoir des enfants et la solution trouvée. C’est très riche.



Mais ce que l’on retient surtout c’est que c’est une histoire qui va nous emmener loin, nous faire voyager et nous émouvoir grâce à ces deux héros atypiques que sont le prince Petit robot de bois et la princesse Bûche. Le léger humour de l’auteur fut également une belle surprise ici. Il en joue dans les recoins les plus cachés de l’histoire comme ces ellipses qui fourmillent dans la seconde partie et détournent les récits héroïques et aventureux qu’on croyait connaître. C’est savoureux.



Fait d’entraide et d’une très belle relation frère-soeur, Le Petit robot de Bois et la Princesse Bûche de Tom Gauld fut vraiment une belle surprise grâce à l’originalité du récit comme des dessins. Cette charmante histoire revisite à merveille les contes d’inspiration moyenâgeuse pour offrir au contraire un récit moderne et émouvant. Un auteur à suivre.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Move to the city

A l'origine, ces planches étaient publiées dans le magazine Time Out à raison d'une par semaine. Le but était d'offrir un peu de quiétude aux lecteurs londoniens.

Ca a sans doute marché. Le pitch? Deux amis de la campagne partent un matin à pied pour rejoindre la ville et s'y installer. Chaque planche nous les montre marchant, déjeunant, discutant ou dormant sur le trajet. L'un, le plus organisé, est parti en sac-à-dos, tandis que l'autre, plus brouillon, n'a trouvé qu'une brouette pour faire le voyage, ce qui sera l'occasion de quelques petits gags.

C'est court, tranquille, méditatif et amusant et ça fait son job. Le format est petit mais les illustrations, en noir et blanc et simples d'apparence, montrent une grande maîtrise de l'organisation de l'espace. Il y a aussi un côté onirique qui m'a beaucoup plu, bref c'est un joli petit livre qui fait du bien.

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La revanche des bibliothécaires

Une géniale compilation de strips géniaux (mais des fois un peu répétitifs) parus dans le Guardian



Et ça parle d’auteurs, d’éditeurs, de libraires et de bibliothécaires des années 2020



Il y a le COVID, les éditeurs impatients, les goûts des lecteurs, et comme toujours chez Tom Gauld, des robots, des vampires, des princesses et des dragons et… des livres, des livres et des livres
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En cuisine avec Kafka

Si Vous êtes tous jaloux de mon jetpack, vous apprécierez certainement d'aller En cuisine avec Kafka pour y déguster le cake au citron ou la tarte à la crème agrémentés d'une bonne pincée de "tristesse [...] insoutenable".



Toujours à l'italienne - pas la cuisine mais le format - ce nouveau Tom Gauld est une espèce de suite à Vous êtes tous jaloux de mon jetpack : il s'agit du deuxième recueil de strips - initialement parus dans The Guardian, The New Yorker ou The New York Times - de Tom Gauld publié par les Éditions 2024 (qui font un très beau travail avec ce volume).



Dans les strips de ce recueil, il est davantage question de littérature, de (nouvelles) "technologies" - dans le petit dictionnaire gauldien que les Éditions 2024 fournissent, l'entrée Kindle renvoie à l'entrée dystopie -, de cinéma, de Jane Eyre, Johnathan Franzen ou du Prix Nobel de Littérature (1995) Seamus Heaney (1939-2013) que de cuisine ou même de Kafka.



Comme d'habitude, Tom Gauld propose aux lecteurs un voyage en poésie, en absurdie et en érudition - cette fois-ci, dans le monde des livres - et pousse ses lecteurs à se questionner sur la modernité.



Sur ce, il est grand temps d'aller vérifier que mon cake au citron ne se métamorphose pas en tarte à la crème !!!
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Police lunaire

Avec Police lunaire, Tom Gauld poursuit son exploration de l'(humour) absurde - qui l'avait mené Vers la ville - en la mêlant à la (dé)colonisation de la Lune. Dans Police lunaire, on suit les pas d'un policier dont "le taux de résolution des crimes est de 100%" - le rêve sécuritaire - dans la mesure où aucun crime n'a été signalé, aucune enquête est en cours et aucune enquête résolue. Le policier lunaire rencontre bien quelques rares humains mais ils sont sur le point de quitter la Lune - qui pour rentrer en Hollande, qui pour rentrer à Hawaï -, une vendeuse de donuts* et des robots en plus ou moins bons états de marche dont un robot qui s'appelle Neil Amstrong.



Police lunaire est empreint de solitude, de mélancolie, de donuts (sans Homer Simpson) et questionne notre rapport aux technologies, nos civilisations technologiques. Moins drôle** que son Vous êtes tous jaloux de mon jetpack, ce dernier opus de Tom Gauld joue dans le registre de la mélancolie et du doux-amer.



Alors qu'Elon Musk et d'autres sont embarqués dans le projet de colonisation de Mars, Tom Gauld montre ce que pourrait être finalement l'issue de ces colonisations - un retour à la Terre si elle existe toujours évidemment. Après tout, et comme disait Neil Amstrong (pas le robot), "Tout d'un coup, j'ai réalisé que ce minuscule petit pois, bleu et joli, était la Terre. Avec mon pouce, je me suis caché un œil, et mon pouce a effacé la Terre. Loin de me croire un géant, je me suis senti petit, tout petit.”



* A ce sujet, les éditions 2024, comme c'était le cas avec les précédents livres de Tom Gauld, font un remarquable travail d'édition sur l'ouvrage lui-même et en joignant un petit fascicule présentant entre autres une notice bibliographique sur Tom Gauld et l'origine du donut.

** A condition d'apprécier l'absurde.



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La revanche des bibliothécaires

Tom Gauld est un homme passionné par le monde du livre. Pourquoi ne pas lui rendre hommage à travers une bande dessinée? L'ouvrage regroupe ces publications dans le cahier littéraire du "Guardian". Un long strip avec une histoire très bien construite et bien souvent assez drôle. Le dessinateur/scénariste utilise beaucoup de style différent pour divertir son lecteur. On trouve des labyrinthes, des histoires à choix multiples, des détournements de titres... Chaque page est une surprise que l'on nous propose et que l'on savoure. C'est toujours assez distrayant et surprenant. Il s'amuse des tocs des lecteurs comme acheter des bouquins que l'on ne lit jamais et qui s'accumule ou de la présence d'un chat qui aime se mettre sur votre lecture. Il n'omet jamais le trouble de l'auteur qui peine à écrire son récit ou de l'éditeur qui lui demande de tout changer. On sent le vrai amour de Tom Gauld pour le support livre et des mots. Ils jouent avec les titres pour mieux nous dérider. Son style graphique est vraiment très anglo-saxons. On peut y voir une similarité avec le trait et l'humour de Jason Shiga. On passe un très bon moment qui donne envie de découvrir les autres créations publiée chez 2024.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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La revanche des bibliothécaires

Attention objet assez spécial : public pointu a priori puisqu'il concerne ceux qui aiment le livre et aiment lire de façon presque pathologique. Je crois que les dévoreurs de livres trouveront au moins un strip qui correspond totalement à leurs manières d'être. Moi c'est le strip "Violette trouvait que pour ses emplettes de Noel, cela se passait plutôt bien" avec une table remplie de pile de livres. Désolée mais il n'y a pas de numéro de page...C'est délicieux, loufoque et étrangement proche de la réalité. Cela mèle les auteurs (trices), les bibliothécaires, les éditeurs et les lecteurs.

A lire pour tous ceux qui vénèrent l'objet livre!
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La revanche des bibliothécaires

Sous la forme de BD et énigmes on explore à la fois le profil du lecteur, de l'auteur et de l'éditeur.

On en prend pour son grade tellement la satyre est bonne.

C'est jubilatoire et tellement vrai. Une BD qui apporte réflexion, interrogations et vérités.
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Vous êtes tous jaloux de mon jetpack

Ce recueil de strips, de une ou quelques cases, parus dans le Guardian est un petit bijou d’humour, de fraîcheur et de bonheur !



Abordant toute sortes de sujets, neofuturistes ou préhistoriques, philosophiques, absurdes, éditoriaux, dérisoires, humains et sociaux… Tom Gauld touche toujours juste.



Une édition soignée pour un rire de qualité !
Lien : https://www.noid.ch/vous-ete..
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Le petit robot de bois et la princesse bûche

Je viens de visiter une bibliothèque dans la ville voisine avec mon bébé et je vois ce bel album trôner en nouveautés. Allez, je le lis pour mon plaisir avec ce graphisme si original. J'adore le style. Un conte chouette à lire avec un graphisme BD avec de l'aventure et de la royauté !
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