Val McDermid

— Je me rappelle quand Big Brother a commencé. J'étais trop jeune pour postuler, mais je voyais bien que ça pouvait être une porte de sortie pour quelqu'un comme moi. Quelqu'un qui avait une vie de merde.

Scarlett a baissé la tête et levé les yeux vers moi ; ce regard, c'était le legs de la princesse Diana à toute une génération de femmes.

Pourquoi est-ce que les gens sont toujours persuadés que les anecdotes concernant leurs enfants sont fascinantes ?

— Pourquoi est-ce que tu te mets dans cet état ? C'est juste une bimbo sans importance. J'ai eu des chiens qui avaient plus de personnalité qu'elle.

Avoue la tu es une interro de live et tu la pas lu et lis cette citation de mec paume

TheKairi78 est un pro planter fortnite je te jure

Je suis le plus bo de tous les espagnols

Je suis le plus bo

Tu te sens en sécurité avec moi parce que je te donne toujours la possiblilité d'agir exactement comme tu le souhaites. J'ai été ton complice, Carol. Un complice involontaire. Je t'ai facilité la vie. Parce que je t'aime, je n'ai pas été à la hauteur pour toi.
Ses paroles les réduisirent au silence. Il avait rompu un accord tacite selon lequel ils devaient éviter d'aborder certains sujets, par peur des conséquences. Il détourna les yeux en premier. Comme toujours. Parce qu'elle avait besoin qu'il cède.
- Je crois que tu ferais mieux de partir, conclut Carol sur un ton glacial. Il n'y a rien d'autre à ajouter.

Tandis qu'ils zigzaguaient entre les tables vers la sortie, l'homme qui prétendait s'appeler David posa une main sur le bras de Kathryn de façon courtoise. L'assassin de Kathryn McCormick était quelqu'un de très attentionné.

Si Kathryn McCormick avait su qu'il lui restait moins de trois semaines à vivre, elle aurait sans doute fait davantage d'efforts pour profiter du mariage de Suzanne. Mais comme à son habitude, elle s'était laissé gagner par lé déception et la résignation en essayant toutefois de ne pas paraître trop triste tandis qu'elle observait les autres invités danser, insouciants.

Il se réveillait chaque matin avec un frisson d'excitation. Le grand jour était-il arrivé ? Allait-il enfin la rencontrer, cette femme parfaite ? Il savait qui elle était, bien sûr. Il l'observait depuis deux semaines maintenant, il connaissait ses habitudes, ses amis et ses petites manies. Sa façon de passer ses cheveux derrière ses oreilles quand elle s'asseyait au volant de sa voiture. Ou d'allumer toutes les lumières de son appartement dès qu'elle rentrait chez elle.

Au bout du compte, tout se résout par le sang. On peut se remettre de certains torts qui nous sont faits. Les classer dans la case des leçons apprises, des dangers à éviter à l'avenir. Mais certaines trahisons exigent une réponse. Et parfois, seul le sang peut l'offrir.

- Ce n'est pas ce que je voulais dire. Simplement je n'ai pas eu le temps de mettre au point quelque chose qui puisse passer pour un accident. Alors je me suis dit que tant qu'à avoir l'air d'un meurtre, il valait mieux miser sur le conjugal que sur un truc lié au milieu.

Ce laborieux et minutieux examen de la moindre information était aussi vital pour parvenir à un portrait juste du tueur que le flair naturel auquel certaines personnes recouraient. Trimer tout seul ne faisait jamais un bon profileur, mais la poudre aux yeux non plus.

Quand on est confronté à un incendie, on commence par analyser la situation dans sa globalité. S’il y a une victime, on considère immédiatement l’incendie comme suspect. Et c’est ce que j’ai fait dimanche. Il était inutile d’établir un périmètre de recherche autour de la voiture à cause de l’intervention légitime des pompiers, donc je me suis concentré sur le véhicule lui-même. La première question que je me pose toujours c’est : quelle partie est la plus endommagée ? Que ce soit pour une maison ou pour une voiture. Ici, en ce qui concerne la voiture, celle-ci est composée de plusieurs parties : le moteur, le coffre s’il s’agit d’une berline et l’habitacle où se trouvent le conducteur et les passagers. Il est rare que les dégâts soient équivalents dans ces trois parties.

Tout le monde savait qu’il ne supportait pas les imbéciles et qu’il était très exigeant. Mais il n’était pas un tyran. Il voulait juste qu’on fasse correctement les choses. Ses accusations l’avaient autant déconcerté que le fait qu’elle ait couché avec un inconnu au mariage de Ruby.Mais ce n’était pas tout. Le pire restait à venir. Non seulement elle le quittait et partait de leur bel appartement avec vue panoramique sur Manchester et les collines du Derbyshire, mais elle abandonnait aussi l’entreprise qu’ils avaient construite ensemble. Un partenariat, comme leur vie. C’était son entreprise à lui à l’origine, mais elle l’avait aidé à la développer et, pour lui montrer sa reconnaissance, il lui avait donné une part de la compagnie. Mais maintenant elle tournait le dos à ce qu’ils avaient construit ensemble sans même lui rendre ce qui lui appartenait de droit.

avait tellement envie de la tuer qu’il pouvait entendre son sang battre contre ses tempes, conséquence de la rage qui montait en lui chaque fois qu’il pensait à elle. Il voulait la tuer mais il savait que c’était impossible. Notamment parce qu’il ne savait pas où elle se cachait.Il avait donc assassiné quelqu’un d’autre à sa place. Cela ferait sans doute l’affaire. Imaginer son visage pendant qu’il la tuait le soulagerait sans doute. Mais ça n’avait pas fonctionné comme ça. Tuer Kathryn n’avait pas ôté la souffrance qu’il ressentait.En revanche, ça lui avait redonné ce sentiment de puissance et de contrôle qu’il éprouvait auparavant. Avant qu’elle ne le prive de tout ce qui le définissait. Ça n’était pas suffisant, mais c’était un début. Ça lui permettrait d’avancer jusqu’à ce qu’elle paie pour ce qu’elle lui avait fait subir.Elle le lui avait annoncé sur une aire de repos. Elle lui avait demandé de s’arrêter parce qu’elle avait quelque chose à lui dire, quelque chose qui lui pesait et qu’elle ne pouvait plus garder pour elle. Il n’avait pas imaginé une seule minute ce qui allait suivre. Absolument pas.Elle était allée toute seule au mariage de Ruby le week-end précédent.

Kathryn avait vécu une vie transparente. Une douzaine d’épais romans étaient alignés dans une petite bibliothèque : des polars, des sagas familiales et des romans d’Elena Ferrante sur une amitié napolitaine. Le reste des étagères étaient occupées par des clichés sous cadre : des paysages méditerranéens ; un couple d’une soixantaine d’années qui était sans doute les parents de la victime ; une photo prise lors d’une remise de diplôme qui ressemblait à celle du permis de conduire de Kathryn. Sur d’autres enfin, on pouvait voir des femmes faisant la fête. Il n’y avait aucune photo d’un éventuel petit ami.

La plupart des meurtriers qui se donnent du mal pour dissimuler leur crime cherchent à faire disparaître un cadavre et non à attirer l’attention en faisant un feu de joie au beau milieu de la nuit. Je sais bien que c’était une route secondaire. Mais quand même… on ne pouvait pas faire mieux pour attirer l’attention.