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Citations de Velibor Colic (219)


Ma mère est morte. Quelque part entre minuit et une heure du matin, le beau papillon de son âme s'est envolé à jamais, en laissant tomber un peu de poussière de ses ailes. Quelques particules, froides et calmes, presque dorées, se sont déposées sur le front et les lèvres de ma Mère. D'autres, plus noires et tristes, ont allumé un cierge dans mon cœur.
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Mais comme tout le monde le sait, la maison n'est pas fondée sur le sol mais sur la femme.
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Velibor Colic
Et, finalement plus rien que des cendres, on a échangé la fin du communisme pour le crépuscule du capitalisme
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La littérature est une courageuse sentinelle, une sorte de papier de tournesol pour examiner le taux d’acidité et de folie dans ce bas monde.
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Je suis l’autre. Celui qui ne comprend rien et n’arrive pas à se faire comprendre.
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Dieu pêche les âmes à la ligne, le diable les pêche au filet.
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Le nouveau monde autour de moi est anguleux dangereux. Je le vois comme un gigantesque flipper. Je me cogne, tout le temps, partout où je passe [...]J'ai la sensation que cette addition de petites douleurs me confirme que je suis bel et bien vivant. Je suis mal adapté. Ma France est un espace réduit et d'objets maléfiques. [...]
Incroyable, soupiré-je, comme ils arrivent à poser autant d'objets dans si peu d'espace. Encore mieux que nous en Bosnie. Nous avons juste essayé de bâtir trois grands pays à l'intérieur d'un petit.
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Il me faut apprendre le plus rapidement possible le français. Ainsi ma douleur restera à jamais dans ma langue maternelle.
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(dans le train de la mort)
Azlan Tchorelo regarda la nature. Les arbres défilaient, avec leurs feuillages ivres de soleil, éclatants, dans toutes les nuances possibles de vert. Bouleaux pâles, chênes sombres, châtaigniers presque bleus, puis acacias aux feuillages légers et tendres. Les prisonniers puaient la peur et la sueur; dehors, la nature sentait bob la chlorophylle. les hommes tremblaient, malgré cette chaleur étouffante;dehors, la nature vivait et respirait sagement.
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Mieux vaut être ivre mort que mort tout court, disait-il chaque fois avant de tomber dans le coma éthylique.
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Ce qui est passé a fui, se disait Husein, attristé par les cendres, ce que tu espères est absent ; mais le présent est à toi.
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Le peuple ne se souvient et n'évoque dans ses récits que ce qu'il a réussi à transformer en légende ; tout le reste glisse sur lui et disparaît sous la poussière dorée de l'oubli car les hommes ont la mémoire courte.
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Un des derniers jours de décembre 1919, un peu avant l'aube, le gardien, enfin sobre, entre en faisant tinter ses clés dans la cellule d'Amadeo Modigliani (1824-1920). Il emmène l'Italien, peintre, sculpteur, vagabond, au premier de ses nombreux interrogatoires.
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Je sais, en fait, qu'on meurt deux fois. La première fois physiquement, et la deuxième fois, quand il n'y a plus personne sur cette terre qui puisse se souvenir de nous. Et moi, je suis toute seule. Je suis la victime et, si on m'oublie, on oublie aussi le crime. C'est pourquoi j'espère qu'il vivra encore longtemps, ce vieux salaud.
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Et puis, merde, depuis quand les vainqueurs doivent-ils s'expliquer? Depuis quand? Et c'est quoi, ce tribunal de merde? Les tragédies qui se répètent peuvent devenir des farces. L'homme est pire qu'un chien ou un âne, l'homme n'est qu'une grimace sur le visage de Dieu. Un singe qui a mal tourné.
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Je vis en trois lieux, dans le passé, dans le présent et dans l'avenir, et je suis malheureux dès que l'un des trois ne vaut rien. la religion en a même ajouté un quatrième : l'éternité.
Le bon Dieu que j'aimais jadis a oublié de quelle eau et de quelle terre je suis fait. Le bon Dieu que je tenais par la barbe m'a pris par les couilles et il les a serrées comme il faut, bien fort. Comme ça, j'ai perdu guerre et pays, mes prix littéraires, le printemps et l'été ; comme ça j'ai paumé Rimbaud et Verlaine. Maintenant, je sais tout sur tout, mais on se fout de mon avis. Un vieux pochetron qui cogite sur le temps, tu parles. Et voilà, quoi dire encore. Il n'y a pas, finalement, qu'un seul dieu et qu'un seul livre. Idem pour la vérité. Nul homme ne peut se vanter d'avoir vu son propre dos. Le miroir, ça ne pas ces trucs-là. C'est une pure arnaque, le miroir, je vous jure.
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Une tragédie qui se répète peut devenir une farce.
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--- Tout fout le camp, reprit le lieutenant. Hier, j'ai arrêté une gamine de treize ans qui a fait un véritable carnage à l'école avec le pistolet de son père. Quatre élèves ont été tués et un cinquième est grièvement blessé. Quand je lui ai demandé pourquoi elle avait commis ce meurtre, elle m'a répondu : "J'ai toujours détesté le lundi !" Imagine un peu : "J'ai toujours détesté le lundi !"
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Velibor Colic
Et comme je mange exclusivement des herbivores je me considère comme un végétarien par procuration.
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Si vous voulez provoquer une catastrophe, c’est assez simple : vous armez les cons.
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