Citations de Viktor E. Frankl (201)
Ce qui compte dans la vie, c'est de réaliser quelque chose.
Nous avons urgemment besoin d'un nouveau type de loisirs, qui favoriserait la contemplation et la méditation. Pour cela, il faudrait encourager les gens à être plus souvent seuls.
Vous apprendrez à vous regarder comme membres d'une communauté invisible, la communauté des hommes qui souffrent, des hommes qui font l'expérience abyssale du non sens fondamental de l'existence humaine, mais qui, en même temps, luttent pour trouver une solution à un problème vieux comme l'humanité. La même souffrance et la même lutte, en somme, vous rattache aux meilleurs représentants de l'humanité. Essayez d'être patient et courageux : patient en acceptant de vivre un problème qui n'est pas encore résolu, et courageux en ne renonçant pas à lutter pour lui trouver une solution.
Le fait de lutter pour trouver un sens à sa vie, ou de se poser la question angoissante de savoir si sa vie a un sens ou non, ne constitue pas en soi un phénomène pathologique. En ce qui concerne les jeunes gens, C'est même un privilège de ne pas tenir pour acquis l'idée que la vie a un sens mais au contraire, de travailler à lui en donner un.
...Plus que cela, c'est même l'expression d'une grande sincérité et d'une grande honnêteté intellectuelles.
Qu'est ce que l'ennui si ce n'est l'incapacité de concevoir le moindre intérêt pour quoi que ce soit ?
En d'autres termes, l'être humain est responsable de ce qu'il fait, de qui il aime et de sa façon d'aimer, comme il est responsable de la manière d'assumer une souffrance.
Peut-être que mon seul acte d'immortalité consistera dont la façon dont je fais face à l'adversité.
Cela se peut de différentes manières : soit en se montrant créatif dans un travail, en se consacrant à une cause - le bien, la vérité, la beauté, en se ressourçant auprès de la nature, en développant une vie culturelle, ou plus singulièrement encore, en vivant pleinement la rencontre d'un autre être, au coeur de ce qu'il a d'unique, en d'autres termes en l'aimant.
L'être humain est entièrement responsables de répondre aux questions que lui pose la vie.
Etre humain, c'est être orienté vers autre chose que soi-même.
Einstein disait : l'homme qui considère que sa vie est dépourvue de sens non seulement est un homme malheureux, mais, de plus, sa vie n'a aucune saveur.
Freud a écrit : "les hommes restent forts aussi longtemps qu'ils vivent pour une idée forte".
Si nous ne sommes pas libres, ni libres de changer les conditions de notre existence, nous demeurons entièrement libre de transformer notre attitude à l'égard de ces mêmes conditions. Or, c'est dans l'interstice de cette nuance - nuance de taille - que se loge une définition toute authentique et toute véridique de la liberté.
Ne visez pas le succès. Car on ne peut poursuivre le succès, pas plus qu'on ne peut poursuivre le bonheur. Ils ne sont que des effets secondaires du dévouement que l'on manifeste pour une cause plus grande que soi-même ou qu'une autre personne. Le bonheur, comme le succès, attend quand on ne s'y attend pas. Ecoutez ce que votre conscience vous dicte et agissez au meilleur de votre connaissance. Alors vous verrez qu'à la longue, le succès vous viendra précisément parce que vous n'y pensiez pas.
Dans un camp de concentration, tout concourt à enlever au prisonnier son autonomie. Tous les buts habituels de son existence lui sont ravis. Il ne lui reste que "la dernière des libertés humaines" -choisir la situation qu'il adopte dans les situations qu'il est obligé de vivre.
Celui qui a un 'pourquoi' lui donne un but, peut vivre avec n'importe quel comment.
C'est ici que nous rencontrons un thème central : vivre, c'est souffrir ; survivre c'est trouver un sens à cette souffrance.
Freud a étudié la frustration dans la vie sexuelle ; Frankl, la frustration dans la recherche du sens à la vie.
Quand nous étions dans les camps, au lieu de nous demander si la vie avait un sens, c'était à nous de nous demander quel sens nous allions donner à notre vie.
Plutôt que nous demander ce que la vie allait nous apporter, nous devions nous demander ce que nous allons apporter à la vie.
La souffrance cesse de faire mal au moment où elle prend un sens. Elle devient alors un acte sacré, un sacrifice.