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Critiques de Violaine Huisman (168)
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Fugitive parce que reine

C’est une histoire d’amour, l’histoire d’une fille qui idolâtre sa mère.

Violaine et sa sœur aime leur mère plus que tout, c’est un lien incommensurablement.

Leur mère, Catherine, est une femme qui a dû passer par de nombreuses épreuves, des épreuves qu’elle modifie parfois pour ne plus avoir à les regarder en face. Catherine est double, elle veut avant tout être libre mais ne parvient pas à vivre sans attache, sans amour, sans amant, sans un homme. Elle vit avec passion. Une passion parfois dévorante, débordante. Catherine aime ses filles mais à sa façon.

Catherine est passion, Catherine est folie, Catherine est amour.
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Fugitive parce que reine

Un livre très fort et sensible centré sur la mère de l'autrice. Une réflexion sur la liberté, sur la maladie psychique et les trajectoires choisies ou subies de la naissance à l'âge adulte, notamment quand on est une femme aujourd'hui.

Un livre vraiment émouvant qui mérite qu'on s'y arrête.
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Fugitive parce que reine

« Fugitive parce que reine » de Violaine Huisman



Un roman en 3 parties, la 1ère débute par le récit de Violaine, l’une des 2 filles de Catherine. Elle raconte son enfance avec sa sœur et sa mère avec toute l’ambiguïté que cette dernière éprouve face à la maternité. Assez perturbant je dois dire.



« Aux demandes incessantes du nourrisson, à l’aliénation de la maternité, et au bouleversement affectif, à la crise identitaire que représentait le fait de devenir mère, vu son parcours, sa maladie, son passé, elle ne pouvait que répondre de manière violente, imprévisible, destructrice, mais aussi avec tout l’amour qu’elle n’avait pas reçu et rêvait de donner et de trouver en retour ».



La 2ème partie qui m’a le plus passionnée est celle du parcours de Catherine, de ce qui l’a construite en tant que femme et que mère, de son enfance, en passant par ses 6 mariages et ses 6 changements de nom de famille, jusqu’à ses grossesses.



Puis la 3eme partie dans laquelle on retrouve Violaine, sa fille, nous racontant la suite, après son adolescence, sa mère, lorsque ses filles sont devenues adultes.



Un roman très bien construit qui permet de réfléchir à l’ambivalence du statue de mère et de femme indépendante et accomplie.



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Rose désert

Après « Fugitive parce que reine », roman consacré à sa mère couronné de plusieurs prix, Violaine Huisman publie avec un autre beau texte consacré à un épisode tourmenté de sa propre vie.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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Rose désert

A la suite d'un immense chagrin d'amour, Violaine décide de traverser le Sahara seule contre l'avis de tous. A travers ce périple et au gré des diverses rencontres sur son chemin, elle se remémore cette histoire qui l'a plongée dans une grande détresse. Au détour de ses réflexions, Violaine revient également sur son passé, son enfance et son rapport aux hommes.



Dans ce seconde romaine, Villaine Huisman nous livre de belles réflexions sur la féminité, la sexualité, l'emprise et la perte avec une écriture à la fois crue et poétique que j'avais tant aimé dans "Fugitive parce que reine".


Lien : https://www.instagram.com/le..
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Fugitive parce que reine

« Fugitive parce que reine » raconte l’enfance de l’auteure dans une famille de la grande bourgeoisie parisienne auprès d’une mère bipolaire. La première partie expose cette vie fantasque et cabossée du point de vue de l’auteure et de sa soeur aînée quand la seconde partie se saisit du regard de la mère, de sa propre enfance à ses derniers jours.



Une petite fiche de lecture comparait ce roman à « Rien ne s’oppose à la nuit » de Delphine de Vigan que j’ai tant aimé. Si le thème rapproche en effet les deux ouvrages, je n’ai ressenti que très peu d’émotions en lisant « Fugitive parce que reine ». J’ai suivi l’exposé de trois vies fracassées sans pour autant en être émue. L’écriture de Violaine Huisman y est certainement pour beaucoup.



A lire à Paris, en Saint-Laurent.
Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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Fugitive parce que reine

Ce roman était dans ma PAL depuis quelques mois déjà.. Il a fallu des vacances pour que je le lise et quelle lecture !

Dans Fugitive parce que reine , Violaine Huisman raconte son histoire ou plutôt l’histoire de sa mère, Catherine. Catherine est une femme, une mère atypique. D’une grande fragilité psychologique, d’autres diraient folle, elle sait aussi faire preuve d’un courage sans limite pour devenir danseuse malgré son handicap, pour devenir quelques, pour élever ses filles, pour tout simplement vivre ! Dans ce récit, l’auteure retrace avec un amour immense et une grande lucidité la vie de sa mère qui a aimé ses filles plus que tout. Derrière le portrait de cette mère imparfaite, Violaine Huisman peint aussi toute une société, celle de classes, celle de la haute bourgeoisie et celle des plus populaires. Entre faste, luxe et voyage mais aussi passé sordide, maladie, petites économies, Catherine est écartelée, perdant sa propre identité au gré des rencontres masculines.

J’ai beaucoup aimé l’écriture de Violaine Huisman qui raconte, avec douceur et poésie, une vie marquée par la violence sociale et la folie personnelle. C’est un très bel hommage à cette mère si aimée et qui a tant aimé ses filles.

Ce récit a réveillé en moi la lecture de Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan. Ce sont des romans de mère imparfaite, brisée, avec une fêlure immense. Il est beau quand la littérature rend aussi un bel hommage à l’imperfection, à la folie, à l’excès mais surtout à l’amour d’une fille pour sa mère.

En résumé : un beau portrait de femme libre.


Lien : https://dubonheurdelire.word..
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Fugitive parce que reine

Sortie lors de la rentrée littéraire de Septembre 2018, Fugitive parce que reine était en haut de ma wishlist à lire.

Après Delphine De Vigan et Olivier Bourdeaut (entre autres), Violaine Huisman place au centre de son récit la folie d'une mère, sa mère. Maniaco-dépressive.

Récit autobiographique, l'auteure raconte dans une première partie leur quotidien. Aussi décousu que le comportement de leur mère. Difficile à suivre. Noyé dans les sentiments, les incompréhensions, les phases de joies excessives puis les descentes aux enfers. On tente de suivre, parfois difficilement, le chaos de ces deux petites filles. Le phrasé délicat de l'enfant est parfois détruit par les injures, par la violence de cette mère si difficile à comprendre, à cerner.

La seconde partie a été un nouveau souffle pour ma lecture. L'auteure prend sa place d'écrivain et raconte sa mère. Son enfance, son premier amour, sa passion pour la danse classique. La rencontre avec leur père. Et puis bien sûr, les excès, les crises. On comprend pourquoi cette femme hors du commun, se rapproche désespéramment de la folie. Sans que personne ne puisse la retenir.

Une écriture bouleversante, pleine d'amour et d'une puissance remarquable. Un très bel hommage à une maman stupéfiante. La folie bourgeoise est peut être encore plus dure que les autres. Comment ne pas prendre cela pour une extravagance ? S'évanouir dans le couloir de son appartement haussmannien du 7ème arrondissement de Paris avec à la main un excellent bourbon et habillée en Saint Laurent est toujours moins glauque que dans un HLM avec une vieille piquette. Et pourtant les conséquences et les dégâts seront les mêmes. Le traitement sera simplement différent.

J'ai tout de même un petit hic ... Autant la deuxième partie m'a emporté, autant la première partie ne m'a pas emballé du tout. Je suis passée à côté, n'ai pas été touché par cet amour inconditionnel que je n'ai pas réellement ressenti. J'ai eu la sensation de lire une énumération parfois répétitive qui me donnait la sensation de tourner en rond... .

Enfin léger détail car je l’ai tout de même dévorer 😉
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Fugitive parce que reine

Rien à faire le livre ne m’a pas touché, ou alors juste de l’agacement.

Pour moi la première partie est à la limite du lisible, heureusement pour le lecteur tenace la suite est nettement plus agréable dans l’écriture. Mais pour autant j’avoue avoir de plus en plus de mal avec les premiers romans autobiographiques où les auteurs semblent régler leurs comptes avec leurs familles.

“Famille, je vous hais” Ok, mais restons en là.
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Fugitive parce que reine

Je ne remercierai jamais assez les 68 Premières fois qui, à chaque nouvelle saison, m’offrent de découvrir des textes à côté desquels je serais peut-être passée et qui suscitent en moi des émotions d’une rare intensité. Ainsi en a-t-il été de Fugitive parce que reine, dont le titre aussi mystérieux que poétique avait néanmoins déjà attiré mon attention.



Quelle écriture ! Quelle force dans cette évocation d’une mère outrancière, monstrueuse, et pourtant si touchante et débordant d’amour pour ses deux filles.



Dans ce roman d’inspiration autobiographique, l’auteure revient sur son enfance, qui ne fut pas des plus conventionnelles, loin s’en faut! Le livre s’ouvre sur la disparition soudaine de cette femme qui, ayant sombré dans la dépression, fut internée plusieurs mois durant, laissant un vide incommensurable derrière elle. Deux petites filles de 10 et 12 ans se trouvent soudain privées de celle qui occupait tout l’espace, le moindre de ses gestes, la moindre de ses paroles prenant toujours une ampleur démesurée. Comment faire face au vide, à l’abîme ouvert par cette absence ?



Cette question n’est que le lointain écho de celle qui ressurgit des années plus tard et à laquelle il est désormais impossible d’échapper, lorsque la disparition cette fois sans espoir de retour survient, présidant à la naissance de ce livre.



Violaine, la narratrice, dit les excès de cette mère qui n’hésite pas à envoyer ses filles «se faire foutre» lorsque les petites expriment une idée allant à l’encontre des siennes, qui leur fait part, sans filtre et dès leur plus jeune âge, du moindre de ses états d’âme, mais qui est capable aussi de les couvrir sans fin de baisers et de partager avec elle des déclarations d’amour enflammées.

Violaine dit les colères homériques, elle dit les jugements définitifs portés à l’encontre de ceux qui lui sont le plus proches, en premier lieu sa propre mère, dont elle dresse un portrait sans appel. Elle dit les paroles blessantes, elle dit les excès de langage. Mais elle évoque aussi les failles, les instants de détresse. Elle dit l’inversion des rôles, lorsque les fillettes cachent aux adultes qui pourraient s’en inquiéter les défaillances de leur mère. Et elle dit surtout ce lien viscéral, animal, indéfectible qui les unit.



Mais au-delà de ses souvenirs et du portrait d’une mère plus que troublante qu’ils composent, Violaine veut dessiner celui de la femme, Catherine. Aussi l’auteure décide-t-elle à mi-chemin de son livre de reprendre toute son histoire, mais en la mettant à distance, modifiant alors le regard porté sur elle.



Dans l’une comme dans l’autre partie de ce récit, on retrouve la même force. Il fallait cette démesure, ce flot ininterrompu de l’écriture pour restituer l’incroyable énergie, la beauté et la singularité de ce personnage. Malgré la violence des mots, il ne faut pas leur opposer de résistance. Il faut se laisser happer par eux, accepter d’être bousculé, heurté, se laisser porter par le rythme impétueux de ce texte pour faire corps avec cette femme fascinante, aussi irritante que touchante. Pour ma part, j’en ai été bouleversée comme il m’arrive rarement de l’être.


Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Fugitive parce que reine

23 - Martine Magnin - entre grandes marées et raz de marée

Vous connaissez la mer, imprévisible, puissante, déroutante, envahissante, déferlante, redoutable, rassurante, vivante, épuisante, fascinante, déchainée … alors vous connaissez la mère, de Violaine Huisman, fugitive puisque reine, tout autant imprévisible, puissante, déroutante, envahissante, déferlante, redoutable, vivante, épuisante, fascinante, déchaînée… La mer, la mère, c’est la vague qui déferle, efface, bouscule, et reflue laissant sur la grève les corps épuisés et désorientés, les débris éparses et irrécupérables de ses excès , les blessures odieuses gorgées de sel, les cadavres anéantis, quelques galets usés et des coquillages fêlés. C’est la vague écumante et violente qui revient inlassablement, qui se répète et s’entête, creusant comme une forcenée galeries et grottes. Oui, il y a des répétitions comme autant de ressacs, oui, la langue est éblouissante, comme les reflets de l’eau se jouant du soleil ou de la lune, oui, on ne sait ni où elle commence, ni où elle va, comme l’eau immense et indomptée. Entraîné par mille courants, on sort de cette épreuve le souffle court, le cœur blessé et le corps brisé. Ce n’est pas un texte confortable, c’est un tsunami.



23 - Martine Magnin - entre grandes marées et raz de marée

Vous connaissez la mer, imprévisible, puissante, déroutante, envahissante, déferlante, redoutable, rassurante, vivante, épuisante, fascinante, déchainée … alors vous connaissez la mère, de Violaine Huisman, fugitive puisque reine, tout autant imprévisible, puissante, déroutante, envahissante, déferlante, redoutable, vivante, épuisante, fascinante, déchaînée… La mer, la mère, c’est la vague qui déferle, efface, bouscule, et reflue laissant sur la grève les corps épuisés et désorientés, les débris éparses et irrécupérables de ses excès , les blessures odieuses gorgées de sel, les cadavres anéantis, quelques galets usés et des coquillages fêlés. C’est la vague écumante et violente qui revient inlassablement, qui se répète et s’entête, creusant comme une forcenée galeries et grottes. Oui, il y a des répétitions comme autant de ressacs, oui, la langue est éblouissante, comme les reflets de l’eau se jouant du soleil ou de la lune, oui, on ne sait ni où elle commence, ni où elle va, comme l’eau immense et indomptée. Entraîné par mille courants, on sort de cette épreuve le souffle court, le cœur blessé et le corps brisé. Ce n’est pas un texte confortable, c’est un tsunami.



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Fugitive parce que reine

Violaine Huisman évoque sa mère maniaco-dépressive dans un premier roman à la fois autobiographique, beau et profond.
Lien : http://bibliobs.nouvelobs.co..
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Fugitive parce que reine

En refermant ce livre autobiographique (ou presque) je suis un peu perplexe.



C’est très bien écrit, et la plume de Violaine Huisman est formidable. L’histoire est passionnante, et tous les ingrédients sont présents pour rendre le lecteur accro aux aventures de Catherine et de ses filles !

Un roman réussi, incontestablement dû au talent de l’auteure. Ce livre se lit d’une traite, les émotions sont là ! Bravo.



Toutefois, je suis un peu étonnée, car avant de le lire, j’ai lu plusieurs avis ou articles dans la presse.

Certaines phrases avaient retenu toute mon attention comme :



« Une femme extravagante, excessive et déterminée. Une héroïne entre vice et sublime… »



« Un roman qui raconte l’amour inconditionnel envers ses filles…Une envie de liberté et d’affirmation à son droit à une vie rêvée. »



Et c’est sur ce point, que j’ai été déroutée, car pour moi, l’héroïne n’est pas Catherine, mais ses filles ! CAR quelle enfance elles ont eu !



Alors suis-je trop terre-à-terre ? Car pour résumé, cette mère est atteinte d’une maladie qu’on appelle maintenant la bipolarité (maniaco-dépressive) et qu’elle a des attitudes choquantes.



Juste quelques exemples :

Elle est « addicte » à l’alcool, aux drogues, aux médicaments, vie instable (amant ou amante, remariage, manque de discrétion sur le plan intime envers ses filles).

Une éducation envers ses filles parfois choquantes : laisse le bébé pleurer tout une nuit car elle est partie de chez elle, des scènes et des paroles perturbantes envers ses filles comme « se démerder », à « lui foutre la paix » ou quand elle perd plusieurs fois connaissance dans son appartement et que les filles doivent essayer de la réveiller.

Elle conduit très vite, au risque de blesser les autres et sa propre famille.

Elle est excessive en tout, elle met le feu à son studio de danse, elle tue le chien et elle vole dans les magasins.

Alors ce qui me dérange, ce n’est pas tout ce qu’elle a pu faire dans sa vie, mais ce qui m’interpelle, c’est de lire que cette femme Catherine est une héroïne, une combattante, une mère à l’amour inconditionnel, qu’elle revendique le droit à la liberté et au rêve.



J’ai une impression, peut-être à tort, qu’on cautionne son comportement inconscient.



Pour moi, c’est la vie d’une femme malade qui a essayé de faire au mieux avec sa maladie, avec ses fêlures, ses défauts et ses qualités mais, à quel prix ?! En mettant souvent ses filles en danger.



Pour conclure, il y a deux facettes dans ce roman : le contenu et la façon de la raconter.



Le contenu m'a dérangé, mais par contre j'admire le courage, la franchise qu’il a fallu à Violaine Huisman pour l’écrire. Incontestablement, le lecteur devine la puissance de leur amour envers leur maman, mais aussi entre-elles. Ce qui m’a beaucoup touché, c’est l’amour de ses deux sœurs, se protégeant et s’aidant dans les moments difficiles.



Comme tous les enfants, ils pardonnent à leurs parents leurs failles, car quoiqu’il se passe, ils les aiment.

Mais des comportements aussi irresponsables seraient normalement pointés par les services sociaux...Les parents sont passés à travers, alors tant mieux, peut-être pour les filles (ou pas) ?! Le fait que les parents jouissaient d'une bonne situation financière a permis qu'on les laisse tranquille.



Un petit goût amer…sauf si on se dit que c’est uniquement de la fiction, malheureusement ce n’est pas le cas.



À moins que je sois complètement hors sujet ! Je reste dubitative sur la perception que l’on a de cette histoire.
Lien : https://leslecturesdeclaudia..
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Fugitive parce que reine

Une femme extravagante, excessive et déterminée. Une héroïne entre vice et sublime au regard amusé de ses filles.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Fugitive parce que reine

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Il m'a fait penser à Delphine de Vigan, bien sûr, mais il a son univers bien particulier, et une écriture délicate, parfaitement maîtrisée, ce qui est étonnant pour un premier roman.
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Les monuments de Paris

J'ai suivi l'autrice dans ses pérégrinations familiales avec intérêt. Particulièrement sa relation avec ses deux filles (petites américaines qui accompagnent leur mère en France) ainsi que l'histoire de son père et de son grand-père et leur destin particulier (extraordinaire). L'autrice tente de reconstituer la vie de son grand-père sous l'occupation et de se situer dans cette histoire familiale. J'ai été happée par certains récits (le bateau, le vel d'hiv et l'odeur par exemple). Plus le livre avançait, plus je me suis sentie proche de Violaine. J'ai bien aimé.

Le style est soutenu, les mots précis, les sentiments décrits avec subtilité, sans pour autant verser dans la pédanterie. Je vais lire sans hésiter son roman sur le destin tragique de sa maman.
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Les monuments de Paris

Dans « Fugitive parce que reine », l’autrice s’attachait à nous raconter les relations tendres et brutales que sa mère écorchée vive, maniaco-dépressive, entretenait avec elle et sa sœur Elsa.



Dans ce roman, elle part, d’abord, à la recherche du passé de son père, Denis, dont elle a accompagné les derniers jours, en 2021. Un personnage brillant, hâbleur, séducteur, excessif en tout. Enseignant, homme d’affaire, fondateur de plusieurs écoles supérieures, c’est un être qui, en même temps, fascine et agace. Et c’est bien d’une relation à la « Je t’aime moi non plus » dont nous parle Violaine Huisman, avec élégance et finesse.



Mais, très vite, le personnage central de ce roman s’impose : c’est Georges, le grand-père. Agrégé d’histoire et géographie, diplômé de l’Ecole des Chartes, il embrasse une brillante carrière de haut-fonctionnaire qui le conduira au poste de secrétaire général de l’Elysée sous la présidence de Paul Doumer. Pourtant, cette vie au service de la France n’empêchera pas ce juif, revendiqué athée, d’échapper à l’inimaginable tourmente qui va s’abattre sur la France en 1940. Arrêté par les allemands en 1942, il échappera de peu à la déportation grâce à Roland Dorgelès.



Quand sa petite-fille naît en 1979, Georges n’est déjà plus de ce monde depuis vingt-deux ans. Et c’est pourtant avec une grande tendresse, mêlée de respect, qu’elle parle de son grand-père dans cet ouvrage qui nous replonge, par le biais d’une histoire familiale singulière, dans l’Histoire, avec un grand H, de ce tumultueux XXe siècle.


Lien : https://www.librairie-sainte..
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Les monuments de Paris

La déclaration d'amour d'une fille à son père émouvante parfois, dont l'histoire étonnante a jalonné une bonne partie du XXème siècle.

Elle y interroge avec beaucoup d'émotion toutes les dimensions de la filiation. Que savons-nous de nos parents ? Quels fantômes d'eux préservons-nous ?
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Les monuments de Paris

Dans son premier livre Fugitive parce que reine, Violaine Huisman racontait la folie de sa mère. Ici, c’est au père, patriarche tutélaire et flamboyant, et au grand-père brillant et avant-gardiste, qu’elle rend hommage dans un long roman à l’écriture raffinée.





En parlant de l’émotion de la perte de son père, l’autrice convoque également la figure de son aïeul Georges Huisman et nous narre ainsi le parcours rocambolesque d’un homme d’origine modeste à l’ascension fulgurante, qui deviendra Directeur des Beaux-arts dans les années 1930.





En 1939, ce fils de parents juifs d'origine hollandaise, à l’initiative (avec Jean Zay) de la création du Festival de Cannes et du Palais de Chaillot, doit fuir, d’abord en embarquant dans le paquebot Massilia vers les territoires de l'Afrique française du Nord, puis, de retour en France, en s’installant en zone libre. Une fois la guerre terminée, ce personnage illustre devra se battre pour retrouver sa “vie d’avant”.





En mêlant introspection et enquête historique, en s'appuyant à la fois sur des études universitaires et sur ses souvenirs, l’autrice nous propose une incursion dans le destin de sa famille, véritable traversée de la culture française à travers les époques, et nous montre que l’intime rejoint bien souvent la grande Histoire.

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Les monuments de Paris

« Les Monuments de Paris », nouveau roman de l'écrivaine, clôt un triptyque dont la filiation est le thème central. Après sa mère, c'est ses père et grand-père qu'elle rappelle à notre souvenir.


Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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