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Critiques de Violaine Huisman (168)
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Fugitive parce que reine

Premier ouvrage de Violaine Huisman qui raconte la vie passionnée et tumultueuse de sa propre mère, ponctuée de séjours en hôpital psychiatrique, oscillant entre amour débordant et folie, et se finissant tristement, et tragiquement, comme il se doit, par son suicide : excellente thérapie pour l'auteur, sans doute, mais pas forcément un moment de détente pour le lecteur qui en ressort meurtri et amer...
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Rose désert

C'est le premier roman de Violaine Huisman que je découvre. Je n'ai pas lu le précédent. Je pensais que cette traversée du désert serait plus introspective, plus contemplative... Il n'en est rien. Le paysage est assez peu présent et les hommes et les femmes un peu trop à mon goût. L'histoire est celle d'êtres à la dérive sur des trajectoires d'auto-destructions dues pour une bonne part à des histoires d'amour en échec, et à des consommations excessives d'alcool, de drogue... Le dérangement psychologique n'est jamais loin.

Un roman qui pour moi ne me marquera pas plus que cela.
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Fugitive parce que reine

Le titre est fabuleux même sans le comprendre. Puis on lit, on lit, et le titre devient encore plus beau, plus lumineux, il prend alors tout son sens. Comme l’histoire elle-même. Au début, on se retrouve happée par une écriture franche, sans pudeur, mise à nue, dévoilée, presque indécente. On est quelque peu gênée, qui est donc cette mère, si violente, si abrupte, si fantasque. On est mal à l’aise, on regarde de travers, on fronce les sourcils, se demandant le sens à tout cela. Puis on arrive tout en haut soudain, c’est-à-dire au milieu du livre et une autre histoire est racontée. Commence la chute. Lente, mais vertigineuse. L’auteur ne nous épargne pas, elle dit les choses, écrit, elle vomit presque ses mots, son histoire et SON histoire et nous retourne le coeur. La femme qu’on a jusqu’alors peut-être un peu détestée, nous paraît si attachante. C’est plus qu’un portrait de mère, c’est un portrait de femme. C’est un hymne à l’amour, un amour débordant, inconditionnel, sans limite, qu’on ne veut/peut pas quitter. J’ai tremblé, mon coeur s’est serré, mes yeux embués. Bouleversant.
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Rose désert

Lire Rose Désert face à une étendue aride marocaine et retrouver l’âpreté recherchée par la narratrice... Violaine fuit sa douleur amoureuse dans une quête ordalique : elle quitte Les lumières bruissantes new-yorkaises et son amant mal aimant pour panser son manque de lui, son abysse inconsciente et ses questions brumeuses. Elle se réfugie dans l’aridité silencieuse de la chaleur saharienne... une femme seule face au danger.. inconsciente? naïve?... pas tant que cela.. une femme qui se perd, qui pèse sa vie pour sonder au mieux ses dépendances irrespectueuses... ses pas la porteront vers sa maman, sa Reine... Alors, avec la célérité d’un boomerang lancé au ciel, se retournent ses mots... Dans une deuxième partie, se poursuit son premier roman.. sa longue lettre d’amour à sa mère, son adieu impossible ... alors oui, le désert et sa traversée où se côtoient ceux qui n’ont plus peur car plus rien à perdre... cet écrin brut pour achever le deuil , l’adieu à la reine et renaître enfin en amour, pour soi.. Violaine Huisman signe un livre chaotique d’émotions et bouleversant d’amour. @vio
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Fugitive parce que reine

« Fugitive parce que reine », Violaine Huisman, 2018, Gallimard

Violaine Huisman raconte sa mère, sa folie, sa violence, ses insultes, son amour fusionnel et passionnel pour elle et sa sœur, son alcoolisme, ses excès…

Elle fait une sorte d’inventaire froid de tout ce qu’elles subissent de cette mère toxique qu’elles aiment plus que tout.

Puis dans une deuxième partie elle raconte l’enfance de cette mère, son parcours de femme extrêmement belle, qui cherche éperdument l’amour auprès des hommes, l’amour qui lui a tant manqué enfant, ses tentatives de suicide, ses internements, ses débauches sexuelles, ses tentatives de vie « normale » …

.

Que cherche Violaine Huisman dans cette autobiographie ?

À continuer de faire vivre cette mère qu’elle aime tant ?

Alors pourquoi raconter des détails aussi intimes que la forme de son clitoris ?

À nous dire à quel point elle et sa sœur ont souffert ?

Je n’ai pourtant ressentie peu d'émotion dans les mots de l’auteure…

Je suis une lectrice persévérante et je suis allée au bout de ce roman, sûrement parce que l’écriture est bonne et évocatrice, mais je n’ai pas été touchée par cette histoire.

Ce n’est pourtant pas le sujet qui me rebute car j’ai adoré « Rien ne s’oppose à la nuit » et « En attendant Bojangles ».
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Fugitive parce que reine

Magnifique récit débordant d'amour !
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Fugitive parce que reine

Une enfance malheureuse ou une enfance hors norme ? Pas facile de la vivre avec une telle maman ! Mais cette maman donne également à ses filles l'art du grandiose, du démesuré, et malheureusement du jusqu’au-boutisme dans la lente folie. Un enfant ne sort pas indemne d'un tel chaos, c'est certain.

Balancer sans cesse entre la prodigalité maternelle et l'angoisse de cette dernière.

Ce récit m' énormément touchée, peut-être parce que j'y' trouve quelque écho ....

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Fugitive parce que reine

Il y a des histoires de famille qui vu de l'intérieur, peuvent avoir une résonance dramatique. Il y a des filles qui savent rendre un juste hommage à leur mère quand bien même cette dernière eût été maniaco-dépressive et totalement fantasque. Telle est la démarche de Violaine Huisman qui dédie son premier roman, à la mémoire de sa mère. Une femme fugitive face à cette vie qui ne la comprend pas, une femme reine pour ses filles et ceux qui l'aiment d'un amour inconditionnel. Une mère Fugitive parce que reine.



9 novembre 1989, le mur de Berlin s'écroule. Elsa a douze ans, Violaine en a dix. Ni l'une, ni l'autre ne comprend ce qui est en train de se jouer. Au même moment, c'est leur mère, Catherine, qui s'effondre. Maniaco-dépressive, elle est internée à Sainte-Anne. Les deux fillettes sont habituées. Leur mère a toujours été fantasque. Elle a toujours vacillé. Trop de souffrance, trop de folie, trop d'excès en tous genres. Mais tellement d'amour entre cette mère et ces deux petites filles. La première les aime à la folie, les secondes feront tout leur possible pour protéger cette femme fragilisée.



Violaine Huisman évoque sa mère à travers ses yeux d'enfant puis, c'est en adulte qu'elle s'efforce d'expliquer, de retracer la vie de cette femme excessive et extravagante. Elle raconte les crises qui succèdent aux folles déclarations d'amour et inversement. Elle raconte le parcours de vie d'un être non désiré à la santé fragile, élevé par une mère célibataire et distante. Un être qui finira par devenir une belle femme constamment en quête d'amour et de reconnaissance. Une femme qui multipliera les histoires d'amour, les expériences en tous genres, une femme insaisissable, hors du commun. Une femme qui deviendra mère. Une mère qui aimera ses deux filles à la folie et qui les embarquera dans le tourbillon de sa vie.



Fugitive parce que reine est une folle histoire d'Amour entre une mère et ses filles. Violaine Huisman explore ses sentiments sans pathos, sans concessions. Le tout est drôle et tragique à la fois, élégant, dérangeant. L'écriture est juste, tantôt poétique et légère, tantôt violente et grave. Fugitive parce que reine est un premier roman parfaitement maîtrisé, bouleversant. Un premier roman à découvrir.


Lien : https://the-fab-blog.blogspo..
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Fugitive parce que reine

Un livre que je regrette d'avoir acheté..et ne l'ai même pas terminé

Des gamines sympathiques, une mère psychiquement malade

mais ça n'avance pas..je m'y suis profondément ennuyée

Bon dimanche !

Hélène
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Fugitive parce que reine

Tout ou presque a été dit sur ce premier roman autobiographique de Violaine Huisman, couronné par le prix du roman Marie-Claire.v

Poignante déclaration d'amour inconditionnel d'une fille à sa mère excessive et déséquilibrée psychiquement , mais qui a toujours su préserver ses enfants, même en usant de moyens parfois radicaux pour lutter contre ses troubles mentaux.

Une femme éprise de liberté dont Violaine brosse un portrait vibrant. Si j'ai moins été convaincue par la deuxième partie du livre qui relate de manière linéaire la vie de cette mère, j'ai néanmoins été enthousiasmée par 'écriture et la tonalité de ce roman.
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Fugitive parce que reine

Un magnifique roman sur l'amour maternel et les relations compliquées entre mère et filles. Une autobiographie que l'on pressent bien comme ayant été nécessaire à l'auteure pour avancer plus positivement et se construire en tant que femme.



Il m'a été impossible de lâcher ce livre après avoir lu les premières pages. Ce livre m'a bouleversé car il m'a rappelée des moments vécus quand la communication mère-fille était, ô combien, difficile avec ma propre mère. 

Violaine Huisman raconte son enfance, au gré des relations amoureuses de sa mère, des dépressions de cette dernière, bref des hauts et des bas du moral maternel.

Elle raconte également cette manière qu'elles ont eu de se protéger mutuellement avec sa soeur pour faire face quand la situation devenait trop difficile pour elles.

Les relations mère-filles



Leur mère pourtant débordait d'amour pour elle, mais on comprend bien vite qu'elle n'avait pas appris à aimer puisqu'ayant été elle-même rejetée.

Catherine, la mère, a des côtés un peu foldingues qui font sourire mais qui, à vivre quotidiennement, devaient être bien éprouvants pour ses filles. Elle apparaît donc foldingue, entière, acharnée, têtue, déterminée mais aussi détruite à jamais avec des failles irréparables. 

La narration avec des retours dans le temps d'une partie à l'autre ajoute de l'émotion au récit.

 

Catherine reste un personnage audacieux qui aura usé tout le monde autour d'elle : amants, maîtresse, amis... elle était de tous les excès.

Mais elle aura malgré tout préservé intact, l'amour de et pour ses filles.

Un livre difficile au plan des émotions mais très bien écrit. Et finalement une très belle déclaration d'amour post-mortem d'une fille à sa mère.
Lien : http://jadorelalecture.com/2..
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Fugitive parce que reine

Tout s'écroule cette année-là : le mur de Berlin et la vie à peu près paisible des 2 soeurs, leur maman étant internée.

Violaine raconte alors leur enfance faite de tendresses et d'excès avec cette mère "bancale", dans un style approprié et fulgurant. La deuxième partie qui raconte la vie de Catherine, la mère, est plus terne dans l'écriture mais quelle existence !

Livre très émouvant qui montre encore une fois les conséquences physiques et psychiques des avortements et des naissances non désirées.
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Fugitive parce que reine

"Maman, Maman toi qui m'aime tant, pourquoi partir sans me prévenir, car maintenant je vais souffrir, souffrir de ne pas te voir revenir."



Remarquable. C'est le premier mot qui me vient après la lecture de ce livre autobiographique. Ce n'est pas mon genre de lecture, je l'ai lu dans le cadre de la sélection du coup de cœur des lectrices Version Femina pour Février 2018. Et je dois avouer avoir été agréablement surprise !



Violaine Huisman rend un bel hommage à sa maman dans ce livre en trois partie : la première du point de vue de Violaine, enfant, et de la relation qu'elle et sa grande sœur ont avec leur mère maniaco-dépressive, mariée plusieurs fois, sans réussir à avoir une relation stable avec ses époux. La deuxième concentrée sur la vie de femme de sa maman depuis sa naissance jusqu'à son dernier mariage. Et enfin, la troisième partie pour lui dire au revoir.

Le tout montrant tout au long de l'ouvrage cet amour inconditionnel qu'une maman peut porter à ses enfants quoiqu'il arrive et inversement.



"Il faut aimer, aimer à sen damner."
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Fugitive parce que reine

Catherine était une femme hors du commun. Une femme au comportement excessif, imprévisible, qui faisait fi des convenances mais également, une femme tiraillée entre sa volonté d’être une bonne mère et son désir de liberté.



C’est ce visage que nous dévoile sa fille Violaine à travers ce magnifique premier roman.



Un récit qui véhicule un amour maternel inconditionnel et indéfectible. Avec des mots qui sonnent justes, l’auteure nous raconte son enfance chaotique bercée de souvenirs heureux et marquée par des moments plus difficiles avec une mère diagnostiquée maniaco-dépressive.



Elle explore également le passé et l’enfance de Catherine, ce qui nous permet de mieux comprendre ses failles. La relation mère-fille est au cœur de cette histoire dépeinte sur plusieurs générations avec Violaine, Catherine ainsi que la mère de cette dernière.



Violaine Huisman fait preuve d’un talent indéniable pour la construction de ce récit. La plume est de toute beauté, sensible, fluide et même parfois teintée d’humour. La romancière fait resurgir ses souvenirs avec la distance nécessaire, sans pathos ni apitoiement.



Sans fard, Violaine Huisman dresse le portrait de sa mère, une femme aussi bien exceptionnelle qu’imparfaite. Un superbe hommage, vibrant d’amour, qui m’a beaucoup touchée.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Les monuments de Paris

Est-ce un roman, comme l’indique la page de garde ou qu’y a-t-il de romanesque dans l’évocation par l’autrice du père et du grand-père ? Sûrement beaucoup pour le portrait du père, Denis Huisman, homme flamboyant, excessif, hâbleur, séducteur dont elle nous livre des images de la vie privée très agitée, alors que la vie publique est celle d’un homme à la fois philosophe et homme d’affaires, connu pour un manuel de philosophie anti-sèches très apprécié des étudiants dans les années 60, et fondateur entre autres de l’Ecole des Attachées de Presse. Sa fille, huitième enfant, Violaine, le « petit ange » venue de New York pour accompagner les derniers jours de ce nonagénaire pendant la période du confinement est évidemment séduite par la forte personnalité de ce dandy, excentrique, homme à femmes, plusieurs fois marié, et dont la liaison avec « Choute », une duchesse dont il a fait à la fois sa maitresse et sa collaboratrice, pendant vingt ans ne manque pas de sel. Séduction de l’autrice partagée par le lecteur sans complaisance, car la vie de son épouse, à laquelle Violaine Huisman a consacré un premier livre (Fugitive parce que reine) ne fut pas facile… Donc portrait très vivant avec en arrière-plan, et en filigrane le milieu intellectuel et mondain des Trente Glorieuses.



Du père connu et adoré, sujet de roman ou d’autofiction, on passe au grand-père, grâce aux Archives, et ainsi de la petite histoire à la grande histoire, sans majuscules cependant, puisqu’il s’agit d’une histoire individuelle. Le grand-père Georges Huisman (1889-1957), ancien chartiste fut secrétaire général de l’Elysée sous Paul Doumer, directeur des Beaux-Arts de 1934 à 1940, artisan culturel auprès de Léon Blum et de Jean Zay, auquel hommage est rendu. Il aura mission de démocratiser l’accès à l’Art et de préserver le patrimoine lors de l’occupation. Il est en 1939 l’un des organisateurs du premier festival de Cannes dont il ne verra pas la réalisation. En juin 1940, après avoir rejoint Bordeaux, il s’embarque sur le Massilia avec Jean Zay, Mendès France et Mendel pour rejoindre l’Afrique du Nord. On connait la suite. D’origine juive, il terminera sa vie dans la misère.



Au total, ce « roman », que Violaine Huisman consacre, comme beaucoup d’auteurs contemporains à la recherche de ses propres racines familiales ne se fait pas comme souvent ces dernières années dans un climat de reproches (ou même de haine) mais dans la fascination heureuse et contrôlée de personnalités hors du commun, mais pas « monumentales »… Le bonheur d’une écriture légère et pleine d’humour fait penser au premiers ouvrages de Jean d’Ormesson, ou au Nain jaune de Pascal Jardin… Un plaisir à ne pas négliger !
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Fugitive parce que reine

Livre magnifique sur l'amour porté à une mère que l'on pourrait qualifier de défaillante, qui illustre aussi ce que vivent les proches d'une personne à la santé mentale fragile à hauteur d'enfant puis d'adulte. Un livre sur l'amour coûte que coûte, sans pathos, avec une écriture pleine de trouvailles pour faire ressentir la vie qui déborde.
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Rose désert

J'ai adoré cette seconde auto-fiction de Violaine Huisman (je vous recommande aussi ++ la première, "Fugitive parce que reine"), qui m'a pourtant bien bousculée. À la fois avec une écriture percutante, alternant délicates envolées styllistiques et descriptions (plus que) sensuelles et crues, mais aussi, avec des allers et retours incessants entre les différentes époques de la vie de la narratrice. Surtout, enfin, car la puissance des personnages, les questionnements et l'errance de Violaine, et tant d'autres choses ont résonné fort avec mes propres voyages.



J'ai adoré, mais je sais depuis que j'ai refermé ce livre il y a 30min environ, que je ne saurai pas bien en parler.



Je vous invite juste à découvrir ce récit qui aborde les relations fusionnelles explosives, la recherche de soi à travers les autres, la force de se relever et d'avancer - au sens propre comme au sens figuré. Il est pour moi comme une ôde à la vie, dans tout ce qu'elle peut avoir de plus dur ou de tellement magnifique, et aujourd'hui particulièrement une ôde à l'amitié (21 ans c'est pas rien!).



         《La phrase à retenir》

À court d'arguments contre moi-même, à court d'excuses, à court tout court, je décidai d'entreprendre un voyage à la mesure de mon égarement.
Lien : https://www.instagram.com/mo..
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Fugitive parce que reine

J’ai terminé ce roman, qui raconte l’amour qu’une jeune femme porte à sa mère. Mais aussi la difficulté de vivre avec un parent malade psychologiquement. La narratrice raconte ce qu’il se passe derrière la façade du bel immeuble parisien dans lequel elle vit, elle raconte les moments de bonheur partagé avec sa mère et sa sœur, mais aussi les crises, les colères et les angoisses de sa mère. Un jour, elle aime plus que tout ses petites chéries, l’instant d’après elle leur assène des insultes en hurlant. Le quotidien est jonglé par les crises, les prises de médicaments et les séjours à l’hôpital. La narratrice porte un regard plein de compassion sur cette mère, mal-aimée par la sienne, trompée par les hommes, tentant de faire comme elle peut. On comprend avec ce récit le quotidien difficile des enfants qui vivent cette situation. Malgré cela, je n’ai pas réussi à ressentir beaucoup d’émotion pour la narratrice, le style étant emprunt d’une grande pudeur et de beaucoup de mise à distance.
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Fugitive parce que reine

j'ai aimé ce livre mais il me tient à cœur de partager mon témoignage : j'ai exactement la même mère que l'auteure, j'ai eu des fois l'impression que son amour pour sa mère était beau et inconditionnel mais presque de l'idolâtrie à s'en oublier elle-même, ce que j'ai ressenti longtemps étant sous emprise de ma mère maltraitante car c'était ma mère et je l'aimais comme une dingue quoi qu'elle me fasse subir... Je lui ai toujours tout pardonné mais j'étais dépressive sévère depuis des années à cause de sa maladie à elle, j'ai décidé à 43 ans de sauver ma peau et couper les ponts et je ne regrette pas car ma santé va beaucoup mieux... Ce que je veux dire frères et sœurs qui avez aussi eu ce genre de parent, c'est que le pardon est une chose noble, mais il ne faut pas se laisser anéantir, prendre leurs démons et leur maladie sur nous, on a subit cette situation tant d'années on a le droit et le devoir de se délivrer de cet enfer qui n'est pas le notre et faire notre vie, pensez à vous aimer, vous respecter et vous protéger des gens toxiques, malades ou pas, car de l'amour pour soi il en faut aussi...
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Rose désert

Suite à une rupture amoureuse, Violaine décide de traverser le désert, du Maroc au Sénégal en passant par la Mauritanie. Ce périple est l’occasion pour l’auteur de faire un voyage introspectif, sur ses relations avec les hommes mais aussi avec sa mère. Leur point commun : elles sont toxiques. Comment appréhender la suite de sa vie avec ce bagage émotionnel si lourd? Pour analyser ses souffrances, l’auteure utilise un style cru et poétique à la fois. Si certains passages sont percutants, je dois avouer m’être un peu égarée dans l’enchevêtrement des souvenirs et m’être ennuyée sur ses grands moments d’introspection autocentrée. Colombe Schneck, sortez de ce texte ! Malgré un avis mitigé, je découvrirai avec grand plaisir « fugitive parceque reine » lors d’une prochaine lecture.
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