AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Virginie Augustin (270)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Premières fois

Trouvé totalement par hasard, suite à la lecture d'une liste sur Babelio, je me suis lancé dans sa lecture.



Dans ce roman graphique très ouvert d'esprit, on a le droit a 10 récits différents qui parle d'un même sujet : le sexe. Peu importe avec qui, s'il est bon ou mauvais, avec qui il est partagé, le sujet est le même mais développé différents selon les auteurs et leurs sujets liés.



J'ai apprécié certains sujets d'autres moins, comme les styles de dessin mais ça se lit assez vite !



Pour publics avertis ! Voila, vous êtes averti !
Commenter  J’apprécie          40
Ma première histoire de l'art en BD

Ludique et complet, j'ai adoré le faire découvrir à mon fils ! Avec Lina et Lino, nous partons à la découverte des grandes œuvres. Les illustrations sont superbes et Nicolas l'a dévoré. Idéal pour ouvrir ce monde aux enfants, il doit absolument être dans votre bibliothèque.







Commenter  J’apprécie          40
Whaligoë, tome 1

Début 19ème siècle en Ecosse, deux aristocrates en perdition débarquent dans un trou perdu. Combats de coqs, un écrivain à l’identité secrète, une apparition et un couplé à la dérive, on tient là un premier tome plein de promesses, appuyé par un dessin soigné.
Commenter  J’apprécie          40
Monsieur désire ?

Le récit se situe début de l’ère victorienne (dans les années 1840 – 1850 ) et illustre bien la vie des domestiques, corvéables à merci et inexistants.



Une jeune femme de chambre, Lisbeth, vient d’être engagée par un jeune aristocrate, Edouard, arrogant, provocant, et débauché.

Lors d’une soirée habituelle de beuveries, c’est Lisbeth qui s’en occupe lorsqu’il rentre, fin saoul, le déshabille et le met au lit.

Elle est plutôt timide et effacée, sait qu’elle est laide, mais elle n’est pas impressionnée par l’état d’Edouard, pas choquée non plus, par les confidences de plus en plus régulières de son employeur à propos de sa vie sexuelle.



Un lien se tisse entre ces deux êtres si différents. Lui a besoin de se raconter, de provoquer son émoi par ses exploits sexuels, mais il comprend vite qu’elle est bien différente de toutes les femmes rencontrées jusqu’alors. Il appelle les yeux bleus de Lisbeth, des « yeux de Madone ». Elle, reste toujours calme, jamais surprise, toujours attentive, et surtout pleine de compassion.

Cela pourrait être le vice et la vertu, c’est beaucoup plus profond et nuancé que cela.



Les dernières pages replacent l’histoire dans son contexte historique, en expliquant bien la situation économique et sociale de l’époque. J’ai pris autant de plaisir à les parcourir qu’à découvrir les planches de la BD.



J’avais déjà beaucoup aimé « Peau d’homme » du même auteur avec Zanzim en illustrateur. Mais j’apprécie encore plus « Monsieur désire ? Une BD qui suscite les questions, les réflexions, pleine de nuances et de sens.

Une vraie réussite !





Commenter  J’apprécie          40
Monsieur désire ?

Très jolie BD à l'époque de l'Angleterre victorienne. Tout commence très classiquement : un dandy déluré et autodestructeur et une servante avec qui il va nouer un lien particulier. Le dénouement est loin de celui qu'on pouvait/pourrait imaginer et c'était une agréable surprise.

En le lisant j'y ai trouvé un mélange des liaisons dangereuses, de Sade et du portrait de Dorian Gray. C'était plaisant.



Ce livre traite de la condition de l'aristocratie à cette époque, de celle des personnes qui les servent, de la condition de la femme par rapport à l'homme. Les sujets ne sont pas traités de façon frontale mais, au contraire, de façon délicate et, de mon point de vue, on sent que l'auteur est calé sur le sujet.



La fin de l'ouvrage comporte les informations historiques sur la période, une BD simple, agréable à lire et instructive. C'est un joli travail.
Commenter  J’apprécie          40
Conan le Cimmérien, tome 6 : Chimères de fer da..

Dans les marécages d’Hyrkanie, Olivia tente d’échapper au cruel Shah Amurath qui la traque. C’est une princesse du royaume d’Ophir qui lui a été vendue comme esclave par son propre père parce qu’elle avait osé refuser un mariage arrangé. Elle s’est enfuie du palais du dictateur où elle a subi de nombreux sévices. Au moment où elle s’apprête à être reprise, Conan surgit. C’est le seul rescapé des Kozakis massacrés par ce même Shah Amurath. Le Cimmérien tue ce dernier et venge ainsi son peuple tout en sauvant Olivia. Elle décide de le suivre, malgré la crainte qu’il lui inspire, et ils naviguent sur la mer de Vilayet. Ils accostent sur une île accueillante au premier abord … au premier abord seulement …



Dans la postface réservée à la première édition, Patrice Louinet (le spécialiste mondial de Robert E Howard) nous apprend que cette nouvelle a été écrite dans un but alimentaire parce les revues telles Weird Tales où paraissaient les œuvres d’Howard ont été sévèrement touchées par la crise de 1929 et que, pour avoir une chance d’attirer le chaland, on avait intérêt à mettre en scène des personnages féminins aussi peu vêtus que le permettait la censure et magnifiquement illustrés en couverture des magazines par la nouvelle recrue du magazine pulp : Margaret Brundage.

Howard reprend donc « une recette » éprouvée : celle de la jeune donzelle en détresse sauvée par l’« Homme » (avec un H majuscule) ! Il ajoute, pour faire bonne mesure, trois dangers qui guettent le couple de héros : des pirates, des créatures surnaturelles et enfin un singe géant… On pourrait justement s’interroger sur la qualité de cette accumulation - très loin de faire l’unanimité chez les fans du nouvelliste - et se demander alors ce qui a bien pu motiver le choix de ce texte par Virginie Augustin pour son adaptation…



La réponse est assez simple en fait : Chimères de fer dans la clarté lunaire est un « concentré » de Conan. Or, l’autrice s’est elle-même portée candidate pour participer à la série « Conan le Cimmérien » chez Glénat. Elle voulait réaliser « un rêve de petite fille » parce qu’elle aimait l’héroic fantasy et avait été nourrie aux dessins animés « Conan » et aux illustrations du Cimmérien réalisées en leurs temps par Barry Windsor Smith, Buscema ou encore Frazetta. Dans ce sixième volume, elle œuvre pour la première fois (de la série et de son œuvre à elle !) seule aux commandes au scénario, au dessin et à la couleur. Et elle s’en tire haut la main !



Elle reprend les codes graphiques de ses prestigieux aînés en accentuant presque les stéréotypes : Conan a un physique parfois néanderthalien, une musculature hyperbolique et s’exprime souvent par simples onomatopées (« crom » !) ; la tenue d’Olivia, extrêmement vaporeuse et échancrée, ainsi que sa plastique savamment détaillée sous tous les angles… ne laisse ni l’homme, ni la bête, ni le lecteur indifférents !



Si elle sacrifie à ces codes graphiques, Virginie Augustin, rend pourtant ses héros plus complexes : Conan se comporte de façon beaucoup plus civilisée que le « raffiné » et déviant Shah Amurath ou que le père de la princesse qui a vendu sa fille : le plus barbare n’est donc pas celui qu’on pense … Comme dans « Alim le Tanneur » on a ainsi une mise en question de la notion de barbarie et de civilisation. La scène orgiaque au palais d’Amurath dans les tons rouges orangés fait écho au massacre des Kozakis dans ses tonalités. Ce choix de couleurs qui s’oppose aux verts de la jungle et aux noirs des passages fantastiques permet de dresser un parallèle : les femmes sont victimes au même titre que les combattants.



De même, l’autrice des féministes « Monsieur désire » et « 40 éléphants » ne se contente pas de faire de son héroïne une simple potiche. Olivia évolue puisque de secourue, au début du récit, elle devient celle qui sauve et qui choisit d’accompagner Conan dans ses aventures au dénouement. On pourra objecter que c’était déjà dans la nouvelle mais les relations entre les personnages semblent avoir été bien dépoussiérées ! En effet, le personnage le plus dénudé dans l’album est finalement …Conan lui-même ! Il est observé, dans un renversement de perspective, au bain par l’héroïne qui s’attarde « en caméra subjective » sur le fessier du Cimmérien ! Et c’est d’ailleurs par le jeu des regards dans des pages muettes, par les contre champs et par les changements de points de vue que l’autrice met à jour de façon très subtile la tension érotique régnant entre les deux protagonistes et une certaine égalité…



Enfin, Virginie Augustin est aussi une grande amatrice de Lovecraft avec qui Howard entretint une correspondance assidue. Elle réussit dans son album à transmettre, dans la partie fantastique, le même sentiment de malaise, d’angoisse et même de peur qu’on trouve chez l’auteur de « l’Appel de Cthulhu » grâce à un découpage innovant et rythmé avec des cases qui se chevauchent, se superposent, et des incrustations au sein de superbes pleines pages. Quand elle évoque les créatures maléfiques et le flashback de l’éphèbe divin, l’atmosphère onirique et délétère est rendue par une magnifique utilisation de la bichromie et des lumières ainsi que par des noirs qui envahissent la page.



On peut ainsi dire que l’adaptation de « Chimères de fer sous la clarté lunaire » n’est pas une simple œuvre de commande mais bien un hommage aux illustrateurs de l’enfance de Virginie Augustin et une revisitation du mythe qui fait d’une nouvelle mineure une œuvre plus complexe et personnelle. On regrettera simplement peut être un dénouement un peu précipité …

Commenter  J’apprécie          40
40 éléphants, tome 2 : Maggie Passe muraille

Ca fait déjà quelques jours et même semaines que j'ai emprunté cette BD.... mais je ne sais pas pourquoi je n'arrivais pas à l'ouvrir. Pourtant le tome 1 m'avait laissé un bon souvenir.

Et c'est parce que la date limite du prêt approche que je me suis décidée à enfin l'ouvrir.... Mais pourquoi ai-je autant attendu ?

Je me suis assez vite retrouvé plongé dans ce gang de femmes, toujours aussi intelligentes et débrouillardes même si elles doivent faire face à quelques revers.... Les hommes ne sont vraiment pas à leur avantage dans ces pages : ce ne sont que des brutes sans cervelle qui se font manipuler.

Mais j'aime bien cette lecture, il y a une ambiance particulière... était ce comme cela dans les années 20 ? Tout y est compliqué mais en même temps avec l'entre-aide tout y est finalement plus simple.

Je ne dirais pas que c'est une lecture feel-good.. mais c'est tout de même assez optimiste.
Commenter  J’apprécie          40
40 éléphants, tome 3 : Dorothy, la poinçonneuse

Un nouveau tome des 40 éléphants.

On suit cette fois Dorothy, une étrange jeune femme. Mais surtout une enquête sur des meurtres de religieuses.

Un tome rafraichissant, drôle, mais aussi avec un côté plus sombre. Un peu de suspense, quelques rebondissements, de l'action, des flashbacks... Un bon équilibre. Ca ne fait pas beaucoup avancer l'histoire de base mais on passe un bon moment. L'histoire est bonne et bien faite, on aimerait que ça dure un peu plus longtemps. Ca mériterait d'être approfondi, ça parait un peu court.

Ici pas vraiment de personnage central. Bien sur il y a Dorothy autour de qui le récit tourne mais on suit un peu tout le temps. On voit plus les 40 éléphants comme un peu. On retrouve toutes celles qu'on a vu précédemment.

Les dessins sont simples mais très sympathiques, qui vont bien avec l'histoire.
Commenter  J’apprécie          40
Conan le Cimmérien, tome 6 : Chimères de fer da..

Pour l'instant le meilleur titre de cette collection autour de Conan le Cimmérien. Je l'ai trouvé plus crédible et moins bourrin (même s'il ne manque pas de scènes de combats et de sang) que les autres. J'ai bien aimé l'univers de cette île et l'ambiance créée pour l'occasion.
Commenter  J’apprécie          40
40 éléphants, tome 3 : Dorothy, la poinçonneuse

C’est toujours un plaisir de retrouver les aventures de Florrie et de ses éléphants. Ce dernier tome nous emmene à la poursuite d’un tueur en série de nonne. Comme les précédents il se lit rapidement et les planches sont toujours aussi jolies, la lecture n’en ai donc que plus agréable. A découvrir sans tarder!
Commenter  J’apprécie          40
40 éléphants, tome 3 : Dorothy, la poinçonneuse

Série très sympa sur la pègre londonienne dans les années 20.

C'est Dorothy ici qui tient la vedette, on en sait un peu plus sur son enfance traumatique et sur ses cotés psychopates nés dans un couvent et une partie des raisons qui la font craindre de ses propres amies.

Tout comme on suit une bande de femmes, on assiste à la naissance d'une brigade de policières qui sont sensés combattre les 40 éléphants et une meurtrière de nonnes...

Dessin dynamique.



Commenter  J’apprécie          40
40 éléphants, tome 2 : Maggie Passe muraille

Un deuxième tome dans la même veine que le premier! J'aime les décors Arts déco et les robes charleston, l'ambiance années folles, même si on est loin de l'insouciance dans cette histoire!
Commenter  J’apprécie          40
40 éléphants, tome 1 : Florrie, doigts de fée

Pendant la première guerre mondiale les femmes se sont affranchies dans tous les domaines et notamment dans celui du crime organisé.



Londres 1920, le gang de Queen Kate règne sur tous les trafics mais les hommes de retour du front ne comptent pas leur laisser la main, les voleurs d'Art Stocker tentent de regagner le territoire et la police est à l’affût.

Les tensions sont vives et c'est dans ce contexte que la jeune Florie, pickpocket virtuose est introduite par Esther dans la bande féminine surnommée les 40 éléphants qui comprend des femmes de tout bord aux motivations très variées. Au sein du groupe règne une certaine solidarité, la vie est rude pour ces femmes qui ont du apprendre à s'en sortir par tous les moyens et certaines ont abandonné leur humanité en chemin.... Florie apprend à les connaître peu à peu, certaines deviendront ses amies, d'autres ses ennemies.



Avec un scénario très maîtrisé, les auteurs nous entraînent dans le Londres des années 20, dans une sombre aventure très prenante qui recèle de vraies surprises. J'avoue n'avoir rien vu venir et avoir savouré chaque page de cette histoire. Le danger est palpable, le suspense prend de l'ampleur peu à peu et le personnage de Florie se révèle, gagne en densité page après page.



Les dessins et les couleurs sépias créent une ambiance rétro particulière qui colle parfaitement au récit. Les visages expressifs, les rebondissements, tout concoure à nous immerger dans cette aventure palpitante.



Une intrigue efficace, de beaux portraits de femmes, un personnage énigmatique attachant, une atmosphère pesante, des surprises de taille.... Un premier tome réussi !



Merci à Babelio et aux éditions Grand Angle pour cette belle découverte !


Lien : https://chezbookinette.blogs..
Commenter  J’apprécie          40
40 éléphants, tome 1 : Florrie, doigts de fée

J'aime énormément la collection "Grand Angle" qui présente régulièrement des scénarios solides et palpitants, et des planches avec une ambiance très marquée.

40 éléphants ne déroge pas à la règle. On découvre les bas fonds et les petites ruelles de Londres dans les années 20, avec son lot de voyous au masculin comme au féminin. La jeune Florrie intègre un gang exclusivement féminin dirigée par l'impitoyable "Queen Kate" qui se dispute les différents quartiers de la ville avec d'autres gangs. On est plongé dans l'action dès les premières vignettes, le rythme accéléré est d'ors et déjà installé. Bien que novice, Florrie apparaît comme un personnage courageux qui a bien des choses à révéler... Elle lie vite amitié avec Esther, mère de famille qui doit rembourser "Queen Kate". Bien qu'extrêmement soudé au départ, le groupe finit par montrer des failles dont Florrie tente de comprendre la raison.

J'aime ces histoires de femmes fortes et indépendantes. La grande majorité sont loin d'être des enfants de cœur et certaines ne montrent pas la moindre compassion. Les alliées d'aujourd'hui peuvent vite devenir les ennemies de demain. On ressent constamment le danger que chacune représente et la tension qui règne. Les visages sont très expressifs, les regards durs. Malgré le risque de se faire prendre par la police ou de se faire attraper par un autre gang, on découvre rapidement que le plus gros danger vient de l'intérieur du groupe de femmes. Les masques tombent peu à peu et les sentences sont exécutées...



J'ai passé un très très bon moment de lecture et j'ai hâte de découvrir la suite des aventures du groupe, et plus particulièrement de Florrie. Même si en matière de dessin je préfère des traits plus précis, j'adore les couleurs ocres qui font ce côté rétro. Une BD que je conseille fortement à tous, hommes et femmes, pour toutes les palpitations qu'elle procure.
Lien : http://livheryn-lecture.ekla..
Commenter  J’apprécie          40
Alim le tanneur, tome 1 : Le Secret des eaux

Un premier tome qui ouvre la porte d'un monde où la religion et la domination des riches sur les pauvres sont très présents. Dans ce décor, un père et sa fille semblent plus qu'inadaptés et s'attirent ennuis sur ennuis, les obligeants à fuir. Les dessins sont tendres, un peu naîfs, à l'image de la fillette de 4 ans. L'histoire se développe clairement et c'est donc tout naturellement qu'on a envie de lire la suite !
Commenter  J’apprécie          40
Alim le tanneur, Tome 4 : Là où brûlent les r..

En Résumé : Voilà un cycle qui est vraiment passionnant et prenant du début à la fin. Ce quatrième tome fait monter la tension lentement au fil des pages jusqu'à cette conclusion vraiment prenante et surprenante pleine d'émotions. Les personnages sont toujours aussi attachants et denses. Le dessin est toujours aussi soigné même si j'ai trouvé que les couleurs sont un peu ternes dans ce tome. Je conseille vivement la lecture de ce cycle qui offre aussi de bonnes réflexions.



Retrouvez la chronique complète sur mon blog
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          40
Alim le tanneur, tome 1 : Le Secret des eaux

En Résumé : Voilà un tome 1 qui a réussi à me convaincre de lire la suite rapidement grâce à une intrigue peut être un peu trop classique mais vraiment prenante et passionnante sur les croyances totalitaires d'un pays envers son peuple, le tout porté par des personnages vraiment attachants, joyeux et captivants ais surtout des dessins et des couleurs vraiment superbes. J'ai plu qu'à me plonger dans le Tome 2 où j'espère retrouver le même plaisir de lecture.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          40
Premières fois

"Premières fois" m’impose une certaine retenue, à la rédaction de cet article. En effet, c’est un livre pour adulte, d’histoires érotiques. Comme des mineurs peuvent passer par là, comme des gens de ma famille passent par là, je me dois à une certaine mesure.



Voici dix histoires, sur des premières fois à caractère sexuel. Des expériences, des vécus, nouveaux pour les personnages présentés. Il y a de la diversité, la sexualité dans tout ce qu’elle peut connaître.







Cette bande-dessinée n’est pas un film porno, attention. Elle en est éloignée, je pense, parce que chaque récit n’est empli que de timidité. Chaque personnage est confronté des situations particulières, pas toujours évidentes à gérer, et donc, chacun réagit par prudence, timidité, pudeur. On est donc loin des films X où chaque expérience de copulation à douze est un pur bonheur pour la charmante et docile jeune femme du scénario.



Les films X sonnent faux. "Premières fois" sonne juste.







Parmi toutes ces histoires, chaque lecteur trouvera celle qu’il préfère, et celle qu’il n’aime pas.



Pour son romantisme, pour sa douceur, l’histoire intitulée « première fois », et qui parle donc du premier rapport sexuel d’une jeune femme, est sans doute mon préféré. « 1+1 », qui montre qu’une femme peut être aussi minable qu’un homme, me plaît beaucoup aussi. « Soumission », je n’aime pas du tout par contre. Essayer de montrer une normalité, à un rapport de soumission dans les relations de couple, je ne peux pas y adhérer. Ca va à l’encontre de mes valeurs et respect et d’égalité dans le couple. Cette histoire là, je ne l’aime vraiment pas. Et encore, je n'en dis pas plus pour rester soft.







Jusque là, il me semble avoir réussit à ne pas transformer cette chronique en texte X, c’est bien.



L’auteure, Sibylline, est vraiment très douée pour raconter des scènes souvent poignantes. J’insiste encore sur la justesse du propos. On n’est pas dans le racoleur, dans la surenchère de baise genre « Méga-boobs 36, la nouvelle vidéo ». L’amour n’est pas mis à l’écart, et c’est important. Pour reprendre Coyote, le créateur de Litteul Kevin, dans un de ses albums « il n’y a pas de plus belle histoire amour qui ne soit associée à une belle histoire de cul. » Et réciproquement, ajouterais-je.







Pour tous les adultes amateurs de littérature érotique, je vous encourage à lire cet album. Enfin, à l’acheter puis à le lire chez vous. Le lire dans les rayonnages de la FNAC risque de vous mettre fort mal à l’aise…
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
Commenter  J’apprécie          40
Premières fois

Un très bon recueil de récits, avec dix auteurs et une seule scénariste pour tout l'ouvrage. Les histoires sont assez différentes, avec des points de vues variés, des chutes parfois assez différentes de celles que je pensais.



Le principe des changements de dessinateurs est pas mal, certains sont vraiment agréables à l'oeil et correspondaient assez bien avec l'intérieur, et généralement l'ambiance colle assez bien au ton du récit.



Le fait est que pour un récit érotique, il réussit le pari d'allier avec un bon scénario, et de très bonnes idées, des dialogues pas mauvais non plus, bref, des bonnes histoires (sans pour autant délaisser la part érotique qui reste largement présente). En plus, les histoires parlant d'une première fois (pas nécessairement premier acte sexuel) sont variées, traitant de différentes thématiques. Le tout est bien orchestré, les points de vues sont intéressant ... Non, c'est vraiment une très bonne mise en scène qui est faite.



En fait, le recueil à réussi le pari de développer des histoires dans le domaine de la BD érotique, mais aussi de le faire de manière intelligente. Les histoires donnent matière à réfléchir (dans tout les sens que ce terme peut prendre ici), et ce n'est pas pour me déplaire. Enfin une bonne BD érotique dans ma BDthèque !
Commenter  J’apprécie          30
Monsieur désire ?

Milieu du 19ème siècle, à Londres, époque victorienne. On suit la vie dissolue d'un jeune aristocrate. C'est un peu cru, choquant parfois mais la société est très bien dépeinte ainsi que les relations avec les domestiques qui sont considérés comme des objets. Le bonus en fin de volume est très instructif et permet de compléter cette histoire.
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Virginie Augustin (932)Voir plus

Quiz Voir plus

Un quiz plein d'étoiles (titres en littérature)

Quel écrivain, auteur de "Croc-Blanc", publie, en 1915, un roman fantastique intitulé "Le vagabond des étoiles" ?

Jack London
Romain Gary
Ernest Hemingway

10 questions
95 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , littérature américaine , bande dessinée , culture générale , poésie , étoile , littérature , livres , romanCréer un quiz sur cet auteur

{* *}