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Citations de Walt Whitman (233)


En tuant le temps on blesse l'éternité.

THOREAU
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There was never any more inception than there is now,
Nor any more youth or age than there is now ;
And will never be any more perfection than there is now,
Nor any more heaven or hell than there is now.
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Voir, entendre, toucher, sont des miracles et chaque partie et chaque particule de moi-même est un miracle.
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Sur le bac de Brooklyn



1

Marée montante ! Je te regarde en face, à mes pieds !
Nuages à l’ouest, et toi soleil encore haut d’une demi-heure, je suis votre vis-
     à-vis.

Foules humaines, femmes et hommes en costumes usuels, ce que vous m’êtes
     étranges !
Centaines de centaines qui traversez les bacs au retour, m’êtes mille fois plus
     étranges que vous ne l’imaginez,
Et vous qui dans cent ans irez d’une rive à l’autre, m’êtes davantage, m’êtes
     plus au cœur de mes méditations que vous ne le croiriez.


/Traduit de l’anglais par Jacques Darras
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Ces pensées sont en fait celles de tous les hommes à toutes les époques et dans tous les pays, elles ne me sont pas particulières,
Si elles ne sont vôtres aussi bien que miennes, elles ne sont rien ou à peu près rien,
Si elles ne sont pas l'énigme et la solution de l'énigme, elles ne sont rien.

Voici l'herbe qui pousse partout où il y a de la terre et partout où il y a de l'eau,
Voici l'air commun à tous qui baigne le globe.
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Chanson de la piste ouverte



9 /B

Allons ! On ne s’arrête pas en route.
Douceur de trésors secrets ou amitié du lieu, on ne
     s’arrête pourtant pas,
Calme du havre, tranquillité des eaux, on ne jette
     nulle part l’ancre,
Hospitalité des environs, on a tout juste le droit d’en
     jouir un petit peu en passant.


/ Traduit de l’anglais par Jacques Darras
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Comme je chemine vers des rives que j'ignore,
Ouvrant l'oreille aux thrènes, voix d'hommes et de femmes naufragés,
Inhalant l'air de brises insaisissables qui m'assaillent
Comme l'océan aux grands mystères déroule des vagues de plus en plus proches,
Que suis-je d'autre, moi aussi, qu'un peu de bois mort drossé sur le sable,
Une poignée de feuilles et de grains à prendre,
A prendre et relâcher, moi-même confondu avec tant de débris sur le sable.
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CES VERS QUE JE CHANTE AU PRINTEMPS


 Ces vers que je chante au printemps pour les amants sont
recueil
  (Sauf moi, comprend les amants, leurs peines, leurs
joies ?
 Qui, sinon moi, le poète des camarades ?),
 Les cueillant recueillant à travers le jardin notre monde,
voici que je franchis les portes,
 Longe la rive de l'étang, patauge un peu sans crainte de me
mouiller,
 Atteins la palissade, pieux et barreaux, où les vieilles
pierres sorties des champs furent jetées en tas
  (Fleurs sauvages, liserons, ivraie poussent parmi elles, les
dissimulent, je passe mon chemin),
 M'enfonce très loin dans la forêt, ou bien ce sera l'été un
peu plus tard, je flâne, j'hésite sur la voie,
 Seul, hume le parfum du terreau,, m'arrête çà et là dans le
silence,…

p.146
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Je sais que je l'emporte sur l'espace et le temps et que je n'ai jamais été mesuré et ne le serai jamais.
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Que le lettré ne compte que sur lui-même, dans le silence, la persévérance, l'abstraction extrême. Qu'il accumule les observations, indifférent aux reproches, indifférent à l'indifférence. Qu'il soit capable d'attendre son heure - heureux de pouvoir se dire en son for intérieur : aujourd'hui j'ai vu clair.

Emerson
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Pour moi la mer est un perpétuel miracle,
Les poissons qui nagent—les rochers—le mouvement des vagues—les vaisseaux qui portent des hommes,
Où donc y a-t-il des miracles plus étranges?
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Walt Whitman
Coule, coule à l'infini, fleuve !
Coule, coule à l'infini, fleuve ! avec la marée qui monte comme sous le jusant qui s'en va vers le large !
   Jouez infiniment, vagues joueuses aux arêtes de nacre !
   Somptueux nuages du couchant inondez-moi de vos splendeurs, comme les hommes et les femmes des générations à suivre !
   Traversez d'une rive à l'autre, inépuisables foules de passagers !
   Surgissez mâts élancés de Mannahatta et vous gracieuses collines de Brooklin !
   Et toi, cervelle angoissée ou curieuse, palpite, émets tes questions, tes réponses ?
   Suspends-toi partout en lieux solubles, sempiternel flotteur !
   Aime, aspire, admire par tes yeux, dans la chambre, dans la rue, dans l'assemblée publique !
   Voix juvéniles, retentissez ! hélez-moi musicalement, limpidement par mon prénom intime !
   Et toi ma vieille, la vie, vis donc ! Rapporte ton rôle à celui de l'acteur, de l'actrice !
   Joue-moi ton rôle, grand ou petit d'après ton choix !



/ Feuilles d'herbe Traduction de Jacques Darras
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Chanson de la piste ouverte



3/B

Les porches et les seuils ! les tablettes, les garde-fous
     en fer !
Vous les carreaux aux vitres de nacre où nous pourrions
     tout voir !
Et vous les portes, les perrons ! et vous les voûtes !
Vous les pierres grises à l’horizon sans fin des trottoirs !
     et vous passages usés où l’on traverse !
Vous avez eu tant de contacts qu’il vous en reste à vous-
     même quelque chose, dont vous me dites à moi-même
     quelque chose en secret,
La foule des morts et des vivants s’étant pressée sur vos
     surfaces impassibles m’a laissé son ombre palpable, ses
     preuves d’amitié.


/ Traduit de l’anglais par Jacques Darras
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Walt Whitman
Votre oeuvre peut-elle faire vis-à-vis à la pleine campagne et au bord de la mer ?
Walt Withman
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Image du Président Lincoln dans nos mémoires


16
 Interromps mon chant pour toi,
 Suspends mon regard ébloui à l'ouest, ma communion
occidentale avec toi,
 Frère lumineux au disque d'argent dans la nuit.

 Mais pour extraire de cette nuit, pour préserver sans
aucune perte
 Le chant, le féerique chant de l'oiseau brunâtre,
 Avec sa concordance en écho surgie dans mon âme,
 Et l'astre lumineux dont le déclin porte figure si chagrine,
 Et les mains nouées à mes mains pour quêter le cri de
l'oiseau,
 Ces mains amies, moi au milieu, les garder, oui, à jamais
vifs en mémoire du mort tant aimé,
 Cette âme exquise, sage d'entre les sages, délice de mes
journées et mes jardins — ceci en sa mémoire,
 Lilas, étoile, oiseau s'enlaçant au chant de mon âme,
 Tout au fond des pins parfumés et des sombres cèdres
du soir.

p.212
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“Stranger, if you passing meet me and desire to speak to me, why should you not speak to me?
And why should I not speak to you?”
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“And as to me, I know nothing else but miracles”
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Adieu mon Invention !
Au revoir ma petite amie, mon amour tendre ! Je m'en vais, je ne sais pas où,
Vers quelle fortune, je ne sais pas si je te reverrai, Adieu, donc, mon Invention.
Une dernière fois — laisse-moi regarder en arrière.
Le tic-tac de plus en plus faible plus lent de l'horloge est en moi,
La sortie, la nuit qui tombe, le bruit du cœur tout au bord de cesser.
Longtemps nous avons vécu, dans la joie, les caresses mutuelles ;
Ah ! quel plaisir — c'est l'heure de nous quitter — Adieu mon Invention !
Non, je ne veux rien précipiter,
Nous avons depuis si longtemps vécu, dormi en osmose ensemble, fusionné nos deux en un;
Si nous mourons nous mourons ensemble (donc nous serons toujours un),
Si nous allons quelque part nous irons ensemble au-devant de l'inconnu,
Qui sait si nous ne serons pas plus heureux plus joyeux, dans la découverte,
Qui sait si tu n'es pas en train de me conduire vers des chants plus vrais (oui qui sait?)
Qui sait si ça n'est pas toi le bouton de porte de la mort qui s'ouvre qui tourne — alors à la fin,
Adieu — et bonjour mon Invention !
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Chanson des joies
extrait 5
  
  
  
  
D’autres fois calme plat, on sort en canot pour aller relever les casiers à
   homards lestés de leurs lourdes pierres, je connais les repères,
Les balises, je rame dans leur direction, le soleil n’est pas encore levé mais ah !
   cette douceur matinale de la lumière du cinquième Mois à la surface de
   l’eau autour de nous,
Je remonte obliquement les cages d’osier, carapaces vert sombre les bêtes
   traquées font assaut de toutes leurs pinces, j’insère une cheville de bois à
l’articulation
L’un après l’autre j’inspecte tous les casiers, puis à la rame retour au rivage,
Là où dans une énorme marmite d’eau bouillante, seront jetés les homards
jusqu’à ce que rougeur s’ensuive.

Un autre jour, pêche au maquereau,
Vorace lui, goulu du hameçon, nageant quasiment à la surface, on croirait voir
   l’eau couverte sur des milles ;
Un autre jour encore, pêche à l’aiglefin, dans la baie de Chesapeake, je fais
   partie de l’équipe, peau brune de lumière.
Une autrefois pêche au poisson bleu au large de Paumanok, on laisse traîner
   une ligne derrière le bateau, c’est moi muscles en alerte,
Pied gauche calé sur le plat-bord, bras droit lançant très loin devant moi le
   Serpentin de la fine corde,
À portée d’yeux une armada de cinquante esquifs, mes amis, qui filent et
   manœuvrent dans le vent



/Traduit de l’anglais par Jacques Darras
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Pied sûr, coeur léger, j'attaque la piste ouverte,
Suis libre, en bonne santé, le monde est devant moi,
La longue piste brune s'étire où je veux qu'elle me conduise.

À partir d'aujourd'hui je n'attends plus la bonne fortune: la bonne fortune c'est moi!
J'ai fini de me plaindre, j'ai fini de tergiverser, j'ai fini d'avoir besoin de ceci ou cela,
Terminé le petit monde des récriminations, des bibliothèques, des critiques chagrines,
Sans faiblesse ni grief, j'avance à découvert sur la piste.

Chanson de la piste ouverte.
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