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Critiques de Wendy Walker (402)
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Emma dans la nuit

Lorsque les sœurs Tanner (Emma 17 ans et Cass 15 ans ) disparaissent , c'est Abigail Winter , psychiatre qui suit l'affaire avec le FBI.

Aucune piste en vue: frustration...

Lorsque Cass , seule, réapparait sur le perron familial , 3 ans après, c'est encore à Abigail qu' on fait appel, pour démêler les fils inextricables de cette famille atypique.

Par des allers-retours incessants entre avant et après la disparition, l'auteur nous entraine dans une histoire envoutante, où les personnalités sont complexes , les liens familiaux bouleversés.

Perversion narcissique, parent absent et couard, beau-père, recomposition familiale , demi frère par alliance , sœurs , mensonges , manipulation : mettez tout ça dans un shaker ....

Tout ce que veut Cass , c'est que le FBI retrouve sa sœur.

C'est un roman très agréable à lire .

Et si on devine à peu prés, ce qui concerne Emma , je dirais que le plaisir n'en est pas amoindri, ce qui envoute, c'est le fonctionnement de cette famille, et la façon dont l'auteur distille lentement ses informations.

En ce qui concerne le dénouement final, j'aurais aimé qu'il soit plus écrémé , qu'on s'arrête à la révélation finale et pas sur ce que vont devenir tous les protagonistes , mais je chipote...

Un roman qui décompte les jours à partir de la réapparition de Cass, et porté par 2 voix , celle de Cass et celle de Abigail Winter , la psychiatre.

Ayez confiance , venez vous allonger sur le divan, le "décorticage" va commencer...
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La Nuit d'avant

Laura, une jeune femme qui vient se réfugier chez sa grande soeur et son beau- frère dans le Connecticut après une énième rupture...

Fragile...

Cette même femme qui ne rentre pas de la nuit, après un rendez-vous sur un site de rencontre...

Et la soeur qui s'affole, prévient un ami d'enfance, puis la police, c'est que sa soeur est si fragile. On comprend qu'il s'est passé quelque chose de grave pendant leur jeunesse, quelque chose qui a fortement impacté Laura. Sa soeur s'inquiète -t- elle, vraiment pour elle ou pour l'homme qu'elle a rencontré ?

Fragile , instable ou carrément dangereuse ?

Parallèlement à l'inquiétude de la soeur, on suit Laura dans son rendez-vous amoureux, on suit ses échanges avec son psychiatre...

On est dans sa tête et c'est sacrément le bazar ; mais ça n'en fait pas une coupable pour autant , on est bien d'accord .

Ce n'est pas un thriller haletant, mais il fait son petit effet .

Ce que j'ai préféré , c'est être dans la tête de Laura, et ne pas savoir sur quel pied danser. Je n'ai pas cherché d'ailleurs à savoir le fin mot de l'histoire , préférant être bercée par l'auteur.

Oserai-je dire que l'histoire m'a fait penser à un Mary Higgins Clark au sommet de sa forme ( sans le côté romantique soap) ) . Rien d'original dans la trame, mais un côté efficace indéniable.De Wendy Walker, j'avais adoré Tout n'est pas perdu, son premier...
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Tout n'est pas perdu

Les personnages:



Nous avons la chance d’avoir une vision des personnages sans fard, sans barrières. On sait tout d’eux, ce qui se cache derrière leurs sourires de façade et la bienséance. J’ai trouvé cela fascinant! Tous les travers et les obsessions mises à nu, le lecteur a les clefs des secrets de chacun des habitants de cette ville. Ils sont imparfaits, mais on adore en savoir autant sur eux, sans compter qu’il y a de jolis moments à lire, notamment sur leur façon d’être parents…



Ce que j’ai ressenti:…Une empreinte de malaise indescriptible…



Parce que finalement, il touche à l’intime et à l’intimité, ce thriller ne laisse pas indemne. Il provoque une espèce de malaise sourd, qui ne vous lâche pas . C’est très dérangeant, mais c’est aussi, une nouveauté d’expérience de lecture. Il est rare d’arriver à se diversifier dans ce genre, mais cette façon de présenter un drame et ses conséquences, sous cette forme précise nous surprend, autant qu’il nous déstabilise. Car c’est bien là, que ce livre sort son épingle du jeu, c’est dans son originalité de point de vue.



Un psychiatre, une ville, des secrets. Un prisme de vues et de scénarios qui s’entremêlent pour mieux y perdre son lecteur. Jeux de faux-semblants, mensonges éhontés, mémoire défaillante, manipulation sous jacente: la ville est riche de méandres sournoises et de troubles inquiétants. Finalement, cette course à la vérité et aux souvenirs risque de faire plus de mal que de bien, mais elle est inévitable. Ce travail psychologique nous donne une saisissante opportunité d’en connaître plus sur la mémoire et son fonctionnement, mais également les points sensibles entre aide et manipulation. La faille est mince, mais une fois qu’on s’est engouffré dedans, on dévore ses pages avec une avidité certaine. J’ai aimé être baladée dans les synapses de l’esprit, suivre les fausses pistes, et ramasser les petits cailloux blancs de cette intrigue pour mener à ce final surprenant.



En bref, j’aurai trop peur de trop en révéler si je continuais, mon conseil sera donc le suivant: courez l’acheter, il sort le 12 mai!!!!!!!


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Tout n'est pas perdu

En thérapie !

Hé oui, pour une fois, le secret professionnel a été levé car c’est bien Alan Forrester, psychiatre dans la petite ville cossue de Fairview (Connecticut) qui dévoile le pot-aux-roses !

Et tout commence par le viol, extrêmement violent, de la jeune Jenny. Jeune fille dont la mémoire a été effacée, grâce à un traitement médicamenteux, afin qu’elle ne subisse pas les effets post-traumatiques liés à ce drame. Mais si Jenny ne se souvient absolument plus de rien, une angoisse permanente est là, malgré tout, bien présente dans son quotidien. Une angoisse tellement profonde et installée qu’elle essaie de mettre fin à ses jours. C’est là qu’entre en jeu Alan Forrester et nous allons suivre, avec lui, la thérapie mise en œuvre pour que Jenny puisse retrouver la mémoire. Une thérapie qui permettra également de faire connaissance des parents, amis et connaissances de Jenny et de découvrir les fêlures et les secrets des habitants de la petite ville de Fairview, en apparence si calme.



Un roman que j’ai dévoré, séance après séance, n’ayant qu’un seul interlocuteur et donc un seul point de vue, un seul acteur aussi capable de tirer les ficelles. Un thriller psychologique qui fait la part belle à la mémoire et au traitement possible face aux TSPT (troubles de stress post-traumatique). Un roman qui questionne aussi sur la relation de confiance avec son thérapeute...



Enfin pour conclure, sachez que le traitement médicamenteux qu’a reçu Jenny n’existe pas encore tel que décrit dans le livre, mais des recherches sont en cours pour atténuer des souvenirs plus que douloureux.

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Emma dans la nuit

Waouh quelle histoire ! Un très bon thriller, qui m'a tenu en haleine tout le long du roman. Il a remporté le Prix Etranger des Nouvelles Voix du Polar 2019, rien que ça !!!

Mais voici le récit pour vous donner l'envie de lire ce très bon roman choral :

Emma et Cassandra, deux soeurs de 17 et 15 ans disparaissent. Ont-elle été enlevées, ont-elle fuguées, sont-elles encore vivantes ?

Durant 3 ans c'est l'incompréhension totale. le FBI est sur le coup, mais n'avance pas d'un pouce. Trois ans plus tard, Cassandra revient seule, se présente à la maison de ses parents et même sa mère ne la reconnait pas tout de suite. L'enquête recommence avec la présence de Cassandra qui raconte ce qui s'est passé durant cette disparition. Abby Winter, la psychiatre du FBI recueille son témoignage mais est envahie par le doute. Son récit est précis, mais certaines zones d'ombre sont troublantes...Est-ce que Cassandra dit toute le vérité ? Dit-elle des mensonges et pourquoi ?

Leurs seuls souhaits est de retrouver Emma ?

C'est vraiment un roman abracadabrant, mais on s'y colle tout de suite. C'est très bien écrit et accessible à tous. Les personnages sont bien croqués

Alternativement, chaque chapitre est raconté par les deux personnages principaux, Cassandra et Abby Winter la psychiatre. On a vraiment les deux visions de l'une et de l'autre pendant l'enquête.

On voit que l'auteure s'est bien documentée sur le sujet du narcissisme de la mère. Mais je n'en dirais pas plus sur les différents personnages qui existent dans ce roman, je vous en laisse la surprise...

Je ne peux que vous conseiller ce petit bijou de polar...

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Tout n'est pas perdu

Le narrateur n’est autre que le psychiatre qui suit Jenny , la jeune fille violée ainsi que Tom et Charlotte ses parents. Ce choix de l’auteur est vraiment pertinent car nous sommes complétement sous l’emprise de la thérapie et de l'enquête qui s'entremêlent.

Walker dit « Les graines du doute poussent comme des mauvaises herbes si elles reçoivent assez de soleil. Assez d'eau. Assez de soins » et c’est exactement ce qui s'est produit pour moi le doute s'est immiscé comme un poison, lentement mais sûrement.

J’ai pour la première fois , eu envie de lire les dernières pages du livre pour savoir, j’ai résisté , mais j’ai vraiment été tentée tellement le doute me rongeait.

Ce thriller m'a plongé dans la psyché et capté mon attention à un point que les heures ont défilé sans que je m'en rende compte ! seul le manque de lumière m’a fait réagir, j’ai pris alors conscience que l’après-midi avait filé !!!

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Tout n'est pas perdu

Dans une petite ville aisée nommée Fairview , lors d'une soirée trop arrosée , une ado a été violée . Son nom : Jenny Kramer .

Ses parents croyant faire pour le mieux , acceptent de la part des médecins , qu'elle essaie un médicament miracle sensé lui faire oublier l'agression . Un traitement post-traumatique mis au point pour l'armée .

Allez hop, on efface tout , avec un coup de baguette médicamenteuse !

Mais ça ne va pas être possible, et Jenny va aller de plus en plus mal , jusqu'à ce qu'elle arrive dans le cabinet du médecin-psychiatre , Alan Forrester .

Son travail ? Lui faire retrouver la mémoire de cette agression, mémoire qui a été "perdue" à cause des médicaments .

Mais pour cela , le thérapeute ne va pas seulement traiter Jenny , il va proposer à toute la famille des séances , afin de les aider à accepter cette épreuve et retrouver un semblant de sérénité .



Et c'est toute la force de ce roman que de proposer un thriller psychologique à partir des séances d'Alan ... On est à la fois avec lui ( dans sa tête de médecin) et en même temps , spectateur/voyeur des patients . Par ce procédé , on a accès à toute l'intimité , tous les secrets de ce petit monde . Fairview est une très petite ville et tout le monde se connait plus ou moins ...

L'âme humaine est complexe, le mariage n'est pas simple, les relations humaines sont compliquées, être parent peut être un calvaire , le secret médical est difficile , être policier est périlleux ......et un violeur vit parmi eux ...

Mensonges, dissimulations, et manipulations, vous n'avez aucune idée de ce que la fin vous réserve ...l'auteur vous immisce dans la tête d'un psychiatre mais l'auteur raisonne aussi comme une avocate . Deux fois plus de distance , de vision d'ensemble ...

La seule raison pour laquelle je n'ai pas mis 5 étoiles , c'est que je n'ai pas adhéré à cette histoire de "comprimé miracle/efface mémoire ", qui dans la vraie vie n'existe pas . Il me semble que l'auteur aurait pu s'en sortir avec un traumatisme crânien ... mais je suis de la vieille école .

Je chipote, je chipote, d'ailleurs l'actrice Reese Whitterspoon vous dirait aussi que je chipote (!) , puisque qu'elle a (avec d'autres producteurs ) ,acheté les droits cinématographiques de "Tout n'est pas perdu" . Décidément , cette fille a du goût (après Gone girl, Américan girl, Wild ...) et je la prendrais bien comme amie babélio ! En attendant de l'accueillir parmi nous, faites confiance à mes autres amies babélio qui elles aussi ,ont aimé ce roman...

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Emma dans la nuit

Ce que j’ai ressenti:



Un thriller psychologique cuisiné aux petits oignons, des couches et des couches de mystères qui se dépiautent sous les confidences, une saveur salée qui se révèle en milieu de dégustation, et il vous restera en bouche, cet arrière goût amer de mensonges…Mais prenez place, la cuisinière vous prévoit une soirée de page-turner réjouissant, et on en redemande de ses histoires qui nous prennent aux tripes, et brouillent nos nuits de sommeil…



« La vie est trop puissante en nous pour se retirer sans aucune souffrance. »



Deux sœurs disparues sans laisser de traces. Une seule revient, et lance un SOS pour l’autre. Emma Tanner, ce n’est plus qu’un cri lancé en l’air dans la nuit… Est-ce que vous l’entendrez cet appel ultime venu d’une île mystérieusement dissimulée? Il y a Cass aussi, l’autre soeur Tanner, pour nous murmurer des faits de trois ans de rapt, mais aussi des secrets de vie familiale…Il y a des surfaces qui se craquellent, où les cris et les murmures prennent leur place, dans les fissures d’une famille dysfonctionnelle… Des attirances et des répulsions qui, sans mot dire, font leurs torpilles venimeuses au sein de la cellule recomposée. Abigail Winter, psychologue au FBI, entend bien tous les sons des relations compliquées entre mère et fille, et se fait violence, pour saisir tous les grains qui enrayent la belle image de parfaite entente familiale. Étourdissant!



« Je pense qu’il a deux sortes de personnes: celles qui ont un cri à l’intérieur et les autres.(…). Si vous n’avez pas le cri, vous ne pouvez pas comprendre. »



…Peut-être que j’ai le cri en moi, peut être que c’est pour cela que j’ai compris…



J’ai tant aimé, tant vibré aux voix de ses femmes… J’ai encore passé un super moment avec cette auteure de talent et j’aurai peur encore de trop vous en révéler, Wendy Walker sait y faire pour me captiver… J’adore sa manière de rendre ces romans toujours aussi palpitant, mais aussi dans sa manière bien à elle, de nous faire comprendre les failles psychologiques de l’esprit humain. Derrière l’aspect des jeux des vérités et mensonges à déceler au sein de l’intrigue, elle explore un comportement trouble et c’est irrésistiblement fascinant…J’ai adoré regarder au delà de la surface de l’étang, me perdre dans cette légende grecque revisitée à la sauce contemporaine, et voir l’eau se troubler de tant d’amour maternel toxique…



"Mais à quoi ça sert de connaître l’avenir si on n’a pas le pouvoir de le changer? "







Ma note Plaisir de Lecture 9/10
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Tout n'est pas perdu

Une couverture à mon goût, mystérieuse, qui attire l'oeil, une 4ème de couverture alléchante, qui nous promet une tension psychologique du tonnerre, une maison d'éditions que j'affectionne particulièrement... c'était déjà bien parti pour me plaire et me pousser à l'acquérir de toute urgence !

J'ai profité du soleil Auvergnat pour enfin me plonger dans ce thriller !

Difficile de garder un oeil sur les enfants, qui eux, plongeaient dans la piscine, tellement le récit m'a happée dès les premières pages...

J'ai particulièrement apprécié l'originalité du développement. En effet, nous assistons à l'analyse post-traumatique d'un terrible viol, raconté par le psychiatre qui a suivi la jeune victime, sa famille et ses proches.

Il nous dresse un portrait de chacun avec son regard de professionnel, d'expert. Une tension psychologique éprouvante s'instaure dès le départ.

De révélations en confidences, de traumatismes en envies de vengeance, de secrets en mensonges, d'éléments de l'enquête en faits réels, la vérité nous apparait lentement avec un sentiment de malaise de plus en plus omniprésent, jusqu'à un dénouement assez déroutant...

Un regret pour ce livre... L'avoir loupé lorsque l'on me l'a proposé en masse critique privilégiée...

J'ai découvert le mail trop tard...

D'autant plus, lorsque les premières critiques sont apparues ici, pour la majorité toutes aussi élogieuses les unes que les autres. Je m'en suis encore plus mordue les doigts...

Un thriller psychologique qui m'a convaincue et que je vous conseille à tous.

J'ai hâte de voir son adaptation au cinéma, comme nous l'annonce la quatrième de couverture.
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Emma dans la nuit

Je suis devenue très difficile en matière de thriller à énigme, car c'est la mode, la grande mode, et qu'il est compliqué pour les auteures et auteurs de renouveler un genre finalement très codé et limité. Le plus dur, c'est la fin, l'explication du pourquoi du comment du grand mystère, et les masques qui tombent. Le risque, c'est le grand n'importe quoi, le grand nawak, le grand guignol. Quant à moi, ce que je ne supporte pas dans un roman, c'est le mièvre et les clichés machistes sur les personnages féminins.

A partir de cela, je trouve que Wendy Walker s'en sort bien. Très bien , même. Deux soeurs disparaissent un soir de nuit sans lune. Une seule revient trois ans après. Où était-elle ? Que s'est-il passé ? Où est Emma, la soeur manquante ? En quoi cette disparition est-elle liée au climat toxique de la famille ? Telles sont les quatre questions qui sont tout de suite posées par la police et la psy, qui est depuis trois ans obsédée par l'affaire. Alors, on avance pas à pas, suivant les points de vue croisés de Cass, la revenante, et d'Abby, la psy. Impossible d'en dire plus sans spoiler.

Le plus intéressant et le plus travaillé, c'est l'écriture du récit et le dévoilement progressif, les pièces qui se mettent en place. A partir du mystère à dévoiler, l'auteure a tracé un décor intéressant : une île du Maine et une de ces banlieues cossues américaines qui nous sont si familières à présent, alors même qu'on n'a jamais vu sous nos latitudes l'ombre d'une pom-pom girl ou d'un joueur de football américain sexy et populaire...Ensuite, elle a centré l'affaire autour du personnage de la mother (no spoil, c'est dit tout de suite). Ca, c'est le côté psy. Ca m'a moins plu. Maman est méchante et narcissique. Elle a, comme on dit dans l'actualité brûlante, une "personnalité écrasante". Etranglons-la, et ce sera réglé...Bref. Les personnages sont donc, à mon avis, moins réussis et assez caricaturaux. Cependant, aucune mièvrerie.

En conclusion, je ne cacherai pas avoir dévoré le livre en deux jours, en éprouvant un énervement minimal. C'est donc, dans la veine des romans policiers à la mode, un excellent cru. Je le conseille donc, pour un bon moment de lecture très distrayante. c'est bien fait et intelligent.

Je remercie beaucoup les éditions sonatine et Babelio pour l'envoi de ce livre !
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Emma dans la nuit



- Bonjour, vous êtes bien madame Abigail Winter ?

- Bonjour, et vous vous devez être Antyryia. Je vous en prie, prenez place dans le fauteuil ou dans le divan, comme vous préférez.

Plus à l'aise assis, je m'installe sur la chaise en face de la psychiatre.

- Alors, qu'est-ce qui vous amène ?

- Eh bien docteur, je crois bien que je souffre de violentes crises de narcissisme aiguë.

Le docteur Winter a écrit une thèse sur le cycle du narcissisme dans la famille, un sujet qu'elle connaît bien étant donné qu'elle et sa soeur ont longtemps vécu sous le joug d'une mère particulièrement toxique. Normalement elle travaille pour le F.B.I. mais elle a accepté de me rencontrer à titre exceptionnel.

- Qu'est-ce qui vous fait dire ça, Antyryia ?

- Eh bien, pour commencer, tous les matins, quand je me coiffe ou que je me brosse les dents, je me regarde dans le miroir.

- Et vous vous trouvez beau ? Vous vous sentez un peu comme la vilaine reine dans Blanche-Neige ? Vous parlez à votre reflet ?

- Euh non, pas spécialement.

- Est- ce que vous vous trouvez plus intelligent, plus instruit, plus travailleur, plus courageux, bref : meilleur qu'autrui dans quelque domaine que ce soit ?

- Non docteur, je dirais qu'en général je me situe dans la moyenne.

- Et êtes-vous prêt à démolir vos proches ou les membre de votre famille pour asseoir sur eux une forme de domination sans laquelle vous ne seriez rien ?

- Sûrement pas docteur.

- Alors comment diable êtes-vous parvenu à la conclusion que vous étiez narcissique ?

- Eh bien voyez-vous, je suis de temps en temps amené à écrire des critiques des romans que j'ai lus et il m'arrive parfois dans celles-ci de parler de moi, de rapprocher le livre d'une anecdote personnelle. Et il m'arrive également de me mettre en scène, de m'inventer une sorte de vie parallèle me permettant d'évoquer ma lecture sous un angle un peu différent. Et une gentille internaute m'a récemment écrit en commentaire sous une chronique rédigée le 09 octobre 2017 : "Quel blabla insipide, égocentrique, vous devriez vous faire appeler Narcisse." Donc vous voyez, c'est bien la preuve que je ne suis fasciné que par mon nombril. Comment y remédier ? Vous allez me soigner, hein, madame Winter ?

- Je vais essayer de vous aider en vous faisant prendre conscience que votre cas n'est pas si dramatique. Avec un traitement adapté, il y a encore un peu d'espoir.

Elle me tend alors le roman Emma dans la nuit, écrit par Wendy Walker. Je ne peux m'empêcher de sourire puisque non seulement j'avais beaucoup aimé Tout n'est pas perdu, le premier roman de l'auteure, mais en plus ce roman n'est censé paraître que dans quelques jours !

- Vous remercierez bien les éditions Sonatine et l'opération masse critique, c'est grâce à eux que vous allez pouvoir découvrir avant tout le monde l'enquête que j'ai menée au retour de Cassandra, après trois ans de disparition.

- D'accord, ça sera fait, mais quel est le lien avec ma pathologie ?

- C'est qu'elle vous paraîtra probablement très anodine lorsque vous aurez découvert les symptômes de la famille Martin, en particulier ceux de la mère, prête à tout pour être le centre d'attention.



* * *



Effectivement, ce roman est une plongée dans les eaux troubles d'une famille totalement dysfonctionnelle, pour ne pas dire malsaine.

Emma et Cassandra sont les deux filles d'une première union : Celle de Judy et de monsieur Owen Tanner qui a lui-même un fils : Witt.

Après le divorce, elles ont choisi ( mais avaient-elles réellement le choix ? ) de vivre avec leur mère, qui s'est remariée avec monsieur Martin. Qui a également un fils d'une précédente union : Hunter. Un frère par alliance donc, qui ne regarde pas de façon innocente la belle Emma, attitude qui ne semble déranger personne par ailleurs.

De cette famille, il sera amplement question tout au long du roman, au passé comme au présent.

En particulier cette mère odieuse et déphasée, avec laquelle il était impossible pour les deux filles d'avoir une enfance normale et heureuse, aussi confortable que puisse être leur situation matérielle.

"Notre mère n'aimait pas être notre mère. Elle voulait être notre amie."

"Elle était capable de s'occuper de ses enfants, mais ça ne l'intéressait pas."

"On passe de l'amour au dédain sans explication. De l'affection donnée en abondance sans raison, puis retirée sans motif."

Au summum du narcissisme, à s'en rendre malade si l'intérêt se détourne d'elle un seul instant, Madame Martin incarne la mère nuisible par excellence. Quitte à manipuler ses maris ou ses filles pour avoir l'inégalable sensation d'être la plus intelligente et la plus attirante.

Qui a littéralement besoin qu'on lui dise à quel point elle est extraordinaire.

Et son irresponsabilité aura bien entendu des conséquences sur l'équilibre d'Emma et de Cass, deux filles parfois en concurrence avec leur propre mère, qui grandiront dans des conditions déplorables pour pouvoir se construire.

Jusqu'à quel point le narcissisme de la mère s'est-il transmis à ses filles ? Est-ce une pathologie héréditaire ? Comment grandir dans ce genre de foyer sans conserver des séquelles ?



Mais Emma dans la nuit, c'est aussi et surtout l'affaire irrésolue de la disparition de ces deux soeurs, trois années auparavant, alors qu'elles étaient âgées de 15 et de 18 ans.

Jusqu'au retour de Cass.

Seule.

Alors elle racontera au FBI, et en particulier à la psychiatre Abigail Winter, tout ce qui s'est passé durant ces trois années, acceptant que sa mère soit présente à chacun de ses entretiens.

Elle est obsédée par le retour sa soeur aînée, et va tout faire pour qu'elle soit rapidement retrouvée.

"Il faut retrouver Emma ! Il faut qu'on la retrouve !"

Mais ce qu'elle va relater n'est qu'une version de ce qui s'est réellement passé, puisque le lecteur sait d'emblée qu'elle ne dit pas toute la vérité, et qu'elle a eu des années pour préparer son histoire.

"Il y avait un truc qui clochait dans l'histoire de Cass, celle qu'elle racontait et celle qu'elle taisait."

"Mais dire la vérité ne figure nulle part sur ma liste."

Même sa mère, avec laquelle la jeune femme semble avoir une relation très conflictuelle, semble convaincue qu'elle ment.

Son histoire, c'est celle-ci : Sa soeur, enceinte, s'est enfuie par peur de la réaction des siens et Cass a été amenée à l'accompagner.

Elles ont passé les trois dernières années sur l'une des nombreuses îles au large du Maine, emmenées par un couple qui semblait vouloir protéger Emma du courroux familial mais qui finalement s'est avéré davantage intéressé par sa grossesse.

Coincées sur l'île, il était en outre hors de question pour Emma de partir sans son enfant.

"Ici, les villages étaient nichés dans des anses et des criques aux contours déchiquetés, les ports étaient isolés, coupés du monde."

Il aura fallu trois ans à Cass pour trouver le moyen de fuir, d'enfin retrouver sa famille, et pouvoir désormais aiguiller les recherches des autorités afin qu'Emma et sa fille puissent être sauvées à leur tour le plus rapidement possible.

Mais son histoire est tellement parfaite...

Quasiment tout y est énuméré : le nombre d'heures, de jours entre chaque évènement. Son récit est tellement millimétré que la psychiatre - dont la voix alternera avec celle de Cass tout au long du roman - cherche à y distinguer le vrai du faux, se demandant à quel jeu joue la rescapée.

"Elle avait débité son récit d'une traite sans lever les yeux une seule fois."



Ce livre m'a fortement fait penser à l'excellent Comme un conte de Graham Joyce. Dans ce dernier, l'adolescente Tara frappait à la porte de chez elle après une disparition de vingt ans. Et son histoire était abracadabrante puisque l'explication de son absence impliquait un monde féérique duquel elle n'avait pas pu revenir plus tôt et dans lequel le temps s'écoulait différemment. Délire ou vérité ? En dehors de cette première similitude, les deux romans ont pour point commun l'intervention d'un psychiatre pour essayer de démêler le vrai du faux et de rétablir les faits tels qu'ils se sont réellement produits.



Emma dans la nuit commence relativement doucement malgré tout, et j'ai mis longtemps avant d'entrer réellement dans l'histoire.

Les histoires devrais-je dire puisque celle de l'île jouxte celle de la famille et les réflexions des enquêteurs.

Tout étant bien entendu lié.

"Notre histoire est le produit d'une recette compliquée qui exigeait chacun de ces ingrédients."

Wendy Walker prend tout son temps - un peu trop peut-être ? - pour que le lecteur soit intrigué et cherche à démêler par lui même la part de vérité contenue dans le récit de Cassandra. Et surtout, pour qu'il prenne conscience de ce que c'était que de vivre dans un climat familial aussi pesant.

"Quelle mère ferait un truc pareil ? C'est vraiment cruel. Sadique."



Davantage encore que l'énigme de la disparition des sœurs, ce sont les évènements qui se sont peu à peu produits chez les Martin qui créent progressivement un climat d'angoisse, une ambiance de plus en plus lourde. Prises une à une, ces petites anecdotes semblent n'avoir qu'une importance relative, mais mises bout à bout, elles créent un malaise grandissant, une impression de suffoquer. Et c'est tellement bien amené, avec un rôle précis pour chacun des membres de ce carcan familial, qu'on observe les mains liées l'évolution de chacun jusqu'à une implosion qu'on devine imminente.



Wendy Walker signe donc là un second roman qui confirme le talent dont elle avait déjà fait preuve dans Tout n'est pas perdu, sans se répéter malgré le rôle récurrent et primordial du psychiatre.

Elle confirme également qu'elle a une plume bien à elle, une écriture plus travaillée que celle souvent formatée que l'on retrouve aujourd'hui dans la majorité des thrillers psychologiques.

Quant au festival de révélations finales, si les lecteurs pourront en deviner certaines, bien malin sera celui qui aura réussi à reconstituer la suite d'évènements dans leur intégralité.



Et quant à moi, étant désormais convaincu de ne pas être touché si durement par le fléau du narcissisme, il m'arrivera encore de temps en temps d'oser parler à la première personne du singulier dans mes futures critiques.



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Tout n'est pas perdu

Ce livre est une pépite, il se lit tellement vite car on a très envie d'avoir le fin mot de l'histoire, on suit ici dès le début du récit une jeune fille Jenny Kramer qui a été violé à proximité d'une fête.



On suit l'entourage de cette jeune adolescente de 15 ans ses parents, son frère pour qui cette acte a une répercution. Ce qui est intéressant à ce moment du récit et que l'on voit les secrets de cette famille et des personnes qui l'entourent.



Jenny va de plus en plus mal et essaye de mettre fin à sa vie. Ses parents décident à ce moment la de lui faire consulter un psychiatre spécialiste des troubles post traumatique, ce psychiatre se nomme Alan.



Le récit des séances est raconté de son point de vie ce qui donne une sorte de récit un peu clinique et détaché. On suit en parallèle la thérapie que le psychiatre donne aux parents de Jenny et on suit un autre patient Sean qui est un rescapé de guerre.



Je ne peux vous en dire plus cela enlèverai la magie de la lecture, mais je trouve ce thriller psychologique bien plus réussi que beaucoup de ses prédécesseurs.



Une auteur à suivre, juste un petit bémol pour la fin d'ou la note de 4/5 et non 5.



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Tout n'est pas perdu

Pendant qu'une fête d'étudiants bat son plein, Jenny Kramer, jeune fille de 15 ans est victime d'un viol.

Un traitement lui permet d'oublier le traumatisme qu'elle a vécu.

Mais, est-ce la meilleure solution ?

Wendy Walker est une manipulatrice.

Enfin, Tout n'est pas perdu, c'est une histoire de manipulation.

D'abord, ce narrateur, qui est-il ?

Le lecteur doit faire un bout de chemin avant de le découvrir.

Et les autres personnages, qui dit la vérité ? Qui ment ?

Qui manipule qui ?

Le lecteur se retrouve dans un labyrinthe.

Les parents, les flics, le psy, tout le monde veut savoir.

On soupçonne,  on dénonce,  on accuse, on innocente.

On a peur.

On se cache.

On est lâche.

Mais on ne renonce pas.

Il faut être patient.

Page après page Wendy Walker fait ses révélations,  par petites touches.

Le récit manque peut-être d'empathie pour Jenny, mais je me suis néanmoins pris au jeu et j'ai été totalement absorbé par l'histoire.













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Emma dans la nuit

Trois ans qu' Emma et Cassandra Tanner sont portées disparues. Lorsque Cassandra réapparait ,le premier moment de stupéfaction passé, une kyrielle de questions s'abat sur elle Où, quand, comment, pourquoi ,avec qui , et Cass répond sans se lasser .. En face d'elle Abigail Winter,une jeune psychologue médico-légale du FBI l'observe . Trois années qu'elle s'escrime à vouloir comprendre ce qui s'est passé la nuit de la disparition des deux soeurs . Elle a son idée depuis le départ et l'attitude de Cass la surprend et la conforte dans cette voie . Pourquoi Cass veut elle à tout prix que sa mère assiste à tous les interrogatoires, pourquoi semble t'elle ne s'adresser qu'à Madame Martin ainsi que sa mère veut que Cass l'appelle ? Que se cache t'il derrière tout cela ? Abigail réalise que cette famille n'est pas aussi paisible qu'il y paraissait , que les relations entre les individus y sont conflictuelles et que Judy Martin semble souffrir d'une maladie comportementale rare : un narcissisme pathologique pouvant aller jusqu'à la destruction psychologique de l'entourage ...Et toujours la question en boucle où se cache Emma , comment et où la chercher ?

Un roman choral, Cass et Abigail , Abigail et Cass. Wendy Walker nous entraine avec elle dans une spirale sans fin , les mailles du filet vont bientôt se resserrer . Un roman d'une rare intensité où la violence m' a semblé d'autant plus intense que ce sont les mots, les pensées , les mécanismes psychologiques qui en sont le moteur . Une analyse particulièrement fine des personnages associée à une plume efficace font de ce roman un excellent roman que je ne peux que vous recommander .

Un très grand merci aux Editions Sonatine via netGalley pour leur confiance .

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Emma dans la nuit

Le 15 février 2018 sort ce petit bijou de chez Sonatine, que j'ai eu la chance de lire en exclusivité.



Wendy Walker tisse ici une toile bien solide, un thriller psychologique qui chamboule les méninges. Elle mène son lecteur là où elle le souhaite et on n'y voit que du feu. Des personnages, attachants, dérangeants, antipathiques, énigmatiques...



Une histoire incroyable, où l'on cherche à démêler le vrai du faux, l'auteur construit autour de son lecteur un puzzle qui petit à petit prend forme mais au prix d'une bouillante envie de savoir, de comprendre.
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La Nuit d'avant

Je suis cette auteure depuis ses débuts car j'aime bien son style et ses histoires.

Je n'ai pas été déçue par cette lecture. Un bon roman avec un bon suspense, un page turner, on a du mal à lâcher le livre une fois commencé car il nous tarde de connaître la suite. Les rebondissements et les retournements de situations sont bien amenés.

Une lecture agréable qui fait le job pour un week end, ou un moment de détente au bord de la piscine.
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Tout n'est pas perdu

Tout d'abord Merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour cette belle découverte.

Jenny a été brutalement violée à 15 ans et a reçu un traitement lui permettant d'oublier ses souvenirs mais les fantômes qui l'habitent la conduiront à une tentative de suicide et à consulter Alan, un psychiatre qui va tenter de l'aider à retrouver sa mémoire.

Dans son cabinet, défilent Charlotte, sa mère, Tom son père et Sean un militaire qui a également reçu le même traitement que Jenny.

Ce roman est une véritable pépite psychologique qui emmène le lecteur dans les méandres de chacun des personnages. L'histoire de chacun s'entrecroise avec brio. Les personnages sont si bien décrits et ficelés que leur univers nous est familier, de sorte que l'on s'attache à chacun d'eux , dans leur différence, leur traumatisme, leur histoire et leur psyché. Au fur et à mesure le récit s'accélère, nous emmène dans une direction avant de nous retourner vers une autre avec un suspens terrible. En fin de récit, quand on croit avoir le dénouement du récit, l'auteur nous propulse au dernier moment vers une fin inattendue.

Premier roman de l'auteur qui a déjà suscité l'engouement du cinéma et on comprend pourquoi. Ce roman est addictif où règne une manipulation psychologique, des personnages haut en couleur et profonds. Bref une grande réussite et je suis ravie d'avoir pu découvrir ce roman.
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La Nuit d'avant

Vous êtes friands de thrillers psychologiques ? Vous prendrez votre pied avec « La nuit d’avant » de Wendy Walker. Mais attention, si vous ne cherchez qu’une lecture récréative pour vous changer les idées, vous serez déçus. Ici, pour l’apprécier, il faut être concentré, car et surtout au début, l’auteure nous embrouille afin que comme Laura, la principale protagoniste de cette histoire, nous soyons perdus dans les limbes de nos esprits.

Laura, justement qui est-elle ? C’est une jeune femme a qui la vie n’a pas fait de cadeau. Et comme notre mémoire parfois sait le faire, elle lui fait défaut sur une partie de sa vie et en particulier un événement traumatisant. Elle a été retrouvée couverte de sang, armée d’une batte de baseball à côté du corps sans vie de son petit copain. A côté de cela, le départ prématuré de son père, Dick, les ayant abandonnés elle, sa mère et sa sœur paraît presque banal. Seulement depuis, Laura n’arrive pas à se construire.

Une nouvelle fois, face à l’échec de son couple, Laura abandonne donc la vie qu’elle essayait de se construire à New-York pour revenir sur les lieux de son enfance et emménager chez sa sœur Rosie. Après plusieurs semaines passées sous leur toit à Rosie, Joe son époux et Mason leur enfant, à revoir des amis d’enfance comme Gabe, le meilleur ami de Joe, elle se décide à rencontrer de nouveaux visages via un site de rencontre. Un premier rendez-vous se profile, après lequel, elle ne réapparaitra pas. Rosie, Joe et Gabe décident de mener leur propre enquête.

Une fois entrés dans ce thriller, il nous devient impossible de le lâcher, qu’est-il arrivé à Laura ? Comment a-t-elle disparue ? Mais surtout comment l’aider à se comprendre elle-même ? Pour cela, ses séances de psychanalyses avec le Dr Brody, insérées entre les chapitres, nous éclaireront.

Wendy Walker a construit son roman sur la mémoire donc et les relations familiales, deux thèmes riches en mystères que nous ne percerons pas seuls et c’est ce qui rend ce thriller addictif.

Je remercie Nadia Di Pasquale de l’excellent blog « livressedunoir » ainsi que les éditions sonatine pour m’avoir permis de découvrir l’univers de cette auteure américaine.


Lien : https://imaginoire.fr/2020/0..
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Tout n'est pas perdu

Dans une petite ville du Connecticut, il y a une fête. Une fête bien arrosée. Pleine d'adolescent. Parmi eux, il y a Jenny. Jenny qui aurait peine à retrouver cette fête, après l'événement atroce qu'elle vient de subir. Un viol. Une heure. Une heure de sévices, de salissures, d'intrusion en soi pas souhaité, pas voulu. Et puis, elle est amené à l'hôpital. Ses parents. Des médecins. Ils décideront de lui donner un traitement qui est censé lui faire oublier ce qu'elle a subi et qui traite le SSPT. Elle oubliera. Oui, mais pas complétement. L'histoire nous est racontée par le psychiatre de Jenny. Il nous amène au coeur des consultations, des pensées intimes des parents, de Jenny. C'est très bien construit. Et même si le narrateur est quelqu'un de l'extérieur, le récit est très intimiste... Un bon thriller psychologique, qui captive bien le lecteur... Premier Walker, et pas le dernier, ça, c'est certain !
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La Nuit d'avant

Est-ce qu’il existe un moment à partir duquel on peut considérer qu’on lit trop ?

Sinon, comment expliquer qu’un très bon livre nous déçoive, juste parce qu’on a déjà lu la même intrigue ailleurs ?

J’ai bien aimé cette histoire de disparition suite à un rendez-vous sur un site de rencontres.

On découvre une jeune femme et un homme qui se sont inscrits sur un site et ont décidé de franchir le pas et de se rencontrer un soir.

Mais la jeune femme ne rentrant pas à la maison suite à cette soirée, sa famille va s’inquiéter et lancer des recherches.

Je n’en dirai pas davantage sous peine de gâcher le suspense, disons simplement que l’intrigue est haletante, qu’il y a plusieurs rebondissements, mais que très rapidement, j’ai ressenti un air de « déjà vu » et que ce que j’avais deviné dès le début s’est avéré exact à la fin.

Je ne sais plus où j’ai lu une intrigue similaire, c’était peut-être d’ailleurs dans un film, allez savoir, ma mémoire n’est plus ce qu’elle était, mais cela m’a un peu déçue, bien que le roman présente de nombreuses qualités et m’ait fait passer un bon moment.



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