Citations de Wilfrid Lupano (1348)
En premier écho à la destruction mystérieuse de la Grande Bibliothèque d'Alexandrie...la destruction de la Bibliothèque de Cordoue constitua une perte irréparable pour le savoir humain. Elle annonçait une funeste série.
S'il n'y avait pas le poids des livres, l'esprit du lecteur s'envolerait !
Contrairement à toi, je suis née esclave, femme et esclave ! Et malgré ça, j'ai eu la chance de recevoir une éducation parce qu'une esclave éduquée, ça a de la valeur.
On m'a appris à lire, à écrire, on m'a appris le syriaque, le perse, la musique et la calligraphie afin de réaliser un joli profit lorsqu'on me vendrait...
Et on m'a vendue !
Notre action pour nos descendants doit être la même que celle de nos ancêtres en notre faveur. Nos connaissances sont plus étendues que celles des générations précédentes, mais elles le sont moins que celles de notre postérité.
Et si tu avais bossé un peu ton grec et lu Platon, tu comprendrais ce qu’il y a d’idiot à vouloir dissimuler le savoir au fond d’une caverne !
Tu étais chrétien ? Baptisé ?
Oui
Et tu as renié ta foi pour l'Islam ?
Oui. Et pour des gâteaux, aussi.
Christianisme, Islam...Est-ce si différent, au fond ?
C’est à Dieu que nous rendons grâce lorsque nous traduisons en arabe les scientifiques et les poètes du monde entier…
Perses, Hébreux, Syriaques, Indiens, Latins ou Grecs !
Et que nous réalisons des copies de leurs ouvrages pour que le plus grand nombre les découvre.
C’est Dieu que nous servons quand nous prenons la mesure de la complexité de son œuvre, et que nous la transmettons à notre prochain.
C’est Dieu que nous servons lorsque nous faisons de l’Islam la civilisation la plus avancée, la plus instruite, la plus ouverte du monde.
Et si tu veux un petit conseil, ne mise pas trop sur les humains. tu serais déçu.
Essaye plutôt de te trouver des potes plus fiables, crois-moi, c'est mieux. Un perroquet, un paresseux, même une grenouille, ça sera plus enrichissant, Crois-moi.
Le projet prévoyait d'extraire environ 80 tonnes d'or en douze ans [...] Au programme, 57000 tonnes d'explosifs, 30000 tonnes de cyanure et 140 millions de litres de fuel, au bas mot .. plus divers additifs et produits toxiques : chaux, aluminium, manganèse...
- Gérard le bistrotier [à la fermeture, aux Vieux Fourneaux qui squattent sa terrasse depuis le début de la matinée] : Dites, les gars, si vous voulez qu’on se revoie, faut qu’on se quitte… Vous devez bien avoir une autre maison…
- Gérard le bistrotier : C’est pas la grosse patate, on dirait, les jeunes. Je mets trois pastis pour commencer, et après on voit ?
- Émile : Vous n’avez pas ri à ma blague "Utopique à brochette", alors qu’elle a été validée par les plus grands spécialistes. Ce qui tend à prouver que vous avez le cœur bien lourd. C’était une très bonne blague.
- Émile : T’inquiète. Le père du proprio jouait talonneur à Peyrebuge, dans le temps. On s’est mis quelques bons coups de tronche, lui et moi. Je lui ai même cassé le pif, je crois bien.
- Sophie : Et c’est une bonne nouvelle, ça ?
- Émile : Naturellement. Tu ne comprends rien au rugby, ma pauvre Sophie.
[Berthe lance une fourche qui se plante aux pieds des gendarmes]
- Sophie : Bon, déjà, elle n’a plus sa fourche.
- Gendarme : Je note : "Tentative d’homicide sur un agent des forces de l’ordre".
- Émile : C’est une lecture très partiale des événements. Je dirais plutôt qu’elle a rendu les armes, non ?
- Berthe : Et envoyez-moi tout le Pshitt que vous voulez, vous me faites pas peur ! J’en ai plein, des fourches !
- Gendarme : Surarmée, donc.
- Sophie : La dernière fois que des hommes ont frappé chez elle, c’était les nazis.
- Émile : Et ils avaient un peu vos gueules, d’ailleurs. Mais en mieux sapés.
- Gendarme : Qui ?
- Émile : Les nazis.
La mairie a fait installer des cailloux pour empêcher des migrants de dormir sous un pont. Tu te rends compte de '
la bêtise un peu ?
On a réfléchi et on s'est dit : quand c'est le Quatar qui rachète les musées, les plages privées et les clubs de foot, personne ne crie a l'invasion Arabe. Tout le monde est content, donc ce ne sont pas les étrangers qui font peur, ce sont les étrangers pauvres.
Les survêtements, les cieux anoraks, les tentes, les sacs plastique... Ils servent à ça, les gros cailloux : ne pas voir la misère.
Peut-être est-ce un dieu parce que les hommes sont capables de créer des choses qui les dépassent ? Peut-être que l'homme a un jour fabriqué des machines éternelles pour conjurer sa propre obsolescence ? Peut-être que l'homme a fini par vouer un culte à la machine parce qu'elle est le produit d'une démarche rationnelle, alors que lui n'est que le fragile fruit du hasard ?
- La pauvre. Je me demande combien de temps ça prend, avant que les assurances fassent leur boulot.
- Leur boulot ? C'est-à-dire ?
- Ben...qu'on lui reconstruise sa ferme.
- Sophie...parfois ta candeur me désarme totalement.
Ce qu'il faut, c'est sortir de cette logique de croissance capitaliste, qui devait soi-disant créer des emplois et qui n'en crée plus depuis trente ans
Il faut repenser le système localement. Revoir notre consommation a la baisse, privilégiez l'économie locale.
La modernité c'est pas : toujours plus de gadgets, toujours plus de plastique et des détecteurs de pluie sur les essuie-glaces.
Il fout les jetons à tout le monde avec son pendule de radiesthésiste et sa théorie de l'apero perpetuel.