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Les Vieux Fourneaux (BD) tome 5 sur 7
EAN : 9782505071419
56 pages
Dargaud (09/11/2018)
4.35/5   863 notes
Résumé :
Retour à Paris pour Antoine, Mimile et Juliette.
Le plan est simple : ramener Juliette auprès de sa mère, puis filer au Stade de France pour assister au match de rugby France-Australie. C'est du moins ce qui est prévu...
[...]
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Critiques, Analyses et Avis (120) Voir plus Ajouter une critique
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Devant l'ambassade de Suisse, le collectif « ni yeux ni maître » a encore frappé. Costume, cravate, haut de forme, les papis anarchistes, sur un canot de sauvetage, réclament haut et fort l'asile fiscal. À grand renfort de flics et d'hommes de sécurité, ils se retrouvent tous au poste, Pierrot y compris. Ce dernier est alors interpellé par une jeune fliquette, Patricia, affectueusement surnommée Patate. Cette dernière clame à qui veut l'entendre que Pierrot était son éducateur lorsqu'elle était ado et que c'est grâce à lui qu'elle a réussi. Les copains anarchistes ne se gênent pas alors pour se moquer de Pierrot...
Mimile et Antoine arrivent à Paris, accompagnés de Juliette, pour assister au match de rugby opposant la France à l'Australie. Mais visiblement Sophie, la petite-fille d'Antoine, a d'autres projets. Elle a monté un coup pour que Antoine et son fils, qui ne se parlent plus depuis des années, essaient de renouer les liens...

L'on prend les mêmes et l'on recommence... Pierrot, toujours aussi remonté contre le système, Mimile, un peu à côté de la plaque et Antoine, un brin têtu et orgueilleux. Ajouter à cela une petite-fille, Sophie, qui se mêle de la vie de son père et de son grand-père, une Fanfan pimpante et militante, une Patate pas peu fière d'elle et de son éduc', Pierrot. Cet album se veut avant tout jouissif, enlevé et porté par des personnages hauts en couleurs et fort attachants. Pour autant, cela n'empêche pas Wilfrid Lupano d'écorner quelque peu l'image de la France et des Français, de l'attitude de l'Australie vis à vis des migrants... Graphiquement, Paul Cauuet, de par son trait semi-réaliste dynamique et sa palette de couleurs vive, apporte punch et panache à ce cinquième opus truculent.
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Les Vieux Fourneaux semblent être partis pour une franchise à rallonge. Paradoxe ultime lorsque l'on évoque l'âge des protagonistes. Allez pas leur dire, hein, pas envie de prendre un méchant pavé sur le coin de la gueule !

Nul besoin qu'ils arborent un gilet jaune, leur naturel suffit à justifier une rébellion de bon aloi contre l'ordre établi.
Qui contre les flics, qui contre un rapprochement familial parfaitement inutile à ses yeux de miro, qui contre le traitement inhumain de migrants.

Cherchez pas de linéarité entre les albums, elle aurait tendance à faire illusion.
Non, ce qui séduit, réjouit, émoustille... c'est ce ton tantôt subversif, tantôt attendrissant, porté par un visuel aéré et grisant.

Les Vieux Fourneaux viennent d'écrire un nouveau chapitre insurectionnel pour le plus grand plaisir de nos zygomatiques.
Chauves must go on !!
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Eh bien moi qui me faisait une joie de découvrir ce que je pensais être les derniers tomes des Vieux Fourneaux prêtés par mon amie bédéphile, voilà que je me mets presque à verser une larme à la toute fin de cet épisode d'une part, et voilà qu'il va me falloir patienter encore je ne sais pas combien de temps pour pouvoir découvrir la suite (bon, c'est à moitié une bonne nouvelle en soi puisque cela veut dire que je n'en ai pas encore fini avec eux et c'est tant mieux !).

Ici, dénonciation du "trop pour les riches " et "rien pour les pauvres", de l'inégalité ds classes sociales et surtout du problème de l'accueil des migrants (oui, problème sensible je sais). Grosse désillusion pour Mimile ici en découvrant que sa petite île australienne , Nauru, qui accueillait nombre de réfugiés, les parque en quelque sorte dans ce que Pierrot qualifiera de camps de concentration. Pendant ce temps-là, l'île de la Tordue (voir les tomes précédents) qui prône le slogan "Ni yeux ni maîtres" s'est en quelque sorte reconvertie (disons plutôt camouflée) pour continuer la lutte sociale en accueillant nombre de sans-abris et réfugiés. Et Mimile qui se faisait une joie d'aller au stade de France avec ses copains de toujours pour voir la finale du match de rugby France-Australie...avec des places VIP en plus...voilà qu'il se retrouve tout seul car qui peut encore se soucier du sport à l'heure qu'il est alors que e monde court à sa perte et que l'humanité court à sa perte mais bon, cela était encore une fois sans compter les idées assumées et plus que déjantées de notre bon vieil Mimile. Qui a dit que l'on ne pouvait pas allier sa passion du sport tout en continuant la lutte ? Cela est mal le connaître...

Du côté d'Antoine, il va devoir cohabiter avec son fils qu'il n'a pas revu depuis des années afin de se partager le temps d'une soirée la garde de Juliette (c'est bien une idée à la Sophie ça afin de rabibocher son père et son grand-père) mais même là, ce n'est pas sur que tout se passe comme prévu mais tout n'est peut-être pas perdu d'avance...

Un tome rempli d'émotions, de manifestations et de dénonciations (sinon, cela ne serait pas dans l'esprit de nos "vieux fourneaux") ! Un ouvrage de nouveau très engagé, toujours admirablement bien travaillé du point de vue graphique...bref, une lecture que je ne peux, une nouvelle fois, que vous recommander !
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Ils sont de retour et ils sont tous là, Antoine, Mimil, Pierrot, Sophie et Juliette ! Et le plaisir des retrouvailles est intact.

Nos Vieux fourneaux sont plus militants et déterminés que jamais. Il faut dire que l‘époque ne manque pas en sujets de mobilisation, réfugiés, migrants, indifférence des uns, bêtise des autres… Et puis comme toujours au coeur de tout ça, la famille, l'amour au sens large, sans distinction entre liens du coeur et liens du sang.

Les grandes lignes posées, on rit aux trouvailles des auteurs, aux répliques vachardes qui font mouche, frappées du sceau du bon sens. Réjouissances encore avec les scènes du coup de gueule de Fanfan ou du coup de folie de Mimil.

Un cinquième tome réussi, toujours aussi politique, social, émouvant et vraiment drôle.

Les Vieux fourneaux, Bons pour l'asile, je ne sais pas mais bons pour nos zygomatiques, c'est certain !

Lien : https://bouquins-de-poches-e..
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Comment ça, nos vieux fourneaux « Bons pour l'asile »??? Meuh nooon, ils ont mieux vieilli que Renaud : toujours aussi toniquement militants, quand la mairie fait installer de grosses pierres pour empêcher les migrants de dormir sous un pont, ils leur offrent l'asile à l'île de la Tordue. Et puisqu'on ouvre grand les bras aux riches Qataris, nos for ever rebelles se disent que ça doit être les pauvres plus que les étrangers qui font peur et décident de camoufler leur refuge sous la façade siiiii respectable d'un fonds d'investissement, Dave HIOCK & Demi GRANTS (hé! des vioques et des migrants 😄). Mais rassurez-vous, leur nouvelle et belle plaque «Global trade investments expertise» ne les empêche en rien d'être toujours d'attaque contre l'évasion fiscale.

Un très bon 5ème tome, où j'ai eu le bonheur de retrouver l'humour tendre et politique de Lupano que j'adore.
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critiques presse (4)
Auracan
07 décembre 2018
Bons pour l'asile ne démontre en tous cas aucune baisse de régime par rapport à ses prédécesseurs mais s'avère davantage nuancé et touchant. Nul doute que les Vieux fourneaux ont encore de quoi surprendre.
Lire la critique sur le site : Auracan
Sceneario
23 novembre 2018
Le scénariste aborde une nouvelle fois des sujets de société, des sujets graves et actuels, comme les migrants. Et il le fait avec intelligence, tout en disant quelques vérités. Il nous montre quelques pans du passé de Pierrot. Et c'est une nouvelle dois intéressant, cela nous montre un peu plus le sale caractère de ce vieil anarchiste. C'est excellent !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
20 novembre 2018
Cinquième opus de cette saga d’octogénaires qui après la postérité cinématographique acquise avec plus d’un million d’entrées gravissent les dernières marches du pinacle du 9e Art, du moins de la section humour et troisième âge, forts d'un nombre à peu près équivalent d'albums déjà écoulés et pas que dans les maisons de retraite…
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
06 novembre 2018
Wilfrid Lupano écrit un scénario sur mesure pour son trio infernal, aux dialogues irrésistibles, à l’intrigue forcément compliquée, permettant à tous les protagonistes pour le moins attachants des « Vieux fourneaux » d’y effectuer un petit tour de piste pour notre plus grand plaisir.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
- C'est spectaculaire, la France : dès que tu portes une cravate, y a plus un flic qui te demande tes fafiots.
- Hugo Boss ? Mais ça vaut hyper cher !
- oui, enfin, euh, ils sont comme qui dirait un peu...tombés du camion...
- Vous les avez piqués ?
- Disons qu'on a estimé qu'après avoir habillé les nazis des bottes à la casquette, Hugo Boss pouvait bien fournir quelques costumes gratos à des nécessiteux basanés.
- C'est de bonne guerre.
- Comme tu dis. Ça leur apprendra à avoir repoussé l'âge de la retraite :les compagnies confient des camions pleins de marchandises à des membres du collectif qui sont parfaitement hostiles à la société capitaliste, mais qui sont obligés de continuer à bosser.
- Haha, vous êtes siphonnés.
- C'est la société qui est siphonnée !
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(L’île de la Tordue, immeuble de Fanfan qui abrite de vieux anarchistes, des étudiants et des migrants est redevenu un immeuble d’apparence bourgeoise avec plaque à l’extérieur : Dave HIOK & Demi GRANTS – Global Trade, Investments, Expertise.
Mimile cherche des explications auprès de Fanfan)

- Antoine m’avait parlé de l’île de la Tordue ; mais c’est pas du tout comme il m’avait dit.
- Houlà, non ! Fini, l’île de la Tordue.
- Mais c’est quoi Hiock machin ?
- Hiock and Grants ! Haha ! C’est une connerie. Viens, je vais te montrer.
(…)
- Mais pourquoi ce nom, Hiock and Grants ?
- Ah, ben ça, c’est tout bête… Des vioques et des migrants, tu vois, c’est écrit dessus, c’est comme le port-salut
- Dave Hiock et…. ??? Hahahaha !
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On a réfléchi, et on s’est dit :quand c’est le Qatar qui rachète les musées, les plages privées et les clubs de foot, personne ne crie à l’invasion arabe. Tout le monde est content.

Donc ce ne sont pas les étrangers qui font peur, ce sont les étrangers pauvres.
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- Eleveurs de flics ! Traître à la cause !
- Tu vas m'donner des leçons de militantisme, peut-être ?! La dernière fois que t'as manifesté, c'était pour le retour de Julien Lepers !
- Et alors ? Parfaitement ! Rendez-nous Julien Lepers !
(p. 8)
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Depuis la nuit des temps, notre pays enracine son union nationale dans la défaite. Alésia, Azincourt, Pavie, Waterloo,Sedan, Traflagar, Diên Biên Phu... C'est un concept purement français.
C'est même peut-être ça, la France. On se trouve glorieux dans la défaite, ce qui nous rend quasi invincibles.
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