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Critiques de William P. Blatty (124)
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L'exorciste

Certains romans n'ont vraiment pas volé leur statut de "classique" et "L'exorciste" en fait indéniablement partie.



J'ai été scotchée par ce roman d'épouvante et pas seulement par son thème et son contenu mais aussi - et avant tout - par le style de Williams P. Blatty. Sincèrement, je ne m'attendais pas du tout à lire un roman aussi bien écrit et j'ai été enchantée par ma découverte. L'auteur développe intelligemment la personnalité de chaque personnage sans jamais tomber dans la caricature, ce qui, étant donnés lesdits personnages (metteur en scène et vedette de cinéma, prêtres et enquêteur) aurait été la voie de la facilité.



Mais c'est justement parce qu'on sent que l'auteur n'a cédé à aucune facilité que ce roman est un grand roman dans son genre. N'ayant pas encore vu le film culte qui s'en est inspiré, il m'a été impossible d'anticiper les événements et le dénouement, ce qui est toujours une grande satisfaction pour un lecteur.



Côté récit, c'est très fort, très violent et très cru, ce n'est donc pas un roman à mettre entre toutes les mains ou qui plaira à tous les "profils" de lecteurs mais j'ai personnellement apprécié la parfaite retenue de l'auteur qui nous évite les flots d'hémoglobine et joue davantage sur la dimension psychiatrique. J'ai également énormément apprécié le personnage de Kinderman, que j'ai visualisé sous les traits de l'inspecteur Columbo, ce qui n'a nui en rien à ma sympathie pour lui.



Une très belle surprise donc, notamment côté style, j'insiste ; pour moi, Blatty enfonce Stephen King, et de loin.





Challenge XXème siècle - Edition 2019

Challenge MULTI-DÉFIS 2019

Challenge des 50 Objets 2018 - 2019
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L'exorciste

Beaucoup de ceux qui se plongeront aujourd'hui dans l'enfer de ce livre, le feront suite au visionnage du film.

Ils ne seront pas déçus, tant ils sont proches par l'ambiance.

Car cette histoire est effrayante, principalement par son atmosphère oppressante et son ton à la fois clinique et malsain.

Glaçant pour les lecteurs de l'époque et sans doute encore pour les lecteurs d'aujourd'hui.
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L'exorciste

Un quart de siècle a passé depuis que j'ai eu la mauvaise idée de voir le film. Dire qu'il m'a traumatisée serait en deçà de la réalité, durant 6 mois je fus dans l'obligation de dormir avec Grande Soeur... C'est donc avec récalcitrance, mais dans l'espoir de gérer la peur du Malin que je fis une petite prière et pris mon courage à deux mains, tout en ayant à ma portée crucifix, eau bénite, Bible etc...( la force est avec toi petit Padawan ) et lus ce qui suit " Le soleil flamboyant faisait perler des goutelettes de sueur sur le front de l'homme, mais il serrait pourtant son verre de thé chaud et sucré entre ses mains comme s'il voulait les réchauffer...... "



Deux sentiments contradictoires après lecture, celui de la déception mais en même temps de l'autosatisfaction.



Déception car le livre ne m'a procuré aucun frémissement, les longues et interminables tergiversations du Père Karras m'ont agacée. Je sais, il n'y a pas plus cartésien qu'un homme d'église, je ne suis pas spécialiste en la matière et suis même quelque peu dubitative et surtout sceptique quant à la véracité d'une telle chose, mais lorsqu'on est face à un tel cas, celui d'une gamine de 12 ans qui a la souplesse du caoutchouc à faire pâlir Nadia Comaneci et consoeur, qui est polyglotte à se faire rhabiller un linguiste et tout un tas de phénomènes et de situations que même Batman il aurait peur, faut arrêter de pousser Mamie dans les orties... Ceci dit, les recherches du Père Karras sont intéressantes, grâce à elles, j'ai appris qu'un couvent Lillois avait été la proie d'une frénésie diabolique, ce qui me pousse à faire quelques recherches à ce sujet.



Autosatisfaction, et là paradoxe, je suis fort aise de ne pas avoir des dents claqué, et ainsi de ne pas avoir eu à mettre tout un rituel en place afin de m'apporter une certaine sérénité avant le coucher...



Toutefois, une leçon à retenir "De ne point avoir de tablette Ouija tu te dois!"
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L'exorciste

Un thème inoubliable, le Tubular Bells de Mike Oldfield.

Un lit qui bouge, une tête complètement retournée.

Une petite fille qui vomit.

Une petite fille qui descend les escaliers à quatre pattes… à l’envers.

Une petite fille qui vomit.

Une petite fille qui dit à sa mère de sucer des queues... en Enfer.

Une petite fille qui vomit.

Une petite fille qui dit à un prêtre de lui enfoncer son crucifix dans son vagin.

Une petite fille qui vomit.

J’ai lu « l’exorciste » de William P. Blatty et ce sont toutes les images du film qui me reviennent sauvagement en mémoire.

Des images folles, crues, totalement abjectes. Et maintenant j’ai mis des mots, des phrases sur ces images si fidèles aux écrits. J’ai revu l’intégralité du film en tournant les pages de ce roman écrit en 1971.

Et comme Bret Easton Ellis qui signe une nouvelle préface de la dernière édition du roman, j’ai été marqué, très jeune, trop jeune, par le film. Un film devenu instantanément culte dès sa sortie, de l’affiche à la musique.

Une chose est sûre, le roman se lit comme le film de William Friedkin, le cœur bien accroché et la gerbe sur quelques cinq cents pages.



Un vomi qui sort en jet saccadé, couleur verdâtre je dirais. Précision importante, car si j’ai l’habitude de la gerbe littéraire, qui est toujours le fait de pauvres gars complètement bourrés, n’est-ce pas monsieur Chinaski, qui déversent leur humeur dans le caniveau, là c’est ma première gerbe de possédée. Possédée par le malin ou le diable, appelle-le comme tu le sens, question odeur, on est servi, Regan l’est. Et toute la question est de comprendre ce qui peut transformer une petite fille gentille et fluette en un monstre de vulgarité et meurtrier. C’est là qu’entre en scène l’exorciste !



Un grand moment à la fois cinématographique et littéraire qui secoue. Comment peut-on écrire une telle histoire. Écoute ces quelques notes de musique, simples mais entêtantes, et pourtant déjà le grand frisson. Sers-toi un grand verre de whisky, gorge râpée, un coin de cheminée, nuit blanche dans le fauteuil, lune éclairée sur un prêtre sous un réverbère. Peut-être qu’au fil des pages, le fauteuil s’élèvera aussi, cognera, pris dans une houle de fureur, diable malin en toi jusqu’au petit matin, feu éteint. Un prêtre au seuil d'une aube qu'on préférerait oublier.



Satan vs L’Exorciste, le combat du siècle dernier. In nomine Patris, et Filii, et Satana !
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L'exorciste

"Bonjour les Babélionautes! Aujourd'hui...



-... on suce des bites en enfer!



-Méchante Déidamie, mais ça va pas?!



-Ben quoi? T'avais dit que j'avais le droit de rendre hommage au film, alors j'rends hommage!



-Oui, et j'avais dit aussi "pas trop littéral, l'hommage"!



-Ben c'est pas littéral, je ne porte aucun maquillage! Ha-ha, t'es verte, hein?



-Je suis fatiguée... Bon, bref, on va parler d'un roman: L'exorciste, de William P. Blatty. Je précise que c'est Méchante Déidamie qui a choisi le bouquin, ce qui explique pourquoi il ne colle pas du tout avec l'ambiance de Noël qui approche!



-Ben tiens, tu peux parler, toi, avec Rodogune comme lecture de Noël 2020! et puis, tout est question de point de vue, hein... chuis sûre que chez la famille Addams, c'est un film de Noël! Tout est relatif, tout ça...



-Est-ce qu'on peut au moins couper la musique de fin du film que t'écoutes en boucle depuis trois jours?



-Rhôôôh, elle est vachement belle et pas du tout crispante quand on l'écoute sans avoir vu le film juste avant!



-Méchante Déidamie, qu'est-ce que tu n'as pas saisi dans mon intonation qui appuyait sur "en boucle depuis trois jours"?



-D'accord, j'arrête...



-Merci! Or donc Chris McNeil s'inquiète: le comportement de sa fille Regan devient de plus en plus violent et agressif, sa maison devient le lieu de phénomènes étranges. La médecine moderne reste impuissante, la maladie s'aggrave et la mère, désespérée, se tourne vers un prêtre pour faire exorciser sa fille...



-J'parie que c'est un livre dégueulasse, rempli de trucs crades comme fait Stephen King, miam miam!



-Et bien détrompe-toi, Méchante Déidamie! Parce que la première chose qui m'a sauté aux yeux, c'est l'élégance de la prose.



Oui, croyez-moi, croyez-moi pas, mais L'exorciste est beau! Le texte recèle de splendides trouvailles, de métaphores justes et mélancoliques. Il ne tape pas dans la vulgarité ni dans la facilité d'écriture: bien au contraire il prend un soin tout particulier du contexte de chaque personnage. Et ce contexte nous amène à un autre aspect de l'histoire: la tristesse.



Je m'attendais à un roman uniquement centré sur le progressif crescendo de la possession, mais je me trompais lourdement!



Les doutes et chagrins des personnages, aussi bien principaux que secondaires, forment une toile de tristesse derrière l'intrigue principale. Vous croyez qu'il s'agit bêtement d'une possession et d'un exorcisme éprouvant? Non.



-Ah non, Gentille Déidamie, 'faut pas prendre les gens pour des truffes! Je ne peux pas te laisser dire ça, tu exagères!



-D'accord. Il s'agit d'une possession et d'un exorcisme éprouvant, oui, mais pas seulement, mesdames et messieurs! Satisfaite?



Le roman raconte tellement plus que cela: il aborde non seulement le doute, le désespoir, la foi et la science, mais il parle aussi de lourds drames familiaux et intimes. Je croyais que le texte allait se limiter à l'horreur simple et pure, mais non! il se révèle bien plus riche que le film. Le texte a plus de temps pour développer l'intériorité des personnages.



-Y a des passages trop longs quand même! les pages de prières en latin, les hésitations de Karras...



-Oh, pas tant que ça...



-L'édition numérique, elle est pourrie! C'est quoi, ces points n'importe où?



-Oui, ça, c'est dommage.



Alors qui dit horreur dit bien sûr scènes horrifiques. Elles restent soutenables pour ma sensibilité, pour deux raisons: comme dans le film elles ponctuent l'action avec un rythme précis sans envahir toute la narration. Ensuite parce qu'elles sont décrites avec froideur, distance. Bien sûr que j'étais horrifiée par les souffrances de Regan, mais sans être submergée par le dégoût ou l'effroi.



-Et pourtant, croyez-moi, la sensibilité, elle connaît! Vous pourriez lui vaporiser un nuage de talc qu'elle vous dirait que ça pique, cette chochotte!



-Tout ceci pour dire que j'ai passé un excellente lecture en compagnie de persos passionnants et hauts en couleurs...



-Ah en effet, on peut le dire...



-Je pensais aux Engstrom et à Kinderman, Méchante Déidamie!



-Oui, eux aussi.



-(soupir) Quoi qu'il en soit, si vous avez aimé le film et si vous vous intéressez à la littérature horrifique, je ne peux que vous conseiller sa lecture!



-Et si vous avez les miquettes ou pas aimé le film, abstenez-vous, hein. 'Faut pas se faire du mal, la vie est assez compliquée comme ça, on va pas s'en rajouter."
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L'exorciste

Excellent roman que l'Exorciste!!

L'ambiance effroyable de cette chambre est extraordinairement bien rendue, évoluant avec cette entité qui ressert son emprise sur Regan au fil des pages.

Ceux qui comme moi ont d'abord connu le film ne pourront et ne seront pas déçus.

L'écriture de William P. Blatty est très suggestive, parfois proche d'un texte théâtral, renforçant de façon terriblement efficace cette atmosphère si dérangeante.

L'histoire?

Celle d'une fillette en proie à d'étranges agissements, qui pousseront sa mère à consulter des médecins, puis des psychiatres, avant que ces mêmes gens de médecine ne lui suggèrent finalement de rencontrer un prêtre, et bientôt un exorciste...

Le père Damien Karras est plus que remarquable, à l'instar de Merrin ainsi que tous les personnages, portés par une plume affûtée qui vous pénètre à chaque mot.

Si vous aimez frissonner, je ne saurais trop vous conseiller cette lecture glaçante.
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L'exorciste

Je me souviens de cette lecture de jeunesse, dans l' édition de poche J'ai lu, avant d' aller voir l' Exorciste au cinéma. C'était en 1974 ou 75.

J' en avais gardé quelques frayeurs, beaucoup plus prégnantes qu' à la suite de la vision du film. Pas au point, tout de même, de m'octroyer des nuits blanches!

L' Exorciste est d'autant plus terrifiant, qu'il évoque des zones troubles aux confins de la folie et de la spiritualité. Il désigne le prêtre comme ultime recours contre une espèce d'abomination remise au dégoût du jour.

La fin du livre (et du film) est typique d'un auteur qui désire refermer son récit sur le sacrifice et la rédemption.. Ce qui sera plus supportable, me semble-t-il pour le lecteur sensible.

Cependant, l' Exorciste m'a moins impressionné que Rosemary's baby d' Ira Levin. le récit de cet exorcisme, somme toute, ne laissant pas perdurer le maléfice, la terreur et l'angoisse au-delà de la dernière page.
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L'exorciste

On peut se questionner sur l’efficacité de cette histoire en 2004. Dans nos sociétés modernes, la religion ou la spiritualité est pratiquement absente et l’horreur se vit au quotidien sur le poste de télévision. Dès lors, un récit de possession diabolique pourra sûrement paraître anodin pour le nouveau lecteur.



Personnellement, je me souviens des frissons intenses lors de la lecture de ce roman (et du visionnement du film) . Blatty n’est certainement pas un grand écrivain, par contre la structure de son récit est parfaite et avec ce filon, il a produit un classique que tous les autres auteurs du genre aspirent à égaler depuis sa parution, il y’a plus de trente ans.



Pour ceux qui ne sont pas familiers avec « L’exorciste », il s’agit de l’histoire d’une jeune fille de douze ans, présentant les symptômes d’une maladie mentale, mais qui finalement s’avère possédée par un démon. Deux prêtres vont tenter de l’arracher à son destin tragique en pratiquant un exorcisme.



Dès l’enfance, nous nous faisons inculquer les archétypes du bien et du mal ; Dieu et le diable, l’ange et le démon, la lumière et l’obscurité etc. Il est alors compréhensible que ce livre soit devenu un tel phénomène culturel, capable de rejoindre et faire vibrer autant de gens. En donnant un nouveau visage au diable, sous la forme d’une entité s’exprimant à travers le corps d’une innocente enfant, Blatty a mis à jour tout le folklore entourant l’existence et les manifestations du diable.



Basé sur un fait vécu, le livre est choquant de réalisme. On peut s’identifier facilement aux personnages principaux ; le père Karras doute de sa foi, un peu comme tout le monde ; la victime, Regan, est choisie au hasard et est sans défense devant la furie des ténèbres ; sa mère est athée et aux prises avec des problèmes maritaux.



Dans sa globalité, ce roman est terrifiant, tranchant comme un rasoir et bouleversant jusqu’au fond de l’âme. L’ambiance lourde et envahissante m’a donné la chair de poule.

Pour les amateurs de sensations fortes, il parait indispensable de lire ce roman.
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L'exorciste

Le mal dans toute sa "splendeur". Écrit en 1971, "The Exorcist" est probablement le plus grand chef-d'œuvre horrifique à ce jour, et je doute qu'il soit égalé. Un mélange choquant et surprenant de grande littérature (oui, j'ose, n'ayons pas peur des mots), et de violences physiques et verbales, qui vous laissera plus d'une fois bouche bée. Âmes sensibles, s'abstenir. Lu en VO.



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L'exorciste

Si comme moi vous connaissez par coeur le film de William Friedkin peut être vous demandez vous ce que la lecture du roman vous apportera. La réponse est aussi claire que concise : RIEN ! L'adaptation cinéma est tout simplement parfaite.

Maintenant il n'en reste pas moins que le roman est un excellent bouquin pour les amateurs de sensations fortes. A lire avec Tubular Bells en fond sonore, ambiance et frissons garantis !
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L'exorciste

Le livre en édition Collector vient de sortir chez Pavillons Poche. Je suis tombée dessus par hasard, n'ayant jamais vu le film en entier, seulement quelques extraits. Ça me suffisait pour me faire horreur. Je ne savais pas que c'était l'adaptation d'un livre de William P Blatty, sorti en 1971. Et je me disais que ça allait être comme Shining de Stephen King, lu récemment, dont je n'avais pas vu le film. Et j'ai vraiment, vraiment aimé le livre. Mais ici, il s'agit d'un autre film, d'un autre auteur.



William P Blatty s'est inspiré d'un fait-divers survenu en 1949 dans le Maryland. Ce livre est le premier à être catalogué de "livre d'horreur", et l'adaptation au cinéma deux ans plus tard par William Friedkin a fait de ce titre un phénomène de cinéma, un "classique de l'horreur", salué par les plus grands auteurs et qui a inspiré de nombreux réalisateurs.



Une enfant de onze ans et sa mère, actrice de cinéma, vivent dans une grande maison, avec un couple de "domestiques" suisses et une institutrice-gardienne, qui s'occupe de la petite Regan lorsque sa mère est en tournage. Les parents sont divorcés, et le père est carrément hors du tableau. Un soir, alors que Chris, la mère, lit au lit un de ses scripts, de grands bruits venant de l'etage la surprennent. Et Regan arrive, demandant à sa mère de pouvoir dormir avec elle dans son lit. Les bruits ont cessé. C'est oublié, puis ça recommence. La nuit. La mère fonce dans sa chambre et voit sa fille, apeurée, et tous les lourds meubles déplacés dans tous les sens. À chaque fois que ça se reproduit, la chambre de la petite est d'une température glaciale. Et Regan présente des bleus partout. Et ça sent le brûlé.



La mère, Chris, emmêne sa fille voir les plus grands neurologues, qui la bourrent de calmants, et quand elles reviennent à la maison, tout recommence. En pire. le lit bouge tout seul. le meilleur ami de Chris est retrouvé mort à l'extêrieur, alors qu'il n'y avait que lui et l'enfant à la maison. Il est retrouvé en bas de chez eux, le cou brisé. Un Inspecteur du style de Columbo, fouilleur et intarissable s'ajoute aux personnages. Puis Chris fait appel au père Damien Karras, jésuite baroudeur mais également psychiatre. Puis Karras appellera un prêtre catholique exorciste, pour venir au secours de la petite. Qui désormais est liée à son lit avec des courroies de cuir, elle parle une langue inconnue, et les medecins pensent à la "télékinésie", à la schizophrénie, le flic pense que l'enfant est une meurtrière violente, et pendant ce temps-là, la mère prie à la cuisine (oui oui c'est comme ça). Sharon, l'institutrice, passe son temps à laver les draps et en remettre des propres, car la petite vomit par jets puissants, et il en va de même de la diarrhée.

À la lecture, c'est beaucoup moins impressionnant qu'au cinéma. Idem pour les voix que la petite Regan utilise : les hurlements, les coassements, les injures, la voix "démoniaque" parlant latin qui apparaît dès que les prêtres entrent en scène. On n'est pas impressionnés. le reste est assez long, entre la mère, les medecins, les jésuites, les sempiternelles questions autour du Bien et du Mal, et est ce que, à la fin des fins on parle bien de possession ou non ?

C'est ce que j'ai trouvé fort long dans ce livre de 540 pages. L'écriture est banale, les personnages sont peu attachants, même le père Karras avec ses soucis n'est pas accrocheur. Les personnages manquent de profondeur. On reste sur sa faim, comment se soucier d'une histoire dont les personnages ne sont pas intéressants ? C'est dommage.
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L'exorciste

Je ne pense pas utile de faire le résumé de l'histoire, ceux d'entre vous qui ne la connaissent pas, je vous recommande de lire la quatrième de couverture puis surtout de sortir de chez-vous.



Il est presque une généralité de dire qu'une histoire en livre est mieux que son adaptation cinématographique, et pourtant ici c'est bien l'inverse qui se produit.

Le film qui nous à fait flipper et qui est devenu LA référence en matière d'horreur, surpasse de loin le livre dont tout paraît sans relief.



Ce n'est pas une lecture indispensable à faire avant de mourir, je conclurai.
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Dimiter

Dimiter,par l'auteur de"L'exorciste"...

Faute de trouver un livre qui m'attire,dans toute la pile que j'ai vaguement feuilletée,autour de mon lit,sur les chaises,sur toutes les piles,j'aperçois Dimiter,d'où une relecture amicale,et plaisante,sans plus.(De nos jours).

la première partie du livre fait un peu penser à Shibumi,de Trévanian,une résistance psycho-physique à la violence,un type est livré à des tortures extrêmes,en Albanie,et auxquelles il résiste de façon incompréhensible...petit point d'orgue quand il bénit une dizaine de prêtres,qui l'attendaient tel Le Messie...

La seconde partie se passe en Israël,l'auteur se plaisant à nous laisser penser à la présence de Jésus(c'est comme ça que je l'ai compris),par le biais de personnages charismatiques,et soulageant des douleurs inexpliquées par la gent médicale...ouais...un mort dans le tombeau de Jésus,des illuminés en HP ,etc...

Un espion très reconnu est censé être auteur, acteur et témoin de quelques meurtres,recoupant les témoignages américains,albanais,russes...La Foi...les miracles...la formation espionite(je sais,no comment!),l'amour un peu aussi,de celui qui déplace des montagnes(c'est là que j'ai commencé à douter un max,alors qu'on me fait croire n'importe quoi dans la vie réelle,mais tout de même...!)...

Autant j'emporte "L'EXORCISTE"(chef d'oeuvre) dans mon île,du même auteur,précédant de quarante ans cet ouvrage,autant je ne ne peux vous convier à une lecture assez peu prenante,agréable,mais qui ô combien n'atteint ni l'apogée ni les frémissements intenses ,et de loin,de "l"exorciste".Une relecture confirmée dans un après-midi pluvieux et non convaincante,,loin de là...mais trois étoiles malgré tout,au regard d'une "tentation",et de l'espoir bien vain de retrouver des interrogations quant à....
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L'exorciste

La lecture de L'exorciste reste pour moi la plus grande des terreurs... J'ai vraiment cru que le diable existait et qu'il pouvait vous posséder quand il le souhaitait... J'avais 12 ans.

Le film était sorti au cinéma peu de temps auparavant, et ma mère m'en avait parlé, me disant qu'à la suite de ce film, la nuit, elle venait me voir dormir pour voir si tout allait bien... Suite à ce film, je pense qu'il y a eu pas mal de mamans des années 80 qui ont eu peur de retrouver leur fille possédée !

Pour en revenir au livre, il est terrible. L'histoire : une jeune fille de 13 ans change de comportement, et semble être possédée. Un vieux prêtre exorciste est appelé pour l'exorciser. Il sera accompagné d'un jeune prêtre à la foi vacillante... Qui l'emportera ? Le démon, Dieu, ou l'humain...?

Tout dans ce livre a l'air si réel. De plus, il est écrit au début, que cette histoire est inspirée de faits réels !

C'est donc peut-être un livre un peu galvaudé, de par son adaptation au cinéma justement, mais il reste un classique du genre, toujours aussi efficace.
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L'exorciste

Disons-le directement : non, ce livre ne fait pas peur ! Certes, évitez tout de même de le lire à vos moutards de 5 ans dans le but de les endormir le soir… Certaines scènes pourraient les traumatiser et leur faire penser que les crucifix sont des engins sexuels.



Ce genre d’idées pourrait être dommageable si vous possédez des crucifix de grande taille qui pourraient provoquer des dilatations assez importante à un endroit que rigoureusement ma mère m’a défendu d’nommer ici.



Par contre, le début du roman est un peu endormant, ça commence doucement, ça ressemble même à un tableau idyllique et si le titre avait été caché, je vous jure que j’aurais posé ce roman et basta, terminé la lecture.



Oui, mais voilà ! C’était l’exorciste que je tenais en main ! (N’allez pas imaginer des choses cochonnes, hein, je vous surveille !).



Ça puait le souffre et les souvenirs de certaines scènes cultes du film que j’avais vues – les yeux à moitié fermés, les oreilles bouchées, sans jamais oser aller plus loin de peur de faire des cauchemars jusque mes 20 ans – revenaient dans ma tête à toute allure. Horrible ces scènes…



La seule chose que j’aimais de ce film, c’était la musique "Tubular Bells"…



Si jamais de ma vie je n’ai osé voir ce film, je me disais que je pourrais au moins tenter le coup avec le livre. Exorciser cette peur. J’ai eu raison car même pas peur !



Une fois l’intro terminée et Regan, l’adorable gamine de 11 ans contaminée par une entité diabolique, il est difficile de lâcher le livre.



Difficile aussi, durant sa lecture, de faire abstraction des horribles images du film qui, malgré mes yeux à moitié fermés et mes oreilles bouchées de l’époque, me revenaient dans la face ! Surtout que je revoyais la copine qui me rejouait les phrases les plus crues du film.



Malgré le fait que le roman ne fait pas peur, il vaut tout de même la peine d’être lu, ne fut-ce que pour exorciser la peur de ce film, afin de comprendre que les exorcistes, contrairement aux Démons, ne sont pas Légion, et qu’il faut réunir des tas de preuves avant que l’Église ne consente à réaliser un exorcisme.



Pourtant, nom de dieu, je ne sais pas ce qu’il leur aurait fallu de plus que cette enfant qui prend des voix différentes, qui parle à l’envers, qui a souplesse d’un bonhomme en caoutchouc, qui vomit de la bile ou fait s’écouler des diarrhées qu’on se demanderait bien comment un corps aussi petit pourrait contenir tout ça, sans parler de la force prodigieuse.



Ah ces jésuites, hommes de peu de foi, va !



Mais bon, je ne vais pas juger le père Damien Karras, déjà que le démon lui a dit que sa mère suçait des bites en enfer, si en plus je lui jette la pierre, il risquerait de la trouver mauvaise, parce qu’en fin de compte, sans le père Karras, on serait toujours dans la mélasse (elle était facile, je l’avoue).



Autant Karras s’interroge sur sa Foi, autant le père Lankaster Merrin est un croyant pur et dur, un vrai de vrai, un homme bon, un homme de bien, un prêtre que j’ai grandement apprécié, même s’il est moins présent que Karras.



C’est lorsqu’on apprend que ce roman est tiré d’un fait réel qu’il fait froid dans le dos, mais niveau trouille, j’ai eu des Stephen King qui m’ont fait réellement trembler et des romans post-apocalypse (ou de black-out) qui m’ont fait me cacher sous la couette.



Mais même sans les frissons de peur à la clé, le roman reste tout de même agréable à lire et quelques scènes sont assez… gore ou à éviter de lire après un bon repas. Heureusement, l’odorama n’existe pas encore dans les romans !



Si je veux frissonner vraiment, je n’ai plus qu’à me faire le film…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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L'exorciste : la suite (L'Esprit du mal)

Lecture fastidieuse et grosse déception pour cette suite qui pour moi n'aurait jamais dû être. Rien à voir avec le chef-d'œuvre du premier opus. Beaucoup de blabla philosophique sur la métaphysique, la neurologie et la psychiatrie, qui m'ont laissé de marbre et m'ont éloigné de la trame principale qui d'autant plus, était vraiment ennuyante.
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L'exorciste

Une de mes premieres lectures "hors normes" et "hors age requis" ( devais avoir dans les 12-13 ans, acheté en cachette avec mon argent de poche, puisque le film était ENA( enfants non admis), me suis donc plongé dans cette lecture tentatrice pour le jeune adolescent que j'étais, ai beaucoup aimé sans être vraiment effrayé, plutôt séduit même, car entre le côté "horreur" /possession démoniaque, il y avait en parallèle l'intrigue policière et l'enquête.( élement qui est très très secondaire dans le film) et puis bien sur, le fait de braver l'interdit parental ;-D et lire autre chose que les bouquins imposés par l'école...



Si le livre est bien sympa, l'adaptation ciné m'a plu, sans plus( exception de la BO de Mike Oldfiel) maintenant le fait d'avoir lu le livre et vu le film bien plus tard a certainement joué en sa défaveur



Bien à vous



Fred-Fichetoux-Beg mode adolescent rebelle
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L'exorciste

Comment ne pas connaître, à notre époque, "L'Exorciste"?

Je n'ai pourtant jamais vu le film, et n'avais jusqu'à présent pas lu le livre. Mais certaines images sont si gravées dans la pop culture et à l'origine d'un ruissellement culturel sur tant d'œuvres, qu'on finit tous par connaître l'exorciste. Cette fille au visage démoniaque, tournant à 360°, injuriant à tours de bras entre deux vomissements en jet... Bref.



J'étais en revanche très loin de me douter de la qualité de l'œuvre originale. "L'Exorciste" est un excellent roman.

Déjà au-travers de l'écriture de William Peter Blatty, qu'on pourrait décrire comme soignée, haletante et pleine d'évocations. C'est un réel plaisir à lire, et n'ayons pas peur ici de parler de "page-turner", puisque ce fut réellement le cas pour moi.

Le thème est ensuite déployé de façon magistrale. Les recherches de l'auteur, notamment en médecine, sont assez époustouflantes et en-dehors de quelques faits ici ou là très discutables, c'est cohérent avec les connaissances de l'époque. Quant à la question de la foi, encore une fois Blatty créée ses personnages avec intelligence: le père Karras est en plein doute, et c'est pourtant bien lui qui nous mènera sur la voie religieuse...

Le livre est sans concession mais réellement délicieux à suivre. Seul la phase précédant l'exorcisme à proprement dit m'a semblé un peu confuse, sur la fin du bouquin, et trainait un peu en longueur. C'est ce qui explique ma note, imparfaite, mais tout de même révélatrice de ce divertissement magistral.



"L'Exorciste" mérite donc pleinement son statut d'œuvre majeure de l'imaginaire. Si vous en avez le cœur (ça reste quand même un peu glauque, évidemment...), jetez-vous sur ce classique de l'horreur.
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L'exorciste

MALÉFIQUE

Chris , actrice vedette récemment divorcée, délaisse un peu sa fille Regan pour privilégier sa carrière, la confiant aux bons soins de ses gens de maison et de sa secrétaire particulière.

La petite, malgré la prévenance de cet entourage,reste esseulée et prend l'habitude d'utiliser parfois un vieux Ouija par le biais duquel elle converse avec son ami imaginaire, le capitaine Howard.

Rien de bien inquiétant sauf que peu à peu, le comportement de Regan change et qu'elle a l'impression que le capitaine lui veut désormais du mal.

Chris consulte rapidement les meilleurs médecins, psychiatre et neurologue pour soigner sa fille, hélas sans succès, et elle voit celle ci disparaître au profit de quelqu'un d'autre...

Désespérée, elle fait alors appel au père Karras , à la fois prêtre et psychiatre, pour savoir s'il ne pourrait pas s'agir non d'une maladie mais d'une possession.



Un véritable face à face avec le Malin.

Je n'avais jamais lu de livre d'horreur, il aborde avec talent les thèmes de la psychiatrie, de la religion... J'ai vraiment beaucoup aimé l'ambiance maléfique et sombre créée.

Une lecture idéale pour frissonner. Un incontournable de l'horreur!

Un COUP de COEUR
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L'exorciste

Le combat d'un prêtre exorciste pour libérer une adolescente des forces diaboliques qui l'habitent.

C'est en partant d'un fait divers survenu dans le Maryland en 1949 que William Peter Blatty s'est lancé dans l'écriture de ce qui allait être l'un des plus grands succès de librairie de la seconde moitié du XXe siècle : ce roman, L'Exorciste, vendu à plus de treize millions d'exemplaires pour les seuls États-Unis et traduit dans le monde entier. Succès encore amplifié par l'adaptation cinématographique réalisée par William Friedkin deux ans plus tard, qui deviendrait l'un des plus célèbres films d'horreur de l'histoire du cinéma. De quoi s'agissait-il ? Du très étrange comportement d'une gamine de douze ans, Regan, fille d'une actrice célèbre. Des bruits insolites, des meubles qui se déplacent dans la nuit et un comportement de plus en plus mystérieux que nul médecin, psychiatre, analyses, radios ou scanners ne parviennent à éclaircir... Lorsque la situation s'aggrave (on retrouve le cadavre du meilleur ami de la mère de Regan sous la fenêtre de la jeune fille), il ne reste qu'à tenter l'exorcisme. À partir de cette trame, William Peter Blatty a bâti dans un style unique l'un des récits d'épouvante les plus célèbres de la littérature. On en jugera en le lisant portes et fenêtres hermétiquement closes !


Lien : https://collectifpolar.com/
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