Xavier Dorison

p.25.
- Il est un peu tard pour me donner ton affection. Je l'ai attendue longtemps après la mort de ma mère... mais les seuls bras qui m'ont serré étaient ceux d'Aaricia et de Louve. Sans doute avais-tu mieux faire à la chasse ou aux travaux du village ?
Je pensais que je te devais un toit et un feu. Avant de mériter le bonheur d'être avec toi... J'ai eu tort.
- Oui comme tu as eu tort d'abandonner ta femme et ta fille, de traverser les déserts et océans pour venir me chercher, alors que tu ne l'as pas fait par amour, mais simplement par devoir.
- De quoi parles-tu, Aniel ?
Du devoir de père, du devoir de mari... ce sont bien les seuls auxquels tu t'es jamais plié ! Mais ton devoir de fils des étoiles ? Ton devoir en tant que meilleur archer des sept royaumes ? Qu'as-tu fais de tous ces dons jusqu'à aujourd'hui ? Qu'as-tu changé ? Qu'as-tu bâti ? Ta famille est en pièces. Ta maison est en ruines... C'est au nom de ces « victoires » que tu viens voler à Bag Dadh le seul être capable de sauver son peuple ?

p.5.
Tu ne sais qu'une chose : tenir. Ne pas paniquer. Ne pas te blesser avec ta propre cage : Faire de toi ton propre bourreau... c'est ce qu'ils veulent.

— Quand la demande du client vous paraît étrange, vous pourriez la qualifier de "spéciale" plutôt que de "demeurée"
— Rose, on est payés pour enterrer, pas pour cirer les pompes.

- Elle ne vous a rien dit, avant de mourir ?
- Pas le moindre mot. Pourquoi ?
- Figurez-vous qu'avant notre départ, elle m'avait confié ses soupçons au sujet de certains membres de l'équipage. Ce fameux accident pourrait très bien ne pas être si fortuit que cela.
- Un crime ? Capitaine, la houle était forte et il est fort à probable que ce qui a frappé ma pauvre Elsie cette nuit ne soit rien d'autre que le hasard.
- Ma chère, le hasard ne figure pas dans le manuel de la Royal Navy. Croyez-moi cette affaire appelle la potence pou le fouet

- Tu sais pourquoi je suis croque mort ?
- Parce que t'es cinglé !
- Tuer des étrons dans ton genre, c'est bon, mais c'est trop court. Ca va trop vite. J'aime voir la mort longtemps, la contempler, la déguster, la laisser prendre son temps. C'est comme ça qu'elle me réconforte; elle me rappelle qua la saloperie humaine... ça finit toujours par disparaitre.

de tous les mots que tu m'inspires grande gueule : "honnête est le dernier de la liste.

Si vous sortez de chez moi sans ce poste de gouvernante, dans trois jours au plus, vous serez morte ou une fille à bordel.

-J'sais pas qui il était, messire...Mais aujourd'hui, c'est un lâche !
-Lâche ? Lui ? AH! AH! Entêté, colérique, odieux, impulsif, arrogant, et surtout ivre, oui...Mais, foi de chirurgien, c'est le seul corps que je connaisse avec plus de cicatrices que de peaux ! Crois-moi, cet homme n'a peur de rien, et surtout de personne !

- Tout ça... pour ça???!!!... Vous... Vous êtes fous?! Tous les deux !

- FOUS !!! Partout dans ce royaume, on égorge hommes, femmes, enfants ! On brûle, quand on n'ébouillante pas ! Et tout ça pour savoir s'il faut prier la vierge ou pas !? Pour trancher si Jésus est dans l'hostie ou pas ! Tout ça pour un dieu que ne les uns ni les autres n'ont jamais vu !!?
Et c'est moi, le fou ?!!!

-Depuis Yorktown, vous êtes très populaire. Je pourrais vous faire élire député. C'est comme ça que vous seriez utile. Nous avons gagné la guerre, il faut remporter la paix maintenant.
-Mon colonel, si vous deviez faire une liste de tous les hommes de ce pays capables de remporter ce genre de bataille...je serais le dernier à en faire partie.

Je viens pour l'annonce.
?!
vous savez cuisiner ?
NON.
Vous avez des références ?
NON.
Vous avez le permis de conduire au moins ?
NON PLUS.
Alors dis moi petite....
Qu'est ce qui a bien pu laisser penser à ce qui te fait office de cerveau que tu allais avoir le JOB ???!!
Mon bon caractère ?...

Il n'y a pas de retour pour moi, mes mignons...Il n'y en a jamais eu...

Une fois encore l'élan aveugle de Silver venait se briser sur les roches de la réalité.

Sachez, my Lady que Samir Razil, dit l'Ottoman, est tout sauf un homme bien...

Nous n'avons pas perdu le cap. Ce sont les pôles qui ont disparu. Il n'y a plus ni nord, ni sud, ni terre, ni ciel...
... Juste le maelström.

- My Lady, je vous promets la meilleure palanquée de marins de tout Bristol ! Sur ma foi, tous ont déjà vaincu le Horn ! Les lames des tempêtes les font rire, les hauts vents les réjouissent. Croyez-moi, de votre navire ils feront un carrosse. Non, ne vous inquiétez pas my Lady. Ceux-là ont peut-être des trognes de fonds de cachot, mais j'en réponds comme de mes frères. Parlez devant eux comme devant moi. Vous ne prenez rien ?
- Je n'ai pas été servie.
- Et vous ne le serez pas, my Lady. Ici, chacun est maître de son assiette.

Mais tout cela est fini et bien fini, et je dis méfiez-vous... Car les joies d'un pirate sont celles d'un enfant et malheur à qui ne saurait grandir en ce siècle de raison.

- José, la sagesse impose à l'homme sage une attitude emprise de sagesse.
- Autrement dit, cogite pas ! Picole !

- Le fils d’Argaïa est sur Terre ! Mais si nous voulons le sauver… il faut nous autodétruire avant l’impact !
- Et sauver Goldorak ? Et des millions de Terriens ? Mourir pour eux ?!!!!
- Non… pour une fois, ne pas mourir en vain… mais mourir pour la vie.

Les chats ne sont pas acceptés à bord, mais on s'est dit que ce ne serait pas notre première entorse au code de procédure interne...Et puis il a aussi mauvais caractère que vous !